Saint-Florent-sur-Cher
Saint-Florent-sur-Cher est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Saint-Florent-sur-Cher | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Bourges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Fercher - Pays florentais (siège) |
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Maire Mandat |
Marie-Line Cirre 2023-2026 |
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Code postal | 18400 | ||||
Code commune | 18207 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
6 419 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 286 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 59′ 47″ nord, 2° 15′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 164 m |
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Superficie | 22,41 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Saint-Florent-sur-Cher (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Bourges (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chârost | ||||
Législatives | 2e circonscription du Cher | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-saint-florent-sur-cher.fr/ | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierLe territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Champagne berrichonne
La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Bourges et sa zone d'emploi. Elle est la violle-centre de son unité urbaine et de son bassin de vie[I 1].
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Civray, Lunery, Morthomiers, Saint-Caprais, Le Subdray et Villeneuve-sur-Cher.
Villeneuve-sur-Cher | Morthomiers | |||
Civray | N | Le Subdray | ||
O Saint-Florent-sur-Cher E | ||||
S | ||||
Lunery | Saint-Caprais |
Hydrographie
modifierComme son nom le suggère, la commune est traversée par les bras du Cher, l'un des affluents du fleuve la Loire.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bourges à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 742,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Florent-sur-Cher est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Florent-sur-Cher, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[8],[I 1].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 111 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,4 %), forêts (21,9 %), zones urbanisées (17,9 %), prairies (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 3 622, alors qu'il était de 3 566 en 2016 et de 3 525 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 86,5 % étaient des résidences principales, 2,3 % des résidences secondaires et 11,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,6 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Florent-sur-Cher en 2021 en comparaison avec celle du Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (2,3 %) par rapport au département (7,6 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Saint-Florent-sur-Cher[I 3] | Cher[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 86,5 | 79,6 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,3 | 7,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,1 | 12,8 | 8,1 |
Voies de communication et transports
modifierLa Gare de Saint-Florent-sur-Cher est située sur la ligne Bourges - Montluçon, avec notamment deux trains directs pour Paris chaque jour.
D'autre part, la commune est desservie par la ligne d'autocars TER Centre-Val de Loire : Châteauroux ↔ Bourges, ainsi que par la ligne 8 du réseau urbain de Bourges et par la ligne V du Réseau de mobilité interurbaine[12].
Risques naturels et technologiques
modifierLe territoire de la commune de Saint-Florent-sur-Cher est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997 et 1999[15],[13].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[16]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 770 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2052 sont en aléa moyen ou fort, soit 74 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[13].
Risques technologiques
modifierLa commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[19].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
Toponymie
modifierEn 1793, sous la Révolution, Saint-Florent est rebaptisé Marat-sur-Cher, en l'honneur du révolutionnaire assassiné.
Histoire
modifierAntiquité
modifierSaint-Florent-sur-Cher est une localité qui existe depuis la période gallo-romaine (« vicus aureus », le village doré, puis Bourg-Doré).
Moyen Âge
modifierLe premier monument construit est l’église paroissiale au XIe siècle.
Au XIIIe siècle s’est installée une seigneurie connue[21],[22], dépendant directement de la Grosse Tour de Bourges.
Vers la mi-XIIIe siècle, le seigneur est Jean des Barres d'Oissery[23], fils de Guillaume III (et de sa 2e femme Héloïse Britaut de Nangis plutôt que de la 1re, Béatrice de Thiern comtesse de Chalon ?) et petit-fils de Guillaume II des Barres ; il vend St-Florent et Villeneuve en 1278 à Pierre Leroy, et la famille Leroy (ou Le Roy)[24] va garder St-Florent jusqu'au XVIIe siècle, avec St-Caprais.
Temps modernes
modifierLe château est pillé et brûlé lors du début des Guerres de religion en octobre 1562 (par les Protestants menés par Jean d'Hangest sire d'Ivoi et Genlis : le seigneur Jacques IV Le Roy doit s'enfuir) ; puis en septembre 1590 (le château est mis en défense par le ligueur Claude de La Châtre, gouverneur du Berry, secondé par Gabriel Le Roy de Moulin-Neuf, frère puîné de Jacques IV ; pris par des partisans du nouveau roi huguenot Henri IV ; mais repris par le sieur de Richemont, de la Ligue).
Les derniers Le Roy sont les enfants de Jacques IV Le Roy (né vers 1527 ; fils de Jacques III) : Claude (sire en 1592-† 1624 sans postérité), et ses frères et sœur Charlotte (épouse de Charles de Saint-Avit d'Aigues-Mortes), Jacques/Claude (abbé de Chaumont, comme son oncle paternel Claude, frère puîné de Jacques IV), Jean (prieur de Dame-Sainte, abbé d'Epernay en 1596-1606 et de Selincourt ; son oncle paternel Jean, autre frère puîné de Jacques IV, avait été prieur de Dame-Sainte, chanoine de St-Etienne et Grand-vicaire de Bourges), et le chevalier de Malte Gabriel Le Roy ; ces derniers vendent Saint-Florent en janvier 1625, contre 50 300 livres, à Henri II (1588-1646), prince de Condé, gouverneur du Berry, acquéreur d'immenses possessions en Berry et Bourbonnais (dans l'Indre et le Cher) ; son fils, le Grand Condé, puis son petit-fils Henri-Jules lui succèdent.
Les Condés (la duchesse du Maine, fille d'Henri-Jules ? ou sa nièce, Mlle de Vermandois ?) vendent en 1729 à François Thabaud de La Terrée (conseiller du roi, receveur des tailles à Issoudun, lieutenant au bailliage de Berry), dont la fille Catherine Thabaud, née en 1717, épouse en 1733 avec postérité Pierre-Joseph de L'Estang[25], né en 1711. Ce dernier vend en 1779 à Charles-Joseph Patissier de Bussy (né vers 1718/1720-† 1785), marquis de Castelnau et gouverneur des Etablissements français de l'Inde, dont la nièce Charlotte-Catherine-Sophie, fille de son frère Bouchard Patissier de Bussy, marie en 1775 Antoine-Charles-Gabriel marquis de Folleville (1749-1835).
Le château servait de centre de contrôle du travail des mariniers et des flotteurs de la Marine Royale, pour lesquels deux ports furent construits de chaque côté du pont. Des liens avec les villages voisins se créent grâce à la création d’une route entre Bourges et Saint-Florent en 1803, d’un nouveau pont en 1832, d’un viaduc en 1892 et l'arrivée du chemin de fer en 1893.
Époque contemporaine
modifierEn septembre 1825, Mme de Folleville vend le domaine avec le château à Scipion Bourguet, marquis de Travanet (1794-1847 ; maire d'Asnières puis conseiller général du canton de Chârost, il demeure actif à Saint-Florent après le vente de 1835 évoquée ci-après, puisqu'il construit en 1842 le haut fourneau des Lavoirs[26] ; son oncle paternel Jean-Joseph-Guy Bourguet 1er marquis de Travanet industrialise Royaumont[27]) et à son beau-frère Jacques-Joseph Lon(g)champt (époux de sa sœur Marie-Josèphe Bourguet de Travanet).
L'industrie, déjà fortement installée avec les mines de fer locales, se développe aux XVIIIe et XIXe siècles avec l’arrivée des hauts-fourneaux, de tuileries, de fours à chaux et à plâtre. Saint-Florent devient vite réputée pour son industrialisation avec les usines Labbé (1842), l'apparition du décolletage Morin (1895-96), Massicot (1897) et la Société Industrielle (1900). De nombreux emplois sont créés, ce qui permet à la ville de s’accroître avec 3 445 habitants en 1891 contre 887 en 1821.
En janvier 1835, vente à Carpentier, négociant à La Charité (mort en 1845) ; sa fille unique épouse en 1839 Jules Brunet, industriel orléanais, qui transforme complètement le château pour lui donner son aspect actuel de style Louis XII[28], et devient maire de Saint-Florent. En 1890 : vente au comte de Courcelles, qui restaure et crénelle le donjon ; en 1899 : vente à Renevey, industriel, puis son gendre Malapert hérite.
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La gare.
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Le viaduc
En 1936, la municipalité communiste achète le domaine à monsieur Malapert (le château et le parc de 13 ha, pour 500 000 francs par souscription publique). Le château devient Hôtel de Ville, et en septembre 1936, sous le Front populaire, la liesse populaire célèbre cette prise de possession démocratique — aube d'une nouvelle vie pour le domaine — d'autant que la commune y accueille des réfugiés espagnols.
Grâce à l’évolution du décolletage, le potentiel de l’industriel de Saint-Florent a permis à d’autres secteurs de se développer. Une industrie du caoutchouc s’est implantée de 1937 à 1997.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Bourges du département du Cher[I 1].
Après avoir été de 1793 à 1801 le chef-lieu d'un éphémère canton de Saint-Florent, elle faisait partie depuis lors du canton de Chârost[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Chârost[I 1], dont la composition est restée inchangée.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Cher.
Intercommunalité
modifierSaint-Florent-sur-Cher est le siège de la communauté de communes FerCher - Pays Florentais[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
modifierLors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Cher, la liste DVG menée par le maire sortant Roger Jacquet obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 214 voix (40,90 %, 21 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant de 47 voix celle SE menée par Nicole Progin, qui a recueilli 1 167 voix (39,32 %, 5 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires).
La troisième liste, DVD, menée par l'ancien maire Jean-Claude Begassat[30], a obtenu 587 voix (19,78 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), lors d'un scrutin où 38,14 % des électeurs se sont abstenus[31].
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Cher, la liste DVD menée par Nicole Progin[32] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 081 voix (54,78 %, 23 conseillers municipaux élus dont 11 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[33],[34],[35] :
- Anne-Marie Débois (DVG, 761 voix, 38,57 %, 5 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
- Jacques Lambert (PS, 131 voix, 6,63 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 85,51 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
modifier- La commune adhère à l'association des « Saint Florent de France » regroupant 7 communes intégrant Saint Florent dans leur nom.
- Saint-Florent-le-Jeune (Loiret).
- Saint-Florent (Haute-Corse).
- Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire).
- Saint-Florent-des-Bois (Vendée).
- Saint-Florent-sur-Auzonnet (Gard).
- Saint-Florent (Deux Sèvres), ancienne commune, fusionnée avec Niort en 1969.
Les 10es échanges auront lieu les 3 et 4 juillet 2010 à Saint-Florent-sur-Cher.
- La ville de Saint-Florent-sur-Cher est jumelée aussi avec la ville allemande de Neu Anspach pour avoir la chance d'effectuer des échanges scolaires.
Équipements et services publics
modifierEspaces publics
modifierDans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[47].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[49].
En 2021, la commune comptait 6 419 habitants[Note 5], en évolution de −3,78 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Médias
modifier- Presse écrite :
- Radios :
- Télévision :
Économie
modifierAujourd’hui la zone industrielle de la Vigonnière, très diversifiée dans ses activités, est au centre de la vie économique de cette ville.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Château de Saint-Florent-sur-Cher Inscrit MH (1936)[51].
- Usine métallurgique des Lavoirs Classé MH (1991, 1992, partiel)[26].
- Viaduc de Saint-Florent-sur-Cher, construit en 1892-1893 pour la ligne de Saint-Florent-sur-Cher à Issoudun reliant les grands établissements militaires de Bourges à l’est et à l’ouest de la France. Elle est inaugurée le 13 décembre 1893.
- Les ponts :
Depuis la conquête de la Gaule, c’est sur les ruines des ponts construits par les Romains que l’on a greffé tous les autres à Saint-Florent-sur-Cher. On voit encore aujourd’hui les restes des ruines du vieux pont de pierre près de l’île. Celui-ci fut construit sous l’impulsion du prince de Condé, réparé et renforcé en 1641 par l’architecte Jean Lejuge. 4 piles sont détruites par les crues en 1642 puis 9 arches sont emportées par le Cher en 1707. On refait alors 100 m de pont en bois. En 1823, les crues du Cher et de l’Auron détruisent, entre autres, tous les ouvrages en bois établis sur ces rivières)[52].
Un nouveau pont de 7 arches de plein cintre fut construit de 1827 à 1832. Il a profité de plusieurs améliorations depuis sa création et est toujours en service. - Église Saint-Florent XIXe siècle :
La première construction en pierre de l’église remonte au XIe siècle. Elle est détruite en 1850 et reconstruite suivant le style néo-gothique entre 1849 et 1863[53].
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Château - mairie.
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Château - mairie.
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Viaduc de Saint-Florent-sur-Cher, 1892-1893.
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Pont de 7 arches de plein cintre, construit de 1827 à 1832, Saint-Florent-sur-Cher.
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Ruines du vieux pont de pierre, Saint-Florent-sur-Cher.
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Église saint Florent XIXe, Saint-Florent-sur-Cher.
Personnages liés à la commune
modifier- Florent de Bourges, saint chrétien du XVIIe siècle et évêque de Bourges, a donné son nom à la paroisse puis à la commune.
- Rosa Bailly (1890-1976), connue aussi sous les noms de Rosa Dufour-Bailly et Aimée Dufour, professeure, journaliste, traductrice et femme de lettres française dont l’œuvre est largement consacrée à la Pologne, y est née.
- Les trois membres fondateurs du magazine Ciné Live (Laurent Cotillon, Grégory Alexandre et Emmanuel Cirodde) sont originaires de Saint-Florent-sur-Cher.
Héraldique
modifierBlason | D'azur à neuf tiercefeuilles d'or ordonnées 3, 3, 2 et 1[54]. |
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Détails | Inspiré des armes de la famille Le Roy qui posséda la seigneurie de Saint-Florent du XIIe au XVIIe siècle (cf. alias). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias |
De sable à dix tiercefeuilles d'or ordonnées 4, 3, 2 et 1. Armes de la famille Le Roy de Saint-Florent-sur-Cher. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Louis Cartier de Saint-René, Saint-Florent-sur-Cher et ses environs, Res Universis, collection Monographies des Villes et Villages de France, 1991, (1re édition 1911-1912).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Saint-Florent-sur-Cher (18207) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- Résumé statistique de Saint-Florent-sur-Cher sur le site de l'Insee
- « Saint-Florent-sur-Cher » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
- Un groupe scolaire de la commune porte le nom de ce maire.
- Une avenue de la ville porte le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Notes carte
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Cartes
modifierRéférences
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Saint-Florent-sur-Cher - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Saint-Florent-sur-Cher - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Cher - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Florent-sur-Cher et Bourges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourges » (commune de Bourges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourges » (commune de Bourges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Florent-sur-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bourges », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Florent-sur-Cher », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « La seigneurie et l'ancien canton de St-Florent-sur-Cher, 2e partie, p. 3-55 (et -74), par Louis Cartier de Saint-René », sur Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher, 4e série, 26e volume, 1912, mis en ligne par Gallica-BnF.
- « Château-Hôtel de Ville de St-Florent-sur-Cher », sur Montjoye.
- « Maison des Barres, p. 2 et 4-6 », sur Racines & Histoire.
- « Saint-Florent, p. 687-690 : les Le Roy, notamment p. 689 », sur Histoire de Berry, par Gaspard Thaumas de La Thaumassière, chez François Toubeau, à Bourges, 1689.
- « Catherine Thabaud de La Terrée », sur Geneanet, arbre de Sophie de Roux.
- « Usine métallurgique des Lavoirs », notice no PA00096944, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les frères Travanet à Royaumont (avec tableau généalogique entre les p. 4 et 5), par Françoise Klein, août 2007 », sur Royaumont.
- « Le château-mairie de St-Florent-sur-Cher, 2008 », sur Le Jardinoscope.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Municipale : Jean-Claude Begassat repart », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Résultats officiels pour la commune Saint-Florent-sur-Cher
- « Nicole Progin se présente aux municipales à Saint-Florent-sur-Cher », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Élue de l’opposition au sein du Conseil municipal et conseillère départementale, Nicole Progin prépare une liste pour les municipales ».
- « Cher (18) - Saint-Florent-sur-Cher », Elections municipales de 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
- Barbara Gabel, « MUNICIPALES 2020 : à Saint-Florent-sur-Cher, Nicole Progin est élue maire avec 54,79 % des voix », France 3 Centre-Val de Loire, 28/6/2020 mis à jour le 29/6/2020 (lire en ligne, consulté le ) « Ce dimanche 28 juin marque la fin des élections municipales, plus de trois mois après le premier tour. À Saint-Florent-sur-Cher, le maire sortant ne se représentait pas : c'est Nicole Progin, candide centriste qui remporte l'élection. Découvrez les résultats complets ».
- « Basculement à droite, le bastion communiste de Saint-Florent-sur-Cher s'effrite », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Le basculement à droite de la ville de Saint-Florent-sur-Cher n’est pas une page politique inédite dans l’histoire de ce fief communiste ».
- « La légalité reprend ses droits : CDL, CLL, élections,… : Bourges – Saint-Florent/Cher - Vierzon, septembre 44 à 1945 », sur resistance-deportation18.fr (consulté le ), p. 6.
- « Louis Albert Dézelot », base Léonore, Ministère français de la Culture (consulté le ).
- « DEZELOT Louis », Le Maitron en ligne, (consulté le ) « Maire socialiste de Saint-Florent-sur-Cher (Cher). ».
- Claude Pennetier, « JACQUET Raymond », Le Maitron en ligne, 14/4/2016 mis à jour le 1/10/2020 (consulté le ) « Né le 21 décembre 1929 à Saint-Florent (Cher), mort le 23 mars 1987 à Saint-Florent ; maire communiste de Saint-Florent-sur-Cher (1977-1987) et conseiller général (1979-1987). ».
- « Mme Gourier (PC) élue maire de Saint-Florent-sur-Cher », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « Mme Jeanine Gourier (PCF) a été élue, lundi 6 avril, maire de Saint-Florent-sur-Cher (Cher) avec 22 voix contre 6 à M. Maurice Houé (div. d.) et 1 bulletin blanc. Premier maire adjoint depuis 1977, date de l'élection d'une liste de l'union de la gauche, Mme Gourier remplace Raymond Jacquet (PCF) décédé ».
- indiquée en fonctions en 1988, Brigitte Coulon, Gérard Coulon, « Les femmes à la conquête de leurs droits : autour d'une polémique dans la presse locale en 1913 », Berry no 7, automne 1988, (ISSN 0985-1569), p. 8
- « Les vents tourbillonnants du Cher », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « Dans le canton de Chârost, M. Gérard Bruant, socialiste, se lance à l'abordage contre M. Roger Jacquet, communiste. Or celui-ci, premier adjoint au maire de Saint-Florent, est soutenu dans son entreprise par le maire de cette commune, Mme Jeanine Gourier, ex-communiste, qui se présente elle-même sur la liste de M. Jean Rousseau aux élections régionales ».
- « Municipales : le maire de Saint-Florent-sur-Cher Roger Jacquet ne se représente pas », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ) « J’estime que le moment est venu de prendre ma retraite, bien méritée, après trente-trois ans de fonction d’élu (depuis juin 1986, NDLR), dont trois mandats de maire et vingt-huit ans en tant que conseiller départemental », confie-t-il. ».
- « Roger Jacquet récompensé pour trente ans de mandat électif », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Roger Jacquet avait été conseiller municipal en 1986 puis, adjoint de 1987 à 1989. En 1995, il a été élu maire de Saint-Florent-sur-Cher une première fois, jusqu'en 2001 puis, de nouveau en 2008 jusqu'à ce jour. Il a été également conseiller général et départemental de 1987 à 2015 ».
- « Nicole Progin, maire de Saint-Florent-sur-Cher, a annoncé son retrait de la vie municipale », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Benjamin Gardel, « Saint-Florent-sur-Cher a une nouvelle maire », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Huitième adjointe au maire déléguée aux affaires culturelles et à l'animation, Marie-Line Cirre a récolté 24 des 29 suffrages exprimés. Conseillère municipale d'opposition élue, en 2020, sur la liste d'union de la gauche battue lors du second tour par la liste divers droite menée par Nicole Progin, Julie Ferron s'était, elle aussi, portée candidate ».
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Château », notice no PA00096884, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L. Cartier de Saint-René, Saint-Florent-sur-Cher et ses environs, Res Universis, collection Monographies des Villes et Villages de France, 1991 (1re édition : 1911-1912).
- Le patrimoine des communes du Cher, collaboration rédactionnelle et photographie par canton, Floric éditions T1 et T2.
- « 18207 Saint-Florent-sur-Cher (Cher) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).