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13 Monocerotis

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13 Monocerotis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 06h 32m 54,22790s[1]
Déclinaison 07° 19′ 58,6909″[1]
Constellation Licorne
Magnitude apparente 4,498[2]

Localisation dans la constellation : Licorne

(Voir situation dans la constellation : Licorne)
Caractéristiques
Type spectral A0 Ib[2]
Indice U-B −0,217[2]
Indice B-V 0,007[2]
Variabilité suspectée[3]
Astrométrie
Vitesse radiale 11,80 km/s[4]
Mouvement propre μα = −1,698 mas/a[1]
μδ = −4,845 mas/a[1]
Parallaxe 1,215 9 ± 0,111 1 mas[1]
Distance environ 780 pc (∼2 540 al)[5]
Magnitude absolue −4,80[6]
Caractéristiques physiques
Masse 12,0 M[7]
Rayon 34 R[6]
Gravité de surface (log g) 2,15[2]
Température 10 000 K[2]
Métallicité [Fe/H] = −0,18[8]
Rotation 0 km/s[2]
Âge 16 Ma[7]

Désignations

13 Mon, HD 46300, HIP 31216, HR 2385, BD 07°1337, FK5 1174, GC 8506, NSV 16904[3], SAO 114034, vdB 81[9]

13 Monocerotis (en abrégé 13 Mon) est une étoile supergéante de la constellation équatoriale de la Licorne, située à peu près à mi-chemin entre la nébuleuse de la Rosette et NGC 2264. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,50[2].

13 Monocerotis est une étoile supergéante blanche de type spectral A0 Ib[2] et elle a été utilisée comme un standard pour les étoiles de type A0 Ib[10]. L'étoile fait partie de l'association OB Monoceros OB1[6], à une distance d'environ 780 pc (∼2 540 al) de la Terre[5]. Elle est entourée par une petite nébuleuse par réflexion, répertoriée sous la désignation de vdB 81 (pour van den Bergh 81)[11],[9].

Toutes les supergéantes de type A0 à A5 analysées en utilisant la photométrie du satellite Hipparcos se sont avérées être variables, y compris 13 Monocerotis, bien que 13 Mon elle-même présentait la variation la moins importante, avec une amplitude de seulement 0,02 magnitude[12]. Une étude photométrique plus détaillée de l'étoile réalisée entre 1997 et 2000 montre des variations irrégulières avec une amplitude un peu plus importante de 0,04 magnitude, ainsi qu'une légère tendance à ce que l'étoile devienne moins brillante durant la période[13].

Notes et références

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  1. a b c d et e (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d e f g h et i (en) M. Firnstein et N. Przybilla, « Quantitative spectroscopy of Galactic BA-type supergiants. I. Atmospheric parameters », Astronomy & Astrophysics, vol. 543,‎ , article no A80 (DOI 10.1051/0004-6361/201219034, Bibcode 2012A&A...543A..80F, arXiv 1207.0308)
  3. a et b (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  4. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. a et b (en) R. Kh. Hovhannessian et E. R. Hovhannessian, « Gas—Dust Shells around Some Early-Type Stars with an IR Excess (of Emission) », Astrophysics (English Translation of Astrofizika), vol. 44, no 4,‎ , p. 454 (DOI 10.1023/A:1014244720865, Bibcode 2001Ap.....44..454H)
  6. a b et c (en) E. Verdugo, A. Talavera et A. I. Gómez De Castro, « Understanding A-type supergiants. I. Ultraviolet and visible spectral atlas », Astronomy & Astrophysics Supplement, vol. 137, no 2,‎ , p. 351 (DOI 10.1051/aas:1999487 Accès libre, Bibcode 1999A&AS..137..351V, lire en ligne)
  7. a et b (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883, lire en ligne)
  8. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
  9. a et b (en) * 13 Mon -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) W. W. Morgan et Nancy G. Roman, « Revised Standards for Supergiants on the System of the Yerkes Spectral Atlas », The Astrophysical Journal, vol. 112,‎ , p. 362 (DOI 10.1086/145351, Bibcode 1950ApJ...112..362M)
  11. (en) S. Van Den Bergh, « A study of reflection nebulae », The Astronomical Journal, vol. 71,‎ , p. 990 (DOI 10.1086/109995, Bibcode 1966AJ.....71..990V)
  12. (en) S. J. Adelman et B. Albayrak, « On the Variability of Early A-Type Supergiants », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 4541,‎ , p. 1 (Bibcode 1997IBVS.4541....1A)
  13. (en) Saul J. Adelman, « Differential uvby Photometry of 13 Mon (A0 Ib) », Baltic Astronomy, vol. 10, no 3,‎ , p. 385 (DOI 10.1515/astro-2001-0305 Accès libre, Bibcode 2001BaltA..10..385A)

Liens externes

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