Satchkhere (municipalité)
La municipalité de Satchkhere[Note 1], (en géorgien : საჩხერის მუნიციპალიტეტი, phonétiquement satchkhéris mounitsipalitéti)[1] est un district de la région d’Iméréthie, en Géorgie. Sa capitale est la ville de Satchkhere.
Nom officiel |
(ka) საჩხერის მუნიციპალიტეტი |
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Nom local |
(ka) საჩხერის მუნიციპალიტეტი |
Pays | |
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Mkhare | |
Chef-lieu | |
Superficie |
973 km2 |
Coordonnées |
Population |
37 775 hab. () |
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Densité |
38,8 hab./km2 () |
Statut |
Municipalité (en) |
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Langue officielle |
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Site web |
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Géographie
modifierIl est entouré au nord du district d’Oni, au nord-est du district de Djava –sécessionniste sous le nom de district de Dzau[2]-, à l’est de ceux de Kareli –en partie sécessionniste sous le nom de district de Znaur[3]- et de Khachouri, au sud de celui de Kharagaouli et à l’ouest de celui de Tchiatoura.
Il a une superficie de 973 m2[1].
Histoire
modifierAprès la chute de l'URSS, de janvier 1991 à juin 1992, la région située à l’est du district a été le théâtre d'un premier conflit armé entre forces ossètes et forces géorgiennes : il s'est conclu par un accord de cessez-le-feu, l'implantation d'un contingent militaire russe sur la partie nord du territoire, et l'auto-proclamation de son indépendance sous la dénomination République d'Ossétie du Sud.
En , un deuxième conflit, entre forces ossètes et russes d'une part et forces géorgiennes d'autre part, a vu le jour : il s'est conclu par un cessez-le-feu lui aussi, l'amputation d'une partie du district de Satchkhere -rattachée au district de Dzau- et une reconnaissance internationale de la République d'Ossétie du Sud limitée à la Russie, au Vénézuela, au Nicaragua et aux îles Nauru[4].
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Démographie
modifierÉvolution de la population (2011 à 2016)
modifierDu au , la population a diminué de 10 000 personnes. Si les surestimations administratives en sont une cause, la sous-estimation du phénomène de migration en est une autre : les mouvements de population des campagnes vers les villes (essentiellement Tbilissi) et des villes vers l'étranger se poursuivent, sans oublier les conséquences de la guerre russo-géorgienne d’[Note 2].
Année | Urbaine | Rurale | Totale |
---|---|---|---|
2011 | 7 200 | 40 500 | 47 700 |
2012 | 7 200 | 40 900 | 48 100 |
2013 | 7 200 | 40 800 | 48 000 |
2014 | 7 200 | 40 900 | 48 100 |
2015 | 6 200 | 31 600 | 37 800 |
2016 | 6 100 | 31 700 | 37 800 |
Notes
modifier- L’orthographe des lieux géographiques utilisée est celle définie dans l’« Atlas géopolitique du Caucase » de Jean Radvanyi, géographe, professeur des universités à l’INALCO, Éditions Autrement Collection Atlas/monde, 2009, (ISBN 978-2-7467-1296-6), orthographe alignée sur celle des voyageurs francophones des XIX et XXe siècles dans le Caucase
- Le nombre d’habitants au 1er janvier de chaque année est une estimation, à l’exception du 1er janvier 2015 qui correspond au recensement de la fin d’année précédente.
Références
modifier- (ka) საჩხერის მუნიციპალიტეტი(consulté le 17 janvier 2017)
- (en) Dzau district(consulté le 17 janvier 2017)
- (en) Znaur district(consulté le 17 janvier 2017)
- Le Figaro : « Medvedev n'a pas peur d'une nouvelle guerre froide », 26 août 2008
- (en ka) National Statistics Office of Georgia : « Number of population by municipalities » (consulté le 17 janvier 2017)