Saint-Julien-en-Quint

commune française du département de la Drôme

Saint-Julien-en-Quint est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Julien-en-Quint
Saint-Julien-en-Quint
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Michel Tuz
2020-2026
Code postal 26150
Code commune 26308
Démographie
Population
municipale
155 hab. (2021 en évolution de −1,27 % par rapport à 2015)
Densité 3,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 19″ nord, 5° 17′ 34″ est
Altitude Min. 498 m
Max. 1 692 m
Superficie 47,35 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Die
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Julien-en-Quint

Géographie

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Localisation

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Saint-Julien-en-Quint est situé à 15 km au nord-ouest de Die.

Communes limitrophes de Saint-Julien-en-Quint
Omblèze Bouvante Vassieux-en-Vercors
Omblèze   Vassieux-en-Vercors
Eygluy-Escoulin Saint-Andéol Marignac-en-Diois

Relief et géologie

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Sites particuliers :

  • vallée de la Sure[1],
  • col de Marignac[1],
  • montagne d'Ambel[1].

Hydrographie

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Alpes du nord » et « Alpes du sud »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 084 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Die », sur la commune de Die à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports

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Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Julien-en-Quint est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Die, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73 %), prairies (10,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %), terres arables (1,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Toponymie

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Attestations

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Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :

  • 1245 : Sanctus Julianus de Tués (cartulaire de Léoncel, 141).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Juliani de Thuys (pouillé de Die).
  • 1449 : mention du prieuré : prioratus de Sancto Juliano de Tuys (pouillé de Die).
  • 1450 : mention de la paroisse : cura Sancti Juliani de Tuis (Rev. de l'évêché de Die).
  • 1509 : mention de l'église Saint-Julien : ecclesia Beati Julliani Quinti (visites épiscopales).
  • 1516 : Sanctus Julianus de Valle Quinti (rôle de décimes).
  • 1539 : Sainct Jullian de la Val de Quint (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1540 : Sainct-Jullien et Marcloux (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1576 : Sainct Julian de Quint (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1891 : Saint-Julien-en-Quint, commune du canton de Die.

Étymologie

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Histoire

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Antiquité : les Gallo-romains

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Des gisements plus ou moins importants de tegulae (grandes tuiles plates à rebords) ont été découverts aux Bonnets (au lieu-dit l'Oche) et aux Touzons sur Saint-Julien ; près de Saint-Andéol vers le ruisseau ; sur la rive gauche de la Sure en aval du défilé des Tourettes. Le plus souvent, il s'agit de tuiles ayant servi à former des coffres pour sépultures (types fréquents du IIIe au Ve siècle[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution

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La seigneurie : au point de vue féodal, Saint-Julien-en-Quint faisait partie du mandement de Quint (voir Les Tours, commune de Sainte-Croix)[13].

Avant 1790, Saint-Julien-en-Quint était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die, dont l'église dédiée à saint Julien était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, connu dès 1116, et qui, donné à l'ordre des Antonins, fut alors placé dans la dépendance de la commanderie de Sainte-Croix. Uni enfin au prieuré du Pont-en-Royans dans les premières années du XVIIIe siècle, ce prieuré passa comme celui-ci à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1777[13].

De la Révolution à nos jours

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En 1790, Saint-Julien-en-Quint devient le chef-lieu d'un canton du district de Die, comprenant les municipalités de Chamaloc, Marignac, Ponet-Saint-Auban, Romeyer, Saint-Andéol-et-Saint-Étienne-en-Quint, Saint-Julien-en-Quint, Vachères et Vassieux. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Die[13].

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la région fût le théâtre d'exactions commises par des soldats ukrainiens enrôlés dans la SS sur la communauté juive locale.

Politique et administration

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Mairie

Tendance politique et résultats

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Gérard Dellinger    
mars 2008 2014 Olivier Girard    
2014 En cours
(au 30 octobre 2014)
Alain Vincent[14]   retraité

Rattachements administratifs et électoraux

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Politique environnementale

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Finances locales

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Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

En 2021, la commune comptait 155 habitants[Note 2], en évolution de −1,27 % par rapport à 2015 (Drôme : 2,94 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
686535612677661636602576572
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
570534509464469431447424409
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
374366317280307269260247235
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
211194150144162142132131157
2017 2021 - - - - - - -
153155-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

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Enseignement

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La commune relève de l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête : le premier dimanche d'août[1].

Loisirs

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  • Pêche, chasse et bamboche[1].
  • Randonnées (sentiers pédestres)[1].

Médias

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Économie

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En 1992 : pâturages (ovins, bovins, caprins), céréales[1].

La commune compte plusieurs éleveurs de bovins. Pour sécuriser l'alimentation électrique du territoire, les autorités locales ont impulsé la création d'une association qui développe un projet d'installation de panneaux solaires couplé à du stockage d'hydrogène[19].

Tourisme

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-Julien

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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La commune fait partie du parc naturel régional du Vercors[1].

Personnalités liées à la commune

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  • Bruno Dellinger : Chauve National

Héraldique, logotype et devise

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Saint-Julien-en-Quint possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b c d e f g h i j et k Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Julien-en-Quint.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Julien-en-Quint et Die », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Die », sur la commune de Die - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Die », sur la commune de Die - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Die », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 344.
  14. Saint-Julien-en-Quint sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 30 octobre 2014).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Le Vercors, pionnier de l'autoconsommation collective », sur lesechos.fr, (consulté le ).