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=== Soutien du gouvernement ===
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[[Fichier:Looking Across Place Mechouar.jpg|vignette|Place du Méchouar à [[Laâyoune]]]]
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Le Royaume du Maroc soutient les colonies financièrement et administrativement, avec de nombreuses incitations accordées aux citoyens qui choisissent de s'installer au Sahara occidental. Par exemple, les employés du gouvernement qui vivent au Sahara Occidental gagnent environ deux fois le montant que leurs collègues dans le reste du Royaume gagnent.
Le Royaume du Maroc soutient les colonies financièrement et administrativement<ref>{{Lien web |auteur=Jacob Mundy |titre=Les colons marocains au Sahara Occidental : colonisateurs ou cinquième colonne ? |url=https://www.usc.es/export9/sites/webinstitucional/gl/institutos/ceso/descargas/Capit_Mundy_Les_colons_marocains_au_SO.pdf |date=Juin 2011 |consulté le=31 mai 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Antoine Quéré |titre=Entreprises transnationales françaises et crime de colonisation par peuplement au Sahara Occidental |url=https://www.cairn.info/revue-l-ouest-saharien-2020-2-page-109.htm |date=29 juin 2022 |consulté le=31 mai 2024}}</ref>, avec de nombreuses incitations accordées aux citoyens qui choisissent de s'installer au Sahara occidental. Par exemple, les employés du gouvernement qui vivent au Sahara Occidental gagnent environ deux fois le montant que leurs collègues dans le reste du Royaume gagnent.


=== Attitude du Front Polisario ===
=== Attitude du Front Polisario ===
Le Front Polisario est en désaccord avec la présence de colons au Sahara occidental et les considère comme un obstacle important à l'autonomie. Lors d'une conversation en 2018 entre [[Brahim Ghali]], secrétaire général du Front Polisario, et [[Horst Köhler|Horst Koehler]], l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Ghali a noté que les colonies marocaines étaient un sujet de préoccupation majeur. Plus précisément, la présence de colons modifie considérablement la composition démographique de la région, ce qui constitue un obstacle important à une résolution.
Le Front Polisario est en désaccord avec la présence de colons au Sahara occidental et les considère comme un obstacle important à l'autonomie. Lors d'une conversation en 2018 entre [[Brahim Ghali]], secrétaire général du Front Polisario, et [[Horst Köhler|Horst Koehler]], l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Ghali a noté que les colonies marocaines étaient un sujet de préoccupation majeur. Plus précisément, la présence de colons modifie considérablement la composition démographique de la région, ce qui constitue un obstacle important à une résolution<ref>{{Lien web |titre=Le Maroc a installé 140 mille nouveaux colons dans les terres sahraouies occupées |url=https://radioalgerie.dz/news/fr/article/20210303/207990.html |date=3 mars 2021 |consulté le=31 mai 2024}}</ref>.


Pour le Front Polisario, les colons marocains qui constituent désormais la majorité de la population du Sahara occidental excluent la possibilité d'un référendum d'indépendance. Craignant qu'un vote d'indépendance ne force une union avec le Maroc ou ne poursuive la domination marocaine sur le Sahara occidental, peu sont ouverts à un tel référendum sans décolonisation et rapatriement des colons au Maroc.
Pour le Front Polisario, les colons marocains qui constituent désormais la majorité de la population du Sahara occidental excluent la possibilité d'un référendum d'indépendance. Craignant qu'un vote d'indépendance ne force une union avec le Maroc ou ne poursuive la domination marocaine sur le Sahara occidental, peu sont ouverts à un tel référendum sans décolonisation et rapatriement des colons au Maroc.


== Réponse internationale ==
== Réponse internationale ==
Les Nations unies ont tenté de jouer un rôle de médiateur dans les revendications concernant le Sahara occidental, les colons étant un sujet de discorde majeur. Au début des années 2000, l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies [[Kofi Annan]] pour le Sahara occidental, [[James Baker]], a tenu de nombreuses réunions avec des représentants du Maroc et du Polisario pour discuter de l'avenir du Sahara occidental. Elles ont été finalement inefficaces et ont enflammé les relations. Baker a également présenté deux plans de paix qui introduiraient une phase d'autonomie de quatre ans au Sahara occidental, puis soumettraient l'indépendance à un vote de type référendaire. À chaque fois, le Front Polisario ou le Maroc ont rejeté le plan.
Les Nations unies ont tenté de jouer un rôle de médiateur dans les revendications concernant le Sahara occidental, les colons étant un sujet de discorde majeur. Au début des années 2000, l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies [[Kofi Annan]] pour le Sahara occidental, [[James Baker]], a tenu de nombreuses réunions avec des représentants du Maroc et du Polisario pour discuter de l'avenir du Sahara occidental. Elles ont été finalement inefficaces et ont enflammé les relations. Baker a également présenté deux plans de paix qui introduiraient une phase d'autonomie de quatre ans au Sahara occidental, puis soumettraient l'indépendance à un vote de type référendaire, ces plans n'ont pas aboutit.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 31 mai 2024 à 19:06

Colons marocains au Sahara occidental

Situation depuis le 6 septembre 1991

Dans le cadre du conflit du Sahara occidental, le Royaume du Maroc a parrainé des programmes de colonisation qui ont incité des milliers de citoyens marocains à s'installer au Sahara occidental occupé par le Maroc. Cette migration réglementée est en vigueur depuis la Marche verte en 1975, et il a été estimé en 2015 que les colons marocains représentaient les deux tiers des 500 000 habitants du Sahara occidental.

En vertu du droit international, le transfert de citoyens marocains dans le territoire occupé constitue une violation directe de l'article 49 de la quatrième Convention de Genève.

Histoire

Camp de réfugié de Laâyoune à Tindouf.

Le Sahara occidental a été placé sous protectorat espagnol en 1884, le territoire s'étendant du cap Bojador au cap Blanc. L'Espagne a progressivement étendu son contrôle sur la région au cours des 40 années suivantes en négociant avec la France. Le Sahara espagnol a été officiellement créé en 1958 après la fusion de deux districts administratifs antérieurs, Río de Oro et Saguia el Hamra.

Sous la pression des nationalistes du Sahara espagnol, du Maroc, de la Mauritanie et de l'Algérie, l'Espagne s'est désengagée du Sahara occidental en 1976. Le territoire a été divisé par la suite entre le Maroc et la Mauritanie. Le Front Polisario a mené une guérilla au Maroc et en Mauritanie, mais la Mauritanie a rapidement cédé ses droits sur le territoire, laissant le Maroc comme seul État belligérant. La guerre avec le Maroc a provoqué l'exode d'environ la moitié des Sahraouis du Sahara occidental, laissant un vide à combler par les colons marocains.

Les colonies marocaines et le conflit du Sahara Occidental

Les colonies marocaines ont joué un rôle complexe dans la résolution du conflit du Sahara occidental.

Soutien du gouvernement

Place du Méchouar à Laâyoune

Le Royaume du Maroc soutient les colonies financièrement et administrativement[1],[2], avec de nombreuses incitations accordées aux citoyens qui choisissent de s'installer au Sahara occidental. Par exemple, les employés du gouvernement qui vivent au Sahara Occidental gagnent environ deux fois le montant que leurs collègues dans le reste du Royaume gagnent.

Attitude du Front Polisario

Le Front Polisario est en désaccord avec la présence de colons au Sahara occidental et les considère comme un obstacle important à l'autonomie. Lors d'une conversation en 2018 entre Brahim Ghali, secrétaire général du Front Polisario, et Horst Koehler, l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Ghali a noté que les colonies marocaines étaient un sujet de préoccupation majeur. Plus précisément, la présence de colons modifie considérablement la composition démographique de la région, ce qui constitue un obstacle important à une résolution[3].

Pour le Front Polisario, les colons marocains qui constituent désormais la majorité de la population du Sahara occidental excluent la possibilité d'un référendum d'indépendance. Craignant qu'un vote d'indépendance ne force une union avec le Maroc ou ne poursuive la domination marocaine sur le Sahara occidental, peu sont ouverts à un tel référendum sans décolonisation et rapatriement des colons au Maroc.

Réponse internationale

Les Nations unies ont tenté de jouer un rôle de médiateur dans les revendications concernant le Sahara occidental, les colons étant un sujet de discorde majeur. Au début des années 2000, l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies Kofi Annan pour le Sahara occidental, James Baker, a tenu de nombreuses réunions avec des représentants du Maroc et du Polisario pour discuter de l'avenir du Sahara occidental. Elles ont été finalement inefficaces et ont enflammé les relations. Baker a également présenté deux plans de paix qui introduiraient une phase d'autonomie de quatre ans au Sahara occidental, puis soumettraient l'indépendance à un vote de type référendaire, ces plans n'ont pas aboutit.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes