Rungis
Rungis ([ʁœ̃.ʒis]) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
Rungis | |||||
La mairie d'honneur, ancien château de Rungis. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-de-Marne | ||||
Arrondissement | L'Haÿ-les-Roses | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand-Orly Seine Bièvre. |
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Maire Mandat |
Bruno Marcillaud 2020-2026 |
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Code postal | 94150 | ||||
Code commune | 94065 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rungissois | ||||
Population municipale |
5 647 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 345 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 44′ 54″ nord, 2° 20′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 90 m |
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Superficie | 4,2 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thiais | ||||
Législatives | 7e circonscription du Val-de-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.rungis.fr/ | ||||
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Ses habitants sont appelés les Rungissois[1].
Elle est notamment connue pour son marché d'intérêt national, plus grand marché de produits frais au monde.
Géographie
modifierSituation
modifierLa commune est située à sept kilomètres au sud de la capitale et à seulement deux kilomètres de l'aéroport de Paris-Orly, à la confluence de l'A6, de l'A86 et de la RN 7.
Rungis peut avoir l'air d'une ville nouvelle, à la suite de son développement autour de sa zone d'activité Silic.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Chevilly-Larue, Wissous, Paray-Vieille-Poste, Thiais et Fresnes.
Située au sud-ouest du département, Rungis est limitrophe, au nord, de la commune de Chevilly-Larue. Au nord-est, sa limite avec la commune de Thiais est matérialisée par la route nationale 7. Au sud-est se trouve la commune essonnienne de Paray-Vieille-Poste, à proximité de la zone d’activités Orlytech, la limite communale étant en partie matérialisée par la rue des Gémeaux. Au sud se situe la commune de Wissous, également dans le département de l'Essonne, séparée par le bois de Monjean. À l’ouest, la voie des laitières matérialise la limite avec la commune de Fresnes.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 638 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Mons à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 622,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,1 | 2 | 4,2 | 6,4 | 9,9 | 13,1 | 15 | 14,6 | 11,5 | 8,7 | 5 | 2,7 | 7,9 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,2 | 8,3 | 11,3 | 14,8 | 18,2 | 20,4 | 20,2 | 16,5 | 12,6 | 7,9 | 5,2 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 8,5 | 12,5 | 16,2 | 19,8 | 23,2 | 25,8 | 25,7 | 21,5 | 16,4 | 10,9 | 7,6 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−16,8 17.01.1985 |
−15 02.02.1956 |
−9,4 01.03.05 |
−4,3 16.04.1921 |
−1,3 07.05.1957 |
3,1 01.06.06 |
6,7 01.07.1922 |
5,6 31.08.1923 |
1,7 20.09.1952 |
−3,9 30.10.1955 |
−9,6 28.11.1921 |
−13,3 29.12.1964 |
−16,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,5 27.01.03 |
20,8 27.02.19 |
25,3 31.03.21 |
29,4 16.04.1949 |
35 24.05.1922 |
37,1 21.06.17 |
41,9 25.07.19 |
40 12.08.03 |
35,4 09.09.23 |
31,3 04.10.1921 |
21,8 07.11.15 |
17,3 16.12.1989 |
41,9 2019 |
Ensoleillement (h) | 533 | 852 | 1 529 | 2 025 | 217 | 2 243 | 2 469 | 2 209 | 1 857 | 1 166 | 624 | 639 | 18 313 |
Précipitations (mm) | 46,8 | 42,6 | 44,4 | 44,5 | 63 | 56,1 | 52,9 | 57,9 | 47,4 | 52,8 | 53,4 | 60,4 | 622,2 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Rungis est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Logement
modifierHabitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 503, alors qu'il était de 2 390 en 2013 et de 2 284 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 94 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 4,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 41,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 57,9 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rungis en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (1,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,9 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Rungis[I 2] | Val-de-Marne[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 94 | 92,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,6 | 1,8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,4 | 5,7 | 8,2 |
Dans les années 1960 et 1970, il y a beaucoup de créations de logements collectifs amenant une augmentation importante de la population, puis dans les années 1990 de logements individuels (pavillons).
Projets d'aménagement
modifierL'enjeu actuel de Rungis est l'aménagement de la plaine de Montjean, du côté de Wissous.
Voies de communication et transports
modifierVoies de communication
modifierRungis est desservie par l'A86, appelée aussi « super-périphérique parisien », qui la relie à l'A4 au nord et à l'A6 à l'ouest. L'échangeur desservant la commune est Rungis-Ville.
La Gare de Rungis MIN, située sur un embranchement de la la ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières, assure une partie du trafic de fret du marché d'intérêt national de Rungis. Elle n'est pas ouverte au service des voyageurs
Transports en commun
modifierRungis est desservi par une gare du RER C, Rungis - La Fraternelle, située entre la zone d'activité Silic et de la commune de Wissous[12].
La commune est desservie par la ligne 14 du métro, à la station Thiais-Orly.
Seules les lignes du 131 et 396 parcourent le centre-ville. Les bus 216 et 319, ainsi que le Trans-Val-de-Marne (TVM) desservent aussi cette ville. La ligne de bus 91-10 du réseau de bus Île-de-France Ouest relie aussi la gare de Massy TGV à l'aéroport de Paris-Orly en passant par la commune.
La ligne 7 du tramway d'Île-de-France relie la station de métro Villejuif - Louis Aragon à la ville d'Athis-Mons (station Athis-Mons - Porte de l'Essonne) en passant par la gare de Rungis - La Fraternelle. Six arrêts se situent à Rungis : « La Belle Épine » qui dessert le centre commercial régional Belle Épine, « Place de la Logistique » (Plateforme Sogaris), « Porte de Rungis », « Saarinen » (Parc Silic Nord), « Robert Schuman » (Parc Silic Centre) et « La Fraternelle » qui fait la jonction avec le RER C.
Toponymie
modifierL'origine du nom de la commune pourrait provenir de « Romiacum » (domaine appartenant au propriétaire gallo-romain Romius), déformé en « Romjacum », puis « Rongis » et enfin « Rungis »[13].
Histoire
modifierLe village, connu depuis 1124, possède une source dont les eaux sont conduites à Paris par les aqueducs d'Arcueil et de Cachan[14]. Cet aqueduc succède à l'aqueduc de Lutèce d'époque gallo-romaine et à l'aqueduc Médicis mis en service date de 1623.
L'abbaye Sainte-Geneviève de Paris est suzerain de Rungis de la période de Louis VI jusqu'à la Révolution française[13].
Révolution française et Empire
modifierRungis est occupée en 1815 et lors de la guerre franco-allemande de 1870. Lors des combats de cette dernière guerre, l'église paroissiale est détruite[13]. L'église Notre-Dame-de-l'Assomption la remplacera.
Époque contemporaine
modifierRungis a été libérée par la 2e division blindée lors de la Seconde Guerre mondiale. Le , les chars « Douaumont » et « Faucon » entrent dans la commune et les combats font deux morts[15]. Une borne kilométrique commémorative a été érigée en 2014 en souvenir de la « 2e DB »[15].
Le marché d'intérêt national de Rungis (MIN) qui porte le nom de la commune et y est en majeure partie situé, est créé à la suite du déménagement des anciennes halles centrales. Ce transfert du centre de Paris vers Rungis et La Villette est décidé dans les années 1960 et le Marché international de Rungis est inauguré officiellement le [16].
La ville de Rungis a annoncé début 2016 le projet de la création d'un quartier sur la plaine de Montjean[17].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierJusqu’à la loi du [18], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le . Elle fait partie depuis 1972 de l'arrondissement de L'Haÿ-les-Roses.
La commune faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Sceaux. À la suite de la création du Val-de-Marne, elle est rattachée en 1967 au canton de Thiais, puis, en 1984, intègre le canton de Chevilly-Larue[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Thiais
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-de-Marne.
Intercommunalité
modifierLa commune n'était membre jusqu'en 2016 d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[20].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).
La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[21].
Tendances politiques et résultats
modifierAu second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste DVD menée par le maire sortant Raymond Charresson obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 584 voix (55,26 %, 23 conseillers municipaux élus), devançant largement celle DVG menée par Philippe Croq, qui a recueilli 1 282 voix (44,73 %, 6 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 27,75 % des électeurs se sont abstenus[22].
Au second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste DVD menée par Bruno Marcillaud — soutenue par Raymond Charresson, le maire sortant qui ne se représentait pas — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 035 voix (45,57 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de 79 voix celle, également DVD, menée par Béatrice Willem, qui a recueilli 956 voix (42,09 %, 6 conseillers municipaux élus).
La troisième liste, menée par Jérôme Hajjar (DVD), a obtenu 280 voix (12,32 %, 1 conseiller municipal élu), lors d'un scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France où 44,04 % des électeurs se sont abstenus[23].
Le tribunal administratif de Melun a rejeté en octobre 2020 le recours intenté par Béatrice Willem contre ces élections[24]
Liste des maires
modifierRungis a été parmi les premières communes à élire une femme maire à la Libération (Berthe Alphonsine Grelinger, de 1946 à 1953)[25],[26].
Distinctions et labels
modifierLa ville présente un patrimoine environnemental de qualité, notamment grâce à ses parcs et au label « 4 fleurs »[31] obtenu au concours des villes et villages fleuris depuis 2013.
Jumelages
modifier- Stansted Mountfitchet (Royaume-Uni) depuis 2018
Équipements et services publics
modifierEnseignement
modifierLa commune gère deux écoles maternelles (Médicis et Les Sources) et deux écoles élémentaires (Les Antes et La Grange). Le département administre le collège Les Closeaux[32]. L'Institut aéronautique Jean-Mermoz se situe également à Rungis.
Équipements culturels
modifier- Espace Jean-Monnet
- Théâtre L'Arc-en-Ciel
- Associations Les parasols
- Conservatoire de musique et de danse (aménagé dans l'ancien hôtel de ville)
- Bibliothèque/discothèque – Médiathèque la Méridienne
Justice, sécurité, secours et défense
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2021, la commune comptait 5 647 habitants[Note 4], en évolution de 0,28 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : 3,13 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Sports et loisirs
modifier- Espace du sport (salle omnisports)
- Gymnase des Closeaux (salle de basket)
- Stade de football Lucien-Grellinger[Note 5] (deux terrains)
- Espace Évasion (salle de boxe, d'escrime et de tennis)
- Petit dojo
- Skate-park
- Terrain multisports
- Terrain de pétanque et de tennis à la colline Cacao
Cultes
modifierÉconomie
modifierRevenus de la population et fiscalité
modifierEn 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 45 123 €, ce qui plaçait Rungis au 833e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[37].
Emploi, entreprises et commerces
modifierEn 2024 Rungis fait partie des dix-sept communes du pôle d'Orly[38], premier pôle économique du sud francilien[38], qui compte plus de 15 000 entreprises et 173 000 salariés[38].
La commune de Rungis est aussi notable pour son marché d'intérêt national, réputé comme le plus grand marché de produits frais du monde, et ses terrains du Centre horticole de la Ville de Paris, de même que sa proximité avec l'aéroport de Paris-Orly. De ce dernier pôle, elle hérite notamment d'une zone hôtelière conséquente. Elle dispose en outre d'une zone d'activité Icade, anciennement Silic, avec 12 000 emplois pour 350 entreprises sur 63 hectares.
Plusieurs sièges sociaux d'entreprises se trouvent dans la commune comme Ricoh France, Corsair International, Mattel France, Coopérative U, LU (biscuiterie) - Biscuiterie Belin, Gitzo, Thales Air Systems, Ventadis (Mistergooddeal, Home Shopping Service) ou encore Abbott France.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Aqueduc de Lutèce
- Aqueduc Médicis
- Regard Louis-XIII
- Église Notre-Dame-de-l'Assomption
- Parc de l'hôtel de ville
- Parc de la Couture
- Parc de la Colline Cacao : espace vert de 38 140 m2 situé sur une ancienne carrière d'argile. Son nom proviendrait de déchets de coques de cacao déposés à cet endroit par une usine Rhône-Poulenc qui en utilisait dans la fabrication de médicaments dans les années 1930. La source du ru de Rungis y est située.
Personnalités liées à la commune
modifier- Edme Verniquet (1727-1804), architecte. Il achète en 1783[39] la seigneurie de Rungis dont le château qui constitue l'actuelle Mairie d'honneur.
- Guillaume Colletet (1598-1659), poète, membre de l’Académie Française et ami de Richelieu se vit offrir par celui-ci une maison à Rungis au lieu-dit le Val-joyeux[40],[41]. Il y acheta également divers biens immobiliers entre 1645 et 1650[42] avant de finir dans la misère.
- René Beziau dit René Rungis (1895-1974), compositeur et chef d'orchestre, mort à Rungis.
Rungis dans les arts et la culture
modifierHéraldique et logotype
modifierBlason | D'azur à la fontaine déversant son eau dans trois bassins l'un sur l'autre, le tout d'argent, accompagnée en chef d'un arc en ciel au naturel[43]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifier- Site de la mairie de Rungis
- « Le tour de Rungis en compagnie de son maire, Bruno Marcillaud : Le journal du Grand Paris entame une série de visites des communes d’Ile-de-France, en suivant leur meilleur guide : leur maire. Cette semaine, Rungis (Val-de-Marne), connue pour son marché d’intérêt national plus que pour sa qualité de vie résidentielle. Où le maire, Bruno Marcillaud (SE), s’est fait élire notamment pour stopper les projets de construction de logements. », Le Journal du Grand Paris, (lire en ligne, consulté le ).
- « Dossier complet : Commune de Rungis (94065) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- « Rungis » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Lucien Grelinger (1902-1945). Passionné de cycles, entraineur à l'US Métro au stade de la Croix de Berny, il est mobilisé en 1938, blessé en 1939 et réformé. Il entre dans la résistance en 1941. Ce FFI rungissois arrêté en par la Gestapo est mort en déportation en au camp de Buchenwald[15]. Le stade communal et une avenue portent son nom. Une plaque commémorative sur le mur du bâtiment actuel de la Croix-Rouge rappelle son sacrifice.
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Rungis ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Rungis - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Rungis - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Val-de-Marne - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- David Malescourt, « Val-de-Marne > Rungis (94150) », sur le site habitants.fr de la société commerciale Patagos (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rungis et Athis-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Orly » (commune d'Athis-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Orly » (commune d'Athis-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Se rendre à Rungis », sur rungis.fr (consulté le ).
- « Histoire de Rungis », sur rungisinfo.free.fr (consulté le ).
- Ermete Pierotti, Dictionnaire historique des environs de Paris.
- Louis Moulin, « Une borne en souvenir du passage de la 2e DB », Le Parisien, (consulté le ).
- « Le Marché de Rungis historique : L’histoire d’un marché millénaire hors du commun », sur rungisinternational.com (consulté le ).
- Quentin Laurent, « Rungis : l’« Agroquartier » de la plaine de Montjean se dessine », Le Parisien, (consulté en ).
- Journal Officiel, Loi no 64-707 du portant sur la réorganisation de la région parisienne.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
- Décret n° 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine sur Légifrance.
- Résultats officiels pour la commune Rungis
- « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Marine Legrand, « Rungis : Willem perd son recours, Marcillaud confirmé à la tête de la mairie : Le tribunal administratif de Melun a rejeté mardi la requête en annulation des élections municipales lancée par la candidate Béatrice Willem, qui avait perdu à 79 voix près », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Fiona Moghaddam, « En 1945, les premières femmes élues maires en France : Elles s’appelaient Odette Roux, Pierrette Petitot ou encore Suzanne Ploux. Elles comptent parmi les premières femmes élues maires en France, au lendemain de la guerre. Avant elles, quelques rares femmes avaient ouvert la voie à la vie d’élue, comme Joséphine Pencalet en 1925 », Droit des femmes, France Culture, (consulté le ).
- Robert Weinland, « francegenweb.org - votre service benevole d'assistance genealogique », sur francegenweb.org (consulté le ).
- Extrait de la fiche de M. Maurice CHARVE, sur lesbiographies.com
- Agnès Vives, « Municipales 2020 : à Rungis, la guerre de succession est ouverte : Le maire (SE) Raymond Charresson a annoncé ne pas se représenter. Deux candidats sont déjà sur les rangs », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- Sylvain Deleuze et Marine Legrand, « Raymond Charresson, l’ancien maire de Rungis, est décédé : Les drapeaux seront en berne ce lundi 22 mai. L’ancien maire de Rungis durant trois mandats, Raymond Charresson, est décédé samedi matin à l’âgé de 80 ans », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ) « L’ancien maire (SE) avait commencé sa carrière politique en 1983, « comme conseiller municipal, puis premier adjoint au maire, ou comme élu de l’opposition de 1995 à 2001, détaille Béatrice Willem, actuelle élue d’opposition (SE). Il a effectué sept mandats d’élu, soit 43 ans de travail pour la ville ».
- « Bruno Marcillaud, nouveau maire de Rungis : Bruno Marcillaud, directeur de Century 21 Horeca Île-de-France, vient d’être élu maire de Rungis lors d’une triangulaire, au second tour des élections municipales, avec 45,57 % des voix face à Béatrice Willem », Au cœur du CHR, (lire en ligne, consulté le ).
- « Rungis, une ville où il fait bon vivre », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
- « Les établissements scolaires », sur rungis.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Ancienne église paroissiale Notre-Dame de Rungis
- « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Le pôle d'Orly », sur essonne.fr (consulté le )
- Jeanne Pronteau, Edme Verniquet 1727-1804, Commission des travaux historiques de la ville de Paris, , 652 p., p. 491.
- Victor-Adolphe (1816-1889) Auteur du texte Malte-Brun, La France illustrée : [département de la Seine] / par V.-A. Malte-Brun... (lire en ligne).
- Jacques-Antoine (1755-1835) Auteur du texte Dulaure, Histoire physique, civique et morale des environs de Paris. Tome 6 / , depuis les premiers temps historiques jusqu'à nos jours... par J.-A. Dulaure,..., 1825-1828 (lire en ligne).
- « Recherche - Salle des inventaires virtuelle », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Banque du Blason