Transports dans le Nord
Les transports dans le département français du Nord sont denses, en corrélation avec le poids démographique et économique de ce département. Si la métropole de Lille concentre une partie des infrastructures destinées au trafic de longue distance (aéroport, gare TGV reliée à de nombreuses métropoles françaises et européennes), d'importants réseaux d'autoroutes, de voies rapides et de voies ferrées relient les principaux centres urbains du Nord et les connectent à la proche Belgique. Le département est également l'un des premiers de France pour le trafic maritime et fluvial.
Autoroutes | 289 km[1] | A1 A2 A16 A21 A22 A23 A25 A26 A27 |
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Routes nationales | 89 km[1] | N 2 N 41 N 47 N 49 N 225 N 227 N 316 N 356 |
R.D. et V.C. | 15 036 km[1] | |
Autocars interurbains | Arc-en-Ciel |
Principales gares de voyageurs | Lille-Flandres, Lille-Europe, Valenciennes, Douai, Dunkerque, Hazebrouck, Bailleul, Orchies |
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Services voyageurs | TER Hauts-de-France (dont TERGV), InterCity, TGV inOui, Ouigo, Eurostar |
Principaux ports | Dunkerque, Lille, Valenciennes |
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Aéroports | Lille-Lesquin, Valenciennes-Denain, Merville-Calonne |
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Réseaux de transport en commun | Ilévia (Lille), Transvilles (Valenciennes), Évéole (Douai), DK'BUS (Dunkerque), TUC (Cambrai), Stibus (Maubeuge) |
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Transport routier
modifierInfrastructures routières
modifierDès l'Antiquité, le territoire de l'actuel département du Nord est un carrefour. Plusieurs voies romaines puis chaussées Brunehault se rejoignent à Bavay et permettre de relier, entre autres, la Champagne, la Picardie, la Germanie et le port de Boulogne-sur-Mer.
Trois axes autoroutiers et un axe routier relient Paris au département et au-delà à la Belgique : du nord-ouest au sud-est, les autoroutes A16, A1 et A2 desservent respectivement Dunkerque, Lille, Cambrai et Valenciennes, tandis qua la route nationale 2, qui doit progressivement être aménagée en voie rapide à 2x2 voies, dessert Maubeuge. Perpendiculairement à ces axes, l'itinéraire constitué par les voies rapides et autoroutes N225, A25, A23 et D649 relie entre elles les principales agglomérations du département, Dunkerque, Armentières, Lille, Valenciennes et Maubeuge.
En plus de cette structure principale, d'autres axes, au rôle plus local mais parfois aussi fréquentés, assurent entre autres la desserte de Douai et du Bassin minier (autoroute A21) ou des relations à l'intérieur de la conurbation lilloise et entre celle-ci et la Belgique (autoroutes A22 et A27).
Ce réseau, presque entièrement non concédé et gratuit, connaît un trafic important et des embouteillages en heure de pointe près des principales villes, ce qui explique qu'il existe plusieurs projets d'élargissement ou d'adaptation des modalités de régulation du trafic, notamment à Lille. Le projet d'autoroute A24 ambitionne de désaturer l'autoroute A1 et la métropole de Lille en basculant une partie du trafic sur un nouvel axe entre Amiens et la Belgique.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A1 | Paris-Porte de la Chapelle | Seclin | Lille | Autoroute gratuite (dans le département), à 2x3 voies sauf sur le tronc commun avec l'A23 à l'entrée de Lille, à 2x5 voies. |
Autoroute A2 | Autoroute A1 au niveau de Combles | Cambrai, Denain, Valenciennes | Frontière belge vers Bruxelles | Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante jusqu'à la sortie 15 (Bouchain), non-concédée et gratuite au-delà. |
Autoroute A16 | Montsoult | Bourbourg, Dunkerque, Bray-Dunes | Frontière belge vers Bruges | Autoroute non-concédée et gratuite (dans le département), à 2x2 voies (2x3 voies dans l’agglomération de Dunkerque). |
Autoroute A21 | Autoroute A26 au niveau de Bully-les-Mines | Douai, Somain, Denain | Autoroute A2 au niveau de Douchy-les-Mines | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies. |
Autoroute A22 | Autoroute A1 au niveau de Ronchin (près de Lille) | Tourcoing | Frontière belge vers Gand | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies. Discontinue, la route nationale 227 assure sa continuité et celle du boulevard périphérique de Lille à Villeneuve-d'Ascq. |
Autoroute A23 | Autoroutes A22 et A27 au niveau de Lesquin (près de Lille) | Orchies, Saint-Amand-les-Eaux | Autoroute A2 à Valenciennes | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies. |
Autoroute A25 | Autoroute A1 et route nationale 356 à Lille | Armentières, Bailleul, Steenvoorde, Bergues | Route nationale 255 à Socx (vers Dunkerque) | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies (2x3 voies dans l'agglomération lilloise). |
Autoroute A26 | Calais | Cambrai | Troyes | Autoroute concédée et payante à 2x2 voies. |
Autoroute A27 | Autoroute A22 au niveau de Lesquin (près de Lille) | Frontière belge vers Bruxelles | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies. | |
Route nationale 1 | Paris-Porte de la Chapelle | Gravelines, Dunkerque, Bray-Dunes | Frontière belge vers Furnes et Bruges | Le tronçon de la RN 1 situé dans le département a été créé lors des déclassements de 1972 en reprenant un ancien tronçon de la RN 40 ; il a ensuite été déclassé en 2005 en RD 601. |
Route nationale 2 | Villepinte (avant 2006 : Paris-Porte de la Villette) |
Avesnes-sur-Helpe, Maubeuge | Frontière belge vers Mons et Bruxelles. | En cours d'aménagement en voie rapide à 2x2 voies. |
Route nationale 16 | Pierrefitte-sur-Seine (Paris) | Hazebrouck, Cassel, Bergues | Dunkerque | Déclassée en 1972 en RD 916 sur cet itinéraire. |
Route nationale 16A | Bergues | Oost-Cappel | Frontière belge vers Poperinge | Déclassée en 1972 en RD 916A. |
Route nationale 16b | RN 16 à Coudekerque-Branche | RN 40 à Coudekerque-Branche | Courte route de jonction déclassée en 1972 en RD 916b. | |
Route nationale 17 (jusqu'aux années 1970) | Le Blanc-Mesnil (Paris) | Cambrai, Douai, Lille, Halluin | Frontière belge vers Menin et Bruges | Déclassée en 1972 en RD 917, sauf entre Bonavis (commune de Banteux) et Douai où le tracé fut repris les RN 44 et 43 avant d'être ultérieurement déclassé en RD 644 et 643, et après Lille où le tracé fut conservé par la RN 17. |
Route nationale 17 (des années 1970 à 2005) | Le Blanc-Mesnil (Paris) | Lille, Halluin | Frontière belge vers Menin et Bruges | Nouvel itinéraire passant par Arras et Lens. Une partie était en tronc commun avec l'autoroute A1 gratuit jusqu'à Lille ; au-delà, déclassée en 2005 dans le département en RD 617 puis M 617. |
Route nationale 25 | Le Havre | Seclin | Lille | Déclassée en 1972 en RD 925 dans le département. |
Route nationale 28 | Rouen | Bergues | Déclassée en 1972 en RD 928 dans le département. | |
Route nationale 29 | Sainte-Marie-des-Champs (Yvetot) | Cambrai, Valenciennes | Frontière belge vers Quiévrain et Mons | Itinéraire dans le département transféré en 1972 à la RN 30 puis déclassé en 2006 en RD 630. |
Route nationale 30 | Bapaume | Cambrai, Valenciennes | Frontière belge vers Quiévrain et Mons | Cette RN a possédé cet itinéraire à partir des années 1970 : avant 1972, elle ne traversait pas le Nord. Déclassée en 2006 en RD 630. |
Route nationale 32 | Senlis (Paris) | Le Cateau-Cambrésis | Frontière belge vers Mons | Déclassée en 1972 en RD 932 dans le département. |
Route nationale 39 | Tremblois-lès-Rocroi (Charleville-Mézières) | Le Cateau-Cambrésis, Cambrai | Montreuil-sur-Mer | Transférée à la RN 43 en amont de Cambrai en 1972 puis déclassée en 2006 en RD 643 ; déclassée en 1972 en RD 939 de Cambrai à Arras. |
Route nationale 40 | Le Havre | Gravelines, Dunkerque, Bray-Dunes | Frontière belge vers Furnes et Bruges | Itinéraire dans le département transféré en 1972 à la RN 1, puis déclassé en 2005 en RD 601. |
Route nationale 41 | Illies (La Bassée) (initialement : Saint-Riquier) |
Wavrin | Englos (Lille) (jusqu'aux années 1970 : frontière belge vers Tournai) |
En partie aménagée à 2x2 voies. Déclassée en 1972 d'Englos à la frontière (par Baisieux) en RD 941 puis M 941. |
Route nationale 42 | Boulogne-sur-Mer | Cassel (avant 1973) ou Hazebrouck (après 1973), Bailleul, Armentières (avant 1973) | Lille (avant 1973) ou Bailleul (de 1973 à 2006) | Déclassée en 1972 en RD 933 dans le département ; la RN 42 prend alors un nouvel itinéraire repris à la RN 344 entre Bailleul et le département du Pas-de-Calais, à son tour déclassé en 2006 en RD 642. |
Route nationale 43 (avant 1972) | Lieu-Saint-Amand | Aniche, Douai | Calais | Déclassée en 1972 en RD 943 jusqu'à Aniche et transférée à la RN 45 d'Aniche à Douai ; conservée au-delà (voir ci-dessous). |
Route nationale 43 (après 1972) | Sainte-Ruffine (Metz) | Le Cateau-Cambrésis, Cambrai, Douai | Calais | Déclassée en 2006 en RD 643. |
Route nationale 43a | Aniche | Rouvignies (Denain) | Reprise en 1972 par la RN 45. | |
Route nationale 43b | Aire-sur-la-Lys | Morbecque (Hazebrouck) | Déclassée en 1972 en RD 943b. | |
Route nationale 44 | Cambrai | Masnières | Vitry-le-François | Déclassée en 2006 en RD 644. |
Route nationale 44bis | Bonavis (commune de Banteux au sud de Cambrai) | Saint-Quentin | Nom d'une partie de la RN 44 lorsque le tracé de celle-ci fut modifié dans les années 1950 avant de revenir à son itinéraire d'origine dans les années 1970. | |
Route nationale 45 (avant les années 1970) | Marle-sur-Serre | Landrecies, Le Quesnoy, Valenciennes, Maulde | Frontière belge vers Tournai | Déclassée en 1972 en RD 934 jusqu'à Curgies et en RD 169 à partir de Valenciennes. |
Route nationale 45 (à partir les années 1970) | Douai | Denain | Rouvignies (vers Valenciennes) | Déclassée en 2006 en RD 645. |
Route nationale 45a | La Groise | Catillon-sur-Sambre | Déclassée en 1972 en RD 634a. | |
Route nationale 47 | Lens | Illies | Nouvelle numérotation de la RN 347a à partir de 1972. | |
Route nationale 48 | Valenciennes | Condé-sur-l'Escaut | Frontière belge vers Péruwelz | Déclassée en 1972 en RD 935. |
Route nationale 49 | Maubeuge (jusqu'aux années 1970 : Lille, et jusqu'à 2006 : Valenciennes) |
Maubeuge (initialement : frontière belge vers Beaumont) |
Déclassée en 1972 en RD 549 entre Lille et Valenciennes et en RD 936 à l'est de Maubeuge ; mis à 2x2 voies entre Valenciennes et Maubeuge par Bavay, puis déclassé en 2006 en RD 649 pour la 2x2 voies et en RD 2649 pour l'itinéraire d'origine. Le court itinéraire conservé en RN 49 permet d'assurer la continuité entre deux tronçons de la RN 2 à Maubeuge. | |
Route nationale 49a | Maubeuge (RN 49) | Maubeuge (RD2602, ex-RN2) | Voie de contournement ouest de Maubeuge, déclassée en RD 902 (actuels boulevard de l'Europe et avenue de la Gare). | |
Route nationale 50 | Arras | Douai, Orchies | Frontière belge vers Tournai | Déclassée en 1972 en RD 938 entre Douai et la frontière et en 2006 en RD 650 entre Arras et Douai. |
Route nationale 225 | Autoroute A25 à Socx | Autoroute A16 à Dunkerque | Prolongement de l'autoroute A25 jusqu'à Dunkerque. Voie rapide à 2x2 voies. | |
Route nationale 227 | Autoroutes A22, A23 et A27 à Lesquin | Autoroute A22 à Villeneuve-d'Ascq | Tronçon assurant la continuité de l'A22 dans l'agglomération lilloise, principalement sur le territoire de la commune de Villeneuve-d'Ascq. Voie rapide à 2x2 voies. | |
Route nationale 316 | Autoroute A16 à Craywick | Port autonome de Dunkerque à Loon-Plage | Route nationale courte et récente (après 1972). | |
Route nationale 335 | Autoroute A16 à Coudekerque-Branche | Dunkerque | Route nationale courte et récente (après 1972), déclassée en 2006 en RD 635. | |
Route nationale 336 | Route nationale 1 à Dunkerque | Route nationale 335 à Coudekerque-Branche | Route nationale courte et récente (après 1972), déclassée en 2006 en RD 636. | |
Route nationale 342 | Cambray | Solesmes, Le Quesnoy | Bavay | Déclassée en 1972 en RD 942. |
Route nationale 344 | Bailleul | Hazebrouck | Arques (Saint-Omer) | Itinéraire repris en 1972 par la RN 42, puis déclassé en 2006 en RD 642. |
Route nationale 345 | Béthune | Estaires, Armentières, Comines, Halluin | Frontière belge vers Menin | Déclassée en 1972 en RD 945 (puis renuméroté partiellement en RD 945A lorsqu'un nouveau tracé a été mis en service pour la RD 945). |
Route nationale 346 | Hazebrouck | Merville | Estaires | Déclassée en 1972 en RD 946. |
Route nationale 347 | Lens | La Bassée, Estaires, Steenvoorde, Hondschoote | Bray-Dunes | Déclassée en 1972 en RD 947 (sauf tronc commun avec la RN 345 déclassé en RD 945). |
Route nationale 348 | Cassel | Steenvoorde | Frontière belge vers Poperinge | Déclassée en 1972 en RD 948. |
Route nationale 349 (avant 1972) | Lille | Quesnoy-sur-Deûle | Frontière belge vers Ypres | Déclassée en 1972 en RD 949 puis RM 949, sauf une courte section à Wambrechies renumérotée RN 354. L'ancienne route nationale est actuellement coupée au niveau de la frontière (Pont Rouge sur la Lys). |
Route nationale 349 (après 1972) | Tourcoing | Autoroute A22 à Neuville-en-Ferrain | Déclassée en 2006 en RD 639 puis RM 639. | |
Route nationale 350 | Lille | Marcq-en-Barœul, Tourcoing | Frontière belge vers Mouscron | Déclassée en 2006 en RD 670 puis RM 670. |
Route nationale 350a | Le Croisé-Laroche (commune de Marcq-en-Barœul | Roubaix | Frontière belge vers Dottignies | Renumérotée RN 450 puis déclassée en 2006 en RD 660 puis RM 660. |
Route nationale 350b | Tourcoing | Blanc-Four (commune de Roncq) | Déclassée en 1972 en RD 950b. | |
Route nationale 351 (avant 1972) | Orsinval (Valenciennes) | Aulnoye-Aymeries, Avesnes-sur-Helpe, Trélon | Frontière belge vers Chimay | Déclassée en 1972 en RD 951. |
Route nationale 351 (après 1972) | Lille-Saint-Sauveur (RN 356) | La Madeleine | Voie rapide à 2x2 voies constituant une partie de la première rocade de Lille, déclassée en RM 651. | |
Route nationale 352 | Autoroute A25 à Englos | Lambersart | Autoroute A22 et RN 356 à Wasquehal | Partie du périphérique de Lille à 2x2 voies, déclassée en 2006 en RD 652 puis RM 652. Elle faisait initialement le tour complet de Lille : le reste de l'itinéraire a été déclassé en 1972 en RD 952 puis RM 952. |
Route nationale 353 (avant 1972) | Seclin | Orchies | Saint-Amand-les-Eaux | Déclassée en 1972 en RD 953 / RD 955 entre Orchies et Saint-Amand. Le tronçon entre Seclin et Orchies est renuméroté RN 49 avant d'être à son tour déclassé en RD 549. |
Route nationale 353 (après 1972) | Dunkerque | Fort-Mardyck | Déclassée en 2006 en RD 625. | |
Route nationale 354 (avant 1972) | Carvin | Orchies, Saint-Amand-les-Eaux, Condé-sur-l'Escaut | Quiévrechain | Déclassée en 1972 en RD 954 sauf tronc commun avec la RN 353 déclassé en RD 953 et RD 955. |
Route nationale 354 (après 1972) | Bondues | Pérenchies | Lomme | Déclassée en 2006 en RD 654 puis RM 654. |
Route nationale 355 (avant 1972) | Ascq | Cysoing, Saint-Amand-les-Eaux, Denain, Haspres, Solesmes | Le Cateau-Cambrésis | Déclassée en 1972 en RD 955 (sauf troncs communs avec d'autres ex-RN). |
Route nationale 355 (après 1972) | Autoroute A1 à Lesquin | Lesquin-CRT | Courte voie d'accès au Centre régional des transports depuis l'A1, déclassée en 2005 en RD 655 puis RM 655. | |
Route nationale 356 (avant 1972) | Bapaume | Douai | Déclassée en 1972 en RD 956. | |
Route nationale 356 (après 1972) | Autoroute A25 à Lille | Wasquehal | Roubaix | Voie rapide, déclassée entre Wasquehal et Roubaix en 2006 en RD 656 puis RM 656, mais conservée dans le réseau routier national au-delà. |
Route nationale 357 | Orchies | Marchiennes, Somain | Route nationale 43 à Mastaing | Déclassée en 1972 en RD 957. |
Route nationale 358 | Valenciennes | Solesmes | Déclassée en 1972 en RD 958. | |
Route nationale 359 | Le Cateau-Cambrésis | Landrecies, Aulnoye-Aymeries, Maubeuge, Jeumont | Frontière belge vers Erquelinnes | Déclassée en 1972 en RD 959. |
Route nationale 360 | Cambrai | Vervins | Déclassée en 1972 en RD 960. | |
Route nationale 361 | Bavay | Aulnoye-Aymeries | Saint-Remy-Chaussée | Déclassée en 1972 en RD 961 sauf tronc commun avec la RN 359 déclassé en RD 959. |
Route nationale 362 | Maroilles | Avesnes-sur-Helpe, Solre-le-Château | Frontière belge vers Grandrieu | Déclassée en 1972 en RD 962. |
Route nationale 363 | Vervins | Anor, Trélon, Solre-le-Château | Jeumont | Déclassée en 1972 en RD 963. |
Route nationale 364 | Landrecies | Étrœungt | Anor | Déclassée en 1972 en RD 964. |
Route nationale 365 | Le Nouvion-en-Thiérache | Étrœungt | Déclassée en 1972 en RD 965. | |
Route nationale 421 | Autoroute A21 à Flers-en-Escrebieux | RN 43 à Cantin | Partiellement aménagé en voie rapide, déclassée en 2006 en RD 621. | |
Route nationale 450 | Le Croisé-Laroche (commune de Marcq-en-Barœul) | Roubaix | Frontière belge vers Dottignies | Nouvelle numérotation de la RN 350a ans les années 1970, déclassée en 2006 en RD 660 puis RM 660. |
Route nationale 455 | Autoroute A21 à Flers-en-Escrebieux | Douai, Somain, Denain | Autoroute A2 à Douchy-les-Mines | Créée après 1972, aménagée progressivement en voie rapide puis finalement intégrée à l'autoroute A21 en 2009. |
Route nationale 549 | Autoroute A2 à Saultain | RN 49 à Curgies | Antenne de la RN 49 vers le centre de Valenciennes, déclassée en 2006 en RD 659. |
Transport collectif de voyageurs
modifierLe Nord est desservi par le réseau de transport routier Arc-en-Ciel, initialement organisé par le département du Nord, repris depuis 2017 par la région Hauts-de-France sous le même nom. Le réseau est organisé en quatre secteurs géographiques, correspondant à chacune des quatre zones du département hors ressort territorial des autorités organisatrices de la mobilité qui couvrent une large part du département. Au total, plus d'une centaine de lignes sont exploitées dans le département.
Covoiturage et autopartage
modifierTransport ferroviaire
modifierHistorique
modifierLe chemin de fer d'intérêt général est apparu dans le département en 1842, avec l’ouverture de deux sections transfrontalières de Mouscron à Tourcoing (Lille l'année suivante) et de Mons à Valenciennes. En 1846, le grand axe de Paris à Lille et son antenne de Douai à Valenciennes sont ouverts. Le réseau d’intérêt général sera rapidement développé par la Compagnie des chemins de fer du Nord, dans ce département précocement urbanisé et industrialisé. En 1880, le chemin de fer d’intérêt général assure déjà un maillage important du département, en desservant notamment Armentières, Avesnes-sur-Helpe, Bailleul, Cambrai, Le Cateau-Cambrésis, Comines, Cysoing, Douai, Dunkerque, Gravelines, Halluin, Hazebrouck, Le Quesnoy, Lille, Marchiennes, Maubeuge, Merville, Mortagne-du-Nord, Orchies, Roubaix, Saint-Amand-les-Eaux, Solesmes, Somain, Tourcoing et Valenciennes. Ce réseau continuera à s'étoffer jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Au dense réseau d'intérêt général, en particulier dans la région lilloise et dans le Bassin minier, s'ajoutera de nombreuses voies ferrées industrielles assurant la desserte des mines et usines de la région.
Le Nord a également été desservi très tôt par de multiples chemins de fer d’intérêt local, souvent à l'initiative des industriels locaux, et des chemins de fer à vocation principalement industrielle mais qui accueillaient des voyageurs. Si la plupart de ces lignes primitives ont ensuite été reclassées dans le réseau d'intérêt général, la ligne de Somain à Péruwelz est restée exploitée de son ouverture en 1838 (quatre ans avant la première ligne d'intérêt général) à sa fermeture en 1989 par la Compagnie des mines d'Anzin puis Charbonnages de France après la nationalisation. Les chemins de fer d'intérêt local se sont ensuite surtout développés dans les années 1880, 1890 et 1900. À la veille de la Première Guerre mondiale, de multiples compagnies se partageaient l'un des réseaux d’intérêt local les plus longs mais aussi les plus fractionnés de France :
- La Société des chemins de fer du Cambrésis exploite à partir de 1881 une centaine de kilomètres de voies à écartement métrique autour de Caudry ;
- La Société des Tramways de Valenciennes à Anzin et extensions puis les Chemins de fer économiques du Nord exploitent à partir de 1881 un long réseau de tramway à vocation mixte urbaine et interurbaine dans le Valenciennois mais aussi entre Armentières et Halluin ;
- La Compagnie des Chemins de fer des Flandres ouvre en 1894 le chemin de fer de Hazebrouck à Bergues et Hondschoote, à écartement métrique, repris en 1919 par la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local ;
- La Compagnie du Chemin de fer de Bettrechies à Hon et Bavay ouvre en 1895 les deux lignes éponymes à écartement standard, reprises en 1921 par la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local ;
- La Compagnie du Chemin de fer de Maubeuge à Villers-Sire-Nicole exploite la ligne éponyme à écartement métrique à partir de 1896 ;
- La Compagnie du chemin de fer de Pont-de-la-Deûle à Pont-à-Marcq ouvre en 1896 une ligne à écartement standard entre ces deux villes, reprise en 1921 par la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local ;
- La Compagnie des Tramways de l'Artois exploite à partir de 1899 la ligne de tramway de Béthune à Estaires, à écartement métrique ;
- La compagnie des tramways de Cassel exploite à partir de 1900 la courte ligne de tramway reliant le centre-ville de Cassel à sa gare ;
- La Compagnie des chemins de fer d'intérêt local du Nord de la France ouvre en 1903 une ligne à écartement métrique entre Hondschoote et Bray-Dunes ;
- La Compagnie du Chemin de fer d'Aulnoye à Pont-sur-Sambre ouvre en 1904 une ligne à écartement standard entre ces deux villes, reprise en 1921 par la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local ;
- La Compagnie du Chemin de fer d'Hazebrouck à Merville ouvre en 1906 une ligne à écartement métrique entre ces deux villes, reprise en 1920 par la Compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local ;
- La Société générale des chemins de fer économiques ouvre à partir de 1907 un réseau à voie métrique long d'environ 150 kilomètres et divisé en deux groupes, un groupe nord autour de Bollezeele et un groupe sud autour de Solesmes ;
- La Société anonyme des tramways de Fourmies-Wignehies a également exploité à partir de 1884 la ligne de tramway de Fourmies à Wignehies, à écartement métrique, mais celle-ci a fermé précocement, dès 1903.
La fermeture de ces lignes a été progressive, certaines dès la Première guerre mondiale, d'autres dans la deuxième moitié du XXe siècle.
Les grands axes ferroviaires Paris-Lille et Paris-Bruxelles voient circuler dans l'Entre-Deux-Guerres un trafic dense assuré par certains des trains les plus performants de leur époque, mais il faudra attendre le milieu des années 1950 pour que soit entrepris l'électrification du réseau, après la levée du veto des autorités militaires. À partir des années 1970, le trafic de fret commence à baisser en lien avec la fermeture des mines, même s'il reste aujourd'hui plus important que dans la plupart des autres départements français. La dernière transformation importante du réseau ferroviaire survient en 1993 lors de l'ouverture de la LGV Nord : Lille n'est désormais qu'à une heure de Paris, et grâce au Tunnel sous la Manche et à la ligne vers Bruxelles, se trouve au carrefour des axes reliant les trois capitales Paris, Londres et Bruxelles.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Cliquez sur les cartes pour les agrandir |
Situation actuelle
modifierBien que beaucoup de lignes aient été comme ailleurs fermées, le réseau ferroviaire du département du Nord reste dense : le département est celui qui compte le plus grand nombre de gares en France[2], le plus grand nombre de gares desservies par TGV toute l'année[3].
La gare de Lille-Flandres est la deuxième gare la plus fréquentée de province après Lyon-Part-Dieu, avec près de 22 millions de voyageurs en 2019[4]. Sept autres gares dépassent un million de voyageurs annuels, Lille-Europe, Valenciennes, Douai, Dunkerque, Hazebrouck, Bailleul et Orchies[4].
La LGV Nord et ses trois branches de Lille à Paris, Bruxelles et au Tunnel sous la Manche constituent depuis 1993 l'armature du réseau ferroviaire longue distance dans la région. Elle permet à Lille de se placer au cœur du réseau européen à grande vitesse, avec des trains rapides et fréquents vers Paris-Nord, Londres-Saint-Pancras, Bruxelles-Midi, Strasbourg, Lyon-Part-Dieu, Marseille-Saint-Charles, Montpellier-Saint-Roch, Bordeaux-Saint-Jean, Nantes et Rennes. Des TGV relient également Paris-Nord à Tourcoing par Lille, Valenciennes par Douai et Dunkerque par Hazebrouck. Seul le sud-est du département n'est pas desservi par TGV mais par des TER rapides (anciennement des Intercités) depuis Paris-Nord.
Outre les trains à grande vitesse, le département est parcouru par un trafic dense de trains de fret et de TER Hauts-de-France, qui circulent sur des lignes presque intégralement électrifiées et à double voie.
Ligne de Gonesse à Lille-Frontière (LGV Nord branches sud et est) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Fretin à Fréthun (LGV Nord branche ouest) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Paris-Nord à Lille | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne d'Arras à Dunkerque-Locale | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Creil à Jeumont | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Busigny à Somain | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Fives à Abbeville | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département (jusqu'à Béthune). |
Ligne de Fives à Baisieux | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Fives à Hirson | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Lens à Ostricourt | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne d'Haubourdin à Saint-André | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, en principe utilisée uniquement pour le fret. |
Ligne de Lille aux Fontinettes (Calais) | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Fives à Mouscron (frontière) | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Lourches à Valenciennes | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne d'Hautmont à Feignies (frontière) | Double voie électrifiée, au trafic voyageurs très faible depuis que les trains Paris-Bruxelles passent par la LGV Nord. |
Ligne de Douai à Blanc-Misseron | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz de Douai à Valenciennes ; voie unique non-électrifiée et ouverte seulement au fret au-delà, interrompue au niveau de la frontière. |
Ligne de Coudekerque-Branche aux Fontinettes | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, à double voie sur les premiers kilomètres (desserte du port de Dunkerque) puis à voie unique. |
Ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai | Voie unique électrifiée entre Cambrai et Douai ; fermée ou non-exploitée au sud de Douai. |
Ligne de Ferrière-la-Grande à Cousolre | Voie unique non-électrifiée ouverte au fret seulement. |
Ligne de Maubeuge à Fourmies | Voie unique non-électrifiée, exploitée pour du fret sur quelques kilomètres côté Maubeuge (pour l'accès à la ligne de Ferrières-la-Grande à Cousoire), fermée ou déclassée au-delà. |
Ligne de Dunkerque-Locale à Bray-Dunes | Voie unique non-électrifiée, avec un faible trafic de fret sur les premiers kilomètres depuis Dunkerque, et non-exploitée au-delà. |
Ligne de Wavrin à Armentières | Voie unique non-électrifiée exploitée pour du fret sur quelques kilomètres à partir d'Armentières ; ligne déposée au-delà. |
Ligne d'Armentières à Arques | Voie unique non-électrifiée exploitée pour le fret jusqu'à Merville, déclassée au-delà. |
Ligne de Valenciennes-Faubourg-de-Paris à Hautmont | Voie unique non-électrifiée exploitée pour le fret de Bavay à Hautmont (Maubeuge), déclassée entre Valenciennes et Bavay. |
Ligne d'Aubigny-au-Bac à Somain | Voie unique électrifiée sur quelques kilomètres côté Somain pour l'accès à un embranchement particulier, déclassée au-delà. |
Ligne de La Madeleine à Comines-France | Voie unique non-électrifiée, non-exploitée depuis 2019. |
Ligne de Somain à Halluin | Seule la section d'Orchies à Ascq, à voie unique non-électrifiée, est en théorie encore ouverte, mais son trafic est interrompu depuis 2015 ; le reste de la ligne est fermé ou déclassé. |
Ligne de Saint-Amand-les-Eaux à Blanc-Misseron | Ligne entièrement déclassée et déposée. |
Ligne de Saint-Amand-les-Eaux à Maulde - Mortagne | Ligne fermée à tout trafic. |
Ligne d'Hazebrouck à Boeschepe | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Watten - Éperlecques à Bourbourg | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne d'Armentières à Houplines | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne d'Avesnes à Sars-Poteries | Ligne déclassée sauf les deux premiers kilomètres non-exploités. |
Ligne de Busigny à Hirson | Ligne entièrement fermée mais avec des sections non-déclassées. |
Ligne de Denain à Saint-Amand-les-Eaux | Ligne entièrement fermée ou déclassée. |
Ligne d'Escaudœuvres à Gussignies | Ligne entièrement fermée ou déclassée. |
Ligne de Laon au Cateau | Entièrement déclassée dans le département. |
Ligne de Lille-Saint-Sauveur à Lille-Port-Vauban | Ligne déposée. |
Ligne de Marcoing à Masnières | Ligne déposée. |
Ligne de Pont-de-la-Deûle à Bachy - Mouchin | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Prouvy - Thiant au Cateau | Ligne déposée. |
Ligne de Roubaix - Wattrelos à Wattrelos | Ligne déposée. |
Ligne de Seclin à Seclin-Annexe | Ligne déposée. |
Ligne de Templeuve à Don-Sainghin | Ligne déposée. |
Transport maritime
modifierLa courte façade maritime du département lui suffit à posséder l'un des plus grands ports français, le Grand port maritime de Dunkerque. Celui-ci, situé sur l'une des voies maritimes les plus fréquentées au monde (la Manche), est principalement orienté vers l'énergie (pétrole, gaz, charbon) et le transport de passagers vers la Grande-Bretagne.
Transport fluvial
modifierLe département possède un important réseau de canaux et cours d'eau canalisés : si ceux-ci sont mal reliés au reste du territoire français (d'où le projet de liaison Seine-Escaut à grand gabarit), ils sont interconnectés avec le réseau belge et au-delà, néerlandais et allemand. Le canal Dunkerque-Escaut (ou liaison Grand Gabarit) et la Deûle, tous deux accessibles aux bateaux de plus de 1500 tonnes (classe V CEMT[5]), forment l'armature de ce réseau.
Le département est ainsi l'un de ceux qui connaissent le trafic fluvial le plus important. Les ports de Lille et Valenciennes sont parmi les principaux ports fluviaux de France.
Transport aérien
modifierL'aéroport de Lille-Lesquin est le principal aéroport du département, avec plus de deux millions de passagers en 2018. Une douzaine de compagnies aériennes le relient à divers aéroports français, européens et d'Afrique du Nord. Le trafic de cet aéroport reste néanmoins contenu en raison de la proximité des aéroports de Paris-Charles-de-Gaulle et Bruxelles-National.
Les autres aéroports et aérodromes du département accueillent un trafic de loisirs, de tourisme et d'affaires : Cambrai-Niergnies, Dunkerque-Les Moëres, Lille-Marcq-en-Barœul, Maubeuge-Élesmes, Merville-Calonne et Valenciennes-Denain.
Transports en commun urbains et périurbains
modifierLa Métropole européenne de Lille, le Syndicat intercommunal de mobilité et d'organisation urbaine du Valenciennois (qui regroupe la Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole et la Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut), la Communauté urbaine de Dunkerque, le Syndicat mixte des transports du Douaisis (qui regroupe Douaisis Agglo et la Communauté de communes Cœur d'Ostrevent), la Communauté d'agglomération de Cambrai, le Syndicat mixte de transports urbains de la Sambre (qui regroupe la Communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre et les communes de Hargnies et La Longueville) et la Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[6].
La métropole de Lille est desservie par le réseau Ilévia, qui exploite deux lignes de métro (premier réseau au monde à utiliser la technologie du VAL), le tramway du Grand Boulevard (l'une des trois seules lignes de tramway en France à avoir été exploitée sans interruption depuis le début du XXe siècle) et 140 lignes de bus dont certaines (« Lianes ») à haut niveau de service. Un nouveau réseau de tramway est en projet.
Le Valenciennois est desservi par le réseau Transvilles, qui exploite deux lignes de tramway (dont l'une à voie unique) et quelques dizaines de lignes de bus.
Les agglomérations de Dunkerque, Douai, Cambrai et Maubeuge ne sont desservies que par des réseaux de bus.
Plusieurs réseaux de tramway existaient dans le Nord à la fin du XIXe et au début du XXe siècle : outre les quatre réseaux distincts mais entremêlés du tramway de Lille, du tramway de Roubaix Tourcoing, du tramway du Grand Boulevard et de l'Électrique Lille Roubaix Tourcoing, des tramways roulaient à Valenciennes, Maubeuge, Cambrai et Dunkerque.
Modes doux
modifierLe département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
modifier- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Liste des gares », sur data.gouv.fr,
- En prenant en compte le trafic saisonnier, la Savoie compte davantage de gares desservies par TGV.
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
- [PDF] « Les voies navigables du bassin Nord-Pas-de-Calais », sur VNF.fr, (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2021 », sur cerema.fr, (consulté le ).