Saison 1917-1918 de la LNH

saison de la Ligue nationale de hockey

La saison 1917-1918 est la première saison de la Ligue nationale de hockey (LNH), nouvelle ligue de hockey sur glace du Canada. Chacune des quatre équipes qui commencent la saison joue vingt-deux parties sauf les Wanderers de Montréal qui ne disputent que six rencontres en raison d'un incendie qui détruit leur patinoire le 2 janvier 1918. Finalement, les Canadiens de Montréal et les Arenas de Toronto finissent en tête des deux parties de la saison mais ce sont les Arenas qui remportent la finale de la LNH. Par la suite, ils jouent et remportent la finale de la Coupe Stanley contre les Millionnaires de Vancouver de l'Association de hockey de la Côte du Pacifique.

Saison 1917-1918
Ligue nationale de hockey
Vainqueur Arenas de Toronto
Nombre d'équipes Quatre en début de saison, puis trois
Nombre de matchs Vingt-deux en saison régulière
Deux en finale des séries

Saison régulière

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Contexte

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Clint Benedict, gardien de but des Sénateurs d'Ottawa.

La Ligue nationale de hockey est créée le après une rencontre entre les représentants de l'Association nationale de hockey à l’hôtel Windsor de Montréal[1]. Les propriétaires des Canadiens de Montréal, Wanderers de Montréal, Sénateurs d'Ottawa, Bulldogs de Québec et Arenas de Toronto décident de créer une nouvelle ligue afin d'exclure Edward J. Livingston, propriétaire de la concession de l'Association nationale de hockey des Blueshirts de Toronto, et ainsi ne pas lui permettre d'être impliqué dans leurs futures opérations de hockey[1].

La décision de former la LNH s'avère presque désastreuse puisqu'elle doit affronter plusieurs autres ligues dont l'Association de hockey de la Côte du Pacifique – souvent désignée par le sigle PCHA correspondant à son nom anglais : Pacific Coast Hockey Association – mais est également confrontée à la Première Guerre mondiale qui a « enrôlé » de nombreux talents[1]. Avant le début de la saison 1917-1918, la ligue qui a décidé de ne conserver que quatre équipes doit choisir qui des Bulldogs de Québec ou des Arenas de Toronto jouent la première saison en compagnie des Canadiens, des Wanderers et des Sénateurs[2]. Ce sont les Bulldogs qui sont finalement renvoyés de la ligue et leurs joueurs sont tous récupérés par les autres équipes : Jack McDonald, Dave Ritchie, George Carey et Jack Marks rejoignent les Wanderers ; Joe Malone, Joe Hall et Walter Mummery prennent la direction des Canadiens ; Samuel Crawford devient membre des Sénateurs ; Harry Mummery et Skull Johnson sont intégrés à l'effectif de Toronto[3].

Grands moments de la saison

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En début de saison, la ligue décide d'autoriser les gardiens de but à se jeter à genoux sur la glace afin de réaliser des arrêts[4]. Les premiers matchs de la saison sont joués le entre les Canadiens de Montréal et les Sénateurs d'Ottawa d'un côté, et les Arenas de Toronto et les Wanderers de Montréal de l'autre ; les deux rencontres voient les victoires des équipes de Montréal, 7-4 et 10-9[5]. Dave Ritchie inscrit le premier but de l'histoire de la LNH pour le compte des Wanderers[5] alors que Harry Hyland inscrit cinq buts pour la victoire des siens[FM 1]. Au cours de la victoire des Canadiens, Joe Malone inscrit également cinq buts et une passe décisive[6].

Lors du premier match entre Toronto et Montréal, 700 personnes seulement assistent à la rencontre, ceci malgré les billets gratuits offerts aux soldats en uniforme[1]. La patinoire est extérieure et il n'y a qu'un point d'engagement situé au centre de la glace[1]. La partie qui se solde sur le score 10 à 9 est arbitrée par Tom Melville et Jack Marshall[1]. Les médias de Toronto qui couvrent la rencontre blâment les gardiens de l'équipe, Sammy Hebert et son remplaçant en deuxième période Arthur Brooks, pour leur faible performance devant les buts[1]. Les journaux écrivent également que le gérant du club, Charlie Querrie, est déjà à la recherche d'un autre gardien et le nom de Hap Holmes est avancé[1].

Lors des rencontres suivantes, Malone inscrit au minimum un but lors des quatorze premiers matchs de son équipe, un exploit jamais égalé par la suite[7]. Au cours des premiers matchs de la saison, Clint Benedict, le gardien des Sénateurs, plonge si souvent sur la glace pour empêcher la rondelle de finir dans ses filets que par la suite la LNH décide d'interdire aux gardiens de plonger sur la glace[1].

Le , l'Aréna de Montréal, qui héberge les Canadiens et les Wanderers, est détruite à la suite d'un incendie[8]. Sammy Lichtenhein, le président des Wanderers, reçoit une offre d'un aréna à Hamilton en Ontario pour y accueillir l'équipe pour la fin de la saison[9]. Les Canadiens, quant à eux, décident de finir la ligue dans l'Aréna Jubilée[10]. Déjà confronté à un manque de joueurs de haut calibre, Lichtenhein demande alors aux autres équipes de lui vendre trois joueurs pour renforcer son effectif, mais ces dernières refusent[9]. L'équipe des Wanderers a un match de prévu le et la LNH refuse dans un premier temps qu'ils déclarent forfait. Finalement, se rendant compte que l'équipe de Montréal ne peut pas se présenter au match, la LNH décide de suspendre l'équipe et de terminer la saison avec trois formations, les Wanderers stoppant leurs activités après six matchs joués[11].

Le , Georges Vézina, portier des Canadiens, devient le premier gardien de but de l'histoire de la LNH à enregistrer un blanchissage[Note 1] aux dépens des Arenas sur le score de 9-0[12]. Une semaine plus tard, Vézina s'incline à huit reprises alors que Clint Benedict blanchit l'attaque des Canadiens pour le second blanchissage de la saison[FM 2].

La saison est divisée en deux parties avec un classement établi à l'issue de chaque partie – la formule utilisée est celle qui était en vigueur les années passées dans l'Association nationale de hockey[10]. Les deux équipes finissant en tête de chaque classement se rencontrent en finale de la LNH. Si la même équipe remporte les deux parties de la saison, elle est déclarée championne de la LNH et accède directement à la finale de la Coupe Stanley – ce fut le cas par la suite des Sénateurs d'Ottawa en 1919-1920[13].

Résultats des matchs

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Le calendrier de cette première saison est divisé en deux parties ; la première début le par deux rencontres et se termine le alors que la seconde partie débute trois jours plus tard pour se finir le 6 mars par un match entre Ottawa et Toronto. Les résultats de chaque rencontre sont présentés dans les deux tableaux ci-dessous[14]. Les équipes sont désignées par le nom de la ville, mis à part pour les deux équipes de Montréal qui sont désignées par leur nom, Canadiens ou Wanderers. Parmi toutes les dates, deux matchs impliquant les Wanderers sont annulés et remportés par forfait par leur adversaire : le par les Canadiens et trois jours plus tard pour les Arenas. Par la suite toutes les rencontres des Wanderers sont annulées mais sans que leurs adversaires ne reçoivent de points[11].

Résultats de la première partie de saison
Date Visiteurs Score Locaux
Canadiens 7-4 Ottawa
Toronto 9-10 Wanderers
Ottawa 4-11 Toronto
Canadiens 11-2 Wanderers
Ottawa 6-3 Wanderers
Canadiens 5-7 Toronto
Wanderers 2-9 Ottawa
Toronto 2-9 Canadiens
Toronto 6-5 Ottawa
Wanderers Forfait-[Note 2] Canadiens
Ottawa 5-6 (P) Canadiens
Wanderers Forfait-[Note 2] Toronto
Canadiens 4-6 Toronto
Ottawa 4-9 Canadiens
Toronto 6-9 Ottawa
Ottawa 4-5 Toronto
Toronto 1-5 Canadiens
Canadiens 5-3 Ottawa
Ottawa 4-3 Canadiens
Toronto 3-6 Ottawa
Canadiens 1-5 Toronto
Canadiens 5-2 Ottawa
Toronto 2-11 Canadiens
Ottawa 2-8 Toronto
Résultats de la deuxième partie de saison
Date Visiteurs Score Locaux
Canadiens 3-6 Ottawa
Toronto 7-3 Canadiens
Ottawa 1-3 Toronto
Toronto 6-1 Ottawa
Ottawa 4-10 Canadiens
Canadiens 9-0 Toronto
Toronto 4-5 Canadiens
Ottawa 3-9 Toronto
Canadiens 0-8 Ottawa
Ottawa 3-1 Canadiens
Canadiens 3-5 Toronto
Toronto 3-9 Ottawa

Classement

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Les ruines de la patinoire des Wanderers de Montréal, l'Aréna de Montréal.

Avec dix victoires, les Canadiens finissent en tête de la première moitié de la saison ; ils comptent ainsi deux victoires de plus que les deuxièmes du classement, les Arenas[10]. Ils finissent également meilleurs buteurs de la saison avec dix réalisations de plus que les Arenas. La défense des Canadiens est la meilleure de la LNH avec quarante-sept buts accordés, soit une moyenne de 3,35 buts par match[Note 3]. Lors de la seconde partie du championnat, seulement huit matchs sont joués et les Arenas finissent premiers avec cinq victoires, une de plus que les Sénateurs. Au niveau des buts inscrits et accordés, les trois équipes arrivent globalement aux mêmes totaux[15]

Première moitié
Clt Équipe PJ  V   D N BP BCPts
001, Canadiens de Montréal 14 10 4 0 81 47 20
002, Arenas de Toronto 14 8 6 0 71 75 16
003, Sénateurs d'Ottawa 14 5 9 0 67 79 10
004, Wanderers de Montréal 6 1 5 0 17 35 2
    Deuxième moitié
    Clt Équipe PJ  V   D N BP BCPts
    001, Arenas de Toronto 8 5 3 0 37 34 10
    002, Sénateurs d'Ottawa 8 4 4 0 35 35 8
    003, Canadiens de Montréal 8 3 5 0 34 37 6
    • Italique : équipe qualifiée pour les séries éliminatoires

    Meilleurs pointeurs

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    Joe Malone est le meilleur pointeur de la saison avec 48 points.

    Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace.

    Parmi tous les joueurs, Joe Malone est le joueur le plus prolifique de la saison en finissant meilleur buteur avec quarante-quatre réalisations mais également meilleur pointeur[16] bien qu'à l'époque seuls les buts soient officiellement comptabilisés[1]. Il reste le meilleur buteur de la LNH sur une saison jusqu'à la saison 1944-1945 et les 50 buts de Maurice Richard[17].

    Classement des meilleurs pointeurs
    Joueur Équipe PJ B A Pts
    Malone, JoeJoe Malone Canadiens de Montréal 20 44 4 48
    Denneny, CyCy Denneny Sénateurs d'Ottawa 20 36 10 46
    Noble, RegReg Noble Arenas de Toronto 20 30 10 40
    Lalonde, ÉdouardÉdouard Lalonde Canadiens de Montréal 14 23 7 30
    Denneny, CorbettCorbett Denneny Arenas de Toronto 21 20 9 29
    Cameron, HarryHarry Cameron Arenas de Toronto 21 17 10 27
    Pitre, DidierDidier Pitre Canadiens de Montréal 20 17 6 23
    Gerard, EddieEddie Gerard Sénateurs d'Ottawa 20 13 7 20
    Darragh, JackJack Darragh Sénateurs d'Ottawa 18 14 5 19
    Nighbor, FrankFrank Nighbor Sénateurs d'Ottawa 10 11 8 19
    Meeking, HarryHarry Meeking Arenas de Toronto 21 10 9 19

    Gardiens de but

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    Georges Vézina gardien des Canadiens de Montréal.

    Ce tableau reprend l'ensemble des gardiens de but ayant évolué au cours de la saison pour une des équipes de la LNH. La liste des joueurs est donnée sans aucun classement particulier autre que l'ordre alphabétique.

    Classement des gardiens
    Joueur Équipe PJ Min BC BL MOY V D N
    Benedict, ClintClint Benedict[18] Sénateurs d'Ottawa 22 1 337 114 1 5,12 9 13 0
    Brooks, ArthurArthur Brooks[19] Arenas de Toronto 4 220 23 0 6,27 2 2 0
    Hebert, SammySammy Hebert[19] Arenas de Toronto 2 80 10 0 7,50 1 0 0
    Hebert, SammySammy Hebert[18] Sénateurs d'Ottawa 1 10 0 0 0 0 0 0
    Holmes, HapHap Holmes[19] Arenas de Toronto 16 965 76 0 4,73 9 7 0
    Lindsay, BertBert Lindsay[20] Wanderers de Montréal 4 240 35 0 8,75 1 3 0
    Vézina, GeorgesGeorges Vézina[21] Canadiens de Montréal 21 1 282 84 1 3,93 13 9 0

    Séries éliminatoires de la Coupe Stanley

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    Arbre de qualification

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    Finales de ligue Finale de la Coupe Stanley
     LNH
    (victoire au nombre de buts)
         (victoire au nombre de matchs)
     Canadiens de Montréal  7
     Arenas de Toronto  10  
     Arenas de Toronto  3
     PCHA
       Millionnaires de Vancouver  2
     Metropolitans de Seattle  2
     Millionnaires de Vancouver  3  

    Finale de la LNH

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    La première finale de la LNH est jouée entre les premiers de chaque partie de saison : les Canadiens de Montréal et les Arenas de Toronto[10]. La finale se joue en deux matchs aller-retour avec le vainqueur désigné au total cumulé des buts[10]. Le premier match a lieu dans la patinoire de Toronto alors que le second est joué à Montréal[10]. Chaque équipe remporte son match joué à domicile, mais, avec une avance de quatre buts à l'issue du match de Toronto, les joueurs des Arenas s'offrent le premier titre de champion des séries de la LNH. L'équipe remporte le trophée O'Brien du champion de la LNH[22] et a donc une chance de remporter la Coupe Stanley en jouant la finale de la Coupe contre la meilleure équipe de l'autre ligue professionnelle d'Amérique du Nord : l'Association de hockey de la Côte du Pacifique[10].

    Résultats des matchs

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    11 mars 1918 Arenas de Toronto 7-3
    (2-0, 1-1, 4-2)
    Canadiens de Montréal Mutual Street Arena
    4 000 spectateurs


    13 mars 1918 Canadiens de Montréal 4-3
    (0-1, 2-1, 2-1)
    Arenas de Toronto Aréna Jubilée
    3 250 spectateurs


    Finale de la Coupe Stanley

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    Harry « Hap » Holmes, gardien des Arenas.

    En Amérique du Nord et depuis 1893, la Coupe Stanley est décernée au « club de hockey champion du Dominion » au terme de défis qui peuvent être lancés par n'importe quelle équipe[23]. En 1914, une équipe de la PCHA défie de manière non officielle les Blueshirts de Toronto champions de l'Association nationale de hockey[23]. Il en résulte alors un accord entre les deux ligues selon lequel les champions des deux ligues s'affronteraient pour l'obtention de la Coupe Stanley[23].

    À la suite de la création de la LNH en remplacement de l'ANH, le champion de la nouvelle ligue a donc le droit d'affronter une équipe de l'Ouest pour la Coupe Stanley[23]. Dans l'Association de hockey de la Côte du Pacifique, ce sont les Metropolitans de Seattle qui remportent la saison parmi les trois équipes participant au championnat[24]. Pour la finale de la ligue, les joueurs de Seattle sont opposés aux Millionnaires de Vancouver. L'équipe de Vancouver, emmenée par Cyclone Taylor, l'emporte grâce à un match nul 2-2 et une courte victoire 1-0, les Mets perdant seulement à cette occasion leur deuxième rencontre de la saison. Les Millionnaires accèdent à la finale de la Coupe Stanley[25].

    En raison de divergences de règlements entre les deux ligues, un système d'alternance est mis en place. Les parties sont jouées une fois avec les règles de la LNH et une autre fois avec celles de la PCHA. La différente principale entre les deux règlements réside dans le nombre de joueurs, six pour la LNH alors que la PCHA compte en plus le poste de rover[26]. Les équipes remportent toutes les parties jouées sous les règles de leur ligue respective[27].

    Malgré Taylor qui inscrit neuf buts, Toronto remporte la série trois matchs à deux et gagne la première Coupe Stanley de son histoire grâce à un but de Corbett Denneny lors du dernier match[FM 5].

    Effectif champion

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    L'effectif de l'équipe des Arenas déclaré champion de la Coupe Stanley est le suivant[28] :

    Résultats des matchs

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    20 mars Arenas de Toronto 5-3
    (4-2, 1-1, 0-0)
    Millionnaires de Vancouver Mutual Street Arena
    6 000 spectateurs


    23 mars Arenas de Toronto 4-6
    (1-1, 1-3, 2-2)
    Millionnaires de Vancouver Mutual Street Arena
    5 500 spectateurs


    26 mars Arenas de Toronto 6-3
    (3-0, 2-2, 1-1)
    Millionnaires de Vancouver Mutual Street Arena


    28 mars Arenas de Toronto 1-8
    (0-1, 1-3, 0-4)
    Millionnaires de Vancouver Mutual Street Arena


    30 mars Arenas de Toronto 2-1
    (0-0, 0-0, 2-1)
    Millionnaires de Vancouver Mutual Street Arena


    Notes et références

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    1. Un gardien de but effectue un blanchissage quand il réussit à ne concéder aucun but durant tout le match. Il faut également qu'il soit le seul gardien de l'équipe à avoir joué.
    2. a et b À la suite de l'incendie de la salle de Montréal, les Wanderers déposent le forfait mais les matchs des 2 et 5 janvier comptent pour des victoires pour les Canadiens et les Arenas.
    3. Les Wanderers accordent moins de but que les Canadiens puisqu'ils ne prennent que trente-cinq buts. Cela dit, ce total étant accordé qu'en six matchs, ils ont une moyenne de 5,83 buts accordés par rencontre.
    4. Arthur Brooks ne connaîtra jamais une carrière professionnelle, ne jouant que quatre matchs dans la LNH pour les Arenas.

    Références

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    1. a b c d e f g h i et j Hornby 2005, p. 16.
    2. Holzman et Nieforth 2002, p. 154.
    3. Holzman et Nieforth 2002, p. 161.
    4. Coleman 1966, p. 333.
    5. a et b (en) John McGourty, « NHL celebrates 90th anniversary today », sur www.nhl.com, (consulté le ).
    6. « Bienvenue dans la LNH », sur le site historique des Canadiens de Montréal (consulté le ).
    7. (en) « Joe Malone, honoured member », sur hhof.com (consulté le ).
    8. « Arénas », sur le site historique des Canadiens de Montréal (consulté le ).
    9. a et b Diamond 1998, p. 211.
    10. a b c d e f et g « Saison 1917-1918 - Description, photos, faits saillant et plus », sur le site historique des Canadiens de Montréal (consulté le ).
    11. a et b Holzman et Nieforth 2002, p. 168 à 170.
    12. « Vézina ferme la porte », sur le site historique des Canadiens (consulté le ).
    13. « Saison 1919-1920 - Description, photos, faits saillant et plus », sur le site historique des Canadiens de Montréal (consulté le ).
    14. (en) « National Hockey League », sur www.shrpsports.com (consulté le ).
    15. (en) « 1917-1918 NHL Hockey Standings », sur www.nhl.com.
    16. (en) « NHL 1917-18 League Leaders », sur www.hockeydb.com (consulté le ).
    17. « Le premier champion compteur », sur le site historique des Canadiens de Montréal (consulté le ).
    18. a et b (en) « 1917-18 Ottawa Senators roster and player statistics », sur www.hockeydb.com (consulté le ).
    19. a b et c (en) « 1917-18 Toronto Arenas roster and player statistics », sur www.hockeydb.com (consulté le ).
    20. (en) « 1917-18 Montreal Wanderers roster and player statistics », sur www.hockeydb.com (consulté le ).
    21. (en) « 1917-18 Montreal Canadiens roster and player statistics », sur www.hockeydb.com (consulté le ).
    22. (en) « Legends of Hockey - Historic Trophies - O'Brien Trophy », sur www.legendsofhockey.net (consulté le ).
    23. a b c et d Hornby 2005, p. 11.
    24. (en) « 1917-18 Pacific Coast Hockey Association standings », sur www.hockeydb.com (consulté le ).
    25. (en) Jeff Obermeyer, « Seattle Metropolitans », sur www.seattlehockey.net (consulté le ).
    26. (en) « Legends of Hockey -- Silverware -- 1917-18 Stanley Cup Winner -- Toronto Arenas », sur www.legendsofhockey.net (consulté le ).
    27. Diamond 1998, p. 260.
    28. Official Guide & Record Book 2010, p. 253.

    Feuilles de match

    modifier
    1. (en) P. Anson, « Toronto Arenas 9 @ Montreal Wanderers 10 », sur www.flyershistory.com (consulté le ).
    2. (en) P. Anson, « Montreal Canadiens 0 @ Ottawa Senators 8  », sur www.flyershistory.com (consulté le ).
    3. (en) P. Anson, « 11-Mar-18 Montreal Canadiens 3 @ Toronto Arenas 7 », sur www.flyershistory.com (consulté le ).
    4. (en) P. Anson, « 13-Mar-18 Toronto Arenas 3 @ Montreal Canadiens 4 », sur www.flyershistory.com (consulté le ).
    5. a et b (en) P. Anson, « 30-Mar-18 Vancouver Millionaires 1 @ Toronto Arenas 2 », sur www.flyershistory.com (consulté le ).
    6. (en) P. Anson, « 20-Mar-18 Vancouver Millionaires 3 @ Toronto Arenas 5 », sur www.flyershistory.com (consulté le ).
    7. (en) P. Anson, « 23-Mar-18 Vancouver Millionaires 6 @ Toronto Arenas 4 », sur www.flyershistory.com (consulté le ).
    8. (en) P. Anson, « 26-Mar-18 Vancouver Millionaires 3 @ Toronto Arenas 6 », sur www.flyershistory.com (consulté le ).
    9. (en) P. Anson, « 28-Mar-18 Vancouver Millionaires 8 @ Toronto Arenas 1 », sur www.flyershistory.com (consulté le ).

    Bibliographie

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    • (en) Charles Coleman, The Trail of the Stanley Cup, Vol. 1, 1893–1926 inc., NHL, .
    • (en) Dan Diamond, Total Hockey : The Official Encyclopedia of the National Hockey League, Total Sports, (ISBN 978-0-8362-7114-0).
    • (en) Morey Holzman et Joseph Nieforth, Deceptions and Doublecross : How the NHL Conquered Hockey, Dundurn Press, , 392 p. (ISBN 978-1-55002-413-5, lire en ligne).
    • Lance Hornby, Les grands moments du Hockey, Modus Vivendy, (ISBN 2-89523-337-3).
    • (en) National Hockey League, Official Guide & Record Book, Triumph books, , 664 p. (ISBN 978-1-60078-303-6).