Aller au contenu

400 mètres

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis 400 m)
400 mètres
Description de cette image, également commentée ci-après
Arrivée d'un 400 mètres.
Caractéristiques
Catégorie Sprint
Genre M/F
Surface Piste extérieure et couverte
Tour de piste extérieur : 1 ; salle : 2
Apparition JO Hommes : 1896
Femmes : 1964
Records masculins
Record du monde 43 s 03 :
Wayde Van Niekerk (2016)
Record du monde en salle 44 s 52 :
Michael Norman (2018)
Record olympique 43 s 03 :
Wayde Van Niekerk (2016)
Records féminins
Record du monde 47 s 60 :
Marita Koch (1985)
Record du monde en salle 49 s 17 :
Femke Bol (2024)
Record olympique 48 s 25 :
Marie-José Pérec (1996)
Champions en titre
Jeux olympiques Steven Gardiner (2021)
Shaunae Miller (2021)
Championnats du monde Antonio Watson (2023)
Marileidy Paulino (2023)
Champ. du monde en salle Alexander Doom (2024)
Femke Bol (2024)

Le 400 mètres est une des épreuves de l'athlétisme, consistant à parcourir un sprint long représentant la distance du tour de piste en extérieur, à condition qu' elle mesure 400 m, et deux fois le tour sur une piste en salle de 200 m. Environ 440 yards pour les Anglo-saxons[1].

Spécificités

[modifier | modifier le code]

Déroulement de la course

[modifier | modifier le code]
Départ d'un 400 mètres à l'aide de starting blocks.

Le 400 mètres est couru sur un tour de stade sur une piste extérieure, et sur deux tours de piste en salle. En extérieur, la piste doit rigoureusement mesurer 400 mètres (mais des pistes peuvent mesurer 350, 333, 300, 250 mètres) et doit comporter deux lignes droites parallèles et deux virages dont les rayons sont égaux (les virages ne sont pas forcément des demi-cercles sur toutes les pistes). Chaque athlète dispose d'un couloir séparé d'une largeur de 1,22 m marqué par des lignes blanches d’une largeur de 5 cm[2]. La course est décomposée en cinq phases.

Comme pour les autres épreuves de sprint, les coureurs de 400 mètres prennent leur départ à l'aide de Blocs de Départ (starting-blocks). Ils doivent ensuite conserver le couloir qui leur a été attribué d'un bout à l'autre de l'épreuve, sans empiéter sur la ligne de gauche de leur couloir.

Sur 400 mètres, le départ prend une importance moindre que sur 100 ou 200 mètres. Le temps de réaction y est en moyenne légèrement plus élevé que sur le sprint court. Les blocs de départ sont orientés légèrement vers l'intérieur de la piste, comme sur 200 m, de sorte que les athlètes peuvent rejoindre rapidement la corde, avant d'amorcer le virage.

Le premier virage

[modifier | modifier le code]

Après le départ, le sprinteurs accélèrent dans le virage. Au fur et à mesure que la vitesse s'accroît, la force centrifuge augmente. Afin de compenser cela, les sprinteurs se penchent vers l'intérieur de la piste.

La première ligne droite

[modifier | modifier le code]

À l'entrée de la première ligne droite (ou ligne opposée), les athlètes sont à leur vitesse maximale. Les temps de passage aux 200 mètres varient pour les meilleurs sprinteurs entre 20 s 5 et 21 s 5, et chez les femmes entre 22 s 5 et 23 s 5. Ce lien entre la première et la seconde partie de course correspond pour l'athlète à une phase de décélération en pente régulière jusqu’ à l’arrivée.

Arrivée du 400 m aux Jeux olympiques de Pékin en 2008.

Le deuxième virage

[modifier | modifier le code]

Dès approximativement 250 m, les sprinteurs perdent peu à peu de leur vitesse. Les muscles commencent à fatiguer en raison de l'effort intense et la puissance musculaire diminue. Ce phénomène entraîne une perte progressive de vitesse, en fonction des athlètes et des conditions.

La dernière ligne droite

[modifier | modifier le code]

Après la sortie du virage, les athlètes ne peuvent plus courir aisément, la perte de vitesse s'accentue dans les derniers 50 mètres, et ils entament un combat mental pour rejoindre l'arrivée. Les athlètes décrivent ce moment comme s'ils « couraient contre un mur ». Les meilleurs athlètes finissent la course en 43 à 45 secondes pour les hommes et 48 à 50 secondes pour les femmes.

Aspects techniques

[modifier | modifier le code]

Le 400 mètres est considéré comme un sprint long ou « sprint d'endurance » dans la mesure où il demande d'associer la vitesse du sprinteur et l'endurance du coureur de demi-fond court (800 mètres). Il est considéré par beaucoup comme une des épreuves d'athlétisme les plus exigeantes et les plus fatigantes car il requiert, en plus de la puissance physique, une capacité de résistance à la fatigue et à la douleur, ainsi qu'une gestion optimale de la fréquence de course. Un coureur aura besoin d'une foulée efficace et d'une bonne vitesse. Sur la fin de la course, il y a l'apparition d'acide lactique dans les muscles, contrairement aux sprints plus courts[3]. La capacité de répartir équitablement la vitesse et l'énergie comme sur les autres épreuves de sprint est la première méthode qui vient à l'esprit pour courir le 400 mètres. Cependant, personne n'est capable de courir à pleine vitesse cette distance de bout en bout, car ce n'est pas qu'un sprint. Posséder une bonne vitesse sur 100 mètres ou sur 200 mètres peut être un énorme avantage pour les coureurs de 400 mètres, mais seulement s'ils savent répartir cette énergie d'une façon efficace.

Typiquement, le coureur de 400 mètres est soit un sprinteur soit un demi-fondeur. Ces deux types d'athlètes doivent avoir leur chances de succès sur cette distance. Certains athlètes possèdent les deux caractéristiques, celles du sprinteur et celle du demi-fondeur. Par exemple, Michael Johnson, champion olympique du 200 m et double champion olympique du 400 m est un exemple du coureur-type de 400 mètres. Au fil des ans, il a développé sa puissance et son endurance pour maintenir sa vitesse pendant plus longtemps que ses adversaires. Tommie Smith, champion olympique du 200 mètres en 1968 et détenteur des records du monde du 200 mètres et du 400 m, possédait des capacités similaires. En revanche, un athlète tel que Jeremy Wariner a des capacités de demi-fondeur plus que de sprinteur.

Généralement, un coureur de 400 mètres expérimenté a une différence d'une seconde entre son meilleur temps sur 200 mètres et le temps qu'il va mettre pour parcourir les 200 premiers mètres d'un 400 mètres[3]. Pour un coureur novice, cette différence peut aller jusqu'à deux secondes. Pour prédire le temps potentiel sur 400 m pour un coureur de 200 m, une méthode est de multiplier par deux son temps sur 200 mètres et d'ajouter au résultat 3 s 5.

Évidemment, un coureur de 200 mètres a un avantage certain sur la première partie de la course. Cependant, si l'athlète ne s'entraîne pas correctement, cet avantage peut être réduit rapidement à néant, à la fin de la course. Le demi-fondeur, quant à lui, a un avantage sur les 100 derniers mètres.

Néanmoins, on constate que les athlètes sprinteurs brillent plus souvent, principalement parce que leurs capacités de résistance sont plus facilement développables que les capacités de vitesse d'un coureur de demi-fond.

XIXe siècle : les pionniers

[modifier | modifier le code]
Laurence Myers

Inspiré du diaulique des Grecs (double stade, soit 384,54 m), le 400 mètres dérive d' une création des Britanniques qui, au XIXe siècle, en assurent le découpage à partir du mile anglais : le 440 yd. Celui-ci, représente un quart de mile (402,17 m). La première trace chronométrique connue remonte à 1799 lorsque l'un des capitaines des troupes de l'amiral Nelson parcourt cette distance en 56 secondes. Il faut toutefois attendre la deuxième moitié du XIXe siècle pour voir le quart de mile prendre son essor, tout d'abord en Angleterre, puis aux États-Unis.

À partir des années 1840, des athlètes professionnels venus des États-Unis et de Grande-Bretagne s'affrontent dans des réunions donnant lieu à des paris. Le , à Dublin, est enregistré le premier record du monde sur 440 yd. Il est l'œuvre du Britannique E.L. Hunt en 53 s 7. Quelques mois plus tard, à Londres, ce record est pulvérisé de plus de trois secondes par un autre Britannique, Charles Guy-Pyn, qui se rapproche de la barrière des cinquante secondes (50 s 3).

Trois ans plus tard, en 1868, lors des championnats d'Angleterre, se mesurent les deux meilleurs coureurs de l'époque Ed Ridley et Edward J. Colbeck[4]. Cependant ce duel tourne court par la faute d'un mouton présent en plein milieu de la piste cendrée. Mais le premier « phénomène » dominant véritablement la discipline vient de l'autre côté de l'Atlantique : du 100 yd (environ 91 m) aux 880 yards (804 m), rien n'échappe à Laurence Myers de 1879[5] à 1886. Acceptant les propositions des promoteurs américains, il se livrera jusqu'à la fin de sa carrière à des défis rémunérés de chaque côté de l'Atlantique. Vers la fin du XIXe siècle, le Britannique Charles Lennox Tindall réussit 48 s 5 au 440 yards, performance inégalée jusqu'en 1895. À New York, des organisateurs mettent en place des courses en ligne droite sur hippodrome.

1896-1948 : l'hégémonie américaine

[modifier | modifier le code]
Harry Hillman, champion olympique en 1904

Pendant la première moitié du XXe siècle, plusieurs athlètes font évoluer la discipline : l'Américain Thomas Burke, premier champion olympique du 400 m de l'histoire en 1896 (54 s 2) et son compatriote Maxey Long imbattable au début des années 1900 et champion olympique à Paris. Quatre ans plus tard, à Saint Louis, Harry Hillman remporte la médaille d'or sur son sol. Aux Jeux olympiques de Stockholm de 1912, le 400 mètres est couru pour la première fois en couloirs et bénéficie d'un chronométrage au dixième de seconde. l'Américain Charles Reidpath remporte le titre olympique. Durant la Première Guerre mondiale, son compatriote Ted Meredith domine les épreuves du 440 yards et améliore le record du monde de Maxey Long en 47 s 2.

En 1924, le Britannique Éric Liddell, devient champion olympique à Paris en établissant un nouveau record du monde du 400 mètres (47 s 6) alors qu'il n'avait jamais couru en moins de 49 secondes avant. Il sera à jamais immortalisé dans le film Les Chariots de feu de Hugh Hudson. À partir de 1928, les Américains reprennent la main sur la distance par l'intermédiaire d'Emerson Spencer ou de Ray Barbuti, champion olympique en 1928. Plus tard, Benjamin Eastman surnommé « White Blizzard » et initiateur d’un nouveau souffle (46 s 4 en 1932 lors des Jeux olympiques de Los Angeles), révolutionne la discipline par ses départs rapides et sa puissance de foulée. Eastman est bientôt supplanté par Bill Carr (46 s 2 lors de ces mêmes Jeux) ou encore Archie Williams, chef de file de la nouvelle génération de « quarter milers » américains (46 s 1 en 1936).

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Rudolf Harbig, athlète allemand de 25 ans venu du fond et du demi-fond, redynamise la discipline, notamment grâce à ses duels avec l'Italien Mario Lanzi, spécialiste du 800 mètres. Harbig établit un nouveau record mondial en 46 s 0.

1948-1968 : la contestation jamaïcaine

[modifier | modifier le code]

Après la Seconde Guerre mondiale, la Jamaïque vient troubler la domination des athlètes anglais et américains. Arthur Wint remporte l'or olympique à Londres en 1948 alors que perce un nouveau phénomène du 400 m, Herbert McKenley, qui établit un nouveau record du monde du 440 yards (46 s 2). Spécialiste du sprint court, McKenley règne sur la discipline en utilisant toujours la même tactique : effectuer un départ rapide et maintenir une vitesse maximale le plus longtemps possible. Le , il réalise le temps de 45 s 0 sur 440 yard en ligne droite, performance non homologuée par l'IAAF. Le à Milwaukee, il réalise 45 s 9 sur 400 m, soit le nouveau record du monde. Il sera dépossédé de son bien deux ans plus tard par son compatriote George Rhoden (45 s 8), champion olympique en 1952 à Helsinki.

Les athlètes américains reprennent le pouvoir au milieu des années 1950. Lou Jones, ancien joueur de football américain a réalisé 47 s 7 dès sa première compétition. En 1956, lors du meeting de Los Angeles, il améliore le record du monde du 400 mètres en 45 s 2. Quelques semaines plus tard, aux Jeux olympiques de Melbourne, il doit cependant subir la loi de son compatriote Charlie Jenkins qui s'avère le plus résistant dans une course marquée par une forte bourrasque de vent. Dès 1959, l'athlète allemand Carl Kaufmann, spécialiste du 200 mètres, fait le pari du tour de piste. Ainsi, il améliore en 1959 le vieux record d'Europe de Rudolf Harbig en 45 s 8, et réalise 45 s 4 l'année suivante. La riposte américaine ne se fait pas tarder. Otis Davis, ancien basketteur converti au sprint, descend sous la barre des 46 secondes dès ses premières courses. Il remporte le titre olympique des Jeux de Rome en devenant le premier homme à franchir la barrière des 45 secondes (44 s 9). Davis et Kaufmann sont départagés à l'aide de la photo-finish. Le réservoir des quarter-miler américains semble inépuisable. À Tokyo en 1964, Michael Larrabee, alors âgé de trente-deux ans, s'impose en finale olympique. En 1967, Tommie Smith, spécialiste du 200m améliore à son tour le record du monde de la distance en 44 s 5.

1968-1988 : l'ère des 43 secondes

[modifier | modifier le code]
Lee Evans

1968 marque un tournant majeur dans l'évolution du 400 mètres. Dès les sélections olympiques américaines, en septembre à Echo Summit près de South Lake Tahoe, Lee Evans et Larry James améliorent tous les deux le record du monde, Evans en 44 s 1 (44 s 06) et James en 44 s 2 (44 s 19). Pourtant le record d'Evans n'est pas homologué car il utilise des pointes considérées comme illégales par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF). C'est donc James qui récupère le record. Quelques semaines plus tard, à Mexico, les Américains font quand même figure de favoris et avec raison. Lors de la finale, Lee Evans, Larry James et Ron Freeman finissent aux trois premières places. Evans conquiert le record du monde en 43 s 86, soit le premier chrono en moins de 44 secondes de tous les temps. James l'imite avec 43 s 97. Pourtant aux dires d' Evans lui-même, les Américains ont été avantagés en ayant pu s'entraîner à South Lake Tahoe, pendant tout l'été, sachant que le stade qui s' y trouve est en altitude, tout comme la piste de Mexico. Le record du monde d' Evans tiendra 20 ans.

À la suite des jeux de Mexico, les Américains perdent peu à peu leur suprématie malgré le titre olympique acquis en 1972 par Vince Matthews, le quatrième relayeur médaillé d'or en 1968. En effet dès le milieu des années 1970, le Cubain Alberto Juantorena, surnommé « El Caballo » (le cheval) en raison de son immense foulée commence à s'imposer sur la discipline. En 1976, il devient le premier non Américain depuis 1952 à être sacré champion olympique lors des Jeux de Montréal, avant que le Soviétique Viktor Markin, parfait inconnu (sauf des soviétiques) jusqu'alors, ne profite de l'absence des Américains quatre ans plus tard pour devenir le premier européen médaillé d'or olympique sur cette distance depuis Eric Liddell en 1924.

En 1983, lors des premiers championnats du monde à Helsinki, les Américains ne sont toujours pas au rendez-vous et sont surclassés par le Jamaïcain Bert Cameron. La reconquête de cette distance par les neveux de l'oncle Sam n'intervient que l'année suivante aux Jeux olympiques de Los Angeles où le jeune Alonzo Babers fait sensation en remportant la médaille d'or.

Malgré le titre mondial qui leur échappe encore en 1987 (l' allemand de l' est Thomas Schonlebe étant vainqueur à Rome), les Américains entament dès lors une nouvelle domination de cette épreuve.

1988-2001 : le renouveau

[modifier | modifier le code]
Victoire de Michael Johnson lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000

En 1988, l'Américain Harry Butch Reynolds est déjà le troisième performeur de tous les temps (44 s 10 l'année précédente à Columbus). Grâce à ce temps, il est également le détenteur du record du monde au niveau de la mer, la performance de Lee Evans ayant été réalisée à l'altitude de Mexico soit à plus de 2 200 m. Aux sélections olympiques américaines en à Indianapolis, Reynolds enfonce le clou et devient le premier homme à courir en moins de 44 secondes au niveau de la mer. Avec cette performance de 43 s 93, il se rapproche à seulement sept centièmes du record du monde de Evans. Il n'est d'ailleurs pas le seul à réaliser cette performance, puisque son dauphin Danny Everett passe lui aussi cette barre symbolique grâce à un chrono de 43 s 98.

Un mois plus tard, Butch Reynolds remet cela lors du prestigieux meeting[pourquoi ?] de Zurich, au cours duquel il pulvérise le record du monde de Lee Evans en remportant la course en 43 s 29 soit 57 centièmes de mieux que son compatriote vingt ans avant lui. Grand favori des Jeux, qui se déroulent à Séoul, fin septembre, Reynolds se fait néanmoins surprendre par le jeune Steve Lewis, qui devient à cette occasion le plus jeune champion olympique de l'histoire de la discipline, étant âgé de seulement 19 ans. Le temps qu'il a réalisé lors de la finale (43 s 87) reste par ailleurs l'actuel record du monde junior de la discipline et le seul chrono en moins de 44 secondes dans cette catégorie.

Pourtant, le 400 mètres connaît un revers quand Butch Reynolds est convaincu de dopage en 1990, laissant planer le doute quant à la légitimité de son record du monde. Les performances continuent leur progression deux ans plus tard lors des sélections américaines, au cours desquelles Quincy Watts devient le sixième homme à passer sous les 44 secondes lors des demi-finales: 43 s 98 après avoir couru 44 s 00 début juin. En l'absence de Reynolds, encore privé de Jeux bien qu'ayant participé aux « Trials », Everett Lewis, champion olympique en titre et Watts représenteront les États-Unis lors des Jeux olympiques de Barcelone. Entre-temps, bien qu'absent sur 400 m en individuel mais membre du relais 4×400 m, le jeune Michael Johnson passe également 44 secondes lors du meeting de Londres au stade de Crystal Palace début juillet. Cependant, aux Jeux Olympiques, contre toute attente, ce n'est pas Everett mais Quincy Watts qui fait impression début à Barcelone en battant par deux fois le record olympique, détenu par Evans depuis maintenant 24 ans. En effet, Watts le porte une première fois à 43 s 71 en demi-finale avant de l'élever à 43 s 50 en finale soit la deuxième performance de tous les temps derrière le record du monde de Reynolds.

Cependant, le règne de Watts ne dure guère, bien qu'auréolé d'une dernière victoire fin à Zurich. Dès l'année suivante, l'Américain est effectivement supplanté par son compatriote Michael Johnson qui remporte les Championnats des États-Unis avant de s'octroyer le titre mondial à Stuttgart quelques semaines plus tard assorti de la troisième performance de tous les temps (43 s 65). Johnson commence alors un règne qui durera jusqu'à sa retraite en 2001. Peu inquiété pendant cette période, si ce n'est par un Butch Reynolds renaissant (1993-1996) ou par le Britannique Roger Black (deuxième à Atlanta en 1996), il y conquiert quatre titres mondiaux (1993, 1995, 1997 et 1999) et deux titres olympiques (1996 et 2000). En 1999 à Séville, il assied définitivement sa domination sur la distance en établissant un nouveau record du monde en 43 s 18.

2001-présent : les Américains dominateurs

[modifier | modifier le code]
L'Américain Jeremy Wariner en 2006

La retraite de Johnson en 2001 marque un léger retrait en matière de performances et il faut attendre l'année 2004 et l'arrivée de Jeremy Wariner, à Athènes, récent vainqueur des « Trials » et jusqu'alors inconnu dans le monde de l'athlétisme, pour qu'elle retrouve un second souffle. En effet lors des Jeux olympiques, Wariner, texan tout comme l' est Johnson remporte la course la plus rapide depuis les Jeux de Sydney en l'an 2000. À tout juste vingt ans il devient par ailleurs le huitième performeur de tous les temps avec 44 s 00, chrono qu'il confirme l'année suivante en gagnant le titre mondial avec le premier chrono en moins de 44 secondes de sa carrière (43 s 93). Déjà désigné comme étant un successeur possible de Michael Johnson, il fait encore descendre ses chronos en devenant en 2006 quatrième meilleur performeur de l'histoire avec 43 s 62.

Un peu seul à ce niveau, il commence à trouver de la concurrence avec l'émergence dès la fin de l'année 2006 de LaShawn Merritt, deuxième lors des Mondiaux 2007 en 43 s 96. Pourtant, ni Wariner, ni Merritt ne veulent s'arrêter où ils en sont, le premier ayant fait son objectif de battre le record du monde de son désormais mentor Michael Johnson et de devenir le premier homme à courir en 42 secondes. Signe d'une nouvelle domination de leur part, les Américains ont réalisé entre 2004 et 2008 trois triplés en grands championnats (Jeux olympiques 2004 et 2008 et championnats du monde 2007) avec comme constante, la présence de Jeremy Wariner.
Depuis 2008, LaShawn Merritt domine la discipline avec un Wariner manifestement en retrait. S'observe également l'émergence de jeunes Grenadins talentueux comme le champion du monde 2011 Kirani James ou son compatriote Rondell Bartholomew et un renouveau européen avec les frères Borlée. Les bilans 2012 pré-JO de Londres mettent en évidence l'éclosion du jeune dominicain Luguelín Santos, 18 ans seulement, et la confirmation des américains LaShawn Merritt et Tony McQuay qui s'était distingué en 2011 en remportant le titre du 400 mètres des Championnats des États-Unis, à Eugene[6] avec la 2e MPMA devant ses compatriotes Jeremy Wariner et Greg Nixon.

Ces dernières années ont également vu l'éclosion d'un nouveau prodige. Déjà performant lors des championnats du monde de 2015, le Sud-Africain Wayde Van Niekerk va rentrer dans la légende de la discipline aux jeux olympiques de Rio en 2016. Pourtant parti du couloir 8, considéré comme un des plus mauvais couloir en raison de sa position à l'extérieur de la piste, Van Niekerk ne calcule pas et pulvérise le record du monde en 43 s 03. En 2017, il devient également champion du monde à Londres.

1950-1974 : les premières compétitions

[modifier | modifier le code]
Statue de Betty Cuthbert à Melbourne.

Des premières confrontations féminines sur le tour de piste sont recensées dès les années 1920 sur 440 yards. Elles sont dominées notamment par des britanniques, à l'image de Mary Lines et de Eileen Edwards. Il faut attendre les années 1950 pour découvrir les premières coureuses de 400 m. La Soviétique Maria Itkina descend sous les 54 secondes en 1957 (53 s 4), mais très vite, la Nord-Coréenne Shin Kim Dan améliore cette performance (51 s 9 en 1962). Ces deux athlètes font, à l'époque, l'objet de soupçons sur leur féminité. Shin Kim Dan, athlète aux jambes musclées et s'entrainant comme les hommes, ne subira jamais de test de féminité dans une compétition internationale car son pays, la Corée du Nord, est exclue du Comité international olympique et de l'IAAF. Ses différents records du monde restent cependant homologués.

En 1964, Betty Cuthbert, déjà triple championne olympique à Melbourne huit ans auparavant, devient la première femme médaillée d’or sur 400 mètres lors des Jeux olympiques de Tokyo. À l’occasion de ces Jeux, la barre des 53 secondes a été franchie et préfigure déjà d’une évolution des performances. L’arrivée du 400 mètres dans les grandes compétitions mondiales va alors provoquer un développement spectaculaire de cette épreuve. Quatre ans plus tard, à la surprise générale, la Française Colette Besson bat la grande favorite, la Britannique Lillian Board dans un temps relativement similaire à celui de Cuthbert. Pour s’habituer à l’altitude de Mexico, Besson avait passé plusieurs semaines à Font Romeu dans les Pyrénées. L'année suivante (1969), la Française Nicole Duclos triomphe aux Championnats d'Europe en Grèce. Elle devance sa compatriote sur le fil en établissant un nouveau record du monde, 51 s 72. Colette Besson étant créditée du même temps manuel (51 s 7).

1974-1989 : l’hégémonie de l’Est

[modifier | modifier le code]
Irena Szewinska

Pourtant, ce n’est qu’au début des années 1970 que le 400 mètres féminin amorce réellement un bond en avant. En 1974, le record du monde qui appartient encore à Cuthbert gagne une seconde et passe sous les 51 secondes. En 1976, l’arrivée des coureuses de l’Est, notamment Christina Brehmer et Irena Szewinska à l’approche des Jeux olympiques de Montréal, fait encore progresser la meilleure marque qui franchit la barre symbolique des 50 secondes (49 s 29 pour Szewinska en finale des Jeux).

Deux ans plus tard, l’Allemande de l’Est Marita Koch explose au niveau mondial en devenant la première femme à courir en 48 secondes (à Prague en 48 s 94 lors des Championnats d'Europe). Devenant championne olympique en 1980 à Moscou, puis à nouveau championne d’Europe en 1982 à Athènes en abaissant son record à 48 s 16, elle se heurte ensuite à la concurrence de la Tchécoslovaque Jarmila Kratochvilova qui devient un an plus tard lors des premiers championnats du monde d’athlétisme à Helsinki la première femme à passer sous les 48 secondes (47 s 99 ; cette marque est toujours le record des championnats et la deuxième performance de tous les temps). L’année suivante, aux Jeux olympiques de Los Angeles, les Américaines débarrassées de l’opposition des athlètes du bloc de l’Est à cause du boycott soviétique tentent de récupérer leur retard quand Valerie Brisco-Hooks devient la troisième femme à franchir les 49 secondes. Koch réapparaît l’année suivante et reprend son record du monde en pulvérisant de presque quatre dixièmes celui de Kratochvilova avec 47 s 60, qui reste l’actuelle meilleure marque de tous les temps. Après un dernier titre européen en 1986, Koch se retire des pistes à cause des contrôles antidopage qui deviennent de plus en plus contraignants[réf. nécessaire]. À la fin des années 1980, l’URSS envoie Olga Bryzgina qui devient championne du monde en 1987 puis championne olympique un an plus tard à Séoul, assorti d’un record olympique (48 s 65).

1990-2000 : chute du bloc de l’Est – La domination de Pérec

[modifier | modifier le code]
Marie-José Pérec lors des Jeux olympiques de 1996

La chute du bloc soviétique et la réunification allemande s’opèrent dès 1990 lors des Championnats d'Europe qui voient la jeune Grit Breuer, tout juste 18 ans, remporter le titre. Un an plus tard à Tokyo lors des Championnats du monde, Breuer est pourtant surclassée par la Française Marie-José Pérec, surnommée la Gazelle en raison de sa foulée ample, troisième à Split un an auparavant. Dès ce moment et en l’absence de Breuer, condamnée à deux ans de suspension pour dopage en 1992, Pérec commence une domination qui ne cessera qu’en 1996. À vingt ans, elle devient détentrice du record de France en 51 s 35, succédant à sa compatriote Colette Besson et son record national datant de 1968. Elle remporte la médaille d'or des Jeux olympiques de 1992 en surclassant la Russe Olga Bryzgina qui tentait de conserver son titre. Pérec préférant se consacrer au 200 mètres l'année suivante, les Championnats du monde 1993 reviennent à l'américaine Jearl Miles-Clark dans un temps inférieur d'une seconde à celui réalisée par la Française l'année précédente. La parenthèse refermée, Pérec revient l'année suivante sur sa distance de prédilection, et remporte les Championnats d'Europe et la finale du Grand Prix à Paris. En 1995, à Göteborg elle devient une nouvelle fois championne du monde.

Aux Jeux olympiques de 1996 d'Atlanta, Pérec conserve sa médaille d'or remportée à Barcelone. Elle devance, avec un temps de 48 s 25 sa principale concurrente, l'Australienne Cathy Freeman de près de deux mètres. Le règne de Pérec s’achève en 1997 en raison de blessures et de maladies (mononucléose en 1998). Elle tente la passe de trois face à Freeman aux Jeux olympiques de Sydney en 2000 mais elle fuit les Jeux à cause d’une pression médiatique trop importante. Devant 112 000 spectateurs acquis à sa cause, Freeman remporte logiquement le titre olympique.

2001-présent : le retour de l'Amérique

[modifier | modifier le code]

La retraite de Freeman après des Jeux de Sydney et celle de Pérec en 2003 marque une période moins faste pour le 400 mètres, malgré les courtes périodes de domination d'Ana Guevara (48 s 89 en 2003), et de Tonique Williams-Darling, championne olympique en 2004. En 2006, on observe cependant un retour des Américaines avec notamment Sanya Richards, entraînée par Clyde Hart, l’ancien mentor de Michael Johnson. Richards gagne la Golden League par trois fois (2006, 2007 et 2009) mais échoue aux Championnats du monde 2007 (non qualifiée) et aux Jeux olympiques de Pékin (troisième) après des ennuis de santé. Néanmoins l'Américaine est la seule femme qui a couru en moins de 49 secondes ces dernières années (dont un 48 s 70 à Athènes en 2006). Depuis lors Richards est opposée à la Britannique Christine Ohuruogu (championne du monde 2007 et championne olympique 2008) sur qui plane de nombreux soupçons après des absences aux contrôles antidopages, ainsi qu'à sa compatriote Allyson Felix.

Performances

[modifier | modifier le code]

Records du monde

[modifier | modifier le code]
Évolution du record du monde du 400 m masculin

Les premiers records du monde masculins ont été mesurés au milieu du XIXe siècle au Royaume-Uni. Néanmoins il faudra attendre l'arrivée des Jeux olympiques modernes, au début du XXe siècle pour voir les premiers records homologués (Jeux olympiques d'été de 1900 à Paris). Les premiers temps enregistrés l'ont été, au milieu du XIXe siècle, sur des pistes cendrées mesurant 440 yards. Il faudra attendre le tout début du XXe pour que l'on commence à homologuer les premiers records du monde.

Le record du monde masculin a peu progressé en un siècle et demi. On court aujourd'hui le 400 m à peu près 10 secondes plus rapidement qu'à cette époque. On remarque, par ailleurs, que la progression la plus importante a eu lieu entre 1960 et 1968 : en effet, en huit ans, le record du monde a été amélioré de plus d'une seconde (44 s 9 à 43 s 8). Cette progression fulgurante s'explique essentiellement par deux facteurs : d'une part l'avènement d'un nouveau matériel comme les pistes synthétiques et d'autre part le fait que les athlètes ont commencé à adopter de nouvelles techniques de course en accord avec les avancées médicales. Le record du monde du 400 mètres est actuellement détenu, pour les hommes, par le sud-africain Wayde van Niekerk, avec un temps de 43 s 03, établi le lors des JO de Rio de Janeiro. Le précédent record était détenu depuis le par l'Américain Michael Johnson, avec un temps de 43 s 18 établi lors des Championnats du monde de Séville[3].

Le recensement des records du monde du 400 m féminin est plus tardif que chez les hommes. Les record du monde ont été homologués par la FSFI avant l'avènement de l'IAAF. Cette distance a connu un essor considérable après la Seconde Guerre mondiale car le record du monde a progressé de presque neuf secondes entre 1950 et 1985. Le record, aujourd'hui contesté, est officiellement détenu par l'Allemande (ex-RDA) Marita Koch, en 47 s 60, depuis le . Seules trois athlètes se sont ensuite approchées à moins d'une seconde de ce record : Marie-José Pérec en finale aux Jeux olympiques d'Atlanta 1996 en 48 s 25 (record olympique), puis Salwa Eid Naser en 48 s 14 suivie par Shaunae Miller-Uibo en 48 s 37, en finale des Championnats du monde d'athlétisme 2019 à Doha. Au XXIe siècle, outre ces performances, cette distance se court au mieux en 49 secondes chez les femmes, ce qui continue d'entacher le record de Koch de soupçons liés à la pratique dopante étatisée à l'époque en RDA pour ses sportifs de haut niveau. En 1991, Brigitte Berendonk et Werner Franke, deux opposants au dopage, ont pu mettre la main sur plusieurs mémoires et thèses qu'avaient rédigés d'anciens chercheurs en produits dopants de RDA et qui se trouvaient à l'Académie médicale militaire de Bad Saarow. En se fondant sur ces travaux, ils ont pu reconstituer la pratique du dopage telle qu'elle était organisée par l'État sur beaucoup de grands sportifs de RDA, parmi lesquels Marita Koch. Si l'on en croit les documents, elle aurait reçu de 1981 à 1984 de hautes doses de Turinabol oral[7]. Cette substance était réputée indétectable si l’on arrête le traitement cinq jours avant les épreuves.

En 2012, une technique est mise au point pour détecter la présence de dérivé de testostérone dans les urines[8]. D’où les contrôles positifs à rebours sur les Jeux olympiques de 2008 à Pékin et de 2012 à Londres.

Marita Koch a toujours nié avoir pris ces produits dopants[9].

Records du monde actuels du 400 mètres[10]
Genre Performance Athlète Date Lieu
En plein air M 43 s 03 Wayde van Niekerk Rio de Janeiro
F 47 s 60 Marita Koch Canberra
En salle M 44 s 52 Michael Norman College Station
F 49 s 26 Femke Bol Apeldoorn

Records continentaux

[modifier | modifier le code]
[11],[12]
Continent Hommes Femmes
Temps Athlète Date Temps Athlète Date
Afrique 43 s 03 Wayde van Niekerk 49 s 10 Falilat Ogunkoya
Asie 43 s 93 Youssef Masrahi 48 s 14 Salwa Eid Naser
Europe (progression) 44 s 07 Matthew Hudson-Smith 47 s 60 Marita Koch
Amérique du Nord, Amérique centrale
et Caraïbes
43 s 18 Michael Johnson 48 s 36 Shaunae Miller-Uibo
Océanie 44 s 38 Darren Clark 48 s 63 Cathy Freeman
Amérique du Sud 43 s 93 Anthony Zambrano 49 s 64 Ximena Restrepo
Piste courte[13],[14]
Continent Hommes Femmes
Temps Athlète Date Temps Athlète Date
Afrique (records) 45 s 18 Eugene Omalla 50 s 73 Charity Opara
Asie (records) 45 s 39 Abdelalelah Haroun 51 s 45 Kemi Adekoya
Europe (records, progression) 45 s 05 Thomas Schönlebe
Karsten Warholm

49 s 17 Femke Bol
Amérique du Nord, Amérique centrale
et Caraïbes
(records)
44 s 52 Michael Norman 49 s 48 Britton Wilson
Océanie (records) 45 s 44 Steven Solomon 52 s 17 Maree Holland
Amérique du Sud (records) 46 s 07 Jhon Perlaza 51 s 57 Aliyah Abrams

Dix meilleures performances de tous les temps

[modifier | modifier le code]
Hommes en plein air (au )[15]
Rang Temps Athlète Lieu Date
1 43 s 03 Wayde van Niekerk Rio de Janeiro
2 43 s 18 Michael Johnson Séville
3 43 s 29 Butch Reynolds Zurich
4 43 s 39 Michael Johnson Göteborg
5 43 s 44 Michael Johnson Atlanta
6 43 s 45 Jeremy Wariner Osaka
Michael Norman Torrance
8 43 s 48 Wayde van Niekerk Pékin
Steven Gardiner Doha
10 43 s 49 Michael Johnson Atlanta
Femmes en plein air (au )[16]
Rang Temps Athlète Lieu Date
1 47 s 60 Marita Koch Canberra
2 47 s 99 Jarmila Kratochvílová Helsinki
3 48 s 14 Salwa Eid Naser Doha
4 48 s 16 Marita Koch Athènes
Marita Koch Prague
6 48 s 22 Marita Koch Stuttgart
7 48 s 25 Marie-José Pérec Atlanta
8 48 s 26 Marita Koch Dresde
9 48 s 27 Olga Vladykina-Bryzgina Canberra
10 48 s 36 Shaunae Miller-Uibo Tokyo

Meilleurs performeurs de l'histoire

[modifier | modifier le code]
Hommes en plein air (au )[17]
Rang Temps Athlète Lieu Date
1 43 s 03 Wayde van Niekerk Rio de Janeiro
2 43 s 18 Michael Johnson Séville
3 43 s 29 Harry Butch Reynolds Zurich
4 43 s 45 Jeremy Wariner Osaka
Michael Norman Torrance
6 43 s 48 Steven Gardiner Doha
7 43 s 50 Quincy Watts Barcelone
8 43 s 64 Fred Kerley Des Moines
9 43 s 65 LaShawn Merritt Pékin
10 43 s 70 Champion Allison Eugene
Femmes en plein air (au )[18]
Rang Temps Athlète Lieu Date
1 47 s 60 Marita Koch Canberra
2 47 s 99 Jarmila Kratochvílová Helsinki
3 48 s 14 Salwa Eid Naser Doha
4 48 s 25 Marie-José Pérec Atlanta
5 48 s 27 Olga Vladykina-Bryzgina Canberra
6 48 s 36 Shaunae Miller-Uibo Tokyo
7 48 s 57 Nickisha Pryce Londres
8 48 s 59 Taťána Kocembová Helsinki
9 48 s 63 Cathy Freeman Atlanta
10 48 s 70 Sanya Richards Athènes

Meilleures performances mondiales de l'année

[modifier | modifier le code]

L'usage des temps électriques en athlétisme est assez ancien. Dès les Jeux olympiques de Berlin en 1936, on prenait déjà des temps au centième de seconde. Pourtant il faudra attendre le milieu des années 1960, et plus précisément les Jeux olympiques de Mexico, en 1968, pour voir le chronométrage électrique supplanter le chronométrage manuel et se répandre à travers le monde, ce qui explique l'absence dans le tableau du paragraphe suivant de quelques performances. L'évolution des systèmes de chronométrages rend aujourd'hui possible le départage des coureurs au millième de seconde.

Il faut aussi savoir que les anglo-saxons ont utilisé pendant très longtemps des pistes (ou des piscines pour la natation) mesurées en yard, ce qui n'a pas facilité l'unification des temps sur les différentes distances olympiques dans l'athlétisme. Il faudra là encore attendre les années 1960 pour que les pistes américaines, notamment, passent de 440 yards (environ 402 mètres) à 400 mètres.

Les Jeux olympiques de Mexico marquent aussi l'avènement des pistes en matériaux synthétiques qui remplacent la terre battue habituelle, ce qui aura pour conséquence d'améliorer les performances, les pistes synthétiques renvoyant mieux les impacts des appuis des coureurs. Il est à noter que les pistes doivent être homologuées pour que le temps réalisé avec le soit aussi. Enfin l'utilisation de pistes en altitude (celle de Mexico par exemple est située à plus de 2 000 mètres) améliore considérablement les performances des athlètes. Enfin, la vitesse du vent n' est pas mesurée sur le 400 m compte tenu du fait que les coureurs ont successivement du vent de face et du vent de dos.

Otis Davis fut le premier homme à être passé pour la première fois sous les 45 secondes, en chronométrage manuel. En revanche, c'est Wendell Mottley, le Trinidadien, qui a établi en 1966 la première performance officielle sous cette limite (44 s 84) grâce au chronométrage électrique. Lee Evans fut, quant à lui, le premier à courir un 400 m en moins de 44 secondes. Il est à noter que lors de la course (finale olympique des Jeux olympiques de Mexico) le chronomètre s'était arrêté à 43 s 79, avant d'être rectifié à 43 s 86, ce qui en dit long sur les imprécisions de ces premiers systèmes de mesure.

En plein air

[modifier | modifier le code]
Meilleures performances mondiales masculines
Année Temps Athlète Lieu Date
1960 45 s 07 Otis Davis Rome 09/09/1960
1961 aucune performance répertoriée
1962
1963
1964 45 s 15 Mike Larrabee Tokyo 19/10/1964
1965 aucune performance répertoriée
1966 44 s 84 Wendell Mottley Kingston 11/08/1966
1967 44 s 95 Lee Evans Winnipeg 30/07/1967
1968 43 s 86A[19] (WR) Lee Evans Mexico 18/10/1968
1969 44 s 67y[20] Curtis Mills Knoxville 30/06/1969
1970 45 s 01 Charles Asati Édimbourg 23/07/1970
1971 44 s 60A[19] John Smith Cali 01/08/1971
1972 44 s 66 Vince Matthews Munich 07/09/1972
1973 44 s 85y[20] Maurice Peoples Bâton-Rouge 09/06/1973
1974 44 s 98y[20] Larance Jones Austin 13/04/1974
1975 44 s 45A[19] Ronald Ray Mexico 18/10/1975
1976 44 s 26 Alberto Juantorena Montréal 29/07/1976
1977 44 s 65 Alberto Juantorena La Havane 13/09/1977
1978 44 s 27A[19] Alberto Juantorena Medellín 16/07/1978
1979 44 s 92 Harald Schmid Stuttgart 11/08/1979
1980 44 s 60 Viktor Markin Moscou 30/07/1980
1981 44 s 58 Bert Cameron Bâton-Rouge 06/06/1981
1982 44 s 68 Sunder Nix Indianapolis 24/07/1982
1983 44 s 50 Erwin Skamrahl Munich 26/07/1983
1984 44 s 27 Alonzo Babers Los Angeles 08/08/1984
1985 44 s 47 Michael Franks Canberra 05/10/1985
1986 44 s 30 Gabriel Tiacoh Indianapolis 07/06/1986
1987 44 s 10 Harry "Butch" Reynolds Columbus 03/05/1987
1988 43 s 29 (WR) Harry "Butch" Reynolds Zurich 17/08/1988
1989 44 s 27 Antonio Pettigrew Houston 17/06/1989
1990 44 s 06 Danny Everett Séville 30/05/1990
1991 44 s 17 Michael Johnson Lausanne 10/07/1991
1992 43 s 50 Quincy Watts Barcelone 05/08/1992
1993 43 s 65 Michael Johnson Stuttgart 17/08/1993
1994 43 s 90 Michael Johnson Madrid 06/09/1994
1995 43 s 39 Michael Johnson Göteborg 09/08/1995
1996 43 s 44 Michael Johnson Atlanta 19/06/1996
1997 43 s 75 Michael Johnson Waco 19/04/1997
1998 43 s 68 Michael Johnson Zurich 12/08/1998
1999 43 s 18 (WR) Michael Johnson Séville 26/08/1999
2000 43 s 68 Michael Johnson Sacramento 16/07/2000
2001 44 s 28 Tyree Washington Los Angeles 12/05/2001
2002 44 s 45 Leonard Byrd Bélem 05/05/2002
2003 44 s 33 Tyree Washington Palo Alto 21/06/2003
2004 44 s 00 Jeremy Wariner Athènes 23/08/2004
2005 43 s 93 Jeremy Wariner Helsinki 12/08/2005
2006 43 s 62 Jeremy Wariner Rome 14/07/2006
2007 43 s 45 Jeremy Wariner Osaka 31/08/2007
2008 43 s 75 LaShawn Merritt Pékin 21/08/2008
2009 44 s 06 LaShawn Merritt Berlin 21/08/2009
2010 44 s 13 Jeremy Wariner Zurich 19/08/2010
2011 44 s 35 LaShawn Merritt Daegu 28/08/2011
2012 43 s 94 Kirani James Londres 06/08/2012
2013 43 s 74 LaShawn Merritt Moscou 13/08/2013
2014 43 s 74 Kirani James Lausanne 03/07/2014
2015 43 s 48 Wayde van Niekerk Pékin 26/08/2015
2016 43 s 03 (WR) Wayde van Niekerk Rio de Janeiro 14/08/2016
2017 43 s 62 Wayde van Niekerk Lausanne 06/07/2017
2018 43 s 61 Michael Norman Eugene 08/06/2018
2019 43 s 45 Michael Norman Torrance 20/04/2019
2020 44 s 91 Justin Robinson Marietta 15/08/2020
2021 43 s 85 Randolph Ross Eugene
2022 43 s 56 Michael Norman Eugene
2023 43 s 74 Steven Gardiner Székesfehérvár
Meilleures performances mondiales féminines
Année Temps Athlète Lieu Date
1974 50 s 14 (WR) Riitta Salin Rome 04/09/1974
1975 aucune performance répertoriée
1976 49 s 28 (WR) Irena Szewińska Montréal 29/07/1976
1977 49 s 52 Irena Szewińska Düsseldorf 03/09/1977
1978 48 s 94 (WR) Marita Koch Prague 31/08/1978
1979 48 s 60 (WR) Marita Koch Turin 04/08/1979
1980 48 s 88 Marita Koch Moscou 28/07/1980
1981 48 s 61 Jarmila Kratochvílová Rome 06/09/1981
1982 48 s 16 (WR) Marita Koch Athènes 08/09/1982
1983 47 s 99 (WR) Jarmila Kratochvílová Helsinki 10/08/1983
1984 48 s 16 Marita Koch Prague 16/08/1984
1985 47 s 60 (WR) Marita Koch Canberra 06/10/1985
1986 48 s 22 Marita Koch Stuttgart 28/08/1986
1987 49 s 38 Olga Bryzgina Rome 31/08/1987
1988 48 s 65 Olga Bryzgina Seoul 26/09/1988
1989 50 s 01 Ana Fidelia Quirot Duisbourg 26/08/1989
1990 49 s 50 Grit Breuer Split 290/08/1990
1991 49 s 13 Marie-José Pérec Tokyo 27/08/1991
1992 48 s 83 Marie-José Pérec Barcelone 05/08/1992
1993 49 s 81 Yuqin Ma Pékin 11/09/1993
1994 49 s 77 Marie-José Pérec Paris 03/09/1994
1995 49 s 28 Marie-José Pérec Göteborg 08/08/1995
1996 48 s 25 Marie-José Pérec Atlanta 29/07/1996
1997 49 s 39 Cathy Freeman Oslo 04/07/1997
1998 49 s 29 Charity Opara Rome 14/07/1998
1999 49 s 62 Falilat Ogunkoya Lagos 31/07/1999
2000 49 s 11 Cathy Freeman Sydney 25/09/2000
2001 49 s 59 Katharine Merry Athènes 11/06/2001
2002 49 s 16 Ana Guevara Zurich 16/08/2002
2003 48 s 89 Ana Guevara Paris St-Denis 27/08/2003
2004 49 s 07 Tonique Williams-Darling Berlin 12/09/2004
2005 48 s 92 Sanya Richards Zurich 19/08/2005
2006 48 s 70 Sanya Richards Athènes 16/09/2006
2007 49 s 27 Sanya Richards Berlin 16/09/2007
2008 49 s 62 Christine Ohuruogu Pékin 19/08/2008
2009 48 s 83 Sanya Richards Bruxelles 04/09/2009
2010 49 s 64 Debbie Dunn Des Moines 26/06/2010
2011 49 s 35 Anastasiya Kapachinskaya Tcheboksary 22/07/2011
2012 49 s 28 Sanya Richards Eugene 24/06/2012
2013 49 s 33 Amantle Montsho Monaco 19/07/2013
2014 49 s 48 Francena McCorory Sacramento 28/06/2014
2015 49 s 26 Allyson Felix Pékin 27/08/2015
2016 49 s 44 Shaunae Miller Rio de Janeiro 15/08/2016
2017 49 s 46 Shaunae Miller-Uibo Bruxelles 01/09/2017
2018 48 s 97 Shaunae Miller-Uibo Monaco 20/07/2018
2019 48 s 14 Salwa Eid Naser Doha 03/10/2019
2020 50 s 42 Drapeau de la Namibie Beatrice Masilingi Pretoria 12/12/2020
2021 48 s 36 Shaunae Miller-Uibo Tokyo
2022 48 s 99 Marileidy Paulino Zurich
2023 48 s 74 Sydney McLaughlin-Levrone Eugene

Meilleures performances mondiales masculines
Année Temps Athlète Lieu Date
1980 46 s 29 Nikolay Chernetskiy
1981 45 s 69 Hartmut Weber
1982 46 s 46A Carl Meyor
1983 46 s 20 Yevgeniy Lomtev
1984 45 s 79 Antonio McKay
1985 45 s 56 Todd Bennett Le Pirée 03/03/1985
1986 45 s 41 Thomas Schonlebe Vienne 09/02/1986
1987 45 s 98 Antonio McKay
1988 45 s 00 (WR) Thomas Schonlebe Sindelfingen 05/02/1988
1989 45 s 59 Antonio McKay
1990 45 s 05 Danny Everett Stuttgart 04/02/1990
1991 45 s 40 Danny Everett Stuttgart 10/02/1990
1992 45 s 02 Danny Everett Stuttgart 02/02/1992
1993 45 s 14 Michael Johnson Birmingham 20/02/1993
1994 45 s 17 Michael Johnson Birmingham 26/02/1994
1995 44 s 63 (WR) Michael Johnson Atlanta 04/03/1995
1996 44 s 66 Michael Johnson Atlanta 02/03/1996
1997 45 s 39 Jamie Baulch Birmingham 09/02/1997
1998 45 s 05 Alvin Harrison Atlanta 28/02/1998
1999 45 s 50 Angelo Taylor Atlanta 27/02/1999
2000 45 s 54 James Davis Atlanta 04/03/2000
2001 45 s 46 Andrew Pierce State College 25/02/2001
2002 45 s 35 Alleyne Francique Fayetteville 24/02/2002
2003 45 s 34 Tyree Washington Birmingham 16/03/2003
2004 45 s 39 Jeremy Wariner Fayetteville 13/03/2004
2005 44 s 57 (WR) Kerron Clement Fayetteville 12/03/2005
2006 45 s 28 Xavier Carter Fayetteville 11/03/2006
2007 45 s 51 LaShawn Merritt Fayetteville 09/02/2007
2008 45 s 67 Tyler Christopher Valence 09/03/2008
2009 45 s 69 Michael Bingham College Station 14/03/2009
2010 45 s 03 Torrin Lawrence Fayetteville 12/02/2010
2011 44 s 80 Kirani James Fayetteville 27/02/2011
2012 45 s 11 Nery Brenes Istanbul 10/03/2012
2013 45 s 15 Deon Lendore Fayetteville 23/02/2013
2014 45 s 03 Deon Lendore College Station 01/03/2014
2015 45 s 27 Pavel Maslák Prague 22/02/2015
2016 45 s 20 Bralon Taplin College Station 16/01/2016
2017 44 s 85 Fred Kerley College Station 11/03/2017
2018 44 s 52 (WR) Michael Norman College Station 10/03/2018
Meilleures performances mondiales féminines
Année Temps Athlète Lieu Date
1980 aucune performance répertoriée
1981 49 s 64 (WR) Jarmila Kratochvílová Vienne 28/01/1981
1982 49 s 59 (WR) Jarmila Kratochvílová Milan 07/03/1982
1983 49 s 69 Jarmila Kratochvílová Budapest (SC) 06/03/2008
1984 49 s 76 Tatána Kocembová Vienne 02/02/1984
1985
1986 50 s 81 Sabine Busch Berlin (DH) 08/02/1986
1987 50 s 81 Olga Bryzgina Moscou 14/02/1987
1988 50 s 28 Petra Schersing Budapest (SC) 06/03/1988
1989
1990
1991 50 s 64 Diane Dixon Séville 10/03/1991
1992
1993
1994
1995 50 s 23 Irina Privalova Barcelone 12/03/1995
1996
1997
1998 50 s 45 Grit Breuer Valence 01/03/1998
1999 48 s 80 (WR) Grit Breuer Maebashi 07/03/1999
2000 52 s 56 Moushaumi Robinson Ames 26/02/2000
2001 50 s 42 Olga Kotlyarova Moscou 27/01/2001
2002 51 s 17 Natalya Antyukh Birmingham 17/02/2002
2003 50 s 52 Natalya Nazarova Moscou 26/02/2003
2004 49 s 68 Natalya Nazarova Moscou 18/02/2004
2005 50 s 41 Svetlana Pospelova Madrid 05/03/2005
2006 49 s 98 Natalya Nazarova Moscou 18/02/2006
2007 50 s 02 Nicola Sanders Birmingham 03/03/2007
2008 51 s 09[21] Olesya Zykina Moscou
Valence
09/02/2008
09/03/2008
2009 50 s 55 Antonina Krivoshapka Moscou 14/02/2009
2010 50 s 54 Francena McCorory Fayetteville 13/03/2010
2011 50 s 79 Jessica Beard College Station 12/03/2011
2012 50 s 71 Sanya Richards-Ross Albuquerque 26/02/2012
2013 50 s 85 Perri Shakes-Drayton Göteborg 03/03/2013
2014 50 s 46 Phyllis Francis Albuquerque 15/03/2014
2015 51 s 12 Courtney Okolo Fayetteville 14/03/2015
2016 51 s 45 Oluwakemi Adekoya Portland 19/03/2016
2017 51 s 07 Kendall Ellis College Station 11/03/2017
2018 50 s 34 Kendall Ellis College Station 10/03/2018

Palmarès olympique et mondial

[modifier | modifier le code]
Compétition Hommes Femmes
Jeux 1896 Thomas Burke
Jeux 1900 Maxie Long
Jeux 1904 Harry Hillman
Jeux 1908 Wyndham Halswelle
Jeux 1912 Charles Reidpath
Jeux 1920 Bevil Rudd
Jeux 1924 Eric Liddell
Jeux 1928 Ray Barbuti
Hommes en plein air (au )[15]
Rang Temps Athlète Lieu Date
1 43 s 03 Wayde van Niekerk Rio de Janeiro
2 43 s 18 Michael Johnson Séville
3 43 s 29 Butch Reynolds Zurich
4 43 s 39 Michael Johnson Göteborg
5 43 s 44 Michael Johnson Atlanta
6 43 s 45 Jeremy Wariner Osaka
Michael Norman Torrance
8 43 s 48 Wayde van Niekerk Pékin
Steven Gardiner Doha
10 43 s 49 Michael Johnson Atlanta
Femmes en plein air (au )[16]
Rang Temps Athlète Lieu Date
1 47 s 60 Marita Koch Canberra
2 47 s 99 Jarmila Kratochvílová Helsinki
3 48 s 14 Salwa Eid Naser Doha
4 48 s 16 Marita Koch Athènes
Marita Koch Prague
6 48 s 22 Marita Koch Stuttgart
7 48 s 25 Marie-José Pérec Atlanta
8 48 s 26 Marita Koch Dresde
9 48 s 27 Olga Vladykina-Bryzgina Canberra
10 48 s 36 Shaunae Miller-Uibo Tokyo

Jeux 1932 Bill Carr
Jeux 1936 Archie Williams
Jeux 1948 Arthur Wint
Jeux 1952 George Rhoden
Jeux 1956 Charles Jenkins
Jeux 1960 Otis Davis
Jeux 1964 Mike Larrabee Betty Cuthbert
Jeux 1968 Lee Evans Colette Besson
Jeux 1972 Vincent Matthews Monika Zehrt
Jeux 1976 Alberto Juantorena Irena Szewińska
Jeux 1980 Viktor Markin Marita Koch
Mondiaux 1983 Bert Cameron Jarmila Kratochvilova
Jeux 1984 Alonzo Babers Valerie Brisco-Hooks
Mondiaux 1987 Thomas Schönlebe Olga Bryzgina
Jeux 1988 Steve Lewis Olga Bryzgina
Mondiaux 1991 Antonio Pettigrew Marie-José Pérec
Jeux 1992 Quincy Watts Marie-José Pérec
Mondiaux 1993 Michael Johnson Jearl Miles-Clark
Mondiaux 1995 Michael Johnson Marie-José Pérec
Jeux 1996 Michael Johnson Marie-José Pérec
Mondiaux 1997 Michael Johnson Cathy Freeman
Mondiaux 1999 Michael Johnson Cathy Freeman
Jeux 2000 Michael Johnson Cathy Freeman
Mondiaux 2001 Avard Moncur Amy Mbacke Thiam
Mondiaux 2003 Tyree Washington Ana Guevara
Jeux 2004 Jeremy Wariner Tonique Williams-Darling
Mondiaux 2005 Jeremy Wariner Tonique Williams-Darling
Mondiaux 2007 Jeremy Wariner Christine Ohuruogu
Jeux 2008 LaShawn Merritt Christine Ohuruogu
Mondiaux 2009 LaShawn Merritt Sanya Richards
Mondiaux 2011 Kirani James Amantle Montsho
Jeux 2012 Kirani James Sanya Richards
Mondiaux 2013 LaShawn Merritt Christine Ohuruogu
Mondiaux 2015 Wayde van Niekerk Allyson Felix
Jeux 2016 Wayde van Niekerk Shaunae Miller
Mondiaux 2017 Wayde van Niekerk Phyllis Francis
Mondiaux 2019 Steven Gardiner Salwa Eid Naser
Jeux 2020 Steven Gardiner Shaunae Miller-Uibo
Mondiaux 2022 Michael Norman Shaunae Miller-Uibo
Mondiaux 2023 Antonio Watson Marileidy Paulino

Déclinaisons du 400 mètres

[modifier | modifier le code]

Relais 4 × 400 mètres

[modifier | modifier le code]

Cette épreuve consiste en la succession de relais par quatre compétiteurs qui doivent chacun parcourir 400 mètres et se transmettre un témoin. La transmission du témoin se passe dans une zone de transmission de 20 mètres. Si le passage du témoin est réalisé avant ou après cette zone, c'est une faute éliminatoire du relais. Les épreuves se déroulent par équipe de club, et par catégorie d'âge. Aux Jeux olympiques et dans les championnats du Monde et continentaux, ce sont des équipes nationales qui sont engagées.

400 mètres paralympiques

[modifier | modifier le code]

Le 400 mètres paralympique est divisé dans les différentes sections paralympiques en fonction de la nature du handicap.

Records mondiaux T20

[modifier | modifier le code]
Compétition Athlète Temps Lieu Date Catégorie
JO 2021 Charles-Antoine KOUAKOU 47"63 Tokyo 05/2021 Hommes
Mondiaux handi Breanna Clark 56"33 2017 Femmes

Records mondiaux T51-T54 (fauteuil)

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Distance équivalent à 402 m environ ; cette distance n'est plus courue de nos jours, le système métrique ayant pris le dessus sur le système anglo-saxon.
  2. [PDF] Les règles des compétitions 2008, site de l'IAAF, page 114.
  3. a b et c Cédric Mathiot, « Le supplice du tour de piste », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) athletix.org Co-recordman du monde non officiel du 440 yd en 50 s 3 le à Londres.
  5. (en) athletix.org Recormdan du monde du 440 yd en 49 s 2.
  6. (en) « Felix, McQuay win 400 titles at nationals », sur blueridgenow.com (consulté le ).
  7. Brigitte Berendonk: Doping-Dokumente - Von der Forschung zum Betrug. Springer-Verlag, Berlin 1991, (ISBN 3-540-53742-2), page 120, Tableau 5.
  8. (en) Tim Sobolevsky et Grigory Rodchenkov, « Detection and mass spectrometric characterization of novel long-term dehydrochloromethyltestosterone metabolites in human urine », The Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology, vol. 128, nos 3-5,‎ , p. 121–127 (DOI 10.1016/j.jsbmb.2011.11.004, lire en ligne, consulté le ).
  9. Jutta Heess: Zurück auf Start. TAZ, , page 19.
  10. (en) Records du monde actuels du 400 mètres, athletix.org.
  11. (en) « Men's outdoor 400 Metres Records », sur worldathletics.org (consulté le ).
  12. (en) « Women's outdoor 400 Metres Records », sur worldathletics.org (consulté le ).
  13. (en) « Men's indoor 400 Metres Records », sur worldathletics.org (consulté le ).
  14. (en) « Women's indoor 400 Metres Records », sur worldathletics.org (consulté le ).
  15. a et b (en) « 400 Metres men », sur worldathletics.org (consulté le )
  16. a et b (en) « 400 Metres women », sur worldathletics.org (consulté le )
  17. (en) Men 400 metres All Time, site de World Athletics, consulté le 25 juin 2022.
  18. (en) 400 metres All Time, site de World Athletics, consulté le 18 septembre 2022.
  19. a b c et d "A" : Temps établi en altitude
  20. a b et c "y" : 440 yards
  21. (en) Performance réalisée deux fois par Olesya Zykina

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]