Jonquières (Vaucluse)
Jonquières | |||||
Façade principale de l'église Saint-Mappalice. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Carpentras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Orange en Provence | ||||
Maire Mandat |
Louis Biscarrat 2020-2026 |
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Code postal | 84150 | ||||
Code commune | 84056 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Jonquiérois | ||||
Population municipale |
5 298 hab. (2021) | ||||
Densité | 222 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 06′ 58″ nord, 4° 53′ 59″ est | ||||
Altitude | 56 m Min. 46 m Max. 85 m |
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Superficie | 23,87 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Orange (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sorgues | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.jonquieres.fr | ||||
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Jonquières est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Jonquiérois et les Jonquiéroises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Accès et transports
[modifier | modifier le code]L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7. Non loin de la RN 7, la commune est traversée par la D 950, reliant l'autoroute A7 à Carpentras, ainsi que par la D 977, rejoignant Vaison-la-Romaine au nord.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Camaret-sur-Aigues | Camaret-sur-Aigues | Violès Vacqueyras (par un quadripoint) |
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Orange | N | Sarrians | ||
O Jonquières E | ||||
S | ||||
Courthézon | Courthézon | Sarrians |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Avec un minimum de 46 mètres d'altitude au niveau de l'Ouvèze au sud-est et un maximum de 85 mètres d'altitude au nord-est, à proximité du hameau de Saint-Joseph, la commune connait peu d'élévations. Il s'agit principalement d'une plaine alluvionnaire avec quelques petites élévations au nord.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par l'Ouvèze à l'est et par le Petit Roanel. Le canal de Carpentras et le canal de Saint-Jacques passent sur la commune.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Orange », sur la commune d'Orange à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 14,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 719,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,5 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,1 | 2,4 | 5,3 | 7,9 | 11,9 | 15,6 | 18 | 17,7 | 14 | 10,6 | 6 | 2,8 | 9,5 |
Température moyenne (°C) | 6,2 | 7,2 | 10,8 | 13,6 | 17,7 | 21,9 | 24,5 | 24,2 | 19,7 | 15,4 | 10,1 | 6,7 | 14,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,3 | 11,9 | 16,2 | 19,3 | 23,6 | 28,1 | 31,1 | 30,8 | 25,5 | 20,3 | 14,2 | 10,6 | 20,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,4 07.01.1985 |
−14,5 10.02.1956 |
−9,7 02.03.05 |
−3,2 08.04.21 |
1,3 04.05.1979 |
5,7 04.06.1984 |
9,5 12.07.1993 |
8,3 29.08.1974 |
3,1 30.09.1974 |
−1,6 30.10.12 |
−5,8 28.11.05 |
−14,4 28.12.1962 |
−14,5 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20,5 10.01.15 |
23,9 27.02.19 |
27,2 21.03.1990 |
31,2 24.04.07 |
34,5 31.05.01 |
41,2 28.06.19 |
40,7 26.07.1983 |
42,7 22.08.23 |
35,8 04.09.16 |
31,8 08.10.23 |
24,6 03.11.1970 |
20,2 24.12.1983 |
42,7 2023 |
Précipitations (mm) | 54,8 | 36,6 | 44,5 | 63 | 60,1 | 37,4 | 38,4 | 40,2 | 105,3 | 94,5 | 96,6 | 48,2 | 719,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
10,3 2,1 54,8 | 11,9 2,4 36,6 | 16,2 5,3 44,5 | 19,3 7,9 63 | 23,6 11,9 60,1 | 28,1 15,6 37,4 | 31,1 18 38,4 | 30,8 17,7 40,2 | 25,5 14 105,3 | 20,3 10,6 94,5 | 14,2 6 96,6 | 10,6 2,8 48,2 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Jonquières est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orange, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (53,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), zones urbanisées (9,8 %), terres arables (4,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire et Antiquité
[modifier | modifier le code]Le site de Jonquières était alors un marécage, seules quelques armes hallstatiennes ont été retrouvées éparses[15]. Lors du dessèchement d'une partie du marais, au cours du XVIIIe siècle, sur le site de Beauregard, a été retrouvée une jarre de terre cuite contenant 191 pièces d'argent. Deux provenaient de Massalia, les 189 autres étaient celtes. Frappées à l'avers de la tête d'Apollon laurée et au revers d'une tête de cheval, elles avaient comme inscription FELIKOVEST[16]. Dispersé, ce trésor n'avait pu être daté avec précision. Par comparaison avec les fouilles réalisées ensuite sur l'oppidum Saint-Marcel au Pègue, il peut être rattaché à la troisième période d'occupation de l'oppidum (-350 et -200)[17].
La colonisation romaine se concentra sur les hauteurs de la Pécoulette où ont été retrouvées 30 tombes et des ruines arasées, et le chemin des Ramades servit de nécropole avec ses 20 tombes à mobilier[15].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]À partir du XIIe siècle, les marais de Jonquières appartiennent à la principauté d'Orange[18]. La première mention de l'église placée sous le vocable de saint Mappalice a été faite en 1137[19], tandis qu'un acte de 1266 mentionne le castrum[15].
Renaissance
[modifier | modifier le code]Au cours des guerres de Religion, le plus grand affrontement régional entre les protestants et les catholiques eut lieu le , entre Causans et Beauregard. Il y avait d'un côté le baron des Adrets et de l'autre le comte de Suze. Le village, en 1568, fut investi, puis rapidement délaissé par les religionnaires[18].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]François de Bourbon, prince de Conti et seigneur de Jonquières, le , accorda le droit aux consuls de porter un chaperon couleur de feu, doublé de velours bleu[18].
En 1763, le château de Beauregard fut acquis par le marquis de Billoti. Lui et son fils entreprirent de faire assécher les marais[16].
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Au milieu du XIXe siècle, les zones marécageuses asséchées sont plantées en céréales, herbes fourragères et garance. La vigne se développe sur les coteaux[18].
En 1893, Louis Bouscarle créait des ateliers de moulinage à soie. Cette activité est aujourd'hui continuée sous la raison sociale Les héritiers de Louis Bouscarle[20].
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1944, lors de la retraite des armées d'occupation, Le Logis de Beauregard, auberge qui se trouvait entre le pont de chemin de fer et le pont enjambant l'Ouvèze, fut bombardé et détruit. Sur la route de Courthézon, un monument rappelle qu'au même moment, deux habitants du village furent abattus par les Allemands, le [19].
La ville de Jonquières a été hôte d'un Salon de l'Invention et de l'Innovation, créé en 1979 par Raymond Groeninger, il aura perduré pendant 32 éditions et l'association a été dissoute en 2018 du fait de la promotion des nouveautés sur internet[21].
Le , vers 22 h 30, de nombreuses bonbonnes de gaz ont explosé dans l'entreprise Sciacqua située sur la commune, créant un important incendie, sans faire de victimes[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La forme la plus ancienne est villa Joncarias, attestée en 1050. On trouve ensuite Jonqueras (1137), Juncarium (1200) et Jonquieyras (1392)[15]. Ces toponymes dérivent du latin juncus (jonc) auquel a été ajouté le suffixe -aria[23].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Élections locales
[modifier | modifier le code]Législatives
[modifier | modifier le code]Aux élections législatives de 2012 pour la quatrième circonscription de Vaucluse, le premier tour a vu Jacques Bompard (Ligue du Sud) arrivé en tête avec 22,53 % (mais deuxième dans la circonscription) devant Annie-France Soulet FN avec 20,04%, Pierre Meffre (PS) avec 19,85 % et Bénédicte Martin (UMP) avec 16,27 %. Le second tour a vu arriver en tête Jacques Bompard avec 63,73 % (résultat circonscription : 58,77%) contre 36,27 % pour Pierre Meffre (résultat circonscription : 41,23 %)[24].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2021, la commune comptait 5 298 habitants[Note 5], en évolution de 2,95 % par rapport à 2015 (Vaucluse : 1,26 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Fiscalité
[modifier | modifier le code]Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 11,31 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 21,18 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 55,20 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 21,58 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[33]).
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]Le vignoble produit des vins classés en côtes-du-rhône. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays de la Principauté d'Orange. Une spéculation importante a été développée avec la fleur à couper pour les fleuristes (tulipes, glaïeuls).
Industrie et artisanat
[modifier | modifier le code]Une importante zone industrielle est installée à l'est de la commune. Trois établissements leaders dans leur secteur au point de vue régional y sont installés. Le Cellier de Beauregard, centre d'embouteillage du groupe Intermarché pour les vins de la vallée du Rhône, le Pastis Girard, qui propose des apéritifs et liqueurs haut de gamme et qui a été fondé en 1926[34].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Située dans la plaine du Comtat Venaissin, avec sa situation à proximité d'Avignon, d'Orange et de son riche patrimoine, de Carpentras et du mont Ventoux, avec la présence de l'Ouvèze, la commune voit le tourisme occuper directement ou indirectement une place non négligeable de son économie. L'œnotourisme y a pris une place importante grâce aux neuf caves indépendantes sises sur la commune et qui proposent des circuits vélo vigne[35].
Depuis 2014, la ville est traversée par la via Venaissia. Une véloroute construite sur l'ancienne ligne ferroviaire Orange/Isle-sur-la-Sorgue.
La commune possède un camping et une piscine municipale.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]La commune abrite l'arborétum de Beauregard, situé entre la D 950 et l'Ouvèze. Cette zone de 4 ha gérée par le Département de Vaucluse est l'un des 18 espaces naturels sensibles du département[36]. Elle contient différents milieux : la ripisylve de l'Ouvèze, des prairies sèches, une oliveraie conservatoire et des plantations de type jardins (haies, plantes cultivées, etc.). La biodiversité animale y est également très favorable, avec une grande diversité d'insectes et d'oiseaux. Des sorties naturalistes guidées y sont régulièrement organisées par le Naturoptère de Sérignan-du-Comtat.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]En 1141, il fut la dot de Tiburgette d'Orange lors de son mariage avec Adhémar de Morvieux. Le château et son église furent pillés lors des guerres de religion. En 1667, Guillaume de Nassau, érigea Causans en marquisat pour Claude de Vincens. Sur la porte d'entrée, se trouvent les armoiries de cette famille et leur devise « Vinc, Vincens, Dieou lou voult »[19]. En 1789, Jacques Vincens, Marquis de Mauléon de Causans, né dans ce château, est représentant de la noblesse aux états généraux, pour la principauté d'Orange. Le , le domaine est inscrit au titre des monuments historiques[37].
- Le château de Beauregard
Ce grand domaine fut érigé en fief par Maurice de Nassau, prince d'Orange, en 1630. Il avait déjà obtenu, en 1499, le droit de bac sur l'Ouvèze que ses seigneurs conservèrent jusqu'à la Révolution. Il fut successivement la propriété des Laurens (1619), des Tonduti de Saint-Léger (1671) et des Billoti (1763)[19].
- Le château Malijay
De la « Bastide de Sauzeret, dite du Malijay » ne reste qu'une tour du XIIIe siècle. Ce fief fut donné, en 1375 par Raymond des Baux, prince d'Orange, à Bertrand Raymond Flamenqui[19]. Le dernier baron de Malijay fut André Legier de Montfort. Il fit démolir l'ancienne bastide et ériger, à la place, avec les matériaux récupérés le château actuel[38].
Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]On trouve à Jonquières 2 églises :
- l'église Saint-Mappalice (située dans le centre-ville, rue de l'église) ;
- l'église Saint-Martin du château de Causan (située dans le petit hameau de Causans sur la route de Violès).
Équipements ou services
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune possède un groupe scolaire maternelle et école élémentaire publique Frédéric Mistral[39], ainsi qu'une seconde école primaire publique Alphonse Boucher[40]. Ensuite, les élèves vont au collège Arausio à Orange[41],[42] puis au Lycée Polyvalent régional de l'Arc, à Orange[43],[44].
Il y a aussi 2 écoles privées catholiques :
- l'école Notre Dame (située au centre-ville sur la route de Carpentras) ;
- l'école privée de Causans (située dans le petit hameau de Causans sur la route de Violès).
L'université la plus proche est celle d'Avignon.
Sports
[modifier | modifier le code]- Plusieurs clubs sportifs sur la commune (SCJ, MJC VB, TennisClub, Club Carpiste D'Aigues Ouveze, CODEP 84, etc.).
- Parmi les équipements municipaux, on trouve une piscine « Bryan Reling », deux stades de football, deux courts de tennis, un gymnase, un dojo.
- Via Venaissia, reliant actuellement la commune à l'ancienne gare de Loriol-du-Comtat.
Santé
[modifier | modifier le code]On trouve docteurs, pharmacies, etc. dans la commune. Les hôpitaux les plus proches sont à Orange.
Vie locale
[modifier | modifier le code]Marché tous les mercredis matin.
Sur la route d'Orange, juste avant la sortie du village se trouve un marché aux puces ouvert tous les dimanches de l'année.
Cultes
[modifier | modifier le code]Le culte catholique est célébré dans l'église Saint-Mappalice, rattachée au diocèse d'Avignon[45]. Mentionnée pour la première fois en 1137, elle fut entièrement rebâtie en 1419, puis à nouveau restaurée au cours du XXe siècle. Elle a été reconsacrée le [19]. La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[46].
-
Arrière de l'église Saint-Mappalice.
-
Détails des gargouilles.
-
Clocher de l'église.
Environnement
[modifier | modifier le code]La Communauté de Communes des Pays Réuni d'Orange a pour compétence la collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement.
La commune est incluse dans la zone de protection Natura 2000 « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du Ministère de l'écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte d’Azur, et du MNHN (Service du Patrimoine Naturel)[47].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Henri Michel-Reyne, né en 1910 à Jonquières, dit le père Michel, fondateur de la Messe aux truffes, en 1952, quand il fut curé de Richerenches[48].
- Jacques Vincens, Marquis de Mauléon de Causans, né à Jonquières en 1751, représentant de la noblesse lors des états généraux, pour la Principauté d'Orange, puis député de Vaucluse.
- Paul de Vincens de Causans, pair de France et conseiller général de Vaucluse.
- Raoul de Billioti (1828-1882), député de Vaucluse.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Jonquières et Orange », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Orange », sur la commune d'Orange - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Orange », sur la commune d'Orange - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Jonquières ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Orange », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Robert Bailly, op. cit., p. 213.
- Jules Courtet, op. cit., p. 174.
- Jean-Pierre Saltarelli, Le Pègue, vie et mort d'un emporion grec, Cépages Magazine, no 41, mars 1993, p. 41.
- Jules Courtet, op. cit., p. 173.
- Robert Bailly, op. cit., p. 214.
- Moulinage à soie à Jonquières
- « Jonquières. L’association Inventech a été dissoute », sur ledauphine.com (consulté le ).
- « Jonquières : la désolation et des questions après l'explosion de l'usine de dépôt de gaz », ledauphine.com, (lire en ligne, consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1818.
- « Législatives 2012 : tous les résultats Jonquières - Le Monde.fr », sur Le Monde.fr (consulté le ).
- « L'ancien maire Henri Fauquet n'est plus », La Provence, (lire en ligne)
- [PDF] « Hommage à Henri Fauquet, maire honoraire », sur jonquieres.fr, Jonquières Magazine, , p. 17.
- [PDF] Curriculum vitæ de Louis BISCARRAT – Maire de Jonquières, sur jonquieres.fr
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Impôts locaux à Jonquières », taxes.com.
- Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
- Pastis Girard, 12926
- Tourisme et terroir dans les caves de Jonquières
- « Département de Vaucluse - L'arboretum »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur vaucluse.fr (consulté le ).
- Notice no PA84000014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Robert Bailly, op. cit., p. 215.
- Site de l'école élémentaire Mistral
- « Enseignement publique primaire en Vaucluse », Inspection Académique de Vaucluse.
- « Carte scolaire du Vaucluse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Conseil Général de Vaucluse.
- « Site du collège Arausio », Académie Aix-Marseille, .
- « Carte des lycées de Vaucluse », Inspection Académique de Vaucluse, .
- « Site du lycée de l'Arc », Académie Aix-Marseille, .
- « Diocèse d'Avignon », sur Diocèse d'Avignon (consulté le ).
- doyenné d'Orange-Bollène
- Responsabble Natura 2000
- La Messe aux truffes sur le Site La Provence.com
- Armorial des communes du Vaucluse
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. (ISBN 2903044279)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :