Saint-Jean-de-Valériscle

commune française du département du Gard

Saint-Jean-de-Valériscle est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.

Saint-Jean-de-Valériscle
Saint-Jean-de-Valériscle
Vue générale.
Blason de Saint-Jean-de-Valériscle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Marc Jekal
2022-2026
Code postal 30960
Code commune 30268
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
599 hab. (2021 en évolution de −12,43 % par rapport à 2015)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 02″ nord, 4° 08′ 35″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 529 m
Superficie 8,15 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Alès
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rousson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-de-Valériscle
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Saint-Jean-de-Valériscle
Liens
Site web saintjeandevaleriscle.com

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Auzonnet et divers autres petits cours d'eau. La commune est incluse dans les Cévennes.

Saint-Jean-de-Valériscle est une commune rurale qui compte 599 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 2 072 habitants en 1926. Elle est dans l'agglomération d'Alès et fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.

Géographie

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Le village[1] est situé entre Alès et Saint-Ambroix. Il faisait partie du bassin houiller des Cévennes. Il est arrosé par la rivière Auzonnet.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 242 mm, avec 7,7 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Salindres à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 092,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 1]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[10].

La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[11],[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Saint-Jean-de-Valériscle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,1 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Jean-de-Valériscle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[16], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[17],[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 2002, 2008, 2014 et 2015[19],[14].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-de-Valériscle.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[20]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 253 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 192 sont en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983[14].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-de-Valériscle est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[23].

Histoire

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L'histoire de Saint-Jean-de-Valériscle[24] commence quelque 20 siècles avant notre ère quand des hommes préhistoriques habitaient une caverne sur les pentes du village à proximité de l'Auzonnet.

Plus tard, les Romains laisseront des traces physiques et écrites de leurs passages, une grande voie romaine traversant les Cévennes, la voie Regordane qui passe à une dizaine de kilomètres.

Le village longtemps essentiellement agricole, était reconnu pour la qualité de ses oignons, et était indifféremment appelé Saint Jean-de-Valériscle ou Saint-Jean-de-Cèbes (oignons en occitan).

Durant le Moyen-Âge, la seigneurie Saint-Jean de Valériscle appartint à la famille de Bérard de Montalet qui possédait diverses seigneuries.

L'exploitation, artisanale, du charbon de pierre se pratiquait déjà à Saint-Jean-de-Valériscle en 1549.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Valériscle[25].

Au XIXe siècle, l'activité économique du village se partage entre agriculture (oignons, châtaignes), sériciculture (vers à soie) et charbon dont les gisements commencent à être exploités au milieu du siècle. Le village entretemps voit sa population chuter de près de mille âmes à la suite de la création de la commune Des Mages par scission de ce hameau de la commune de Saint-Jean-de-Valériscle. En 1882, la commune de Molières-sur-Cèze est créée à partir d'une partie du territoire de la commune ainsi que de parties des territoires de Meyrannes et de Robiac-Rochessadoule[25].
Au XXe siècle, la sériculture disparait et l'exploitation des mines cesse vers 1960. Le village se tourne alors vers le tourisme[26] et la production d'huile d'olive[27].

La commune de Saint-Jean-de-Valériscle appartient à Alès Agglomération.

Héraldique

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Les armes de Saint-Jean-de-Valériscle se blasonnent ainsi :

De sinople aux trois oignons renversés d'argent[28].

Politique et administration

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Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1947 3 novembre 1963
(décès)
Fernand Gineste PCF Ouvrier mineur
novembre 1963 mars 1971 Paul Veyssière PCF Employé de la sécurité sociale minière
mars 1971 mars 1977 Henri Guiraud PCF Ouvrier mineur
mars 1977 mars 2001 Edgard Boyac PS Entrepreneur de maçonnerie
mars 2001 juin 2002 Bruno Assenat PCF Ouvrier mineur
juin 2002 mars 2014 Bernard Hillaire FDG  
mars 2014 septembre 2015[29] José Puso DVG Enseignant
décembre 2015[30] En cours Catherine Justet DVG Fonctionnaire territorial
Les données manquantes sont à compléter.

La commune fait partie du canton de Rousson, lui-même rattaché à l'arrondissement d'Alès.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 599 habitants[Note 5], en évolution de −12,43 % par rapport à 2015 (Gard : 2,49 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4501 4661 5071 7141 840881823850947
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
836813851810853829950957978
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9421 0491 2301 5862 0721 8081 1871 5401 672
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 4041 282824742672716715716727
2015 2020 2021 - - - - - -
684605599------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

La perte d'environ 1 000 habitants entre 1831 et 1836 s'explique par la création en 1834 de la commune des Mages, anciennement hameau de Saint-Jean-de-Valériscle.

 
Église Saint Jean l'Évangéliste, église romane du 12e siècle, connue pour ses bouteilles de poterie faisant office de résonateurs de Helmholtz.

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 266 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 576 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 260 [I 6] (20 020  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 13,8 % 19,2 % 16,5 %
Département[I 9] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 395 personnes, parmi lesquelles on compte 67,8 % d'actifs (51,2 % ayant un emploi et 16,5 % de chômeurs) et 32,2 % d'inactifs[Note 7],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 52 emplois en 2018, contre 59 en 2013 et 57 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 208, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,1 %[I 12].

Sur ces 208 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 84,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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53 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Jean-de-Valériscle au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 53
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 9,4 % (7,9 %)
Construction 7 13,2 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
18 34 % (30 %)
Information et communication 3 5,7 % (2,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 15,1 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 9,4 % (13,5 %)
Autres activités de services 7 13,2 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 53 entreprises implantées à Saint-Jean-de-Valériscle), contre 30 % au niveau départemental[I 16].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 30 17 14 3
SAU[Note 10] (ha) 29 17 21 13

La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (30 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 13 ha[36],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le vieux village est remarquable avec son quartier médiéval du Barry. Ce quartier forme ses propres remparts. Les vieilles maisons, les ruelles, les passages voûtés contribuent à maintenir l'image moyenâgeuse du village.
  • L'église Jean-l'Évangéliste de Saint-Jean-de-Valériscle, de style roman, détruite lors des guerres de religion, restaurée aux XVIIe et XIXe siècles.
  • Le château, datant du XIIIe siècle, incendié lors des guerres de religion, ayant servi de logements aux mineurs au XXe siècle, devenu propriété privée.
  • Le musée des blasons, unique en France[37].
  • Les restes de l'embranchement ferroviaire conduisant au Martinet (ligne du Martinet à Beaucaire, se raccordant à Saint-Julien-de-Cassagnas à la ligne du Teil à Alès, toujours exploitée entre Alès et Bessèges qui était utilisée pour acheminer le charbon extrait des mines, agrémentent encore le paysage (viaduc par-dessus l'Auzonnet).

Monuments industriels

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  • Filature Brahic[38], place de la Mairie.
  • Verrerie Gilly[39], construite vers 1750 pour exploiter le charbon produit localement, au lieu-dit la Nougarède.
  • Martinet de Maricamp[40], dans le quartier de Pommiers : forge bâtie en 1490 à côté d'un bâtiment fortifié, démolie au début du XVIIe siècle, reconstruite plus tard comme moulin a grain finalement racheté en 1879 par la compagnie des mines de La Grand-Combe pour en faire des bureaux.

Personnalités liées à la commune

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  • Geneviève de Gaulle-Anthonioz[41], née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle, décédée à Paris le 14 février 2002, résistante, déportée et présidente d'ATD Quart Monde. Nièce de Charles de Gaulle. Son père était ingénieur aux mines de Saint-Jean-de-Valériscle. Elle est titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille de la Résistance et est la première femme à recevoir la dignité de Grand Croix de la Légion d'honneur. Un cercueil contenant une urne avec de la terre provenant de sa sépulture a été transféré le 27 mai 2015 au Panthéon.
  • Francis Lacassin, né le 18 novembre 1931 à Saint-Jean-de-Valériscle, décédé à Paris le 12 août 2008, journaliste, éditeur, écrivain, scénariste et essayiste.
  • Pierre Santini, né le 9 août 1938 à Paris, comédien et metteur en scène, a vécu plusieurs années dans le village.

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine d'Alès, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Alès », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Jean-de-Valériscle ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Alès », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Jean-de-Valériscle » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Jean-de-Valériscle » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Jean-de-Valériscle » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Jean-de-Valériscle » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Situation géographique sur le site de Saint Jean de Valériscle
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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