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Hydronymie de la France

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De nombreux hydronymes français renvoient au gaulois[1].

L’hydronymie de la France est l'étude des hydronymes, ou noms de cours d'eau et d'étendues d'eau, en France.

Principaux bassins

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  • Garonne : Garumna, vient du pré-indo-européen Kar- "rocher" -onna "rivière, source"
  • Lot : du latin Oltis, venant de olt ik, "ruisseau qui vient d'en haut"
  • Tarn : Tarnis ou Tanara, des racines pré-indo-européennes tan- "falaise" -ar "rivière"
  • Aveyron : Avario, transformé en veronius, provenant de awa "eau" aar "rivière"[réf. incomplète]
  • Ariège : Aurigera, du latin auriger signifiant "aurifère, qui charrie de l'or"[Information douteuse]
  • Gers : du latin Ergitia, provenant du mot pré-indo-européen aguir "lande sèche"[Information douteuse]
  • Loire : du latin Liger, provenant du celte liga (lie, boue, limon)
  • Allier : Elaver, vient du pré-indo-européen el (arbre)[Information douteuse] ar (rivière dont la vallée est en forme de plaine), rivière aux arbres, sans doute car elle servait au flottage du bois[réf. nécessaire]
  • Sarthe : Sarta, vient du préceltique "sar" (cours d'eau)
  • Loir : du latin "Liger", venant du celte "liga" (boue)
  • Vienne : Vingenna, de "venda" (blanc ou brillante) "-onna" (source)[réf. incomplète]
  • Creuse : Crosa, mot celtique (gaulois) signifiant « creuse »
  • Indre : Andra ou Ennara, du pré-indo-européen "enn" (rivière) "arr" (rivière), rivière à nombreux bras
  • Cher : Caris, vient du pré-indo-européen "kar" (rocher)
  • Rhin : du celtique rēnos « rivière, fleuve », racine , « qui coule, flot »
  • Ill : préceltique el, il
  • Meuse : du gallo-romain mosa, "marais temporaire"
  • Moselle : diminutif du précédent, même étymologie
  • Meurthe : d'une racine indo-européenne[Laquelle ?] désignant la rigole, l’érosion terreuse causée par les eaux et aussi la capacité d’emporter la neige quand survient le printemps
  • Moder : du gaulois Matrae, déesse gauloise des rivières
  • Rhône : du grec rhodanos, vient de rho- (couler) (idem Danube -danu (hardi, fier)
  • Saône : Saucona, sawk- (sacré) -onna (rivière). Appelée Arar, avant la conquête romaine
  • Durance : du préceltique dur-, dor- "cours d'eau"
  • Isère : Visara, issu des mots ligures "vis" "aar", rivière coulant dans une vallée creuse
  • Doubs : vient du celtique (gaulois) "dub" (noir)
  • Seine : Sequana, de sawk (sacré) -onna (source)
  • Oise : du latin Isara des mots ligures "vis" "aar"
  • Aisne : en latin Axonna, avec comme racine le mot ligure "awk" (eau) et "-onna" (source)
  • Marne : du gaulois Matrona, vient du celte Matra (mère) et du suffixe -onna (rivière)
  • Aube : du latin Alba, provenant du pré-indo-européen "albis" et auparavant "ob" (blanc)
  • Eure : en latin Atura, venant du pré-indo-européen "atur", rivière
  • Yonne : Isicauna, puis Sequana, de "sawk" "-onna", la rivière sacrée
  • Suresnes, d'après Surisnas qui peut être l'accusatif du pluriel Surisnae, au singulier Surisna, est un nom d'origine celtique et sa terminaison en na indique qu'il s'agit d'un hydronyme[2].

Fleuves côtiers

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Mer du Nord

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  • Escaut : de l'indo-européen *kal ou *kel ("brillant")[3]
  • Somme : vient du celtique samara (tranquille)
  • Vire : de ver / var « eau »

Océan Atlantique

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  • Odet : Odoanna, venant de od, "torrent" -onna, "source"
  • Charente : Carantona, du pré-indo-européen kar, "rocher" -onna, "source"
  • Adour : Atura, vient du pré-indo-européen aturra, "source"
  • Dordogne : du préceltique dur-, dor- "cours d'eau"
  • Vilaine : [réf. nécessaire] de l'indo-européen u̯eis, « flot », et de la racine hydronymique pré-celtique onna, « eau courante, rivière ».

Mer Méditerranée

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  • Hérault : Arauris ou Araris, vient de aar (rivière)
  • Var : de la racine *var (eau) identifiée également dans d'autres langues indo-européennes : sanskrit var(i) "eau", vieux norrois vari, louvite war-, etc.
  • Aude : Elita, formé avec la racine préceltique "el"
  • Orb : du préceltique "orobis" (orge)

Notes et références

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  1. Le Rhône (« grand courant hardi »), le Rhin (« flot », « eau qui court »), la Seine (« paisible rivière »), la Garonne (« eau caillouteuse »), la Loire (« eau limoneuse »), la Vendée (« eau claire »), le Doubs (« eau sombre »), la Somme (« la tranquille »), la Drot (« la rapide »), la Drôme (« eau rapide »), la Marne (« la grande mère »), la Vilaine (« rivière arquée »), l'Orne (eau « qui fait un coude »). Cf Jacques Lacroix, Le grand héritage des Gaulois, Yoran Embanner, , 256 p.
  2. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945 (1965), Société historique de Suresnes, Alençon, p. 32.
  3. (nl) Vlaams Instituut voor de Zee, « Zeewoorden », De grote Rede, no 33,‎ , p. 30 (lire en ligne Accès libre [PDF])

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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