Étienne Catta
Étienne Catta | ||
Biographie | ||
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Nom de naissance | Étienne René François de Sales Catta | |
Naissance | Nantes (Loire-Inférieure) |
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Père | Antoine Catta | |
Ordination sacerdotale | par Eugène Le Fer de La Motte | |
Décès | (à 73 ans) Cournols (Puy-de-Dôme) |
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Autres fonctions | ||
Fonction religieuse | ||
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Fonction laïque | ||
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Étienne Catta, né le à Nantes (Loire-Inférieure) et mort le [1] dans l'abbaye Notre-Dame de Randol[2], est un prêtre catholique, chanoine et universitaire français, principal cofondateur de l'Opus sacerdotale en 1964.
Biographie
[modifier | modifier le code]Étienne René François-de-Sales Catta est le fils d'Antoine Catta (1839-1902)[3], frère de Tony Catta (père de Dominique Catta), trois autres de ses frères et sœurs sont aussi dans les ordres. Son petit-neveu, Hervé-Marie Catta, époux de Martine Laffitte-Catta, qui cofondera la Communauté de l'Emmanuel[4].
Il devient oblat bénédictin à l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault avant d'entrer au grand séminaire de Nantes.
Il est ordonné prêtre pour le diocèse de Nantes en 1928. À partir de cette année jusqu'en 1942, il est un enseignant du petit séminaire de Nantes[2].
À partir de 1942, il est chargé d'enseigner à l'université catholique de l'Ouest en tant que professeur d'histoire ancienne et byzantine. Il donne aussi des cours d'été à l'université du Nouveau-Brunswick, au Canada[2].
Docteur ès lettres en 1947[2], spécialiste de la doctrine sociale et politique de l'Église ainsi que du cardinal Louis-Édouard Pie, il devient chanoine honoraire du diocèse la même année.
En 1964, il fonde, après avoir rencontré Marcel Lefebvre, et aidé de quelques prêtres, l'« Association pour le soutien du sacerdoce catholique », plus connue sous le nom d'Opus sacerdotale, qu'il préside jusqu'à sa mort en 1974.
Il participe également à la fondation de l'oratoire Saint-Joseph[5].
Il meurt subitement le et est inhumé dans le cimetière de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault[2].
Publications
[modifier | modifier le code]- Le T.R.P. Basile-Antoine Moreau, Montréal, Fides, , 724 p.
- Dom Guéranger et le 1er Concile du Vatican, Paris, Sable, , 375 p.
- Le Frère André 1845-1937, et l'Oratoire Saint Joseph du Mont-Royal, Montréal et Paris, Éditions Fides, , 1146 p.
- La doctrine politique et sociale du cardinal Pie, Paris, Nouv. éd. latines, , 374 p.
- Saint Hilaire et le cardinal Pie, Dominique Martin Morin, , 197 p.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives de Nantes, année 1901, 2e canton, acte de naissance no 180, vue 31/80, cote 1E2004-1901, avec mention marginale de décès
- « Chronique », Revue d'histoire de l'Église de France, t. 61, no 167, , p. 348 (lire en ligne)
- Who's who in the Catholic World, vol. 1,
- Revue d'histoire de l'Église de France, t. 93, Société d'histoire ecclésiastique de la France, , numéros 230 à 231.
- Denise Robillard, Les merveilles de l'Oratoire : l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, 1904-2004, Montréal, Fides, , p. 399
Annexes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Jean Guéhenneuc, « Dictionnaire du Monde religieux dans la France contemporaine, Tome 3 »
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Chanoine du XXe siècle
- Naissance en mai 1901
- Décès en septembre 1974
- Naissance à Nantes
- Naissance dans la Loire-Inférieure
- Décès dans le Puy-de-Dôme
- Prêtre catholique traditionaliste français
- Prêtre catholique français du XXe siècle
- Professeur à l'université catholique de l'Ouest
- Écrivain français du XXe siècle
- Historien français du XXe siècle
- Biographe français
- Décès à 73 ans
- Oblat
- Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Angers