1241 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1238 1239 1240 1241 1242 1243 1244 Décennies : 1210 1220 1230 1240 1250 1260 1270 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1238 - 1239 - 1240 - 1241 - 1242 - 1243 - 1244 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1210 - 1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 - 1270 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1241 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- Frédéric II autorise la dissection de cadavres humains[1], s'opposant ainsi à l'Église, qui exige le respect de l'intégrité corporelle de l'être humain et s'empressera d'annuler l'édit à la mort de l'empereur, en 1250.
- Fondation de l'université de Valladolid en Castille, où la première chaire de médecine ne sera créée qu'en , par le roi Henri III[2].
- Isabelle, reine d'Arménie, fait construire l'hôpital de Sis en Cilicie[3].
- Fondation de l'hôtel-Dieu de Montivilliers, en Normandie[4],[5].
- La léproserie des Bordes, sur la route de Metz à Sarrebruck et Mayence, en Lorraine, est mentionnée pour la première fois[6].
- Une horloge est installée à la léproserie d'Arras[7].
Publication
[modifier | modifier le code]- Après 1241 : Thomas de Cantimpré achève son Liber de natura rerum, dont les livres I et V sont consacrés respectivement à l'obstétrique et à la médecine vétérinaire[8].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. Pierre[9] et Geli[10], respectivement médecins de Guigues IV, comte de Nivernais et de Forez, et de Nuno Sanche, comte de Roussillon.
- 1241-1264 : fl. Raymond de Faencia, médecin de Raimond-Bérenger V, comte de Provence, et d'Henri de Suse, cardinal-évêque d'Ostie[9].
Naissance
[modifier | modifier le code]- Vers 1241 : Juan Gil de Zamora (es)[11] (mort en ), polygraphe et naturaliste castillan, auteur d'une Historia naturalis « riche en connaissances pharmaceutiques et médicales » et du Liber contra venena (« Livre contre les poisons »), « petite encyclopédie médicale sur les remèdes les plus communs et les potions mortelles[12] ».
Décès
[modifier | modifier le code]- 1241 ou 1251 : David ben Salomon (né en 1161), « médecin juif, rallié pour la forme à l'islam[13] », ayant exercé au Caire, à l'hôpital Al-Nassiri[14].
Références
[modifier | modifier le code]- Henri Aronis, « De l'apothicaire au pharmacien d'aujourd'hui », L'Écho de la timbrologie, no 1914, (lire en ligne).
- (es) Anastasio Rojo Vega et al., VI Centenario de la Facultad de Medicina. Universidad de Valladolid. 1404-2006, Valladolid, Junta de Castilla y León, Consejeria de Educación y Cultura, (lire en ligne), « Introducción ».
- Paul Bellier, « Médecine et médecins arméniens entre le XIe et le XVe siècle », dans L'Arménie et Byzance : Histoire et culture, Paris, Éditions de la Sorbonne, (ISBN 978-2-8863-4824-0, lire en ligne), p. 31-36 [§ 12 en ligne]p. 31-36 [§ 12 en ligne]&rft.isbn=978-2-8863-4824-0&rft_id=https://books.openedition.org/psorbonne/1786?&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:1241 en santé et médecine">.
- (en) Leonie W. Hicks, Religious Live in Normandy 1050-1300 : Space, Gender and Social Pressure, Woodbridge, Boydell Press, coll. « Studies in the History of Medieval Religion » (no 33), , 240 p. (ISBN 978-1-84383-329-1, lire en ligne), p. 101, 208 et 219.
- Lucien Lefebvre et al., « Histoire de l'hôpital de Montivilliers, de la fondation de l'hôtel-Dieu (1241) au transfert de l'hospice (1924) », Bulletin annuel de l'Association Montivilliers, hier, aujourd'hui, demain, no 4, , p. 31-74 (présentation en ligne).
- Henri Hiégel, « La Lèpre dans la toponymie mosellane », Les Cahiers lorrains, vol. 37, no 1, , p. 49 (lire en ligne).
- Albert Bourgeois (préf. Marcel Baudot et Marcelle Candille), Lépreux et maladreries du Pas-de-Calais (Xe-XVIIIe s.) : Psychologie collective et institutions charitables, Arras, Commission départementale des Monuments historiques du Pas-de-Calais, , 359 p., cité dans (en) Robert I. Moore, The Formation of a Persecuting Society : Authority and Deviance in Western Europe 950-1250, Malden (E.-U.), Oxford (R.-U.) et Carlton (Australie), Blackwell Publishing, , 2e éd. (1re éd. 1987), 240 p. (ISBN 978-1-4051-2964-0, lire en ligne), p. 75, n. 20n. 20&rft.tpages=240&rft.isbn=978-1-4051-2964-0&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:1241 en santé et médecine">.
- Mattia Cipriani, « Un aspect de l'encyclopédisme de Thomas de Cantimpré : La Section De lapidibus pretiosis du Liber de natura rerum », Médiévales, no 72, , p. 155-174 [§ 2, n. 6 en ligne] (lire en ligne)De lapidibus pretiosis'' du ''Liber de natura rerum''&rft.aulast=Cipriani&rft.aufirst=Mattia&rft.date=2017&rft.pages=p. 155-174 [§ 2, n. 6 en ligne]&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:1241 en santé et médecine">.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre », p. 605, « Raymond de Faencia », p. 675p. 605, « Raymond de Faencia », p. 675&rft.isbn=978-2-600-04716-6&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:1241 en santé et médecine">.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936), 372 p. (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Geli », p. 175p. 175&rft.tpages=372&rft.isbn=978-2-600-04664-0&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:1241 en santé et médecine">.
- « Jean Gil de Zamora (1240?-1318?) », BNF 16844066.
- Cándida Ferrero Hernández, « Regimen sanitatis zelantibus ? : Le Contra venena de Juan Gil de Zamora », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, no 17 « Le Poison et ses usages au Moyen Âge », , p. 7-21 (lire en ligne)Contra venena'' de Juan Gil de Zamora&rft.au=Cándida Ferrero Hernández&rft.date=2009&rft.pages=7-21&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:1241 en santé et médecine">.
- Jean-Yves Gourdol, « Portraits de médecins : La Médecine hébraïque », sur le site Medarus (lire en ligne).
- Maurice Fargeon (préf. Israël Wolfensohn), Médecins juifs au service de l’Égypte, Le Caire, impr. Lencioni, (lire en ligne), « Les Médecins juifs d’Égypte sous les califes arabes : Maïmonide », p. 25p. 25&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:1241 en santé et médecine">.