Vimines
Vimines est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Vimines | |||||
Chef-lieu de Vimines devant la chaîne de Belledonne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Savoie | ||||
Arrondissement | Chambéry | ||||
Intercommunalité | Grand Chambéry | ||||
Maire Mandat |
Corine Wolff 2020-2026 |
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Code postal | 73160 | ||||
Code commune | 73326 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vimenais | ||||
Population municipale |
2 236 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 157 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 32′ 47″ nord, 5° 51′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 320 m Max. 1 378 m |
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Superficie | 14,23 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Chambéry (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chambéry (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | canton du Pont-de-Beauvoisin | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | vimines.com | ||||
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Elle est située à l'ouest de l'agglomération de Chambéry, sur le versant est de la chaîne de l'Épine.
Géographie
modifierSituation
modifierVimines est une commune de 1 423 hectares située à 6 km au sud-ouest de Chambéry, préfecture du département de la Savoie.
Elle est composée d'un chef-lieu et de plusieurs hameaux et lieux-dits répartis sur les premiers reliefs de la chaîne de l'Épine, chaînon méridional du massif du Jura, ce qui lui vaut une altitude minimale de 320 mètres contre 245 mètres pour Chambéry.
En outre, le territoire de la commune s'étend jusqu'à la crête du massif de l’Épine, lui conférant ainsi un dénivelé de plus de 1 000 mètres, pour une altitude maximale de 1 378 mètres.
Communes limitrophes
modifierLa commune de Vimines n’a pas de limite partagée avec celle de Chambéry, les deux communes étant séparées par celle de Cognin (au nord-est). Elle possède en outre une limite avec Saint-Cassin dans le massif de la Chartreuse, Saint-Sulpice sur le versant est de la chaîne de l'Épine, et Saint-Thibaud-de-Couz dans le val de Couz. Pour l’autre versant de l’Épine, la principale commune limitrophe est Aiguebelette-le-Lac, mais Vimines connaît également une courte limite commune avec Lépin-le-Lac et Attignat-Oncin.
Géologie
modifierClimat
modifierHydrographie
modifierLe territoire de la commune est bordé par la l'Hyères, un affluent de la Leysse.
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierL'accès principal pour se rendre sur la commune de Vimines est la D 1006 (ex-nationale 6). La route, axe principal venant de Lyon et rejoignant l’Italie via le col du Mont-Cenis, longe Vimines au niveau de sa limite commune avec Saint-Cassin dans le val de Couz, du sud-ouest au nord-est. Elle passe ainsi en contrebas du chef-lieu et des principaux hameaux, situés plus hauts sur les reliefs du massif de l'Épine. Des routes départementales et communales permettent donc de rejoindre directement les zones habitées de la commune au départ de la D 1006.
Côté autoroutier, l'autoroute A43 liant Lyon aux vallées alpines passe par Aiguebelette-le-Lac à l'ouest de l’Épine, et la Motte-Servolex et Chambéry à l'est. L'autoroute traverse la chaîne à environ 3 km au nord de Vimines.
Transport ferroviaire
modifierLa commune de Vimines voit passer la ligne de Saint-André-le-Gaz à Chambéry reliant notamment Lyon à Chambéry via le nord-Isère. La ligne est toutefois couverte sur l’ensemble du territoire car son passage sur la commune correspond à la majeure partie du tunnel ferroviaire de l’Épine dont l’entrée du versant est débute, à quelques mètres près, au niveau de l'entrée dans la commune (en arrivant de Chambéry). L'entrée ouest se situe pour sa part sur la commune d'Aiguebelette-le-Lac.
Bus
modifierLe territoire communal est desservi par une ligne du réseau de Synchro bus. Il s’agit de la ligne 17 , qui dispose de son terminus dans la commune après y être entré par le sud-est. Elle relie Vimines au collège Henry Bordeaux, situé à Cognin, et dessert dix arrêts sur le territoire désertier ("Monzin",“Stade Vimines”, “Le Thêt”, “Plantées Dessus”, “Le Château”, “Vimines Chef-Lieu”, “Pierre Baisse”, “Jovinal”, “Les Perriers”, “Montée Vimines” et “Autrain”).
En heures creuses, cette ligne est assurée en Transport à la demande, ce qui permet, en réservant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitée, d’être récupéré par un bus et déposé à l’arrêt Forgerie (à Cognin), d’où la ligne D assure des départs vers le centre-ville de Chambéry.
Le dimanche et les jours fériés, aucun bus ne circule dans la commune.
Transport aérien
modifierL'aéroport le plus proche de Vimines est l'aéroport de Chambéry - Savoie situé à une dizaine de kilomètres plus au nord près du Bourget-du-Lac. Un aérodrome, l'aérodrome de Chambéry - Challes-les-Eaux est également situé à Challes-les-Eaux à une dizaine de kilomètres plus au sud.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Vimines est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chambéry[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 35 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,1 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), prairies (25,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
modifierLes formes anciennes pour Vimines sont Viminis ou Vimenis[7],[8]. On trouve ainsi dans les actes Ecclesia de Vimenis (vers 1100, dans les cartulaires de l'église Cathédrale de Grenoble), de Viminis (1199), Parochia de Vimenis, Curatus de Vimenes, Ecclesia de Vimenis (1340), Ecclesia de Vimenes (1356), Curatus Vimenarum (1414), Vimines (1546) ou encore Vimène (1573)[9]. Le chanoine Gros souligne que le toponyme est toujours au pluriel dans les anciens textes[9].
L'origine du toponyme est le mot latin Vimen qui désigne l'osier, et qui donné localement vimina, soit l'oseraie, là où il y a beaucoup d'osiers[7],[8],[9].
Certains auteurs ont pu voir dans le toponyme la perpétuation de la qualification de voie mineure (via minor) d'un chemin passant par ce territoire. L'abbé Ducis, dans son Mémoire sur les voies romaines de la Savoie (1861), précise « Quelle que soit la valeur très contestable de cette étymologie »[10]. L'abbé Gros n'aborde pas cette hypothèse. Plus récemment cependant, Bernard Kaminski (2017), érudit local, indique dans un article que la Via Minime, en note, « a donné son nom au village éponyme »[11].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Vemene, selon la graphie de Conflans[12].
Histoire
modifierParmi les nombreuses théories sur le passage des Alpes par Hannibal en 218 av. J.-C., Aimé Bocquet, tenant du franchissement par le col du Petit-Saint-Bernard, fait passer l'armée d'Hannibal par le défilé de Vimines-Saint Cassin, et y situe le premier combat contre des Gaulois[13].
Les chevaux et les éléphants eurent de grosses difficultés comme le souligne Polybe : « Le passage était, en effet, non seulement étroit et rocailleux, mais encore escarpé. » Les Gaulois du bassin de Chambéry et de l'oppidum de Saint-Saturnin auraient profité du désordre pour piller la colonne. Hannibal les combattit puis les détruisit dans la plaine. Cela lui permit selon Polybe de mettre la main sur des vivres et du bétail qui assurèrent deux à trois jours de ravitaillement mais l'armée dut se reposer un jour entier pour récupérer ses forces.
Une église est mentionnée dès le XIIe siècle, dédiée à l'Assomption de la Vierge. L'église actuelle a été reconstruite à proximité en 1873.
Cette commune est essentiellement agricole ; culture des céréales et de la vigne, puis élevage de bovins. Au début du XXe siècle, meuniers et carrière ferment. Ces carrières dont était extrait du marbre à coloration rouge et jaune, semblaient exploitées depuis l'Antiquité, et avaient fourni les pierres de la façade de l'hôtel de ville de Lyon[14].
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierLe conseil municipal de Vimines se compose du maire, de cinq adjoints et de 13 conseillers municipaux.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
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Vimines, un avenir à dessiner ensemble | Lionel Mithieux | 19 | Majorité |
Tendances politiques et résultats
modifier1er score | 2e score | Participation | |||
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Élections européennes de 2014 | 24,10 % pour Renaud Muselier (UMP) | 19,97 % pour Jean-Marie Le Pen (FN) | 47,59 % | ||
Élections municipales de 2014 | 100,00 % pour Lionel Mithieux (SE) | - | 55,83 % | ||
Élections législatives de 2012 | 51,16 % pour Bernadette Laclais (PS) | 48,84 % pour Christiane Brunet (DVD) | 58,39 % | ||
Élection présidentielle de 2012 | 56,31 % pour Nicolas Sarkozy (UMP) | 43,69 % pour François Hollande (PS) | 87,10 % | ||
Élections régionales de 2010 | 51,85 % pour Jean-Jack Queyranne (PS) | 36,40 % pour Françoise Grossetête (UMP) | 57,22 % | ||
Élections cantonales de 2008 | 62,02 % pour Lionel Mithieux (MoDem) | 37,98 % pour Paul Chevallier (PS) | 63,58 % |
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierLes habitants sont appelés les Vimenaises et les Vimenais[7],[8].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2021, la commune comptait 2 236 habitants[Note 4], en évolution de 13,79 % par rapport à 2015 (Savoie : 3,33 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Enseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
modifierÉconomie
modifierLe commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[20],[21].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine naturel
modifierLa commune fait partie du parc naturel régional de Chartreuse.
Festivités
modifier- Bal du 15 août
- Fête de la Pressée de pommes
- Fête du pain
- Feu de la Saint Jean
Personnalités liées à la commune
modifierSégolène Malleret (1921-1987), résistante et femme politique française, y est enterrée.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 164-166. ([PDF] lire en ligne)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Chambéry comprend deux villes-centres (Aix-les-Bains et Chambéry) et 33 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
modifier- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Vimines ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 164, Présentation.
- « Vimines », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 504..
- Claude-Antoine Ducis, Mémoire sur les voies romaines de la Savoie (1861), éd. Louis Thésio, Annecy, p. 148 (lire en ligne)
- Bernard Kaminski, « La voie impériale romaine de Labiscone au col Saint-Michel », juin 2017, 14 pages (article accessible sur le [PDF] site grehcognin.fr ou sur le site docplayer.fr).
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- site personnel de Bocquet
- Site de la mairie de Vimines
- « Qui sont les 38 maires des communes de Grand Chambéry ? », Le Dauphiné libéré, édition Savoie, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
- Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).