Roger Kowalski
Apparence
Roger Kowalski
Colette et Roger Kowalski en conversation avec le peintre et graveur Mordecaï Moreh (à gauche) en 1974 à Lyon.
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Roger Kowalski, est un poète français né à Lyon le et mort le à Bron[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Né d’un père polonais et d’une mère allemande, Roger Kowalski fait sa scolarité chez les Jésuites. Il est l'élève, au lycée, de Louis Pize, qui lui transmet le goût de la poésie. Il fréquente également le conservatoire d’art dramatique et prend des cours de chant[2].
Il exerce ensuite diverses professions, dont celle de régisseur d’immeubles pendant une douzaine d'années[3].
En 1974, quelques mois avant sa mort, Kowalski ouvre avec sa femme Colette une galerie de peinture à Lyon, la galerie K[4]. Cette galerie, qui ferme ses portes en 1989, marque la vie artistique locale dans les décennies 1970-80, en exposant de nombreux artistes[5] dont Robert Nicoïdski.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Le Silenciaire : extraits, Guy Chambelland, 1961 (prix Aloysius Bertrand)
- La Pierre milliaire, Les Cahiers de la Licorne, 1961
- Augurales, L.E.O., 1964
- Le Ban, Guy Chambelland, 1964 (prix Artaud)
- Les Hautes Erres, Seghers, 1966
- Sommeils, Grasset, 1968
Posthumes
[modifier | modifier le code]- À l'Oiseau À la miséricorde, Guy Chambelland, 1976
- Un sommeil différent, choix de poèmes établi par Claude-Michel Cluny et présenté par Yves Martin, éditions de la Différence, « Orphée », 1992
- Poésies complètes, Le Cherche midi, 2000
Hommages
[modifier | modifier le code]- La ville de Lyon, à laquelle il était attaché, décerne chaque année un prix de poésie portant son nom.
- Hélène Csech, Yves Doaré, Paul Hickin, Francis Mockel, Mordecaï Moreh, Georges Rubel, Je suis entré dans la pierre…, album de six gravures, édité à 70 exemplaires numérotés, réalisé par les graveurs de la galerie K en hommage à Roger Kowalski, Paris, novembre 1977.
- La bibliothèque municipale de Lyon lui a consacré une exposition du au .
- Le peintre Robert Nicoïdski a brossé une importante série de toiles-portraits de Roger Kowalski, intitulées Portrait de K.[6]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970.
- Roger Kowalski, 1934-1975, choix de poèmes publié par l'Association des bibliothèques de la ville de Lyon.
- Le Festival de Lyon n'a jamais eu lieu, Robert Droguet, Express Rhône-Alpes, 1974.
- La galerie K se trouvait 25, quai de Bondy, sur les quais de Saône.
- La galerie exposa les œuvres des graveurs Annapia Antonini, Hélène Csech, Yves Doaré, Escher, Paul Hickin, Mordecai Moreh, Virgil Nevjestic, Christian Robillard, Georges Rubel, Schkolnik, Schubert… et des peintres Ariel, Régis Bernard, Mireille Besson, Paul Cendron, Demeter (Danièle Gasquet), Hans-Martin Erhardt, Evaristo, Gérard Gasquet, Marcelle Grata, Salvatore Gurrieri, Pierre Leygonie, René Münch, Hubert Munier, Robert Nicoïdski, Erich Schmid, Astolfo Zingaro. La dernière exposition de la galerie, consacrée à Régis Bernard, eut lieu fin 1988. (liste établie par François Montmaneix)
- Œuvres reproduites in : Ader Nordmann, Catalogue de l'atelier Robert Nicoïdski, Paris, 9 octobre 2015.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Vincent Jenni, L’Intouchable Domaine : portrait du poète Roger Kowalski, Éditions, Caractères, Paris, 1980.
- Roger Kowalski, 1934-1975, choix de poèmes publié par l'Association des bibliothèques de la ville de Lyon, 1985 (ISBN 2 900 297 001)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la littérature :
- « L'étonnant Monsieur Kowalski : histoire d'un poète devenu un prix », L'Influx, webzine de la bibliothèque municipale de Lyon