Thouars
Thouars est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Thouarsais.
Thouars | |||||
Le château des ducs de La Trémoille. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Bressuire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Thouarsais (siège) |
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Maire Mandat |
Bernard Paineau 2020-2026 |
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Code postal | 79100 | ||||
Code commune | 79329 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thouarsais | ||||
Population municipale |
14 000 hab. (2021) | ||||
Densité | 172 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
17 181 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 58′ 33″ nord, 0° 12′ 51″ ouest | ||||
Altitude | 100 m Min. 47 m Max. 117 m |
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Superficie | 81,48 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Thouars (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Thouars (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thouars (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | [2] | ||||
modifier |
À partir du , après avoir étendu son périmètre à Mauzé-Thouarsais, Missé et Sainte-Radegonde, la commune de Thouars acquiert juridiquement le statut de commune nouvelle.
Thouars a été labellisée ville fleurie 4 fleurs et ville d'art et d'histoire.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune de Thouars se situe au nord du département des Deux-Sèvres sur un plateau qui domine la rivière nommée le Thouet, un affluent de la Loire. Elle est la capitale du Thouarsais une région naturelle constituée par la plus grande partie de la plaine de Thouars et la partie moncontouroise du Loudunais.
Les villes les plus proches[1] sont Bressuire, Parthenay, Saumur et Loudun.
Accès
modifierThouars est située à 50 minutes par la route de grandes agglomérations de l'Ouest : Niort, Poitiers, Angers. L'accès à Niort (passant par Parthenay) est réalisé via une route à trois voies.
Thouars est desservie via sa gare SNCF (trains et cars TER Nouvelle Aquitaine). La ville possède un aérodrome. La commune est aussi desservie par le réseau de cars RDS (Réseau des Deux-Sèvres) du conseil général des Deux-Sèvres.
Communes limitrophes
modifierLoretz-d'Argenton | Sainte-Verge | Louzy | ||
Argenton-Château | N | Saint-Léger-de-Montbrun | ||
O Thouars E | ||||
S | ||||
Saint-Jacques-de-Thouars | Saint-Jean-de-Thouars | Luzay |
Géologie
modifier- Le Toarcien qui tire son nom de Toarcium, nom latinisé de la ville de Thouars, a été en partie défini à Sainte-Verge par Alcide Dessalines d'Orbigny en 1849.
Hydrographie
modifierThouars est arrosée par le Thouet, affluent de rive gauche de la Loire.
Voies de communication et transports
modifier- La gare de Thouars desservant entre autres Tours, Angers, Saumur et Bressuire. L'opération du train des plages permet de se rendre aux Sables d'Olonne à moindre coût chaque été.
Ligne | Caractéristiques | ||||||||
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10 | BRESSUIRE ↔ Thouars ↔ SAUMUR | ||||||||
Longueur 155,8 km |
Durée 0 h 55 |
Nb. arrêts 4 |
Soirée / Dimanche - Férié / |
Horaires 5 h 57 - 20 h 45 |
Réseau TER Nouvelle-Aquitaine |
- Réseau Com'bus géré par la communauté de communes du Thouarsais.
- Le réseau régional d'autocars desservant Poitiers, Chinon, Parthenay ainsi que les communes et installations publiques limitrophes.
Climat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1975 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,3 | 2,1 | 4 | 5,6 | 9,3 | 12,3 | 14,2 | 14 | 11,3 | 9 | 5 | 2,8 | 7,7 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6 | 8,8 | 11,1 | 15 | 18,4 | 20,5 | 20,4 | 17,2 | 13,4 | 8,5 | 5,7 | 12,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,8 | 13,6 | 16,5 | 20,6 | 24,5 | 26,9 | 26,8 | 23,2 | 17,9 | 12,1 | 8,7 | 17,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−14,6 17.01.1985 |
−12,6 12.02.12 |
−10,7 01.03.05 |
−3,8 04.04.1996 |
0,4 03.05.1979 |
2,5 01.06.06 |
5,6 02.07.1979 |
5,1 31.08.1986 |
1,1 19.09.1977 |
−4,6 30.10.1997 |
−8,2 23.11.1993 |
−11,2 31.12.1985 |
−14,6 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,9 27.01.03 |
22,3 27.02.19 |
27 19.03.05 |
31,3 30.04.05 |
35,1 29.05.01 |
40,3 29.06.19 |
40,9 25.07.19 |
43 06.08.03 |
35,8 14.09.20 |
30,8 03.10.11 |
23,1 07.11.15 |
19,4 07.12.00 |
43 2003 |
Précipitations (mm) | 51,9 | 40,3 | 40,2 | 49 | 49,7 | 38,2 | 42,2 | 38,8 | 48,7 | 66,6 | 56,6 | 56,5 | 578,7 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Thouars est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Thouars[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est la commune-centre[Note 6],[11]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Risques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Thouars est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouet, le Pressoir, le ruisseau de l'étang de Juigny et l'Argenton. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995 et 2010[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée du Thouet », approuvé le , dont le périmètre regroupe 22 communes[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. 56,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[20]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[21].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2003, 2004, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999, 2010 et 2013[14].
Risque technologique
modifierLa commune est en outre située en aval du barrage du Puy Terrier, un ouvrage de classe A[Note 8] mis en service en 1982 sur le territoire des communes de Saint-Loup-Lamairé, Louin et Gourgé, sur le cours d’eau le Cébron, affluent du Thouet. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Thouars est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].
Toponymie
modifierAttesté sous les formes latinisées Toareca (pièce mérovingienne), Toarcis en 762.
Nom dérivé de celui de la rivière selon un processus fréquent en toponymie : le Thouet (Toare VIIe siècle, Toarum vers 866) avec le suffixe d'origine celtique -ica (< *-ika)[25],[26].
L'élément *tobar ou *toar qui entre en composition dans certains noms de rivières (Cf. le Thoré affluent de l'Agout à Castres) de sens inconnu est sans doute préceltique[26].
La commune s'est autrefois appelée Thouars-sur-le-Thouet[réf. nécessaire].
Histoire
modifierÉpoque préhistorique et antique
modifierLes premières communautés vinrent s'installer à Thouars il y a plus de 5 000 ans, leurs lieux d'habitation se situaient au bord du Thouet entre le château actuel et la vieille ville.
Les traces d'une voie romaine découvertes dans la vieille ville semblent confirmer l'hypothèse d'une présence dans l'Antiquité. Mais c'est surtout grâce à la découverte d'une pièce mérovingienne sur laquelle figure la mention Toareca que l'on a confirmation de l'existence de la ville dans l'Antiquité et de son nom[réf. nécessaire].
Moyen Âge
modifierC'est seulement au VIIIe siècle que la ville entre dans l'histoire. Dans les années 760, Thouars se trouve en Aquitaine. C'est la forteresse la plus solide de toute la région selon les chroniqueurs de l'époque. Époque guerrière puisque le duc Waïfre se bat pour l'indépendance de l'Aquitaine contre le roi des Francs Pépin le Bref qui compte bien s'en emparer. En 762, accompagné de son fils le futur Charlemagne, Pépin le Bref arrive devant Thouars, il détruit la cité d'origine gallo-romaine et incendie le château.
À partir du IXe siècle, une lignée de vicomtes va s'imposer et administrer ce fief pendant plus de cinq siècles. Le premier vicomte connu à ce jour est Geoffroy Ier. Il fonde la dynastie de Thouars qui régnera sur le Thouarsais jusqu'à la fin du XIVe siècle.
Située au sud de l'Anjou et à l'entrée de l'Aquitaine, la vicomté de Thouars est un fief stratégique et très riche qui s'étend du Haut-Poitou jusqu'à la mer.
À Thouars, une première cité se trouvait entre le château actuel et l'orangerie. On pense également qu'une deuxième citadelle pouvait se trouver entre l'église Saint-Médard et le pôle Anne Desray. Au XIIe siècle, on remplace la citadelle de bois par une forteresse en pierre comparable au donjon de Moncontour et on entoure la ville de fortifications en bois.
On construit également les premiers édifices religieux : Saint-Pierre du Châtelet (aujourd'hui disparu) et Saint-Laon (abbaye fondée pour abriter les reliques de saint Lô). Pour faire face à l'arrivée de nombreux pèlerins, on construit le pont Saint-André au sud (aujourd'hui disparu) et le pont Saint-Jacques à l'ouest (détruit en 1944). Enfin devant l'augmentation de la population, on érige une nouvelle église en dehors des remparts : Saint-Médard-des-Champs.
Capétiens ou Plantagenêts : un choix difficile
modifierLors de son accession à la vicomté de Thouars en 1151, Geoffroy IV de Thouars est un fidèle allié du comte d'Anjou et du Maine Henri Plantagenêt. Mais en 1154, lorsque ce dernier devient roi d'Angleterre sous le nom d'Henri II, il décide de s'allier au roi de France Louis VII. À cette époque, Thouars était coincée entre l'Anjou qui appartenait au roi Henri II et l'Aquitaine qui à la suite du divorce du roi de France Louis VII et d'Aliénor d'Aquitaine était redevenue indépendante. Or en 1152, Aliénor épouse Henri Plantagenêt. Par ce mariage, l'Aquitaine lie son destin au royaume d'Angleterre (sans toutefois en faire jamais partie) ; la vicomté de Thouars se retrouve donc enclavée au milieu de ce qu'on appellera plus tard « Empire Plantagenêt », ensemble de territoires liés d'une façon ou d'une autre à la couronne d'Angleterre. Considérant cet état de fait comme une rébellion, le , Henri II prend la ville d'assaut après trois jours de siège. L'église Saint-Médard est incendiée et le château de nouveau rasé.
Les successeurs de Geoffroy IV seront aussi opportunistes que lui, se rangeant tantôt derrière le roi de France, tantôt aux côtés du roi d'Angleterre. Au XIIIe siècle, pour faire face aux différents conflits entre Capétiens et Plantagenêt, la ville modifie son architecture. Une enceinte de neuf mètres de haut est construite, sa longueur avoisinant les 4,5 km. Elle est renforcée de 37 tours et de trois grandes portes permettant la surveillance et assurant les accès au nord et à l'est de la cité médiévale. De nos jours, seules la tour du Prince de Galles et la tour Porte au Prévôt subsistent. La porte de Paris (qui se trouvait à l'entrée de la rue piétonne) a été détruite au XIXe siècle.
Thouars pendant la guerre de Cent Ans
modifierAu milieu du XIVe siècle, l'Angleterre contrôle une grande partie de la France — dont la ville de Thouars, du fait de la rétrocession du Poitou par le traité de Brétigny. Le roi Charles V nomme alors Bertrand Du Guesclin connétable de France, et il le met à la tête d'une armée de 30 000 hommes pour entreprendre la reconquête des territoires perdus.
La ville de Thouars est assiégée en et c'est seulement cinq mois plus tard et après de lourdes pertes que le vicomte consort de Thouars Amaury IV de Craon capitule. Il ouvre la Porte au Prévost et remet les clés de la ville aux armées de du Guesclin.
La ville de Thouars fut ainsi définitivement rattachée à la France par Bertrand du Guesclin le .
Annexée à la couronne de France, la vicomté perd peu à peu de son autorité et de son autonomie. Puis en 1397, sa puissance va à nouveau décliner avec la mort de sa vicomtesse Péronnelle de Thouars, dernière descendante de la famille. La branche ainée des Thouars s'éteint donc après six siècles d'existence.
En 1424, Christophe d'Harcourt devient capitaine de Thouars durant un an avant de prendre le commandement de la garde du dauphin Charles VII en 1425.
Thouars et la famille d'Amboise
modifierLa lignée des Thouars disparue, la ville va passer à la famille d'Amboise mais pour très peu de temps, puisque après une série d'intrigues, le vicomte Louis d'Amboise va être dépossédé de ses terres par Louis XI.
Louis XI passa son enfance en Touraine[27], mais après 1472, il prit l'habitude de venir chasser dans les forêts autour de Thouars en compagnie de son ami Philippe de Commynes, seigneur d’Argenton. Une fois sur le trône de France, Louis XI réside souvent à Plessis-lez-Tours et il aime venir à Thouars où il séjourne régulièrement, préférant l'hôtel des Trois-Rois au château seigneurial.
C'est alors que les intrigues contre le vicomte vont commencer.
Louis XI ne supportait pas le comportement du vicomte Louis d'Amboise. Il lui reprochait son train de vie luxueux et sa débauche légendaire. Le vicomte de Thouars se conduisit brutalement vis-à-vis de sa première femme Louise-Marie de Rieux, qu'il fit enfermer au château de Talmont ; puis sa seconde épouse Nicole de Chambes fut rapidement empoisonnée (elle inspira d'ailleurs à Alexandre Dumas son roman : la Dame de Monsoreau).
En 1469, avec la complicité de Louis Tyndo, seigneur de la Brosse, filleul du vicomte, il détruit quelques titres de propriété et annexe la Vicomté au royaume de France. En remerciement, Louis Tyndo est nommé conseiller du roi et premier président du parlement de Bordeaux. Il se fait également construire un bel hôtel particulier où il reçoit à plusieurs reprises Louis XI. Selon Hugues Imbert, l'hôtel Tyndo, serait construit sur les fondations d’un ancien palais du XIIe siècle, appelé « Résidence des Rois d’Angleterre ».
En , Louis XI octroya à Anne de France, fille aînée, la vicomté de Thouars en tant que dot[28], pour le mariage prévu avec Nicolas de Lorraine, jusqu'à la mort de ce dernier le [28].
Directement administrée par le roi Louis XI dès 1476[29], la ville entame une période de renouveau et de prospérité. De plus, le , le roi ordonne l'établissement d'un siège royal à Thouars[30]. Les enceintes du château médiéval sont restaurées et l'église Saint-Laon se dote d'une imposante flèche de style gothique.
Mais c'est surtout grâce à la reine Marguerite d'Écosse que l'abbaye Saint-Laon va acquérir un prestige particulier ; elle va y fonder une chapelle qui quelques années plus tard abritera son tombeau.
En ville, les grandes voies de communications s'améliorent. Le Pont-Neuf (l'actuel pont des Chouans), est fortifié et protège efficacement l'accès sud-est de la ville.
Avant de mourir, le roi Louis XI décide de restituer la terre de Thouars à ses propriétaires légitimes et c'est ainsi Louis II de La Trémoille, petit-fils de Louis d'Amboise, qui récupère la vicomté.
La vicomté de Thouars devient duché sous les La Trémoille
modifierLouis de La Trémoille est un homme de caractère qui met souvent son épée au service de la couronne. Pendant qu'il guerroie au côté de François Ier, sa femme, Gabrielle de Bourbon entreprend de grands travaux dans la ville. Elle fait démolir près du château médiéval l'église Notre-Dame pour la rebâtir dans un style plus conforme au goût de l'époque. La collégiale Sainte-Chapelle Notre-Dame est unique en France.
En 1563, la vicomté de Thouars est érigée en duché en faveur des La Trémoille par le roi Charles IX. Mais cela ne change pas le quotidien des Thouarsais, car la ville qui est une citadelle du parti protestant, est durement éprouvée par les guerres de religion.
Ce n'est qu'au début du XVIIe siècle que Thouars retrouve calme et prospérité. Le sud de la ville se transforme en vaste chantier puisque c'est ici que débute en 1635 la construction d'un nouveau château voulu par l'épouse du duc Henri III de La Trémoille : Marie de La Tour d'Auvergne.
Une série de dessins exécutée en 1699, montre les aménagements du site de la ville basse à la fin du XVIIe siècle. L'orangerie comptait 182 pieds d'arbres selon l'inventaire de l'époque. Au début du XVIIe siècle, Charles Belgique Hollande de La Trémoille, le petit-fils de Marie de La Tour d'Auvergne, fait redessiner les jardins du château, ce qui entraine la destruction des écuries et de la remise aux carrosses.
La construction de nouvelles écuries plus proches du château est alors confiée à l'architecte du roi Robert de Cotte. Jamais terminées, ces écuries seront successivement transformées au XIXe siècle en ateliers, école de jeunes filles et même en caserne. Aujourd'hui, elles abritent l'école municipale d'arts plastiques, le centre régional « Résistance et liberté » et le centre d’interprétation géologique du Thouarsais.
Les prémices de la révolte puis la Révolution de 1789
modifierThouars va connaitre au XVIIIe siècle une série de catastrophes naturelles : en 1708 une terrible sécheresse suivie d'un hiver glacial entraine mauvaises récoltes, famine et épidémies. On dénombrera 180 victimes, rien que dans la paroisse Saint-Médard. Un tremblement de terre et deux mois d'orages et de tempêtes éprouvent durement la ville.
Le , la flèche gothique de l'église Saint-Laon s'effondre à l'heure de la Grand Messe. Le bâtiment restera ainsi pendant plus d'un siècle.
À cette époque, les ducs de la Trémoille se désintéressent de la ville, les fastes de la Cour les retiennent à Versailles. Ils ne reviendront que très rarement à Thouars, ne se préoccupant du sort des Thouarsais qu'au moment de la récolte des impôts.
En ville, la rancœur est grande et la colère gronde. Les idées révolutionnaires de 1789 vont ainsi trouver un écho favorable dans toute la région. Au lendemain de la prise de la Bastille, les Thouarsais plantent un arbre de la liberté devant l'église Saint-Médard. Le consensus est grand parmi la population, et une partie du clergé va même embrasser les idéaux républicains. En 1791 le couvent des Jacobins — devenu bien national — est vendu, transformé en poudrière, pour être finalement en partie démoli. L'église Saint-Laon est interdite au culte catholique, et un hôtel de la patrie y est dressé dans le chœur. Le bâtiment sert également de salle de bals et de mariages.
Au pied du château, le Pont-Neuf est rebaptisé "Pont des Chouans" car c'est par lui que les armées royalistes de Vendée entrent triomphalement dans Thouars — lors de la bataille de Thouars — le . Ils quitteront la ville en , et les idées républicaines finirent par triompher.
La Restauration des Bourbons avec Louis XVIII en 1814 suscite un immense mécontentement. Des sociétés secrètes vont chercher à rétablir la République. L'une d'elles va choisir Thouars pour lancer son offensive : le , les "Chevaliers de la Liberté" commandés par le général Jean Baptiste Breton — dit « Berton » — surprennent les gendarmes dans leur sommeil et prennent la ville, puis essaient sans succès de convaincre les Thouarsais de les rallier... L’insurrection échoue : arrêté le , le Général Breton est jugé et guillotiné à Poitiers le . Ses complices Jaglin et Saugé furent guillotinés le sur la place Saint-Médard de Thouars.
Thouars : ville industrielle et « cheminote »
modifierElle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795 et d'arrondissement de 1800 à 1804.
La cité s'est beaucoup développée grâce à l'activité liée aux chemins de fer sur la fin du XIXe siècle et toute la première moitié du XXe siècle, lui valant un temps le surnom de « cité cheminote » tant la part de sa population liée au rail était importante. La gare est implantée sur l'axe Paris / Bordeaux et Tours / Les Sables-d'Olonne, il y circulait jusqu'à 65 trains de marchandises ou de voyageurs par jour.
De nos jours, la cité souffre d'un vieillissement et d'une baisse de sa population depuis le milieu des années 1970. Ceci conduit les divers responsables locaux à déployer leur énergie dans la recherche et l'accueil de nouvelles entreprises à l'échelon intercommunal et plus largement sur le Pays thouarsais, et par là même, d'une nouvelle population qui permettrait le maintien des écoles de la ville et un renouveau économique espéré.
Le , la commune étend son périmètre à Mauzé-Thouarsais, Missé et Sainte-Radegonde sous le régime de la commune nouvelle (arrêté préfectoral du )[31].
Politique et administration
modifierCréée en 1793, la commune de Thouars a absorbé en 1885 la commune « Les Hameaux ».
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierIntercommunalité
modifier- Le , Thouars se regroupe avec les communes de Louzy, Missé, Saint-Jacques-de-Thouars, Saint-Jean-de-Thouars et Sainte-Radegonde pour créer le district de Thouars, par arrêté préfectoral.
- Le , le district de Thouars devient la communauté de communes du Thouarsais, dont Thouars fait toujours partie, avec 32 autres communes périphériques.
Politique environnementale
modifierThouars possède une unité de production d'énergie par méthanisation implantée dans la zone du grand Rosé à Louzy avec la reconversion du site militaire de l'Etamat (dépollué de 2010 à 2015[40]). Cette installation s'inscrit dans la ligne du projet « TIPER » (technique innovante pour la production d’énergies renouvelables), initié en par la Région Poitou-Charentes, la Communauté de communes du Thouarsais et le Conseil général des Deux-Sèvres et qui inclut trois autres projets : parc éolien, parc solaire photovoltaïque et biocarburants[41],[42].
Méthanisation
modifier- Le projet
Inaugurée le [43], cette partie du projet TIPER est basée sur un partenariat entre les parties prenantes locales (dont les agriculteurs) et des entreprises spécialisées dans le montage de projets de méthanisation territoriale. L’association ABBT a été ainsi créée, regroupant les producteurs de biomasse et la société TIPER Méthanisation, maître d’ouvrage de l’unité[41]. Les fournisseurs de biomasse bénéficient du « digestat »[n 1],[45], qui est épandu dans les champs comme fertilisant[43]. L'exploitant du site est Méthanéo, filiale d’Albioma[45] passée sous contrôle de Séchilienne Sidec en . Sur les 22 projets lancés par Méthanéo, celui de Louzy est à cette époque le plus avancé[46].
En 2017 l'unité de méthanisation de Louzy fait toujours figure d'avant-garde en France pour la taille de son installation. Méthalae, un programme de recherche national qui étudie les impacts de la méthanisation, a tenu à Thouars son premier séminaire : « L'idée est de présenter les enjeux de la méthanisation, pas uniquement d'un point de vue des économies d'énergie, mais aussi comment elle modifie la production agricole, ses enjeux sociaux et économiques, par exemple »[47].
- Des débuts difficiles
La première année de fonctionnement, 2013, est prometteuse[43] ; mais dès la mise en service, les riverains se plaignent des odeurs ; rapidement, une pétition circule, et c'est seulement en que Méthanéo annonce enfin le lancement d’une étude sur le fonctionnement de la ventilation et du traitement de l’air de l'usine[45].
Car l'entreprise rencontre de grosses difficultés par ailleurs : l'année 2014 s'avère économiquement catastrophique, avec un chiffre d'affaires négatif et de nombreux problèmes techniques[43],[44],[n 2] et de sécurité ; Jean-Paul Costes, le nouveau directeur de Méthanéo, mentionne aussi la nécessité de restructurer l'entreprise[43]. En un arrêté préfectoral de mise en demeure est émis à l'égard de Tiper Méthanisation, lui donnant jusqu’au pour se mettre en conformité avec les règlements et avec l’administration en regard de modifications apportées aux capacités de stockage et au plan de masse lors de la construction du site, de la mise à jour du plan d’épandage, et de la présentation d'un dossier de conformité concernant les émissions industrielles[48]. L'usine de Tiper Méthanisation emploie à cette date 18 personnes à temps plein[43].
Fin 2015 les problèmes logistiques sont aplanis, l'usine fonctionne enfin correctement et les utilisateurs d’électricité, de chaleur et de digestat[n 1] sont satisfaits. Mais les profits financiers dégagés ne compensent pas les pertes engendrées par les problèmes récents et Jean-Paul Costes pense que « si une solution ne se profile pas rapidement, ce pourrait être la fin de l’usine »[44]. En Méthanéo est racheté par le groupe Evergaz, fondé en 2008 et un des leaders des énergies renouvelables en France. Par ce rachat, Evergaz se retrouve aussi actionnaire de Cap’ter à Saint-Varent (Deux-Sèvres) et de Sainter à Sainte-Hermine (Vendée) ; la société vise une productivité atteignant 91 % du temps à pleine puissance, soit 15 000 MWh au lieu pour Tiper Méthanisation des 12 800 MWh produits fin 2019. Cap’Ter et Sainter ne produisent que 50 % du temps ; Tiper fonctionne à 80 %, mais des réinvestissements sont prévus pour régler les problèmes d'odeurs, des systèmes de refroidissement, et des goulots d’étranglement techniques dus à des machines inadaptées[49].
- La production
En 2017 l'unité de méthanisation est la propriété de 92 actionnaires[42], dont environ 60 agriculteurs[45], situés dans un rayon de 10 km en moyenne et qui fournissent 80 000 t (annuelles) de biomasse (sous-produits agricoles et agroalimentaires), ce qui produit une puissance de 3 MW d’électricité et de chaleur (production en équivalent habitant : 12 000 habitants, électricité hors chauffage) selon la communauté de communes[42] ou 15 000 MWh soit 3 000 foyers, le même niveau qu’en 2016, selon la Nouvelle république[45] ; et a créé 9 emplois directs et indirects[42], dont cinq emplois créés entre et [45]. Fin 2019, l'unité Tiper de Louzy emploie onze salariés. Une centaine d’agriculteurs, réunie au sein d’une société, utilisent l’unité, qui alimente 16 000 foyers. Cap’ter en alimente 4 000[49].
Plus de 80 % des volumes traités sont constitués de fumiers, pailles et lisiers ; le reste de la biomasse fournie est constitué de sous-produits issus des industries agroalimentaires présentes sur le territoire[41]. Le « digestat »[n 1] est utilisé comme fertilisant agricole[44]. Ce fertilisant, à forte valeur agronomique et (en principe) désodorisé, remplace l'épandage de 220 000 kg d'azote pur soit 660 000 kg d'engrais chimique par an[41].
Jumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierCommune
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 9].
En 2021, la commune comptait 14 000 habitants[Note 10], en évolution de 51,76 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : 0,04 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Le Thouarsais possède un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale. Le nombre d’intérimaires et de saisonniers est néanmoins particulièrement élevé.
Agglomération et aire urbaine
modifierL'unité urbaine de Thouars (son agglomération), compte 15 023 habitants en 2010[53] tandis que son aire urbaine en compte 26 944[54].
Enseignement
modifierLa ville possède plusieurs établissements scolaires :
- plusieurs écoles maternelles et primaires :
- quatre groupes scolaires publics : école Bergeon-Jaurès, école des Capucins-Anatole France, école Ferdinand-Buisson-Jean Macé et école Paul-Bert ;
- une école privée : l'école Saint-Charles ;
- trois collèges :
- deux collèges publics : le collège Jean-Rostand et le collège Marie-de-La-Tour-d'Auvergne (situé dans le château des ducs de La Trémoille) ;
- un collège privé : le collège Saint-Charles ;
- deux lycées :
- le lycée public Jean-Moulin ;
- le lycée privé Saint-Charles ;
- un institut médico-éducatif (IME) :
- IME de Thouars « Les papillons blancs » ;
- deux crèches :
- une crèche municipale ;
- une crèche privée inter-entreprises qui fut la première de Poitou-Charentes inaugurée début 2008 ;
- un conservatoire à rayonnement intercommunal de musique et de danse (CRI).
Sports
modifierLe Thouarsais est réputé pour sa forte tradition associative, et le sport y est particulièrement présent. Avec plus d’une centaine de clubs, on recense plus de 10 000 pratiquants sportifs, dont 6 000 licenciés. Ainsi la communauté de communes du Thouarsais est sans doute l’un des territoires les plus sportifs de Poitou-Charentes. Régulièrement, les sportifs thouarsais se distinguent, tant dans les sports individuels que collectifs.
En raison de sa population cheminote, le football a été pendant longtemps une locomotive avec le Club Sportif des Cheminots Thouarsais (devenu Thouars Foot 79), et continue de dominer la vie sportive locale.
De nombreux autres sports sont également pratiqués aujourd’hui à Thouars, avec le soutien des collectivités et entreprises thouarsaises. Le basket-ball, très pratiqué dans cette commune, est représentée en Nationale 1 féminine depuis 2010.
Santé
modifierThouars possède un hôpital qui est intégré dans le centre hospitalier Nord Deux-Sèvres comprenant également les hôpitaux de Bressuire et de Parthenay.
Médias
modifier- Deux quotidiens régionaux pour l'actualité locale : Le Courrier de l'Ouest et La Nouvelle République du Centre-Ouest.
Cultes
modifierThouars est rattachée au diocèse de Poitiers.
Économie
modifierAgriculture
modifierDes sociétés de production de melon : les deux plus importants producteurs, le Rouge Gorge et Soldive, représentent à eux seuls plus de 20 % de la production nationale. Néanmoins leur activité a pris fin respectivement en 2019 et 2021[55]
La viticulture est également très présente. Avec près d’une trentaine de domaines répartis sur plus de 750 hectares de vignes, le Thouarsais peut s’enorgueillir de posséder les seules AOC Anjou et Saumur des Deux-Sèvres.
Industrie
modifierLe tissu économique est dense et diversifié et les entreprises sont présentes dans de nombreux domaines d’activités. L’industrie est composée de PME dont les centres décisionnels sont en majeure partie locaux. Le développement économique y est principalement de tradition endogène, preuve de la fidélité des responsables d’entreprises et de leur confiance dans l’économie locale. Thouars possède quelques entreprises connues. À titre d’exemples, citons Asselin, Leul menuiseries, Compagnie européenne des emballages R. Schisler, Loeul et Piriot, Anett, Rivadis (produits d'hygiène, distribution en collectivités et hôpitaux), Agenc'mag (vente en ligne de mobilier urbain et gondoles de magasin), poly-concept (agencement de magasin)…
Récemment, la compétence du développement économique a été dévolue à la communauté de communes du Thouarsais. Elle gère près d’une dizaine de parcs d’activités dont Talencia et met en œuvre, depuis peu, une politique offensive sur le plan de la prospection économique.
Thouars possède un bureau de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres.
Tourisme
modifier- Thouars possède un camping situé au bord du Thouet et de l'ancienne piscine d'été, en attente de réhabilitation désaffectée depuis 2006. La ville possède également une piscine couverte type IRIS, fermée depuis le , remplacée par un pôle aquatique est ouvert depuis .
- C'est « l'office de tourisme de pôle » (structure associative) qui assure les missions de syndicat d'initiative sur le Thouarsais.
- Thouars est labellisée Ville d'art et d'histoire[56].
- Centre d'interprétation géologique du Thouarsais[57].
- Un festival de musique urbaine « Les Arts'Osés »,tous les ans, fin juin (10e édition en 2018)[58].
Justice
modifierThouars accueille un conseil de prud'hommes qui dépend du Tribunal d'Instance de Bressuire.
Culture locale et patrimoine
modifierThouars est labellisée « Ville d'art et d'histoire ».
Sites culturels
modifier- Le musée Henri-Barré.
- La chapelle Jeanne d'Arc, lieu d'exposition et de diffusion de l'art contemporain[59].
-
La chapelle Jeanne-d'Arc.
-
Détail du portail de la chapelle Jeanne-d'Arc.
- Le Centre régional Résistance et Liberté, centre d'interprétation à vocation pédagogique et culturelle qui traite des évènements de la Seconde Guerre mondiale et des actes et des acteurs de la Résistance régionale.
La commune dispose :
- d'un théâtre, géré par l'association « S'il vous plaît » ;
- d'une médiathèque intercommunale[60] et d'une bibliothèque du comité d'établissement SNCF ;
- d'une antenne départementale de la bibliothèque centrale de prêt de livres ;
- d'un conservatoire à rayonnement intercommunal de musique et de danse.
Autres lieux et monuments
modifierDe son passé riche, la commune conserve de nombreux bâtiments ou monuments dont plusieurs sont inscrits aux monuments historiques.
Patrimoine militaire ou civil
modifier- Motte des Justices : l'un des plus grands tumuli de France, désormais englobé dans la zone industrielle.
- Le château des ducs de La Trémoille (abrite aujourd'hui le collège Marie-de-La-Tour-d'Auvergne), XVIIe siècle, son orangerie et sa chapelle, classés.
- Les remparts, classés : la ville possède une importante enceinte datant des XIIe et XIIIe siècles et plusieurs tours :
- la tour du Prince-de-Galles[61], classée : dépôt de vivres à la garnison puis prison pour les contrebandiers de sel ;
- la tour Porte au Prévost[62], classée. L'armée de Du Guesclin y fit son entrée le . Tour rectangulaire du XIIe siècle à laquelle a été accolée au début du XIIIe siècle une tour de l'époque Plantagenêt avec deux tourelles talutées à la base.
- Les remparts sont aussi visibles au parc Imbert, ainsi que le long du Thouet.
- La porte Maillot (classée), constituée par la poterne et le pont des Chouans, reliant Thouars et Saint-Jean-de-Thouars, fait partie de cet ensemble de remparts.
- Les premiers numéros pairs comme impairs de la rue Porte-Maillot sont également classés (maisons détruites en ).
- L'hôtel particulier du président Tyndo, fin du XVe siècle, inscrit.
- L'hôtel des Trois-Rois, XVe siècle, inscrit.
- L'hôtel de ville, ancienne abbaye reconstruite aux XVIIe et XVIIIe siècles, inscrit.
- Une maison de la place Saint-Médard, dite Maison des Artistes, XVe siècle, inscrite.
- Le portail d'entrée du 18 rue Harcher, XVIIIe siècle, inscrit.
- Les bains-douches, labellisés « Patrimoine du XXe siècle » en 2015 et inscrits en 2022.
- Le viaduc de Thouars (dit viaduc Eiffel)[63] : pont de chemin de fer au-dessus du Thouet.
- Le moulin de Crevant.
- Le moulin des Roches, dit le « moulin de l'Abbesse » : construit vers 1104[64], ce moulin appartenait à l'abbaye de Saint-Jean de Bonneval-lès-Thouars et fit l'objet d'un procès en novembre 1634 entre l'abbesse Louise de Chastillon et le duc Henri Ier de La Trémoille[65].
- Le pont des Chouans[66],[67].
- La passerelle de Saint-Jacques[68] devant le château, mis en service en 1896.
- Ossuaire et plaque commémorative aux 25 officiers polonais tombés le [69]
- Les halles, bâtiment historique où le marché prend place chaque mardi et vendredi matin.
-
Château des ducs de La Trémoille et sa chapelle surplombant le Thouet et le pont des Chouans.
-
Château des ducs de La Trémoille et sa chapelle vus du Thouet.
-
Chapelle du château des ducs de La Trémoille.
-
Tour du Prince-de-Galles.
-
La tour porte au Prévost.
-
Remparts et tour porte au Prévost.
-
Une des tours des remparts visibles au parc Imbert.
-
La porte Maillot et les vestiges de la barbacane du pont des Chouans.
-
L'hôtel de ville, attenant à l'église Saint-Laon.
-
Hôtel particulier du président Tyndo (ou Tindeau).
-
La Maison des Artistes, place Saint-Médard.
Patrimoine religieux
modifier- L'église Saint-Laon, datant du XIIe siècle (origine en 1021[70]), qui renferme le tombeau de Marguerite d'Écosse, première épouse de Louis XI. Elle possède un clocher du XIIe siècle et des vitraux de l'atelier Lobin de Tours. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1988[71].
- L'église Saint-Médard, XVe siècle, de style roman, clocher à plan carré, portail à quatre archivoltes, vitraux de 1886[72] de l'atelier Lobin de Tours. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1909[73].
-
Église Saint-Laon.
-
Chaire de l'église Saint-Laon.
-
De gauche à droite, sainte Radegonde, saint Laon et saint Fortuné, vitrail de l'église Saint-Laon.
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Façade de l'église Saint-Médard, chef-d'œuvre de l'art roman.
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Saint Louis rendant la justice, vitrail de l'église Saint-Médard.
-
Nef de l'église Saint-Médard.
- La double chapelle du château des ducs de La Trémoille, fondée par Gabrielle de Bourbon (vers 1447-1516), princesse du sang, épouse de Louis II de la Trémoille (1460-1525) est conçue pour abriter dans la chapelle basse la paroisse Notre-Dame dont l'église est en ruine. Construite à partir de 1503, elle devient « chapelle de la Vraie-Croix » ou, par un abus de langage, « sainte chapelle » lorsqu'elle accueille le don fait par le cardinal cardinal de La Trémoille, frère du duc, d'un fragment de la Vraie Croix qu'il avait apportée de Rome en 1506[74] (volée en 1793 pendant la guerre de Vendée). La chapelle est érigée en collégiale sous le vocable Notre-Dame par le pape Léon X, en 1515[75]. Mêlant à la fois le gothique flamboyant dans la partie basse de l'édifice aux influences de la Renaissance italienne dans sa partie haute, elle est unique en France. La loggia au-dessus du porche d'entrée témoigne de ce nouveau style architectural qui finira par s'imposer dans tout le royaume. La chapelle haute de la collégiale abritait les sépultures de la famille de la Trémoille, mais les gisants n'ont pas survécu à la Révolution française.
L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1840[76]. Il est doté de vitraux de Max Ingrand de 1957. - La chapelle Jeanne-d'Arc construite en 1886 dans un style néo-gothique.
- L'église Notre-Dame du Cottage, construite en 1960, architecture sobre, orientée à l'ouest et dotée de vitraux de Van Guy[77].
Patrimoine environnemental
modifier- Le parc Imbert, parc fleuri dominant la vallée du Thouet[78].
- De nombreux jardins privatifs ou ouvriers sont cultivés le long du Thouet.
-
Les armoiries de la ville. -
Le parc Imbert au printemps. -
Les remparts du parc Imbert. -
Les jardins au bord du Thouet.
Patrimoine culinaire
modifierL'apéritif Duhomard originaire de Thouars.
Thouars et le cinéma
modifierCertaines scènes du film Pleure pas la bouche pleine sont tournées à Thouars, au Café des Arts[79],[80].
En , Jean-Pierre Mocky tourne au collège Marie-de-la Tour-d'Auvergne, dans l'enceinte du château, certaines scènes d'un téléfilm devant être diffusé sur France 2[80] : L'Ultime Solution, de la série Myster Mocky présente, avec Daniel Russo[81].
Le cinéma Le Kiosque, situé sur le square Franklin Roosevelt, ouvre ses portes le [82], en remplacement du cinéma Le Familia[83].
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean-Hugues Anglade (né en 1955), acteur né à Thouars ;
- Lucie Bertaud (née en 1985), boxeuse née à Thouars ;
- Charles Archaimbault (1921-2001), ethnologue né à Thouars ;
- Denis Avril (né en 1972), joueur de rugby à XV né à Thouars ;
- François Asselin (né en 1964), entrepreneur né à Thouars ;
- Gabrielle de Bourbon († 1516) aristocrate et auteure morte à Thouars ;
- Louis Jounault (1748-1816), homme politique né et mort à Thouars ;
- Vincent Jacques Bodin (1758-1832), homme politique, maire de Gournay, député des Deux-Sèvres au Conseil des Cinq-Cents, né à Thouars ;
- Jean Baptiste Breton (1769-1822) dit Berton, général d'Empire, établit en 1822 un gouvernement provisoire à Thouars ;
- Jean Dumont (1930-2021), homme politique, sénateur-maire né à Thouars ;
- Myriam El Khomri (née en 1978), ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social du gouvernement Valls 2, a vécu à Thouars ;
- Élise Girard (née en 1976), réalisatrice née à Thouars ;
- Étienne Giroire, (né en 1954), navigateur franco-américain né à Thouars ;
- Charles Gomis (1941-2021), ancien ministre ivoirien et ambassadeur de Côte d'Ivoire en France, a étudié à Thouars ;
- Nicolas Goussé (né en 1976), ancien footballeur professionnel né à Thouars ;
- Stéphane Grégoire (né en 1968), footballeur né à Thouars ;
- Hugues Imbert (1822-1882), historien et homme politique thouarsais, mort à Thouars ;
- Philippe Katerine (né en 1968), chanteur et comédien né à Thouars[84] ;
- Thomas Lavault (né en 1999), joueur de rugby à XV[85], né à Thouars ;
- Jacques Ménard (1914-1988), homme politique, maire de Thouars, sénateur, mort à Thouars ;
- Claude Pierrard (né en 1943), journaliste et animateur de télévision résidant de 2011 à 2015[86] ;
- Gérard Pierron (né en 1945), auteur-compositeur-interprète né à Thouars.
- Godefroy Redon de Belleville (1748-1820), diplomate né à Thouars.
- Roger Saget (1913-1963), comédien de la troupe des Branquignols né à Thouars.
- Olivier Voutier (1796-1877), officier de marine né à Thouars ayant revendiqué la découverte de la Vénus de Milo.
Labels
modifierDans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué quatre fleurs à la commune[87]. Thouars possède en effet 65 hectares d'espaces verts et une équipe de 34 jardiniers, ainsi que deux associations qui œuvrent pour la valorisation de la ville : Terra Botanica et les jardins familiaux.
- Label « Villes et Pays d'Art et d'Histoire » depuis 2001.
- Label « Marchés de France ». Marchés le mardi matin et, plus important, le vendredi matin.
- Label « théâtre scène conventionnée » octroyé par le ministère de la Culture et de la Communication, le théâtre de Thouars, géré par l'association s'il vous plaît, est le seul des Deux-Sèvres à bénéficier de cette reconnaissance nationale. Avec une programmation de grande qualité, il accueille chaque saison plus de 20 000 spectateurs.
- Label « Musée de France » pour le musée Henri-Barré.
Héraldique
modifierFamille de Thouars
modifierBlasonnement :
D'or semis de fleurs de lys d'azur, au franc-quartier de gueules
Commentaires : Le blason de la famille de Thouars est issu des armes du vicomte de Thouars, Herbert II.
|
Ville de Thouars
modifierBlasonnement :
D'azur semé de fleurs de lys d'or, au franc-quartier de gueules.
Commentaires : Lorsque la ville de Thouars adopta le blason, les couleurs furent inversées « d'azur au franc quartier de gueules, semé de fleurs de lys d'or », on ne sait pas exactement pourquoi.
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Anciennes armoiries de la Ville
Le blason porte les armes de la ville de Thouars avec un petit écusson d'azur semé de fleurs de lys d'or au franc quartier de gueule (angle supérieur gauche en rouge).
Le bleu et le rouge étaient les couleurs du drapeau de la France du XIIe au XVe siècle. Le bleu représentait la bannière de saint Martin de Tours et le rouge l'oriflamme de saint Denis. Elles rappellent que les Vicomtes de Thouars choisirent le parti du roi de France contre les prétentions du roi d'Angleterre, durant la guerre de Cent Ans.
Les armes de la ville sont portées par deux griffons d'or cabrés prenant appui sur un élément végétal. Ces animaux mythiques symbolisent la suprématie spirituelle (l'aigle) et la suprématie temporelle (le lion). L'élément végétal représente la suprématie matérielle.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Léon Palustre, « Thouars », dans Paysages et monuments du Poitou, Imprimerie typographique de la Société des Librairies-Imprimeries réunies, Paris, 1894, tome VIII, Deux-Sèvres, p. 1-24 (lire en ligne)
Articles connexes
modifier- Liste des communes des Deux-Sèvres
- Anciennes communes des Deux-Sèvres
- Liste des Vicomtes de Thouars
- Vicomte de Thouars
- Unité urbaine de Thouars
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Le « digestat » est la boue résultant de la fermentation et qui est composée de la matière qui n’a pas été dégradée[44]
- Noter l'importance d'adapter le malaxeur et le système de broyage à l'unité de méthanisation utilisée, quelle que soit la taille de l'unité en question. Le même problème se retrouve aussi dans les petites unités, comme le démontrent les problèmes rencontrés avec une unité installée dans la même région et traitant 3 000 tonnes de matière organique[44].
- Notes sur la démographie
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thouars comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifier- (dans un rayon de 28 à 40 kilomètres)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 79329001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Unité urbaine 2020 de Thouars », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thouars », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- « Les risques près de chez moi - commune de Thouars », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « PPRI Vallée du Thouet », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres (consulté le ).
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- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
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- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Librairie Droz, , 708 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne).
- Louis XI à Loches
- Édouard Millaud, Louis Payen et José de Bérys, Le journal d'un parlementaire, Tome III : Janvier 1890-juillet 1895, G. Oudin ; Nouvelle Revue ; R. Chiberre, 1914-1925, p.173-174, note n°1 (BNF 30947304).
- Lettres patentes de Louis XI, Les Forges-lèz-Chinon, le 27 octobre 1476
- Lettres patentes de Louis XI, Thouars, le 29 décembre 1478
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- 5 janvier 1839 : mort de Louis Richou, maire de Thouars, sur shaapt.fr, Société d'Histoire, d'Archéologie et des Arts du Pays Thouarsais.
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- M. Ligné a été élu en 2001 sur une liste présentée par la droite. Il est devenu maire en 2005 à la suite du retrait de M. Valteau. Le 17 mai 2007, M. Ligné (ex-attaché parlementaire du député Dominique Paillé) – n'étant pas adhérent d'un parti politique – a officiellement été investi candidat avec M. Paillé par l'UMP pour les élections législatives de juin 2007 (Deux-Sèvres - 4e circonscription). Source : Site de l'UMP - page des candidats investis par le parti dans les Deux-Sèvres 4e circonscription; candidats officiels de l'UMP : M. Paillé, suppléant M. Ligné.
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