Villers-Faucon

commune française du département de la Somme

Villers-Faucon est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Villers-Faucon
Villers-Faucon
L'entrée du village.
Blason de Villers-Faucon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC de la Haute Somme
Maire
Mandat
Séverine Mordacq
2020-2026
Code postal 80240
Code commune 80802
Démographie
Gentilé Les Villérois
Population
municipale
553 hab. (2021 en évolution de −12,64 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 58′ 39″ nord, 3° 06′ 00″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 144 m
Superficie 11,42 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Péronne
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Villers-Faucon
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Villers-Faucon
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Villers-Faucon
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Villers-Faucon
Liens
Site web http://villers-faucon.jimdo.com/

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Description

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Villers-Faucon est un bourg picard du Vermandois, situé à 13 km au nord-est de Péronne, aisément accessible par l'ancienne route nationale 17 (actuelle RD 917) et les autoroutes A1, A2 et A26.

En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no 48 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].

Hameaux et écarts

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La commune compte un hameau, celui de Sainte-Emilie, ainsi nommé au XIXe siècle après avoir été connu sous le nom de Leuilly.

On y trouve une grande exploitation agricole, la ferme Capelle, des pavillons d'habitation et un site industriel de transformation de betteraves en sucre[2].

Une carrière y a été exploitée, sise sur le chemin d'Épehy, dite carrière de Lully. Le domaine de Leuilly était la propriété d'une communauté religieuse, liée au chapitre de Saint-Quentin. La communauté a été dissoute pendant la Révolution française et la ferme, dès lors, exploitée par de nouveaux cultivateurs laïcs. Leuilly est érigée en commune indépendante avant d'être rattachée à Villers-Faucon en 1794[3].

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

 
Réseau hydrographique de Villers-Faucon[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records EPEHY_SAPC (80) - alt : 117m, lat : 50°00'04"N, lon : 3°07'17"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1,3 3,1 4,8 8,2 10,9 12,8 12,8 10,3 7,7 4,3 1,8 6,6
Température moyenne (°C) 3,4 4 6,9 9,8 13,2 16,1 18,3 18,3 15,2 11,3 6,9 4 10,6
Température maximale moyenne (°C) 5,7 6,8 10,7 14,7 18,2 21,2 23,7 23,9 20 14,9 9,5 6,2 14,6
Record de froid (°C)
date du record
−13,9
01.01.1997
−13,4
07.02.1991
−12,4
13.03.13
−4,6
08.04.03
−2
03.05.21
1,6
05.06.12
4,5
03.07.11
4,8
20.08.14
0,6
30.09.18
−4,4
29.10.1997
−8,8
23.11.1998
−14,4
18.12.10
−14,4
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
14,3
09.01.15
18,1
26.02.19
24,1
31.03.21
26,6
20.04.18
31,2
27.05.05
34,5
18.06.22
41,1
25.07.19
37,4
12.08.03
34,4
15.09.20
28,3
01.10.11
18,8
02.11.20
15,8
07.12.00
41,1
2019
Précipitations (mm) 63,5 57,5 55,1 44,8 62,7 62,6 60,5 68,6 55,2 69,8 70,1 82,4 752,8
Source : « Fiche 80271002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Villers-Faucon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,3 %), zones urbanisées (4,8 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Vileirs (1174) ; Villers (1180-1181-1201-1218) ; Villaria le faucon (1285) ; Villaris (1201) ; Villaris falconis (12..) ; Villers le Facon (XIIIe siècle) ; Villers le faulcon (1419) ; Villiers le faulcon (1559) ; Villers-Faucon (1564) ; Villiers Faulcon (1569) ; Viller faucon (1573) ; Villare Falconis (1562) ; Villiers Faucon (1648) ; Villers Foucon (1764)[15].
Formation toponymique médiévale en Villers-, appellatif toponymique issu du latin villare désignant une partie de la villa, c'est-à-dire « partie d'un domaine », donc « ferme »[16].

D'après la monographie qu'a consacré l'abbé Decagny, au canton de Roisel, le nom de Villers-Faucon est dérivé de Villers-Falcon, et auparavant de Villare Falconis, ce qui signifie en latin : « villa aux faucons ». En effet, Villers-Faucon aurait été une fauconnerie seigneuriale, des puissants comtes de Vermandois, située au cœur de la forêt d'Arrouaise[17].

Histoire

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Vue du village vers 1910.

Au XIXe siècle, Henry Émile Victor Vion, alors propriétaire et exploitant de la ferme de Leuilly, se lance dans la transformation de la betterave à sucre. Il installe sa propre sucrerie-distillerie sur ses terres, à proximité de son exploitation sur la colline dite Mont de Leuilly. Il nomme son urbanisation Sainte-Émilie du prénom de sa fille cadette Émilie Vion, engagée dans les ordres, malgré la dénomination historique du lieu.

Son entreprise est un succès, et donne du travail à la population des alentours, depuis la culture jusqu'à la transformation de la betterave.

La guerre 1914-1918

Comme d'autres villages de la région, Villers-Faucon est sorti meurtri de la Grande Guerre car le village a été entièrement rasé en 1917 par les Allemands.

Le , soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, l'armée française bat en retraite vers l'ouest et les Allemands arrivent à Villers-Faucon[18]. Dès lors commence l'occupation allemande qui dure jusqu'en .

Le front se situant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Péronne, l'activité des occupants consiste principalement à assurer le logement des combattants et l'approvisionnement en nourriture. Des arrêtés de la kommandantur obligent, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal et sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.

Voici des extraits d'un arrêté de la kommandantur d'Holnon valable pour 25 communes de la région : " Holnon le . Tous les ouvriers et les femmes et les enfants de 15 ans sont obligés de faire des travaux des champs tous les jours aussi le dimanche de quatre heures du matin jusque huit heures du soir... Après la récolte, les fainéants seront emprisonnés 6 mois... Les femmes fainéantes seront exilées à Holnon pour travailler. Après la récolte, les femmes seront emprisonnées 6 mois... Les enfants fainéants seront punis de coups de bâton. De plus le commandant se réserve de punir les ouvriers fainéants de 20 coups de bâton tous les jours... Les ouvriers de la commune de Vendelles sont punis sévèrement"[19].

En , les Dioscures Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff, à la suite de la bataille de la Somme, décident la création d'une ligne défense à l'arrière du front, s'étendant de Lens à Soissons, la Ligne Hindenburg ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seraient détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises.

Dès le , les habitants sont évacués vers le nord (dans le secteur de Denain), des charges de dynamite sont posées autour de tous les édifices de la commune (y compris la sucrerie de Sainte-Émilie), les arbres coupés, de manière à laisser le champ libre en prévision de l'approche des troupes. Le village est anéanti, sauf le cimetière de la commune, qui est lui respecté[20].Le village, vidé de ses habitants, reste occupé par les Allemands ; il est le théâtre de nombreux combats en mars-[21]. Les ruines du village sont plusieurs fois reprises par chaque camp et ce n'est qu'en , lors de la bataille de la ligne Hindenburg que Villers-Faucon est définitivement libéré par le 3e corps britannique.

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[22] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [23].

 
Sainte-Émilie en reconstruction vers1920.

À la suite du conflit, démarra une phase de reconstruction qui durera presque une décennie, menée par une coopérative de reconstruction, administrant la perception des droits de guerre.
De 1 277 habitants avant la guerre en 1911, Villers-Faucon n'en comptait plus que 554 en 1921, soit moins de la moitié.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La mairie.
Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roisel[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Péronne

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.

Intercommunalité

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La commune était membre de la communauté de communes du canton de Roisel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994.

Celle-ci est dissoute et ses communes intégrées le à la plus vaste communauté de communes de la Haute Somme; dont Villers-Faucon est désormais membre.

Administration municipales

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Compte tenu de la population de la commune, le conseil municipal est constitué de quinze conseillers[25].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 1996 Gilbert Paget SE  
1996 2014 André Brouette SE  
2014 En cours
(au 5 juillet 2020)
Séverine Mordacq UDI-DVD Agricultrice propriétaire-exploitante
Conseillère départementale de Péronne (2015 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[26],[27]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 553 habitants[Note 2], en évolution de −12,64 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2021 1351 0981 2241 3811 4401 4421 5221 440
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3871 4611 4781 5101 4831 3681 2421 2401 392
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3721 2891 277554950943873796842
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
904916803704662625656665645
2018 2021 - - - - - - -
566553-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Les communes de Villers-Faucon, Roisel et Bernes se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local. À la rentrée de , l'école de Villers-Faucon n'accueille plus d'élèves[31].

En 2020, l'aspect financier est géré par le syndicat scolaire de la Haute Somme (Sisco) concernant huit communes : Bernes, Pœuilly, Hancourt, Hervilly-Montigny, Hesbécourt, Vraignes-en-Vermandois, Villers-Faucon et Roisel. Le syndicat a la responsabilité de deux sites, avec deux classes maternelles à Bernes, et surtout neuf classes à Roisel, trois en maternelle et six en primaire[32].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Notre-Dame, reconstruite en 1932 par l'architecte Louis Faille. Œuvre totale d'architecture, elle est un des nombreux ouvrages que compte l'architecte dans son travail durant la période de reconstruction de l'Est de la Somme.
  • Chapelle de Sainte-Émilie. Cette chapelle funéraire date de 1852, c'est le lieu de sépulture des familles Vion et Capelle[33].
  • Chapelle du chapitre Saint-Quentin (propriété privée).
  • Sucrerie Vion et Cie, connue sous l'appellation S.V.I. (Société Vermandoise Industrie), dont la cité sucrière, reconstruite à la fin des années 1920, comprend un ensemble de bureaux, logements d'ouvriers et patronaux, jardins, ateliers de fabrication et bâtiments à usage industriel, constituant un des exemples intéressants de l'architecture industrielle de la reconstruction dans l'Est de la Somme[34].
  • L'ancienne gare située sur la ligne de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin en fonction de 1880 à 1955.
  • Monument aux morts :
    Sur le monument aux morts sont inscrits les noms de 47 soldats villérois Morts pour la France.

Personnalités liées à la commune

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  • Henry Émile Victor Vion, créateur de la sucrerie de Sainte-Émilie. Cet entrepreneur, très influent sur le développement économique du canton, jouit d'une grande notoriété et d'un grand respect à l'échelle locale. Il se fait construire un château, illustrant sa réussite et sa prospérité, au sein du périmètre de son complexe comprenant la sucrerie et la ferme de Leuilly.
  • Fin 2011-début 2012, dans une maison de Villers-Faucon, la famille Bun a séquestré, humilié, torturé et tué Christophe Rambour, un ami, à la suite d'une dispute, avant de découper et brûler son corps[35],[36].

Héraldique

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  Blason
De gueules au faucon d'or, la tête contournée, regardant un créquier du même au canton senestre du chef.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Annexes

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Bibliographie

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Liens internes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Villers-Faucon » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. Le site du groupe Vermandoise, exploitant de la Sucrerie de Sainte Émilie-Villers Faucon.
  3. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Leuilly », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales..
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Villers-Faucon et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Insee, « Métadonnées de la commune de Villers-Faucon ».
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 395 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 716a.
  17. Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, , p. 781.
  18. (en) « Cartographie 1914-1918 - Carte des positions au 28 aout 1914 », sur carto1418.fr (consulté le ).
  19. « Reproduction de l'affiche d'Holnon, 22 juillet 1915 », Nouvelles de France : chronique hebdomadaire de la presse française, vol. VII, no 21,‎ , p. 412 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  20. « Carte des positions 16 mars 1917 », sur carto1418.fr (consulté le ).
  21. « Les Anglais s'eparent de Villers-Faucon et Saukpicourt : En Champagne, violente attaque allemande », Le Petit Journal, no 19816,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  22. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  23. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16879.
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  26. « Séverine Mordacq veut poursuivre sa mission à Villers-Faucon : Elue en 2014, et conseillère départementale l'année suivante, l'édile se représente en mars 2020 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Un deuxième mandat pour Séverine Mordacq à Villers-Faucon », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Gaël Rivallain, Anne Kanaan, « Une ultime classe sauvée : L'académie est revenue mardi sur la suppression à Bouchoir, de nouveaux postes sont prévus à Abbeville. », Courrier picard, éditiion Picardie maritime,‎ , p. 11.
  32. « Roisel claque la porte du syndicat scolaire », Courrier picard,‎ , p. 20.
  33. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 255 (ASIN B000WR15W8).
  34. « Sucrerie Vion et Cie, puis Vermandoise de Sucrerie (Sucrerie de Sainte-Émilie) à Villers-Faucon (80) », sur le site de Patrimoine de France, (consulté le ).
  35. Courrier picard, « Christophe a subi un terrible calvaire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Camille Di Crescenzo, « Verdict dans l'affaire Rambour : de 5 à 30 ans de réclusion pour les accusés », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).