Élie Borgel
Élie Borgel, également appelé Eliahu Haï Borgel I ou Élie Vita Borgel, né en 1760 à Tunis et décédé en 1817[1] dans la même ville, est un rabbin tunisien qui occupa la fonction de grand-rabbin de Tunisie.
Il est le successeur de son père, Nathan Borgel, en tant que grand-rabbin de Tunisie et président du tribunal rabbinique[2].
Il a laissé un ouvrage intitulé Migdanot Nathan ou Magdenot Natan[3] (Cadeaux de Nathan), série de commentaires plus ou moins développés sur des traités talmudiques[2] ; il est publié à Livourne en 1778 pour sa première partie et en 1785 pour sa dernière partie.
Isaac Taïeb lui succède en tant que grand-rabbin de Tunisie et président du tribunal rabbinique[4].
Borgel est le père de Nathan Borgel II qui devient à son tour grand-rabbin de Tunisie.
Références
[modifier | modifier le code]- La tradition veut qu'il soit décédé en 1798 selon Jacques Taïeb, Sociétés juives du Maghreb moderne (1500-1900) : un monde en mouvement, éd. Maisonneuve et Larose, Paris, 2000, p. 178 (ISBN 9782706814679).
- Paul Sebag, Histoire des Juifs de Tunisie : des origines à nos jours, éd. L'Harmattan, Paris, 1991, p. 100 (ISBN 9782738410276)
- Jacques Taïeb, op. cit., p. 178
- Paul Sebag, op. cit., p. 101