Ursula Haverbeck
Ursula Meta Hedwig Haverbeck-Wetzel, née le et morte le 20 novembre 2024[1], est une militante négationniste allemande.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Ursula Meta Hedwig Wetzel |
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Conjoint |
Werner Georg Haverbeck (en) (de à ) |
Parti politique | |
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Idéologie | |
Condamnée pour |
Incitation à la haine raciale (), incitation à la haine raciale (), insult (d) (), incitation à la haine raciale (), négation de la Shoah (), incitation à la haine raciale (), négation de la Shoah (), incitation à la haine raciale () |
Lieux de détention |
Depuis 2004, elle est connue pour avoir fait l'objet de procès pour avoir nié la réalité de la Shoah, ce qui en Allemagne est illégal.
En 2015, à l'âge de 87 ans, elle est condamnée à 10 mois de prison. D'autres inculpations aboutissent également à des condamnations. En raison de ses différents recours, elle est incarcérée en 2018.
Biographie
modifierUrsula Haverbeck est originaire de Vlotho. Elle est amie avec Gudrun Burwitz, unique fille légitime de Heinrich Himmler[2].
Jusqu'en 1989, année de son éviction, elle est membre du Parti écologiste-démocrate.
En juin 2015, Ursula Haverbeck est mise en examen pour avoir déclaré que le génocide des juifs par les nazis était « le plus gros mensonge » de l'histoire.
Le , elle est condamnée à 10 mois de prison pour « incitation à la haine » par un tribunal de Hambourg[3],[4],[5].
Elle est condamnée à six mois de prison le par un tribunal de district de Berlin pour avoir nié la réalité des chambres à gaz en public[2],[6].
Elle est également condamnée à 14 mois de prison par le tribunal de Detmoldt pour avoir nié par écrit la réalité de l'Holocauste au moment du procès de Reinhold Hanning[7],[8].
En , elle est recherchée par les autorités, ne s'étant pas présentée pour purger sa peine de deux ans de prison[9].
À la suite de sa condamnation d', elle saisit le Tribunal constitutionnel fédéral, qui conclut le qu'une condamnation pour négationnisme est compatible avec la Constitution, le négationnisme ne relevant pas de la liberté d'expression[10].
Elle est en 2019 tête de liste du parti d’extrême droite Die Rechte aux élections européennes[11].
Elle fait face à un nouveau procès en et a été condamnée à un an de prison[12].
Le , elle est de nouveau condamnée à 16 mois de prison ferme[13]. Elle décède peu de temps après, le [14].
Vie privée
modifierUrsula Haverbeck a été l'épouse de Werner Georg Haverbeck (de), mort en 1999[15].
Notes et références
modifier- (de) « Im Alter von 96: Neonazi-Szene meldet Tod von Holocaust-Leugnerin Haverbeck », sur t-online, (consulté le )
- (en) Roger Baird, « 'Nazi grandma' convicted of denying Holocaust for fifth time », International Business Times UK, (lire en ligne, consulté le ).
- « Allemagne : une négationniste condamnée », Le Figaro, 13 novembre 2015.
- « Allemagne : 10 mois de prison pour une octogénaire négationniste », Europe 1, 13 novembre 2015.
- « Une octogénaire négationniste condamnée à 10 mois de prison », The Times of Israel, 13 novembre 2015.
- (en-GB) « Germany's 'Nazi Grandma' given jail term », BBC News, (lire en ligne, consulté le ).
- « Detmold: Holocaust-Leugnerin Ursula Haverbeck zu Freiheitsstrafe verurteilt », Spiegel Online, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Deutsche Welle (www.dw.com), « 'Nazi Grandma' loses appeal case, sentenced to 14 months in prison for Holocaust denial | News | DW | 28.11.2017 », sur DW.COM (consulté le )
- Le Figaro.fr avec AFP, « Allemagne: une «mamie nazie» en fuite », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « Allemagne: le négationnisme ne relève pas de la liberté d'expression, selon la justice », L'Orient Le Jour, (lire en ligne, consulté le ).
- Tristan Berteloot et Jean-Yves Camus, « Européennes : tour d'Europe des droites eurosceptiques, populistes et radicales », sur Liberation,
- DW, « Allemagne : un négationniste de l'Holocauste de 93 ans renvoyé en prison », sur DW,
- « ‘Nazi grandma’ convicted again of Holocaust denial in Germany », sur Times of Israël,
- « Holocaust-Leugnerin Ursula Haverbeck ist tot », sur t-online.de,
- Rédaction Europe1.fr avec AFP, « La police allemande interpelle une "mamie nazie" en fuite », sur europe1.fr, (consulté le ).
Liens externes
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