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6 Draconis

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6 Draconis
Description de cette image, également commentée ci-après
Image de 6 Draconis (au centre). L'étoile bleutée en-dessous est κ Draconis.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 34m 44,01929s[1]
Déclinaison 70° 01′ 18,4053″[1]
Constellation Dragon
Magnitude apparente 4,946[2]

Localisation dans la constellation : Dragon

(Voir situation dans la constellation : Dragon)
Caractéristiques
Type spectral K2,5 III Fe-2[3] A8–9 V[4]
Indice U-B 1,15[5]
Indice B-V 1,31[5]
Astrométrie
Vitesse radiale 3,38 ± 0,30 km/s[6]
Mouvement propre μα = −32,393 mas/a[1]
μδ = −4,449 mas/a[1]
Parallaxe 6,615 9 ± 0,423 8 mas[1]
Distance 151,151 ± 9,682 pc (∼493 al)[7]
Magnitude absolue −1,35[6]
Caractéristiques physiques
Rayon 36 R[8]
Gravité de surface (log g) 2,20[9]
Luminosité 602,72 L[6]
Température 4 210 K[9]
Métallicité [Fe/H] = −0,21[9]
Rotation 1,7 km/s[10]
Orbite
Compagnon 6 Dra[4]
Excentricité (e) 0,262 ± 0,017
Période (P) 561,7 ± 0,3 j
Argument du périastre (ω) 9 ± 4°
Époque du périastre (τ) 45 525 ± 5 MJD
Demi-amplitude (K1) 6,90 ± 0,12 km/s

Désignations

6 Dra, HR 4795, HD 109551, HIP 61384, BD 70°705, SAO 7600[7]

6 Draconis (en abrégé 6 Dra) est une étoile binaire de la constellation boréale du Dragon. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,95[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 6,62 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'il est distant d'environ 151 pc (∼493 al) de la Terre[1]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de 3 km/s[6].

6 Draconis est une binaire spectroscopique à raies simples avec une période orbitale de 561,7 jours (1,5 an) et une excentricité de 0,26. Elle a été identifiée pour la première fois par W. W. Campbell en 1922. La valeur a sin i de la composante visible vaut 51,4 Gm (soit 0,34 ua), où a est le demi-grand axe et i est l'inclinaison orbitale (inconnue). Cette valeur est une borne inférieure de la valeur réelle du demi-grand axe, qui représente la moitié de la dimension la plus longue de leur orbite elliptique[4].

La composante visible est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K2,5 III Fe-2[3], avec la notation « Fe-2 » du suffixe qui indique que son spectre présente une sous-abondance en fer. Son diamètre angulaire mesuré directement et après avoir corrigé l'effet de l'assombrissement centre-bord, est de 2,54 ± 0,04 mas[11]. Connaissant sa distance, cela donne à l'étoile un rayon qui est 36 fois plus grand que le rayon solaire[8]. Elle est 603 fois plus lumineuse que le Soleil[6] et sa température de surface est de 4 210 K[9]. Son compagnon est très probablement une étoile blanche de la séquence principale de type A8–9 V[4].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a et b (en) E. Høg et al., « The Tycho-2 catalogue of the 2.5 million brightest stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 355,‎ , L27-L30 (DOI 10.1888/0333750888/2862, Bibcode 2000A&A...355L..27H)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b c et d (en) R. F. Griffin, J. J. Eitter et D. Reimers, « The spectroscopic orbit of 6 Draconis », Journal of Astrophysics and Astronomy, vol. 11, no 2,‎ , p. 255 (DOI 10.1007/BF02715020, Bibcode 1990JApA...11..255G)
  5. a et b (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a b c d et e (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a et b (en) * 6 Dra -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. a et b (en) Kenneth R. Lang, Astrophysical formulae, vol. 1, Birkhäuser, coll. « Astronomy & Astrophysics library », , 3e éd. (ISBN 3-540-29692-1, lire en ligne)3e&rft.aulast=Lang&rft.aufirst=Kenneth R.&rft.date=2006&rft.volume=1&rft.isbn=3-540-29692-1&rft_id=https://books.google.com/books?id=OvTjLcQ4MCQC&pg=PA41&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:6 Draconis">. Le rayon (R) est donné par la formule suivante :
  9. a b c et d (en) Andrew McWilliam, « High-resolution spectroscopic survey of 671 GK giants. I - Stellar atmosphere parameters and abundances », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 74,‎ , p. 1075–1128 (DOI 10.1086/191527 Accès libre, Bibcode 1990ApJS...74.1075M)
  10. (en) J. R. De Medeiros, J. R. P. Da Silva et M. R. G. Maia, « The Rotation of Binary Systems with Evolved Components », The Astrophysical Journal, vol. 578, no 2,‎ , p. 943–950 (DOI 10.1086/342613, Bibcode 2002ApJ...578..943D, arXiv astro-ph/0207288)
  11. (en) A. Richichi, I. Percheron et M. Khristoforova, « CHARM2: An updated Catalog of High Angular Resolution Measurements », Astronomy & Astrophysics, vol. 431, no 2,‎ , p. 773–777 (DOI 10.1051/0004-6361:20042039, Bibcode 2005A&A...431..773R)

Lien externe

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