Sophie Daull

comédienne et écrivaine française

Sophie Daull, née en 1965 à Belfort, est une comédienne de théâtre et écrivaine française.

Sophie Daull
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités

Biographie

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Sophie Daull naît à Belfort en 1965. Durant sa scolarité, elle étudie le piano et le chant au conservatoire à rayonnement régional de Strasbourg[1]. C'est au club-théâtre de son lycée que sa carrière théâtrale commence sous la direction de Marcel Guignard, alors directeur du Théâtre du Pilier, qui lui offre d'intégrer sa compagnie dans laquelle elle reste trois ans[2]. A la suite de l'assassinat de sa mère en 1985[1], elle déménage en Suisse où elle poursuit sa formation de comédienne au Théâtre Populaire Romand dirigé par Charles Joris.[réf. nécessaire]

Après une année de formation à la danse contemporaine au sein de la cellule de recherche chorégraphique initiée par Hideyuki Yano à Besançon ce qui lui permet de collaborer aux créations des chorégraphes Odile Duboc (Insurrection) et Jean Gaudin (Les Autruches)[3], elle continue sa carrière à Paris[1].

Elle fonde en 1995 sa propre compagnie L'eau Lourde qu'elle anime jusqu'en 2018.

Elle participe régulièrement à des émissions sur France Culture. De plus, elle est intervenante dans de nombreux dispositifs pédagogiques (options spécialité théâtre, ateliers d’écriture, stages de formation professionnelle, etc.).

Littérature

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C'est en 2014 qu'elle se tourne vers l'écriture à la suite de la mort de sa fille Camille âgée de seize ans la veille de Noël. Elle publie en 2015 son premier roman Camille mon envolée aux Éditions Philippe Rey qui aborde la thématique du deuil[1].

Son deuxième roman La Suture est consacré à sa mère et particulièrement à son passé[4]. En sortie de son troisième roman Au grand lavoir dans lequel elle aborde les circonstances de l'assassinat de sa mère et la confrontation avec son meurtrier[5].

En paraît Ainsi parlait Jules, toujours aux Éditions Philippe Rey.

Théâtre

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Années 1990

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XXIe siècle

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Œuvres

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Références

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  1. a b c et d Olivier Brégeard, « Sophie Daull, après la tragédie », L'Alsace, (consulté le ).
  2. « Une artiste totale », L'Alsace, (consulté le ).
  3. « Sophie Daull », sur editionstheatrales.fr (consulté le ).
  4. « La Suture »  , sur telerama.fr, (consulté le ).
  5. « « Au grand lavoir », un livre de Sophie Daull », sur rcf.fr, (consulté le ).
  6. « Nomades », sur theatre-contemporain.net (consulté le ).
  7. « Terre ou l'épopée de Guénolé et Mattéo », sur theatre-contemporain.net (consulté le ).
  8. « Andromaque », sur festival-avignon.com (consulté le ).
  9. « Review : Le Conte d'hiver », Cahiers Élisabéthains: A Journal of English Renaissance Studies,‎ , p. 110 (DOI 10.1177/018476789404500124, lire en ligne  ).
  10. Mathilde La Bardonnie, « Critique. C'est l'«Ange noir» qu'on extermine. A Bobigny, la pièce du Brésilien Rodrigues résonne comme une tragédie mythique. », Libération,‎ (lire en ligne).
  11. Annick Peigne-Giuly, « Critique. Théâtre. Pour «jouer» les mots du poète, Régis Hébette a choisi de le transformer en autant de personnages à vif. Artaud explosé au Arto. », Libération,‎ (lire en ligne).
  12. « Conviction intime et projection privée », sur la-tempete.fr (consulté le ).
  13. « Résidence tous risques », sur artcena.fr (consulté le ).
  14. « Puisque tu es des miens », sur theatreonline.com (consulté le ).
  15. « Sophie Daull », sur la-tempete.fr (consulté le ).
  16. Christine Rondot, « Sophie Daull, de retour au théâtre dans sa ville natale »  , L'Est Républicain (consulté le ).