Iacchos
Iacchos | |
Mythologie grecque | |
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Procession des mystères, plaque votive, milieu du IVe siècle av. J.-C. (Iacchos figure en bas, portant deux torches) | |
Caractéristiques | |
Fonction principale | Dieu des processions |
Fonction secondaire | Guide les cortèges d'initiés aux mystères d'Éleusis. |
Lieu d'origine | Grèce |
Période d'origine | Antiquité |
Associé(s) | Teléte |
Compagnon(s) | Satyres, initiés aux mystères d'Éleusis |
Culte | |
Mentionné dans | Dionysiaques, de Nonnos |
Famille | |
Père | Dionysos |
Mère | Aura |
Fratrie | |
Symboles | |
Attribut(s) | Une ou deux torches |
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Iacchos (en grec ancien Ἴακχος / Íakkhos) est une figure incertaine de la mythologie et de la religion grecque antique qui personnifie les processions[1]. Selon les traditions des mystères d'Éleusis, il s'agit d'un des visages de Dionysos qui participe à l'initiation des mythes[2],[3].
Iacchos est aussi parfois désigné comme un fils de Dionysos, sa mère étant alors la nymphe Aura.
Rôle
[modifier | modifier le code]Iacchos est un personnage important du culte bachique. Selon la tradition, il est le porteur de torche qui guide les cortèges d'initiés aux mystères d'Éleusis.
Dans Les Bacchantes, Euripide rapporte que les Ménades poussaient un cri à l'unisson pour appeler Dionysos : « Iacchos ! Bromios ! »
Famille
[modifier | modifier le code]Fils de Dionysos
[modifier | modifier le code]Iacchos est parfois considéré comme un aspect de Dionysos lui-même, parfois comme son fils et disciple. Quand il est vu en tant que fils de Dionysos, sa mère est alors la nymphe Aura, elle-même fille du titan Lélantos et de l'océanide Periboea ou Cybèle[4].
Fratrie
[modifier | modifier le code]Sa demi-sœur Teléte est une de ses disciples et celle de leur père Dionysos, destinée à ce rôle par ce dernier[5], elle a d'ailleurs été interprétée comme étant une déesse de l'initiation aux rites bachiques[6].
Annexes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Clément d'Alexandrie, Exhortation aux Grecs : Protreptique (lire en ligne) (II, 21, 1 ; II, 22, 7 ; IV, 62, 3).
- Euripide, Les Bacchantes [détail des éditions] [lire en ligne].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (grc fr) Xénophon (trad. François Ollier), Le Banquet. Apologie de Socrate, Les Belles Lettres, (1re éd. 1961), 119 p. (ISBN 978-2-251-00334-4).
Références
[modifier | modifier le code]- Xénophon 2014, p. 119.
- Walter Burket, Homo Necans. Rites sacrificiels et mythe de la Grèce ancienne, Paris, Les belles lettres, 2005 1972, pp. 315-316
- Hymne homérique à Démeter, vers 206-211.
- Bernabé et García-Gasco, p. 109; Nonnos, Dionysiaques 1.26–28 I p. 4, 5, 48.245–247 III p. 440–443, 48.848–968 III p. 484–493. At 48.245–247, Nonnos semble suggérer qu'Aura est la fille de Lélantos par son épouse Periboia (ou Periboea), cependant ligne 1.27–28, il appelle Aura une "fille de Cybèle".
- Nonnos, Dionysiaca, 48. 884-885
- Theoi Project - Telete
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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