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Son cousin Henri Harpignies, peintre paysagiste, aquarelliste et graveur de l’[[école de Barbizon]], le recommande à son ami Édouard Dubufe dont Maurice Le Liepvre fréquentera l’atelier pendant 10 ans<ref name=":1">{{Article|auteur1=Ch. de Firé|titre=Maurice Le Liepvre|périodique=Moniteur des arts et des ventes artistiques|pages=Page 4|date=29 Mai 1894}}.</ref>. |
Son cousin Henri Harpignies, peintre paysagiste, aquarelliste et graveur de l’[[école de Barbizon]], le recommande à son ami Édouard Dubufe dont Maurice Le Liepvre fréquentera l’atelier pendant 10 ans<ref name=":1">{{Article|auteur1=Ch. de Firé|titre=Maurice Le Liepvre|périodique=Moniteur des arts et des ventes artistiques|pages=Page 4|date=29 Mai 1894}}.</ref>. |
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Il a également pour maîtres Jean-Paul Laurens (1838-1921), sculpteur et peintre français, et [[Alexis-Joseph Mazerolle]] (1826-1889), peintre français<ref>{{Article|auteur1=Daniel Bernard|titre=Salon de 1881 - Le paysage|périodique=L'Univers illustré|numéro=1369|pages=391|date=18 juin 1881|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738302v/f7.r=liepvre}}</ref>. |
Il a également pour maîtres Jean-Paul Laurens (1838-1921), sculpteur et peintre français, et [[Alexis-Joseph Mazerolle]] (1826-1889), peintre français<ref>{{Article|auteur1=Daniel Bernard|titre=Salon de 1881 - Le paysage|périodique=L'Univers illustré|numéro=1369|pages=391|date=18 juin 1881|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5738302v/f7.r=liepvre}}.</ref>. |
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=== Carrière et principales œuvres === |
=== Carrière et principales œuvres === |
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Maurice Le Liepvre se détache progressivement de l’[[Art académique|académisme]] de l’atelier de Dubufe pour devenir [[Peinture de paysage|paysagiste]], influencé par l’école de Barbizon, puis par les [[Impressionnisme|impressionnistes]]. Au côté d’Harpignies et de son ami [[Henri Zuber]], il développe des talents reconnus d’aquarelliste<ref>{{Article|titre=A travers Paris|périodique=Le Figaro|numéro=97|pages=1|date=7 avril 1897|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2839757/f1.image.r=liepvre?rk=1287560;0}}</ref>. |
Maurice Le Liepvre se détache progressivement de l’[[Art académique|académisme]] de l’atelier de Dubufe pour devenir [[Peinture de paysage|paysagiste]], influencé par l’école de Barbizon, puis par les [[Impressionnisme|impressionnistes]]. Au côté d’Harpignies et de son ami [[Henri Zuber]], il développe des talents reconnus d’aquarelliste<ref>{{Article|titre=A travers Paris|périodique=Le Figaro|numéro=97|pages=1|date=7 avril 1897|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2839757/f1.image.r=liepvre?rk=1287560;0}}.</ref>. |
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Il est également reconnu pour ses panneaux décoratifs qu’il réalise pour des [[Hôtel particulier|hôtels particuliers]], ainsi que pour l’[[hôtel de ville de Paris]]<ref name=":4">{{Article|titre=Les Achats de la Ville de Paris - AUX DEUX SALONS |
Il est également reconnu pour ses panneaux décoratifs qu’il réalise pour des [[Hôtel particulier|hôtels particuliers]], ainsi que pour l’[[hôtel de ville de Paris]]<ref name=":4">{{Article|titre=Les Achats de la Ville de Paris - AUX DEUX SALONS |
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* de [[Exposition universelle de 1893|1893 à Chicago]], où il expose ''La Partie de pêche'' (ou ''Les dames roses'')<ref>{{Ouvrage|titre=Offcial Catalogue World's Columbian Exposition - Fine arts|lieu=Chicago|année=1893|pages totales=141|passage=83|lire en ligne=https://archive.org/details/worldscolumbian10worl|consulté le=7 Octobre 2024}}.</ref> ; |
* de [[Exposition universelle de 1893|1893 à Chicago]], où il expose ''La Partie de pêche'' (ou ''Les dames roses'')<ref>{{Ouvrage|titre=Offcial Catalogue World's Columbian Exposition - Fine arts|lieu=Chicago|année=1893|pages totales=141|passage=83|lire en ligne=https://archive.org/details/worldscolumbian10worl|consulté le=7 Octobre 2024}}.</ref> ; |
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* de [[Exposition universelle de 1894|1894 à Anvers]], où il obtient une deuxième médaille pour ''Impression d'automne''<ref>{{Lien web |titre=L’Opéra comique |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k45230756/f2.r=liepvre |date=1er septembre 1894 |consulté le=7 octobre 2024}}.</ref> ; |
* de [[Exposition universelle de 1894|1894 à Anvers]], où il obtient une deuxième médaille pour ''Impression d'automne''<ref>{{Lien web |titre=L’Opéra comique |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k45230756/f2.r=liepvre |date=1er septembre 1894 |consulté le=7 octobre 2024}}.</ref> ; |
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* de [[Exposition universelle de 1900|1900 à Paris]] (exposition posthume), où est exposé ''Paysage de Touraine''<ref>{{Ouvrage|titre=Exposition internationale universelle de 1900 - Catalogue général officiel|lieu=Paris|année=1900|pages totales=232|passage=50|lire en ligne=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ee/Catalogue_général_officiel_-_uvres_d'art_(IA_cataloguegener00expo).pdf|consulté le=7 Octobre 2024}}.</ref> |
* de [[Exposition universelle de 1900|1900 à Paris]] (exposition posthume), où est exposé ''Paysage de Touraine''<ref>{{Ouvrage|titre=Exposition internationale universelle de 1900 - Catalogue général officiel|lieu=Paris|année=1900|pages totales=232|passage=50|lire en ligne=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ee/Catalogue_général_officiel_-_uvres_d'art_(IA_cataloguegener00expo).pdf|consulté le=7 Octobre 2024}}.</ref> ; |
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* de [[Exposition universelle de 1904|1904 à Saint-Louis]], où sont exposés ''Soir'' et ''Matin en Touraine''<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur=Department of Education |titre=Official Catalogue of Exhibits - Universal Exposition - St. Louis - 1904 |lieu=Saint-Louis |éditeur=The Official Catalogue Company (Inc.) |année=1904 |passage=144 |url=https://archive.org/details/officialcatalogu00loui/page/n269/mode/2up?q="Le Liepvre Maurice"}}.</ref>. |
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Il expose à Paris à la Galerie [[Georges Petit (galeriste)|Georges Petit]] et au [[Nouveau Cercle de l'Union|Cercle de l’Union artistique]], ainsi qu’à de nombreuses expositions en province (Amiens, Arcachon, Bordeaux, Fontainebleau, Le Havre, Lille, Monaco, Mulhouse, Nantes, Roubaix, Rouen, Pau, Strasbourg, Toulouse, Valenciennes) et en Belgique (Bruxelles<ref>{{Article|titre=Bulletin des expositions et concours - Bruxelles|périodique=Journal des artistes|numéro=47|pages=371|date=27 Novembre 1887|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k45770730/f3.image.r=lievre}}</ref>, Gand<ref>{{Article|titre=Lettre de Belgique|périodique=Journal des débats politiques et littéraires|pages=1|date=18 Septembre 1895|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k468027s/f1.item.r=liepvre.zoom}}</ref>). |
Il expose à Paris à la Galerie [[Georges Petit (galeriste)|Georges Petit]] et au [[Nouveau Cercle de l'Union|Cercle de l’Union artistique]], ainsi qu’à de nombreuses expositions en province (Amiens, Arcachon, Bordeaux, Fontainebleau, Le Havre, Lille, Monaco, Mulhouse, Nantes, Roubaix, Rouen, Pau, Strasbourg, Toulouse, Valenciennes) et en Belgique (Bruxelles<ref>{{Article|titre=Bulletin des expositions et concours - Bruxelles|périodique=Journal des artistes|numéro=47|pages=371|date=27 Novembre 1887|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k45770730/f3.image.r=lievre}}.</ref>, Gand<ref>{{Article|titre=Lettre de Belgique|périodique=Journal des débats politiques et littéraires|pages=1|date=18 Septembre 1895|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k468027s/f1.item.r=liepvre.zoom}}.</ref>). |
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Deux expositions posthumes sont organisées par sa femme en 1897 à Paris<ref>{{Ouvrage|titre=Cercle de l'union artistique - Catalogue|lieu=Paris|année=1897|pages totales=4}}.</ref> et à Lille<ref>{{Ouvrage|titre=Union artistique du Nord - Catalogue|lieu=Lille|année=1897|pages totales=4}}.</ref>. |
Deux expositions posthumes sont organisées par sa femme en 1897 à Paris<ref>{{Ouvrage|titre=Cercle de l'union artistique - Catalogue|lieu=Paris|année=1897|pages totales=4}}.</ref> et à Lille<ref>{{Ouvrage|titre=Union artistique du Nord - Catalogue|lieu=Lille|année=1897|pages totales=4}}.</ref>. |
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En 2004 et 2007, la galerie de Bayser organise deux expositions d’aquarelles et d’huiles. |
En 2004 et 2007, la galerie de Bayser organise deux expositions d’aquarelles et d’huiles. |
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Les musées d’[[Musée d'Orsay|Orsay]]<ref>https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/soleil-de-mars-70583</ref>, du [[Petit Palais]]<ref>https://www.parismuseescollections.paris.fr/en/node/401218#infos-principales</ref> et du [[Musée du Louvre|Louvre]]<ref>https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020132329</ref> ainsi que ceux de [[Musée des Beaux-Arts de Tours|Tours]] (11 œuvres<ref>{{Lien web |titre=Paysage de Loire |url=https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM37000084 |consulté le=9 Octobre 2024}}.</ref>), de [[Musée des Beaux-Arts de Pau|Pau]]<ref>{{Lien web |titre=Sur la levée de la Loire, à La Baule |url=https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/00980001838 |consulté le=9 Octobre 2024}}.</ref>, de [[Musée Bonnat-Helleu|Bayonne]]<ref>{{Lien web |titre=Une source |url=https://webmuseo.com/ws/musee-bonnat-helleu/app/collection/record/1963?vc=ePkH4LF7w6iejEDVE1IAQtNxTmpOZmpZEbhsgXsDAIUDFNM$ |consulté le=9 Octobre 2024}}.</ref> |
Les musées d’[[Musée d'Orsay|Orsay]]<ref>https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/soleil-de-mars-70583</ref>, du [[Petit Palais]]<ref>https://www.parismuseescollections.paris.fr/en/node/401218#infos-principales</ref> et du [[Musée du Louvre|Louvre]]<ref>https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020132329</ref> ainsi que ceux de [[Musée des Beaux-Arts de Tours|Tours]] (11 œuvres<ref>{{Lien web |titre=Paysage de Loire |url=https://pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM37000084 |consulté le=9 Octobre 2024}}.</ref>), de [[Musée des Beaux-Arts de Pau|Pau]]<ref>{{Lien web |titre=Sur la levée de la Loire, à La Baule |url=https://pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/00980001838 |consulté le=9 Octobre 2024}}.</ref>, de [[Musée Bonnat-Helleu|Bayonne]]<ref>{{Lien web |titre=Une source |url=https://webmuseo.com/ws/musee-bonnat-helleu/app/collection/record/1963?vc=ePkH4LF7w6iejEDVE1IAQtNxTmpOZmpZEbhsgXsDAIUDFNM$ |consulté le=9 Octobre 2024}}.</ref>, de [[Musée des Beaux-Arts de Bordeaux|Bordeaux]]<ref>{{Lien web |titre=Le Printemps - Avril, paysage |url=https://musba-bordeaux.opacweb.fr/fr/notice/bx-e-1173-le-printemps-6e521d23-3929-45d5-b751-84140707303e |consulté le=9 Octobre 2024}}.</ref> et de [[Palais des Beaux-Arts de Lille|Lille]]<ref>{{Lien web |titre=Paysage |url=https://pba-opacweb.lille.fr/fr/notice/p-1669-paysage-71f6fae0-377d-4412-862b-2903d0efc8a3 |site=[[Palais des Beaux-Arts de Lille}}.</ref> possèdent aujourd’hui des œuvres de Maurice Le Liepvre qui y sont régulièrement exposées. |
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Version du 10 octobre 2024 à 11:02
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Maurice Charles Marie Lelièvre |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Parentèle |
André Dauchez (gendre) Dominique Paladilhe (petit-fils en lignée féminine) |
Membre de | |
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Mouvement | |
Maîtres | |
Genres artistiques | |
Influencé par |
Maurice Le Liepvre, né le à Lille et mort le à Paris, est un peintre impressionniste et aquarelliste français.
Biographie
Famille et vie privée
Maurice Charles Marie Lelièvre est le fils d'Ernest François Lelièvre et d'Élisabeth (Elise) Clotilde Caroline Bernard[1].
Il est orphelin à l'âge de 8 ans. Après des études à Lille et à Paris, chez les jésuites de la rue de Vaugirard, il se lance dans des études de droit et obtient sa licence en 1869[2].
Après la guerre de 1870, il s'installe à Paris et s'oriente vers la peinture.
Il épouse Marie Victoire Liégeard en 1878 à Orléans. Ils auront quatre enfants, dont Marie-Thérèse qui épousera en 1898, André Dauchez, peintre, graveur, aquafortiste, dessinateur, illustrateur et photographe français.
À partir de son mariage, il installe son atelier et l'appartement familial 73 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris, où il vivra jusqu'à sa mort[3]. William Bouguereau habite de 1868 à sa mort, au fond de l'allée du même ensemble, dans un hôtel particulier qu'il s'est fait construire (adresse : 75 rue Notre-Dame-des-Champs). Jean-Paul Laurens qui formera et conseillera Maurice Le Liepvre, habite également au 73 rue Notre-Dame-des-Champs à partir de 1878.
Maurice Le Liepvre part en voyage de noces à Rome. Il voyage en Algérie. Il fait plusieurs séjours à Toulon chez son ami, Frédéric Montenard, peintre français qui y est installé, et à Yport (Seine-Maritime) chez Jean-Paul Laurens.
Il passe habituellement plusieurs mois de l'année en Touraine, à Langeais, au bord de la Loire, région qui deviendra sa principale source d'inspiration.
Maurice Le Liepvre meurt prématurément le [4]. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse, en présence de ses amis peintres William Bouguereau, Jean-Paul Laurens, Henri Harpignies, Alfred Agache, Édouard Dubufe, Frédéric Montenard, Henri Zuber,[5]...
En 1888, le patronyme « Lelièvre » est changé en « Le Liepvre », selon l’ancienne orthographe[6]. Les œuvres du peintre sont signées « Lelièvre » jusqu’en 1888 et « Le Liepvre » après cette date.
Formation
À partir de 1872, il suit les cours de dessin de la rue de l'École-de-Médecine[7], l'école de « classes préparatoires » à l'école des Beaux-Arts.
Son cousin Henri Harpignies, peintre paysagiste, aquarelliste et graveur de l’école de Barbizon, le recommande à son ami Édouard Dubufe dont Maurice Le Liepvre fréquentera l’atelier pendant 10 ans[7].
Il a également pour maîtres Jean-Paul Laurens (1838-1921), sculpteur et peintre français, et Alexis-Joseph Mazerolle (1826-1889), peintre français[8].
Carrière et principales œuvres
Maurice Le Liepvre se détache progressivement de l’académisme de l’atelier de Dubufe pour devenir paysagiste, influencé par l’école de Barbizon, puis par les impressionnistes. Au côté d’Harpignies et de son ami Henri Zuber, il développe des talents reconnus d’aquarelliste[9].
Il est également reconnu pour ses panneaux décoratifs qu’il réalise pour des hôtels particuliers, ainsi que pour l’hôtel de ville de Paris[10], en 1891.
En 1877, Maurice Le Liepvre expose deux peintures et deux aquarelles au salon de l'académie des beaux-arts[11]. Ces œuvres sont inspirées de son voyage en Algérie à Tlemcen.
Maurice Le Liepvre expose au Salon des artistes français tous les ans de 1878 à 1896. Il y obtient les récompenses suivantes :
- 1880 : mention honorable pour l'Actéon[12] ;
- 1886 : 3e médaille pour Les bords de la Loire, près de la Baule[13] ;
- 1890 : 2e médaille pour La Loire[14].
Maurice Le Liepvre expose aux expositions universelles :
- de 1889 à Paris, où il obtient une médaille d’argent pour La Loire[15] ;
- de 1893 à Chicago, où il expose La Partie de pêche (ou Les dames roses)[16] ;
- de 1894 à Anvers, où il obtient une deuxième médaille pour Impression d'automne[17] ;
- de 1900 à Paris (exposition posthume), où est exposé Paysage de Touraine[18] ;
- de 1904 à Saint-Louis, où sont exposés Soir et Matin en Touraine[19].
Il expose à Paris à la Galerie Georges Petit et au Cercle de l’Union artistique, ainsi qu’à de nombreuses expositions en province (Amiens, Arcachon, Bordeaux, Fontainebleau, Le Havre, Lille, Monaco, Mulhouse, Nantes, Roubaix, Rouen, Pau, Strasbourg, Toulouse, Valenciennes) et en Belgique (Bruxelles[20], Gand[21]).
Deux expositions posthumes sont organisées par sa femme en 1897 à Paris[22] et à Lille[23].
En 2004 et 2007, la galerie de Bayser organise deux expositions d’aquarelles et d’huiles.
Les musées d’Orsay[24], du Petit Palais[25] et du Louvre[26] ainsi que ceux de Tours (11 œuvres[27]), de Pau[28], de Bayonne[29], de Bordeaux[30] et de Lille[31] possèdent aujourd’hui des œuvres de Maurice Le Liepvre qui y sont régulièrement exposées.
-
La Loire, Musée des Beaux-Arts de Tours.
-
La Partie de pêche.
-
Un coin du Luxembourg (Esquisse pour l'escalier des fêtes de l'Hôtel de ville de Paris), Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris.
Notes et références
- Acte no 69, état-civil de la Ville de Lille, naissance de 1848.
- Maurice Le Liepvre, Thèse pour la licence, Paris, Faculté de droit de Paris, , 40 p..
- Sophie Liégard, Souvenirs - Premier volume, Paris, 78 p., p. 65.
- Acte no 70, état-civil de la Ville de Paris, 6e arrondissement, décès de 1897.
- « Nécrologie », Le grand écho du Nord et du Pas-de-Calais, no 17, , p. 2 (lire en ligne).
- Jugement du Tribunal civil de première instance de Valenciennes, .
- Ch. de Firé, « Maurice Le Liepvre », Moniteur des arts et des ventes artistiques, , Page 4.
- Daniel Bernard, « Salon de 1881 - Le paysage », L'Univers illustré, no 1369, , p. 391 (lire en ligne).
- « A travers Paris », Le Figaro, no 97, , p. 1 (lire en ligne).
- « Les Achats de la Ville de Paris - AUX DEUX SALONS La Décoration de l'Hôtel-de-Ville », La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts, , p. 199 (lire en ligne).
- « Base Salons », sur salons.musee-orsay.fr (consulté le ).
- « La Chronique des Arts et de la Curiosité », (consulté le ).
- « La Chronique des Arts et de la Curiosité », (consulté le ).
- « Journal officiel », (consulté le ).
- « Journal des artistes », (consulté le ).
- Offcial Catalogue World's Columbian Exposition - Fine arts, Chicago, , 141 p. (lire en ligne), p. 83.
- « L’Opéra comique », (consulté le ).
- Exposition internationale universelle de 1900 - Catalogue général officiel, Paris, , 232 p. (lire en ligne), p. 50.
- (en) Department of Education, Official Catalogue of Exhibits - Universal Exposition - St. Louis - 1904, Saint-Louis, The Official Catalogue Company (Inc.), (lire en ligne), p. 144.
- « Bulletin des expositions et concours - Bruxelles », Journal des artistes, no 47, , p. 371 (lire en ligne).
- « Lettre de Belgique », Journal des débats politiques et littéraires, , p. 1 (lire en ligne).
- Cercle de l'union artistique - Catalogue, Paris, , 4 p..
- Union artistique du Nord - Catalogue, Lille, , 4 p..
- https://www.musee-orsay.fr/fr/oeuvres/soleil-de-mars-70583
- https://www.parismuseescollections.paris.fr/en/node/401218#infos-principales
- https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl020132329
- « Paysage de Loire » (consulté le ).
- « Sur la levée de la Loire, à La Baule » (consulté le ).
- « Une source » (consulté le ).
- « Le Printemps - Avril, paysage » (consulté le ).
- {{Lien web |titre=Paysage |url=https://pba-opacweb.lille.fr/fr/notice/p-1669-paysage-71f6fae0-377d-4412-862b-2903d0efc8a3 |site=[[Palais des Beaux-Arts de Lille}}.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :