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Saint-Sauveur-Camprieu

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Saint-Sauveur-Camprieu
Saint-Sauveur-Camprieu
L'abîme de Bramabiau.
Blason de Saint-Sauveur-Camprieu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes Causses Aigoual Cévennes
Maire
Mandat
Nicole Amasse
2020-2026
Code postal 30750
Code commune 30297
Démographie
Population
municipale
216 hab. (2021 en évolution de −14,96 % par rapport à 2015)
Densité 6,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 57″ nord, 3° 28′ 38″ est
Altitude Min. 756 ou 783 m
Max. 1 400 ou 1 402 m
Superficie 31,74 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saint-sauveur-camprieu.fr

Saint-Sauveur-Camprieu est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Trèvezel, le Bramabiau et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de l'Aigoual et du Lingas » et « les Cévennes ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Sauveur-Camprieu est une commune rurale qui compte 216 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 864 habitants en 1931. Ses habitants sont appelés les Candrivains ou Candrivaines.

Saint Sauveur Camprieu

Géographie

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Généralités

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Le Bramabiau en aval de l'abîme.

Dans l'ouest du département du Gard et limitrophe de celui de la Lozère, la commune de Saint-Sauveur-Camprieu est située dans le parc national des Cévennes, à l'ouest du mont Aigoual. Le territoire communal, qui s'étire sur 31,74 km2, est arrosé par le Bonheur qui se perd dans le sous-sol calcaire au nord-est du bourg de Camprieu et ressurgit sous le nom de Bramabiau en deux endroits distants d'environ 300 mètres dont le plus connu sort de l'abîme de Bramabiau. Le Bramabiau rejoint ensuite le Trèvezel qui arrose le sud de la commune.

L'altitude minimale, 756 ou 783 mètres[Note 1], se trouve localisée à l'extrême ouest, là où le Trèvezel quitte la commune et entre sur celle de Lanuéjols. L'altitude maximale avec 1 400 ou 1 402 mètres[Note 2] est située au sud, 700 mètres à l'ouest du col de Faubel[Carte 1].

Communes limitrophes

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Saint-Sauveur-Camprieu est limitrophe de quatre autres communes dont une en Lozère. Au sud-ouest, son territoire est distant de 850 mètres de celui de Trèves.


Communes limitrophes de Saint-Sauveur-Camprieu[1]
Meyrueis
(Lozère)
Lanuéjols Saint-Sauveur-Camprieu Val-d'Aigoual
Dourbies

Voies de communication et transports

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La route départementale 986 au Serre de Saint-Sauveur.

Traversé par la route départementale (RD) 157, le bourg de Camprieu où se trouve la mairie est situé, en distances orthodromiques, 17 kilomètres au nord-ouest du Vigan et 31 kilomètres à l'est de Millau. Le hameau de Saint-Sauveur est situé deux kilomètres et demi plus à l'ouest.

Le territoire communal est également desservi à l'est et au nord par les RD 986 et 986a, au nord-ouest par la RD 252 et au sud-ouest par les RD 334 et 334a.

Le territoire communal est parcouru par plusieurs sentiers de grande randonnée :

  • le GR 6 borde une grande partie du nord de la commune, lui servant de limite territoriale sur plusieurs kilomètres ;
  • du nord-ouest au sud-ouest, entre Meyrueis et Dourbies, le GR 66 (le tour du mont Aigoual) sur sept kilomètres et demi (dont au nord-ouest, un kilomètre et demi en commun avec le GR 62) passe à Saint-Sauveur et franchit le Bramabiau au pont de l'Âne ;
  • entre Valleraugue et Lanuéjols, le GR 62 forme un itinéraire de sept kilomètres sur le territoire communal, passant devant l'église et la mairie au bourg de Camprieu ; il participe du parcours du chemin de Saint-Guilhem-le-Désert ;
  • du nord-ouest au sud-ouest, le GR 66A est une variante plus orientale du GR 66 et s'étend sur onze kilomètres du territoire communal, dont trois en commun, en bordure nord-ouest, avec le GR 6. Il croise le GR 62 au bourg de Camprieu puis franchit le Trèvezel.
Lac du Bonheur

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Camprieu vu du Lac

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 293 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 8,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 474,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Lac vu de Camprieu
Statistiques 1991-2020 et records ST SAUVEUR CAMPRIEU (30) - alt : 1107m, lat : 44°07'09"N, lon : 3°28'28"E
Records établis sur la période du 01-09-1998 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,5 −2,8 −0,3 2,2 5,6 9 10,8 10,8 7,7 5,3 1,1 −1,6 3,8
Température moyenne (°C) 1,2 1,3 4,3 7,1 10,7 15 17 17 13,3 9,7 4,7 2,1 8,6
Température maximale moyenne (°C) 4,8 5,3 8,9 12 15,8 20,9 23,3 23,2 18,9 14,1 8,2 5,8 13,4
Record de froid (°C)
date du record
−15,7
13.01.03
−15,9
08.02.12
−18,1
01.03.05
−9,9
04.04.22
−3,2
01.05.04
−1,8
04.06.01
−0,5
17.07.00
1,7
22.08.04
−0,9
18.09.22
−9,5
25.10.03
−12,2
21.11.1998
−16,3
21.12.01
−18,1
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,2
01.01.22
21,5
27.02.19
22,4
17.03.14
25,5
29.04.05
29,3
22.05.22
35,5
28.06.19
33,3
18.07.23
36
23.08.23
28,7
17.09.19
26,7
02.10.11
21,6
11.11.15
22,6
15.12.1998
36
2023
Précipitations (mm) 138,1 93,8 97,6 147,7 121,8 81,9 56,3 59,3 127,5 189 220,2 141,7 1 474,9
Source : « Fiche 30297001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8]. Environ une moitié de la commune fait partie de la zone cœur[9]du Parc national des Cévennes. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[10].

La commune fait également partie des Cévennes, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[11],[12].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

  • le « massif de l'Aigoual et du Lingas », d'une superficie de 10 546 ha, constituant la ligne de partage des eaux entre Méditerranée et Atlantique. On y trouve des pelouses et landes qu'on peut qualifier de pseudo-alpines, recélant des éléments floristiques des Alpes et des Pyrénées en disjonction d'aire. La diversité spécifique de l'ensemble du site est remarquable, avec en particulier la présence de la très rare Buxbaumia viridis[15]

et un au titre de la directive oiseaux[14] :

  • « les Cévennes », d'une superficie de 92 044 ha, correspondant précisément à la zone centrale du parc national des Cévennes et rassemblant plusieurs ensembles distincts. La diversité des milieux et des paysages permet le maintien d'une avifaune riche et diversifiée : au total, 135 espèces d'oiseaux, dont 22 inscrites à l'annexe 1 de la directive 79-409-CEE, recensées dans la zone centrale du parc, dont une vingtaine d'espèces de rapaces diurnes et sept nocturnes[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[17] : la « forêt de la haute vallée du Trévezel » (1 226 ha), couvrant 2 communes du département[18], et la « tourbière de la vallée du Bonheur » (74 ha), couvrant 2 communes du département[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[17] : le « massif de l'Aigoual et du Lingas » (28 495 ha), couvrant 17 communes dont 12 dans le Gard et 5 dans la Lozère[20].

Au , Saint-Sauveur-Camprieu est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (86,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7 %), prairies (2,9 %), zones urbanisées (2,2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Sauveur-Camprieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Trèvezel et le Bramabiau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992 et 1994[24],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sauveur-Camprieu.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 568 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 429 sont en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Sauveur-Camprieu est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[28].

Le nom « camprieu » (Camp del Rieu) signifie « champ de la rivière » en occitan.

Selon le dictionnaire le Robert des noms propres et des patronymes, Pourcils correspond à pourceaux car ce vallon, boisé et parcouru par le Bramabiau, a toujours abrité des sangliers, ce qui est encore vrai de nos jours.

Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, la commune a abrité un hameau de forestage à partir de , à destination de familles de harkis, précisément dans le hameau minier de Villemagne[29].

Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Sauveur-des-Pourcils, porte provisoirement le nom de Plan-des-Pourcils[30].
C'est en 1987 que la commune adopte le nom de Saint-Sauveur-Camprieu[30].

Saint-Sauveur-des-Pourcils

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Saint-Sauveur-des-Pourcils était jadis le hameau le plus important de la commune, avec le cimetière, ainsi que l’église et sa chapelle, attenantes au château. Situé sur un replat au-dessus du ruisseau de Bramabiau, le site est aujourd’hui entouré de versants boisés (voir le film-documentaire Aigoual, la forêt retrouvée de Marc Khanne[31]), non loin du lieu-dit les Plos, une ferme de la Boissière.

Cette paroisse dessert aussi Villemagne, situé plus bas, et au-delà les quatre hameaux de la rivière basse sur la vallée du Trèvezel : Ribauriés, Mal-Bosc, les monts la Forgue et enfin, au-dessus, sur le plateau assiégé par tous les vents, Camprieu.

En 1885, l’évêque de Nîmes se rend à Saint-Sauveur-des-Pourcils pour la cérémonie de la confirmation. À son arrivée sur le plateau de Camprieu, le temps se gâte, il lui faut laisser sa voiture et emprunter un chemin abrupt qui le conduit à Saint-Sauveur en chaise à porteurs. Le temps changeant très vite, l’évêque et ses gens ont droit à un récital de pluie et de bourrasques. L’évêque dans l'église dit alors : « Braves gens de Camprieu, ce n’est plus possible de continuer ainsi, si vous ne construisez pas une église sur le plateau, je renoncerai à venir donner le sacrement de confirmation à vos enfants ».

Ses propos sont pris au sérieux et Monsieur de Camprieu offre le terrain pour bâtir une église. Des pierres prises dans des moraines voisines servent à sa construction. Comme il n’y a plus d’argent pour acheter la cloche, celle de l'église de Saint-Sauveur-des-Pourcils est transférée, au détriment de ses habitants.

Le chemin des morts

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Camprieu n’ayant ni église ni cimetière, il fallait, depuis le Moyen Âge, descendre à dos d’homme les corps des défunts jusqu’à Saint-Sauveur-des-Pourcils. À la suite de la bénédiction du cimetière de Camprieu en 1872, le chemin des morts fut abandonné et la végétation reprit ses droits jusqu'à sa réhabilitation par les services de l’ONF.

L’église de Saint-Sauveur-des-Pourcils a été de plus en plus délaissée. Les fidèles de la rivière basse ne voulaient pas qu’elle meure. Comme dans beaucoup d’autres églises, on y supprime la « barrière » entre les fidèles et le chœur, la grille en fonte alternant épis de blé et raisins a longtemps « décoré » le bord d’un chemin. Mais des insectes, des pyrrhocoris, dits gendarmes ou masques africains, se sont installés en et tombaient de la voûte, signe de la dégradation de celle-ci et le maire Jean-Guy Gondry a alors signé l’arrêté interdisant l'usage de l’église.

L’arboretum de Saint Sauveur des Pourcils

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Implanté autour du hameau, parmi la centaine d’espèces d’arbres dont les plantations furent réalisées entre 1900 et 1910 on peut trouver des séquoias, des sapins de Grèce, des épicéas d’Orient, des pins laricio de Corse.

Politique et administration

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La mairie en 2019.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1800 Jean Valette    
1800 1804 Joseph Rouzier    
1804 1808 Jean Valette    
1808 1812 Pierre Passet    
1812 1812 Pierre Vedrines    
1812 1815 Pierre Passet    
1815 1826 Joseph Benoît Bourelis    
1826 1832 Alban Valette    
1832 1835 Pierre Passet    
1835 1841 Antoine Arjailles    
1841 1860 Alexandre Benoit    
1860 1876 Sylvestre Viala    
1876 1878 Pierre Julien    
1878 1892 Barthélémy de Camprieu    
1892 1917 Émile Michel    
1917 1919 Eugène Pialot    
1919 1925 Jules Anthérieu    
1925 1929 Camille Pialot    
1929 1939 Henri Michel   Conseiller général
1939 1941 Louis Vedrines    
1941 1945 Henri Michel    
1945 1972 Jules Passet    
1972 1977 Jean-Guy Gondry    
1977 1983 Gabriel Canaguier    
1983 1995 Jean-Pierre Reilhan    
1995 2001 Guy Arjailles    
2001 2008 Bernard Castagnet UMP  
2008 mai 2020 André Boudes    
mai 2020 En cours Nicole Amasse    

Démographie

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Les habitants de Saint-Sauveur-Camprieu sont des Candrivains.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 216 habitants[Note 6], en évolution de −14,96 % par rapport à 2015 (Gard : 2,49 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
306259389462555546466494456
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
493450480413481502467441418
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
436400405364536864434382302
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
265218204201198188256261270
2014 2019 2021 - - - - - -
252224216------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 101 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 186 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 700 [I 5] (20 020  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,2 % 7,1 % 9,3 %
Département[I 8] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 113 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (62 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs) et 28,7 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 49 emplois en 2018, contre 69 en 2013 et 66 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 70, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,5 %[I 11].

Sur ces 70 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 79,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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21 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Sauveur-Camprieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 52,4 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 21 entreprises implantées à Saint-Sauveur-Camprieu), contre 30 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 6 3 2 2
SAU[Note 11] (ha) 116 339 1 460 15

La commune est dans le Causse Noir, une petite région agricole concernant six communes à l'extrême-ouest du département du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 15 ha[37],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Témoignages du passé préhistorique de la région, sur le territoire communal ont été répertoriés deux menhirs : le menhir de Camprieu[38] et le menhir de la Pierre Plantée[39].
  • Le lac du Bonheur.
  • le chemin des Morts.
  • l'abîme de Bramabiau.
  • l'église et le hameau de Saint-Sauveur-des-Pourcils. Église Saint-Sauveur de Saint-Sauveur-des-Pourcils.
  • l'église Saint-Sauveur de Camprieu.
  • tous les étés ont lieu des manifestations à la Maison du Bois (exposition, atelier et animation).
  • le château de Coupiac a été édifié en 1793 par le comte de La Rue de Mareilles puis acquis au XIXe siècle par la famille Teissier du Cros[40].

Station de ski Prat Peyrot

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La station de ski de Prat Peyrot, qui se trouve à 9 km de Saint-Sauveur-Camprieu, se situe sur le massif de l'Aigoual (1 567 mètres) entre 1 280 et 1 480 mètres d'altitude. Elle est la propriété de la commune de Valleraugue et fonctionne en régie municipale. On y pratique le ski alpin (9 km), le ski de fond (60 km) ainsi que les raquettes et le chien de traîneau. Plus haut sur les terres arides (au-delà de 1 500 mètres), on peut y pratiquer le snowkite car le vent est souvent présent. En bas de la station, on trouve un chalet restaurant et un chalet hors-sac, des WC publics. La station dispose de 16 pistes de ski alpin (5 vertes, 6 bleues et 5 rouges), 6 pistes de ski de fond (2 noires, 1 rouge, 1 bleue et 2 vertes), 3 dameuses et une école de ski français, avec possibilité de cours individuels ou collectifs de ski de fond ou alpin et de snowboard pour les skieurs débutants ou plus perfectionnés, ainsi que 85 canons à neige pour pallier le manque de neige. L'hébergement et la location de ski se font à l'Espérou.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Saint-Sauveur-Camprieu Blason
D'argent au taureau de sable sur une terrasse du même, au chef aussi de sable chargé de trois étoiles d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Photothèque

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 756 mètres sur la carte et 783 sur son ancien site.
  2. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 1 400 mètres sur la carte et 1 402 sur son ancien site.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. « 1400 » sur Géoportail (consulté le 2 juin 2020)..
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Sauveur-Camprieu ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Sauveur-Camprieu » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Sauveur-Camprieu » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Sauveur-Camprieu » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Sauveur-Camprieu » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France commune de Colognac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France commune de Saint-Sauveur-Camprieu) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  8. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Carte interactive », sur map.parcsnationaux.fr (consulté le ). Attention, pour se repérer sur la carte, il ne faut pas se fier à Lanuéjols, commune de la Lozère située au nord de la carte (au sud-est de Mende) mais à Lanuéjols, commune du Gard située dans le sud-ouest de la carte, à une vingtaine de kilomètres à l'est de Millau.
  10. « Parc national des Cévennes - les cinq massifs », sur le site du parc national des Cévennes (consulté le ).
  11. « Réserve de biosphère des Cévennes », sur mab-france.org (consulté le ).
  12. « Cévennes - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  14. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Sauveur-Camprieu », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « site Natura 2000 FR9101371 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR9110033 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Sauveur-Camprieu », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF la « forêt de la haute vallée du Trévezel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « ZNIEFF la « tourbière de la vallée du Bonheur » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF le « massif de l'Aigoual et du Lingas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Sauveur-Camprieu », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  25. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  29. Abderahmen Moumen, Du camp de transit à la cité d'accueil, in Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron (dir.), Les harkis dans la colonisation et ses suites, préface de Jean Lacouture, Éd. de l'Atelier, février 2008, (ISBN 978-2-7082-3990-6).
  30. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. site personnel de Marc Khanne
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  36. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  37. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Sauveur-Camprieu - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  38. Menhir de Camprieu (MHCAM1), Mégalithes du monde, consulté le 6 juin 2020.
  39. Menhir de la Pierre Plantée MHPLA3, Mégalithes du monde, consulté le 6 juin 2020.
  40. Archives de l'Académie des Hauts Cantons.