Saillans (Drôme)
Saillans [sajɑ̃] est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saillans | |||||
Aperçu du village de Saillans. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans | ||||
Maire Mandat |
François Brocard 2020-2026 |
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Code postal | 26340 | ||||
Code commune | 26289 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saillansons, Saillansonnes | ||||
Population municipale |
1 405 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 41′ 51″ nord, 5° 11′ 53″ est | ||||
Altitude | Min. 232 m Max. 918 m |
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Superficie | 14,84 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Crest (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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modifier |
Ses habitants sont dénommés les Saillansons et Saillansonnes.
Géographie
modifierLocalisation
modifierSaillans se situe à 45 km au sud-est de Valence, à 22 km au sud-ouest de Die et à 15 km à l'est de Crest.
Mirabel-et-Blacons | Véronne | Véronne Espenel |
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Mirabel-et-Blacons | N | Espenel | ||
O Saillans (Drôme) E | ||||
S | ||||
Aubenasson Saint-Sauveur-en-Diois |
Chastel-Arnaud | Espenel |
Relief et géologie
modifierLa commune s'étage entre 232 m et 918 m d'altitude[1].
Sites particuliers : Site Géoportail (carte IGN)[2] :
- Col de Blancheville
- Col des Beaux
- Plateau de la Tour
- Rochers de Cresta
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par[2] :
- Rive droite (au nord)
- la rivière le Riousset, affluent de la Drôme ;
- le Ruisseau de Chaudenage, limite nord (avec la commune de Véronne), affluent de la rivière le Riousset ;
- le Ruisseau de la Garçaude, affluent de la Drôme ;
- le Ruisseau de l'Amandier, affluent de la Drôme ;
- le Ruisseau de l'Echarene, affluent de la Drôme ;
- le Ruisseau de Saint-Jean, affluent de la Drôme ;
- le Ruisseau des Chapealains, affluent de la Drôme.
- Rive gauche (au sud)
- le ruisseau le Contècle, affluent de la Drôme ;
- le Ruisseau de Bonnavaux, affluent du Contècle ;
- le Ruisseau de Trachetieu, affluent de la Drôme ;
- le Ravin de Montalivet, affluent de la Drôme.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 967 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaufort-S-Gervanne », sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 936,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saillans est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,5 %), cultures permanentes (4,4 %), zones urbanisées (3 %), terres arables (1,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierLe bourg est situé dans une gorge[14].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[2] :
- Babrou
- Barbine
- Blancheville
- Bramefaim
- Chaffet
- Charvillon
- Cresta
- Gourdon
- Jomare
- la Bouchonne
- la Bourque
- la Chapelle
- la Chau
- la Contériche
- la Corombonne
- la Garçaude
- la Grosse Pierre
- la Haute Garçaude
- la Maladrerie
- l'Amandier
- la Montagne
- la Mure
- la Praye
- la Roustière
- la Tuilière
- le Collet
- le Fort
- le Four
- le Pêcher
- le Plot
- le Pont
- les Bayles
- les Beaux
- les Chapelains
- les Courts
- les Essarts
- les Gerles
- les Réchats
- les Samarains
- les Trois Croix
- le Verdeyer
- le Villard
- Martre
- Montalivet
- Montmartel
- Planchetieu
- Saint-Maurice
- Trachetieu
- Trapon
- Trélaville
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierVoies de communications et transports
modifierLa ligne de bus numéro 28 qui relie Valence à Die passe dans le village.
La Gare de Saillans est située sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch.
Risques naturels et technologiques
modifierRisques sismiques
modifierAutres risques
modifierToponymie
modifierLa commune est dénommée Salhans en occitan[réf. nécessaire].
Attestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
- 333 : Darentiaca (Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem) / voir Histoire de la Drôme.
- 1201 : villa de Saillenz (Valbonnais, I, 121).
- 1240 : Saillentz (cartulaire de Die, 99).
- 1303 : mention du prieuré : le prieuré de Sainct Girauld de Sailhans (Bull. des Hautes-Alpes, IV, 385).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Saliente (pouillé de Die).
- XIVe siècle : mention du prieuré : 'Prioratus Salientis (pouillé de Die).
- 1442 : castrum et villa de Salliente et Salhiente (choix de docum., 1268).
- 1449 : mention du prieuré : Prioratus de Saliento (pouillé hist.).
- 1450 : mention de la châtellenie : Castellania Sallientis (Rev. de l'évêché de Die).
- 1509 : villa Salhientis (visites épiscopales).
- 1509 : mention du prieuré : Prioratus Sancti Geraldi Salhientis (visites épiscopales).
- 1519 : mention de la paroisse : Cura Salhientis (rôle de décimes).
- 1574 : Salhantz (Mém. des frères Gay).
- 1576 : Salhens (rôle de décimes).
- 1614 : mention de l'église Saint-Géraud : Saint Giraud de Salhens (terrier du prieuré).
- 1629 : Sailhans (rôle de tailles).
- 1645 : locus Saliencii (registres paroissiaux de Saou).
- 1674 : mention de l'église Saint-Géraud : Saint Gerard de Saillans (terrier du prieuré).
- 1891 : Saillans, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Die.
Étymologie
modifierLe nom du village aurait pour origine les montagnes « saillantes » environnantes telles que le Cresta et les Trois Becs visibles depuis le village[réf. nécessaire].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierDécouvertes [réf. nécessaire] :
- une épingle de bronze ;
- des tessons de poterie.
Protohistoire : les Celtes
modifierDécouvertes [réf. nécessaire] :
- un bracelet de l'âge du fer.
Antiquité : les Gallo-romains
modifierLe territoire de la commune appartient à la tribu gauloise des Voconces.
Découvertes :
- Des pièces de monnaie[réf. nécessaire].
- Une borne milliaire (classée MH)[14].
- Une inscription gravée sur une grande plaque de marbre (on peut l'admirer devant l'office du tourisme). Il s'agit de l'épitaphe d'un citoyen romain, notable local : Aulus Pompeius Fronto. L'inscription figurait sur un vaste mausolée[16].
- Des sondages effectués en 2008 suivis de fouilles préventives ont permis de dégager (chemin de Saint-Jean) des vestiges d'époque gallo-romaine. Le site pourrait être celui de Darentiaca, un relais de poste d'époque impériale sur la route d'Aouste à Die en pays voconce[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierAu Moyen Âge, les habitants élèvent des troupeaux de brebis et de vaches, cultivent le blé et la vigne et organisent des foires[réf. nécessaire].
Des tombes en lauzes ont été découvertes au quartier la Mure[réf. nécessaire].
Selon la tradition, le prieuré de Saillans aurait été fondé par saint Géraud d'Aurillac avant l'année 909 ; les preuves en sont des fragments de sculptures carolingiennes[réf. nécessaire].
Le prieuré de Saillans est cité dans les chartes pour la première fois en 1061[réf. nécessaire].
La seigneurie :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) est premièrement possédée par le prieur du lieu[15].
- 1201 : elle est acquise par les évêques de Die[15].
- 1299 : les évêques de Die transigent avec les habitants au sujet de leurs droits[15].
- 1300 : une charte de franchises est accordée aux habitants par l'évêque de Die. Elle précise les droits des habitants : moissonner, vendanger, moudre le grain, léguer leurs biens et élire librement leurs représentants qui peuvent lever des impôts, mais aussi leurs devoirs : monter la garde et effectuer les patrouilles règlementaires[réf. nécessaire].
- XIIIe siècle : une charté des libertés est accordée (archives).
- 1580 : les évêques aliènent la terre aux Lambert[15].
- 1635 : les évêques recouvrent la terre et la conservent jusqu'à la Révolution[15].
1348-1349 : l'épidémie de peste touche Saillans[réf. nécessaire].
Début XVe siècle : le passage des routiers est un fléau qui oblige le village à étendre ses murailles qui englobèrent dès lors le quartier du bourg[réf. nécessaire].
1434 (démographie) : Saillans compte 95 familles (soit environ 500 habitants)[réf. nécessaire].
XVe siècle : le village est partagé entre deux juridictions, celle de l'évêque de Die et celle du prieur[réf. nécessaire].
La première moitié du XVIe siècle apparaît comme une ère de prospérité où les trois activités principales sont le commerce du bois, celui du drap, et la viticulture[réf. nécessaire].
1520 : le cadastre dénombre 224 maisons et 344 vignes[réf. nécessaire].
Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, à Saillans comme dans toute la région, les guerres de religion opposent les catholiques et les huguenots protestants. Ces guerres vont durer pendant plus de quarante ans, entraînant pillages, misère et destructions (à Saillans : les murailles, les tours, et même le clocher)[réf. nécessaire].
Fin XVIe siècle : Saillans est frappé par la famine et la peste[réf. nécessaire].
En 1598, le roi Henri IV promulgue l'édit de Nantes qui met fin aux guerres de religion.
En 1685, le roi Louis XIV révoque l'édit de Nantes (par l'édit de Fontainebleau). Les protestants qui restent dans le pays sont forcés de pratiquer leur culte en secret au « Désert ». Ceux qui sont pris sont condamnés aux galères. De 1685 à 1787, date de l'édit de tolérance, trente habitants de Saillans sont ainsi persécutés[17].
Saillans était, depuis la fin du XVIIe siècle, le chef-lieu d'un archiprêtré forain, comprenant les paroisses d'Aurel, Barsac, Chastel-Arnaud, Espenel, Saillans, Saint-Benoît, Saint-Sauveur et Savel-et-Rimon[15].
Avant 1790, Saillans était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die. L'église dédiée à saint Géraud était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation d'Aurillac, connu dès 1196 et dont les dîmes appartenaient au prieur. L'évêque diocésain nommant à la cure.
La châtellenie de Saillans comprenait vraisemblablement, avec la commune de ce nom, une partie de celle de Véronne[15].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, Saillans devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités d'Aubenasson, Chastel-Arnaud, la Chaudière, Saillans et Véronne. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800), en faisant entrer ce canton dans l'arrondissement de Die, y ajoute les communes d'Aurel, le Cheylard, Espenel, Eygluy, Rimon-et-Savel, Saint-Benoît, Saint-Sauveur et Vercheny.
1856 () : la Drôme emporte le pont et brise la roue du moulin[réf. nécessaire].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierGouvernance (2014)
modifierEn , première dans son genre en France, une liste collégiale a été élue à Saillans[18],[19].
Depuis, la commune expérimente un autre mode de gouvernance « participative et collégiale »[20],[21],[22],[23].
Ce mouvement est né, en 2010, de l'opposition à un projet d'implantation de supermarché à l'extérieur du village, qui a permis de mobiliser des habitants[24] et sert de modèle pour la liste se présentant à Crest, lors des municipales de 2020[25].
La nouvelle municipalité élue en 2020 ne reconduit pas l'expérience participative[26].
Liste des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierSaillans est chef-lieu d'un canton qui comprend onze communes.
Politique environnementale
modifierFinances locales
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2021, la commune comptait 1 405 habitants[Note 2], en évolution de 14,32 % par rapport à 2015 (Drôme : 2,94 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierLes élèves de Saillans débutent leur scolarité dans la commune au sein de l'établissement Diane Lometto[35] :
- l'école maternelle accueille 63 enfants dans trois classes[36] ;
- l'école primaire accueille 81 enfants dans quatre classes[37].
Ils poursuivent leur parcours scolaire à Crest[38].
Santé
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Janvier (4e week-end) : journée « crêpes et confitures » organisée par l’association culturelle Vivre à Saillans, au profit des enfants et adolescents malades ou handicapés.
- Février-mars : carnaval[réf. nécessaire].
- Lundi de Pâques : première brocante semestrielle[réf. nécessaire].
- Juin (le 21) : fête de la Saint-Jean[réf. nécessaire].
- Juillet et août : concerts au Café des Sports, tous les jeudis à 21 h[réf. nécessaire].
- Juillet (3e dimanche) : marché aux peintres[réf. nécessaire].
- Août (2e week-end) : seconde brocante semestrielle[réf. nécessaire].
- Août (3e week-end) : vogue annuelle[réf. nécessaire].
- Août (avant dernier dimanche) : fête[14].
- Octobre (2e week-end) : festival « Anguille sous Roche » de romans policiers[réf. nécessaire].
- Octobre (3e week-end) : repas cabaret[réf. nécessaire].
- Octobre (4e week-end) : festival de la raviole organisé par l’association culturelle Vivre à Saillans.
- Décembre (1er week-end) : marché de Noël[réf. nécessaire].
Loisirs
modifier- Activités de pleine nature : canoë, escalade, VTT, etc.[réf. nécessaire].
- Pêche et chasse[14].
- Randonnées[14].
- Spéléologie[14].
Sports
modifierÉvénements
modifier- « Raid VTT des Chemins du soleil » entre Saillans et Gap dans les Hautes-Alpes.
Médias
modifierCultes
modifier- La paroisse catholique de Saillans dépend du diocèse de Valence, doyenné de Crest[39].
- L'Église protestante dispose d'un lieu de culte[40].
Économie
modifierEn 1992 : vignes (vin AOC Clairette de Die), ovins, caprins[14].
- Produits locaux : croquettes[14].
- Foire mensuelle (sauf janvier, avril, juin)[14].
- Marché : le dimanche[14].
L'économie est principalement basée sur la viticulture, pour la production de la fameuse clairette de Die. Saillans est la porte du « pays de la clairette ».
Industrie
modifierLa présence de cours d'eau, comme la Drôme, a permis l'implantation de moulins, notamment pour la production de farines. Au cours du XIXe siècle, la commune a également accueilli une industrie de tissage de soie[41].
Tourisme
modifier- Syndicat d'initiative[14].
- Petite cité pittoresque (maisons, ruelles voûtées, fontaines)[14].
- La vallée de la Drôme et sa rivière[14].
- La Forêt de Saou voisine (Massif des Trois Becs).
- Station climatique d'été[14].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Stèle en marbre datant des Voconces gallo-romains (devant l'office du tourisme).
- Borne milliaire gallo-romaine (MH)[14] (à la mairie).
- Vieilles portes des remparts : porte du Pont, portail du Moulin, porte neuve de Véronne[réf. nécessaire].
- Tours des remparts : tour neuve, tour de Beaucastel, tour Mayor[réf. nécessaire].
- Église romane du XIIe siècle[42].
- Église (XVIe siècle) (classée MH) : parties plus anciennes, réemploi de sculptures carolingiennes, clocher (XIXe siècle)[14].
- Ruelles étroites typiques : les « violes ».
- Chapelle Notre-Dame-de-l'Aumône (XIXe siècle) : une travée de style gothique[14].
- Chapelle rurale Saint-Moirans : ancienne statue « miraculeuse »[14].
- Temple protestant : le temple actuel date de 1824. Il a été modifié en 1892[réf. nécessaire].
- Salle du conseil municipal classée[réf. nécessaire].
-
Fontaine.
-
Église romane de Saillans.
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Jean-Pierre Archinard, né le à Saillans et mort le à Crest, homme politique.
- Daniel Marie Rey (né en 1802 à Aurel, mort en 1874 à Saillans) : homme politique, maire de Saillans (1836).
- Maurice-Louis Faure (né en 1850 à Saillans, mort en 1919) : homme politique.
- Henry Eymieu (1860-1931) : compositeur[43].
Héraldique, logotype et devise
modifierLes armes peuvent se blasonner ainsi : Parti émanché de quatre pièces d'or sur sinople |
Annexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes de la Drôme
- Borne milliaire de Saillans et Liste des bornes milliaires de France protégées aux monuments historiques
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Saillans sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Plan, carte et relief de Saillans 26340 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saillans et Beaufort-sur-Gervanne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaufort-S-Gervanne », sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaufort-S-Gervanne », sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Crest », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 978-2-7399-5026-9), Saillans.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 326 (Saillans).
- H. Desaye, Une inscription inédite de Saillans (Drôme), Gallia 42-2, 1984, p. 233-241.
- A. Bernard, Mirabel : histoire résumée d'un village descendu de sa colline dans la vallée, Études drômoises, no 50 (PDF), 1980, p. 24
- Emilie Brouze, « A Saillans, les 1199 habitants ont tous été élus au premier tour ! », sur rue89.nouvelobs.com, (consulté le ).
- Sarah Jacquet et Assia Khalid, « Sur les docks : La République de Saillans », sur franceculture.fr, (consulté le ).
- « Gouvernance collegiale et participative - qui sommes nous ? », sur mairiedesaillans26.fr (consulté le ).
- « La démocratie autrement 4 », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le ).
- Gaspard d’Allens et Lucile Leclair (Reporterre), « À Saillans, les habitants réinventent la démocratie », sur reporterre.net, (consulté le ).
- Le JDD, « Saillans, le village qui réinvente la démocratie », sur lejdd.fr (consulté le ).
- Maud Dugrand, « La démocratie participative irrigue Saillans », Siné Mensuel, (ISSN 2118-7827, lire en ligne).
- Maud Dugrand, « Ensemble contre Mariton », Siné Mensuel, (ISSN 2118-7827).
- La France en Vrai - La République de Saillans, 2020, réalisé par Dorine Brun et Sarah Jacquet, diffusé sur France 3
- « Histoire », sur Saillans, (consulté le ).
- Aurélie Kieffer et Rosalie Lafarge (photogr. Rosalie Lafarge), « Municipales : l'important c'est de participer », sur France Culture, (consulté le ).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- Mairie de Saillans, « Conseil municipal », sur mairiedesaillans26.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Écoles à Saillans.
- École maternelle.
- École primaire.
- Collèges et lycée.
- Paroisse catholique de Saillans.
- Temple protestant de Saillans.
- Industrie.
- Notice no PA00117045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- https://data.bnf.fr/fr/14845640/henry_eymieu/