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1335 en santé et médecine

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Années de la santé et de la médecine :
1332 - 1333 - 1334 - 1335 - 1336 - 1337 - 1338
Décennies de la santé et de la médecine :
1300 - 1310 - 1320 - 1330 - 1340 - 1350 - 1360

Cet article présente les faits marquants de l'année 1335 en santé et médecine.

Événements

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  • 2 février : fondation à Nancy, en Lorraine, par le prêtre Jean Vernier, d'un asile placé sous le patronage de saint Julien, et qui est à l'origine de l'hôpital intégré aujourd'hui[1] au centre régional hospitalier[2],[3],[4].
  • Fondation de l'hôpital de Bioule, en Quercy, dirigé conjointement par l'évêque de Montauban et par les consuls[5],[6].
  • Le synode de Salamanque, après ceux de Béziers (1246), d'Albi (1254), de Vienne (1267) et de Valladolid (1322), rappelle que le droit canonique interdit rigoureusement aux chrétiens de se faire soigner par un médecin juif, prohibition généralement ignorée[7].
  • Obligation est faite aux bacheliers en médecine de l'université de Paris de suivre un stage pratique, soit de deux étés hors de Paris, soit de deux ans pleins dans la capitale[8].
  • 1330-1335 : fondation de l'hôpital Saint-Julien-des-Ménestriers à Paris, rue Saint-Martin, destiné par la corporation des danseurs, jongleurs et musiciens aux confrères de passage auxquels ils ont fait interdire d'exercer leur métier dans l'enceinte de la ville[9],[10].

Publication

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  • Guy de Vigevano, médecin et ingénieur lombard, compose son Thesaurus Regis Franciae, qui comprend un régime de santé pour les pèlerins de Terre sainte[11].

Notes et références

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  1. En 2017.
  2. « Hôpital Saint-Julien. Nancy » (BNF 13327658).
  3. Bernard Legras, « Plusieurs ouvrages d'histoire de la médecine à Nancy », Hegel, Nancy, vol. 2, no 3,‎ , p. 100 (ISSN 2115-452X, lire en ligne).
  4. Jean-Pierre Grilliat, « Les Fondations hospitalières à Nancy », dans Georges Grignon (dir.), La Médecine, Nancy, Serpenoise - Presses universitaires de Nancy, coll. « Encyclopédie illustrée de la Lorraine / Histoire des sciences et des techniques » (no 1), , 271 p. (lire en ligne).
  5. Michel Balard (éd.), Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur, Bibliographie de l'histoire médiévale en France (1965-1990), Paris, Publications de la Sorbonne, , XVI-490 p. (ISBN 2-88634-214-6, lire en ligne), p. 89.
  6. Antoine de Cathala-Coture et Antoine Bernard Teulières, Histoire politique, ecclésiastique et littéraire du Quercy, vol. 1, Montauban, Pierre-Thomas Cazaméa, , 456 p. (lire en ligne), p. 260-261.
  7. (en) Norman Roth (dir.), Medieval Jewish Civilization : An Encyclopedia, New York et Londres, Routledge, , 702 p. (ISBN 0-415-93712-4, lire en ligne), p. 441.
  8. Danielle Jacquart, La Médecine médiévale dans le cadre parisien, Arthème Fayard, coll. « Penser la médecine », , 592 p. (ISBN 978-2-213-66030-1, lire en ligne).
  9. Jules Lacroix de Marlès, Paris ancien et moderne ou Histoire de France […] justifiée par les monuments de cette ville célèbre, t. 2, Paris, Parent-Desbarres, , 531 p. (lire en ligne), « Septième arrondissement », chap. 3 : « Monuments détruits du septième arrondissement », p. 107chap. 3 : « Monuments détruits du septième arrondissement », p. 107&rft.tpages=531&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:1335 en santé et médecine">.
  10. Jacques-Antoine Dulaure et Camille Leynadier, Histoire physique, civile et morale de Paris depuis les premiers temps historiques : Annotée et continuée jusqu'à nos jours, Paris, Gabriel Roux, , 808 p. (lire en ligne), p. 163.
  11. André Finot, « Les Médecins des premiers Valois », Histoire des sciences médicales, vol. 11,‎ , p. 166 (lire en ligne).