Florence Portelli
Florence Portelli | |
Florence Portelli en 2017. | |
Fonctions | |
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Vice-présidente du conseil régional d'Île-de-France chargée de la Culture, du Patrimoine et de la Création | |
En fonction depuis le (5 ans, 5 mois et 21 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Président | Valérie Pécresse |
Prédécesseur | Agnès Evren |
Conseillère régionale d'Île-de-France | |
En fonction depuis le (8 ans, 11 mois et 1 jour) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Réélection | 27 juin 2021 |
Circonscription | Val-d'Oise |
Maire de Taverny | |
En fonction depuis le (10 ans, 7 mois et 15 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Maurice Boscavert |
Vice-présidente des Républicains | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Argenteuil (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR (1996-2002) UMP (2002-2015) LR (depuis 2015) Libres ! (depuis 2019) |
Père | Hugues Portelli |
Famille | Serge Portelli (oncle) |
Diplômée de | Université Panthéon-Assas |
Profession | Attachée parlementaire |
Maires de Taverny | |
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Florence Portelli, née le à Argenteuil (Val-d'Oise)[1], est une femme politique française.
Membre de l'Union pour un mouvement populaire puis des Républicains, elle est maire de Taverny depuis 2014, conseillère régionale d'Île-de-France depuis 2015, vice-présidente de la communauté d'agglomération Val Parisis depuis 2016, vice-présidente du conseil régional depuis 2019 et vice-présidente de l’Association des maires de France depuis 2021.
Elle est candidate à la présidence des Républicains lors du congrès des Républicains de 2017.
Elle est porte-parole des campagnes présidentielles de François Fillon en 2017 et de Valérie Pécresse en 2022.
Situation personnelle
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Florence Portelli est la fille de Hugues Portelli, professeur de droit public et de science politique à l'université Panthéon-Assas, sénateur du Val d'Oise et ancien maire d'Ermont, et de Marie Bosi, originaire de Toscane[2],[3]. Elle est aussi la nièce de l'ancien magistrat et avocat Serge Portelli. Elle est l’épouse du bandonéoniste (joueur de bandonéon) Juanjo Mosalini, fils du musicien Juan José Mosalini.
Formation et carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]Elle est titulaire d'une maîtrise de droit public de l'université Paris II-Assas et de l'institut de criminologie[4]. En 2002, après ses études, elle devient attachée parlementaire à l'Assemblée nationale auprès de Henri Cuq, un fidèle du président de la République de l'époque Jacques Chirac, puis auprès de son père sénateur et de la sénatrice Lucienne Malovry, de 2004 à 2015[5],[6].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Débuts
[modifier | modifier le code]Née dans une famille politisée[7], elle se montre enthousiasmée par Philippe Séguin lors du référendum français sur le traité de Maastricht[8],[9]. À sa majorité, son identification au mouvement séguiniste[10] — dont elle se réclamera toujours par la suite[11] — la pousse à s'engager au RPR[12]. Elle prend la tête de la section des jeunes RPR du Val-d'Oise[13],[1].
Maire de Taverny
[modifier | modifier le code]En , Florence Portelli est élue maire de la ville de Taverny, dans le Val-d'Oise[14], avec le soutien de l'ancien Premier ministre François Fillon et de parlementaires UMP[15],[16]. La ville était détenue par la gauche depuis 1989.
La liste qu’elle conduit aux élections municipales de 2020 à Taverny l’emporte dès le premier tour, avec 58,32 % des voix, ce qui lui permet d’être réélue maire par le conseil municipal le puis de devenir quatrième vice-présidente de Val Parisis déléguée à la Santé et à la Solidarité le [17].
Cadre de l’UMP puis de LR
[modifier | modifier le code]En , Nicolas Sarkozy la nomme membre du bureau politique national de l'UMP[18],[19]. En , elle est également nommée secrétaire nationale à la culture des Républicains[20].
Elle rejoint la liste électorale de Valérie Pécresse et est élue conseillère régionale d'Île-de-France en [21]. Membre de la commission permanente et de la commission culture[22], elle est également vice-présidente du groupe Les Républicains au conseil régional francilien. À ce titre, elle représente l’institution au conseil d’administration des Ateliers Médicis[23].
François Fillon la nomme porte-parole lors de la primaire française de la droite et du centre de 2016, puis lors de la campagne en vue de l'élection présidentielle de 2017[24]. Nièce du juge d'instruction Serge Portelli, elle n'est pas présente au rassemblement de soutien au candidat de la droite au Trocadéro, se déclarant gênée par les « slogans anti-magistrats et anti-journalistes »[6]. Elle affirme à propos du présumé emploi fictif d'attachée parlementaire de Penelope Fillon : « Un collaborateur parlementaire peut même être payé à tricoter »[25].
Elle est également porte-parole de LR lors de la campagne des élections législatives menée par François Baroin[2]. Lors du bureau politique national des Républicains se tenant au début du mois de , elle demande l'exclusion définitive des députés « Constructifs » qui soutiennent le gouvernement d'Édouard Philippe[26].
Le , elle annonce sa candidature à la présidence des Républicains en vue du congrès prévu de décembre suivant[27],[28]. Elle prône « une refondation, un fonctionnement démocratisé, un changement radical des statuts et la clarification de la ligne idéologique du parti »[29],[30]. Elle défend une ligne ferme sur l'immigration, la sécurité et la justice, tout en prônant un respect de l'humanisme, déclarant : « Jamais il ne me viendrait à l'idée, par exemple, de parler des pauvres comme de « salauds assistés[31]. ». Elle obtient 16,1 %, contre 74,6 % à Laurent Wauquiez et 9,2 % à Maël de Calan[32].
Départ de LR, puis retour au parti
[modifier | modifier le code]En , elle est nommée secrétaire générale de Soyons libres, mouvement créé par Valérie Pécresse et associé aux Républicains[33]. Dans le sillage de Valérie Pécresse, elle quitte LR en , dénonçant « un parti verrouillé avec un fonctionnement de plus en plus rabougri »[34].
Elle revient finalement au sein des Républicains par la suite et en devient vice-présidente. Lors de la crise politique suivant la dissolution de l'Assemblée nationale, le , alors que le président du parti, Éric Ciotti, appelle au ralliement avec le Rassemblement national en vue des élections législatives, Florence Portelli s'y oppose fermement. Elle réclame, comme d'autres cadres du parti, l'exclusion d'Éric Ciotti, l'accusant de vouloir « sauver sa circonscription » en mettant en place une « collaboration » avec le RN[35].
Elle critique par ailleurs les statuts manquant de clarté de LR et « des problèmes de démocratie interne sérieux »[35].
Synthèse des résultats électoraux
[modifier | modifier le code]Élections municipales
[modifier | modifier le code]Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.
Année | Parti | Commune | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | ||||||
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Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | CM | CA | ||||
2014 | UMP | Taverny | 3 735 | 38,59 | 1re | 5 224 | 50,69 | 1re | 27 / 35 |
7 / 9 | |
2020 | SL | 3 869 | 58,32 | 1re | 28 / 35 |
7 / 9 |
Débat et polémique avec Manon Aubry
[modifier | modifier le code]Lors d'un débat télévisé en entre Florence Portelli et Manon Aubry, celle-ci s'emporte contre le racisme ou la xénophobie pratiqués de façon systématique à l'encontre des personnes d'origine arabe et subsaharienne dans les quartiers populaires français, et Florence Portelli nuance ces propos en rappelant un contexte où le racisme existe partout, y compris contre les personnes blanches, ce qu'elle déclare avoir subi par des violences verbales. L'eurodéputée insoumise répond avoir envie de vomir car la comparaison lui paraît indigne entre des degrés de gravité différents, et Portelli l'interroge alors sur la nature des insultes italophobes subies par sa mère en France ("sale macaroni"), en lui demandant si cela relève du racisme. Répliquant que non, l'eurodéputée suscite une controverse, puis revient sur ces propos dans la nuit même, seulement sur l'insulte italophobe, et sans aucune excuse[36].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Passionnée de cinéma, d’opéra, de littérature et de théâtre, pratiquant le piano depuis l'âge de six ans[2] et l’orgue depuis l’âge de 14 ans, elle est présidente de l'orchestre national d'Île-de-France depuis 2016[22],[37].
Décoration
[modifier | modifier le code]- Chevalier des Arts et des Lettres (2020)[38]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Daniel Chollet, « Florence Portelli tentée par la présidence du parti Les Républicains », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- Diane Malosse, « Pianiste, snipeuse et filloniste : Florence Portelli, future candidate à la tête de LR ? », L'Obs, (lire en ligne).
- « Biographie de Hugues Portelli », sur ermont.fr, (consulté le ).
- Benjamin Pierret, « Les Républicains : qui est Florence Portelli, candidate à la présidence du parti ? : Portrait - Porte-parole de François Fillon durant la campagne présidentielle, Florence Portelli ajoute officiellement son nom à la liste des candidats à la présidence de LR », RTL, (lire en ligne).
- Jean-Baptiste Forray, « Génération Fillon : Membre du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, la maire de Taverny (Val-d'Oise) porte la parole du candidat des Républicains. Un job pas franchement de tout repos pour cette trentenaire grandie à l'école du séguinisme. », La Gazette des communes, (lire en ligne).
- Alexandre Sulzer, « Florence Portelli, la filloniste qui veut voler de ses propres ailes », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- Diane Malosse, « Pianiste, snipeuse et filloniste : qui est Florence Portelli, candidate à la tête de LR ? », L'Obs, 29 août 2017 à 21h26 (lire en ligne, consulté le )
- Chloe Joudrier, « Portrait - Qui est Florence Portelli, candidate à la présidence des Républicains ? », VSD, (lire en ligne).
- Alban de Montigny, « Florence Portelli : « Le parti Les Républicains n'est pas très méritocratique » », La Croix, (lire en ligne).
- « Qui est Florence Portelli ? », RTL.fr, 30/08/2017 à 06:18 (lire en ligne, consulté le )
- Pierre-Alain Furbury, « Florence Portelli : « Wauquiez se trompe d'élection » - Les Echos », sur www.lesechos.fr, 03/12/2017 à 16:00 (consulté le )
- Bruno Jeudy, « Florence Portelli : "Wauquiez peut être battu" », Paris Match, (lire en ligne).
- « Florence Portelli : «j'étais fascinée par Philippe Séguin» », actu.fr, 22 avr 14 à 12:00 (lire en ligne, consulté le )
- « Taverny : Portelli, la plus jeune », Le Parisien, (lire en ligne).
- Daniel Chollet, « François Fillon vient soutenir Florence Portelli pour les municipales à Taverny : L'ancien Premier ministre a vanté les mérites de la candidate UMP, qui défiera la gauche en mars 2014, et est venu «sonner la charge de la reconquête», après les défaites de 2012. », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- « François Fillon lance Florence Portelli à Taverny », Le Parisien, (lire en ligne).
- "Communauté d'agglomération Val Parisis, Procès-verbal de la séance du 9 juillet 2020, page 8 : https://www.valparisis.fr/sites/valparisis/files/document/fichier-a-telecharger/cr_cc_09_07_2020.pdf (consulté le 29 octobre 2021).
- « Florence Portelli entre au bureau national de l'UMP », Le Parisien, (lire en ligne).
- Daniel Chollet, « Florence Portelli entre au bureau politique des Républicains », La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne).
- « Florence Portelli (LR) nommée secrétaire nationale à la culture », Le Parisien, (lire en ligne).
- Gabriel Nedelec, « Qui est Florence Portelli, candidate à la présidence des Républicains ? », Les Échos, (lire en ligne).
- « Ville de Taverny - Les élus », sur ville-taverny.fr, (consulté le ).
- Nicolas Gary, « Mehdi Meklat : des tweets antisémites à la résidence d'auteur, aux frais du contribuable », actualitte.com, 3 février 2022.
- « François Fillon : une victoire grâce à eux ! », sur France Culture, (consulté le ).
- « Portelli: «Un collaborateur parlementaire peut même être payé à tricoter» », sur FIGARO, (consulté le )
- Lucie Soullier, « Florence Portelli, la reine des piques anti-Wauquiez », Le Monde, (lire en ligne).
- « Florence Portelli, candidate à la présidence du parti LR ? », sur France Inter, (consulté le ).
- « Florence Portelli candidate à la présidence des Républicains », Le Monde, (lire en ligne).
- Emmanuel Galiero, « Florence Portelli : « Je suis candidate à la présidence des Républicains » », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « La lettre de candidature de Florence Portelli aux militants des Républicains », Valeurs actuelles, (lire en ligne).
- Virginie Le Guay, « Présidence des Républicains, ces inconnus qui défient Wauquiez », Paris Match, semaine du au , p. 36.
- https://www.republicains.fr/election2017_resultats
- Ludovic Vigogne, « Valérie Pécresse dote Libres! d’un organigramme », L'Opinion, (lire en ligne)
- « Florence Portelli quitte LR, « un parti verrouillé avec un fonctionnement de plus en plus rabougri » », sur bfmtv.com, (consulté le ).
- « "Collaboration", "On le vire", "Qu'il se barre"... la vice-présidente LR Florence Portelli veut "renverser la table" après l'annonce d'Eric Ciotti d'une alliance avec le RN », sur Nice-Matin, (consulté le )
- « "Sale macaroni" : l'élue "insoumise" Manon Aubry reconnaît qu'il s'agit d'une "insulte raciste" après avoir défendu le contraire », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Ces deux femmes qui s'intéressent à la présidence des Républicains », Le Figaro, (lire en ligne).
- « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres - été 2020 ».
Liens externes
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