Rue de la Corderie
La rue de la Corderie est une rue du quartier du Marais, dans le 3e arrondissement de Paris.
3e arrt Rue de la Corderie
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Situation | |||
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Arrondissement | 3e | ||
Quartier | Enfants-Rouges | ||
Début | Rue de Franche-Comté | ||
Fin | Rue Dupetit-Thouars | ||
Morphologie | |||
Longueur | 140 m | ||
Largeur | 7,10 m | ||
Historique | |||
Création | 1885 | ||
Dénomination | De Franche-Comté | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2329 | ||
DGI | 2330 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 3e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierCe site est desservi par les stations de métro Filles du Calvaire, République et Temple.
Origine du nom
modifierComme son nom l'indique, cette rue abritait d'anciennes corderies.
Historique
modifierElle fut formée en 1885, par la réunion sous ce nom de la partie de la rue de Picardie adjacente à la rue de Franche-Comté, la place de la Corderie et la rue de la Petite-Corderie.
Il convient de ne pas confondre cette rue avec l'ancienne « rue de la Corderie-du-Temple » qui longeait le côté sud de l'enclos du temple, dite aussi « vieille rue de la Corderie » pour éviter la confusion. Elle est devenue une partie de la rue de Bretagne.
Depuis le , la petite place en triangle à l'angle de la rue de la Corderie et de la rue Dupetit-Thouars, auparavant sans nom, est nommée place Nathalie-Lemel, en hommage à cette militante et actrice de la Commune.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- La maison au no 14 abrita d'abord une goguette, puis à partir de 1869 le siège de la Fédération des sections parisiennes de l'AIT qu'animait entre autres le relieur Eugène Varlin[1]. Les membres du Comité central républicain de défense des vingt arrondissements de Paris, dont plusieurs seront élus de la Commune de 1871 y rédigèrent leur première proclamation, affichée le sur les murs de Paris et surnommée « première affiche rouge[2] ».
- Le no 16 fut le siège du Parti socialiste de France (1901-1905) qui regroupait les guesdistes et les vaillantistes, puis après l'unité de 1905, celui du Parti socialiste unifié, section française de l'Internationale ouvrière, jusqu'en 1912[3].
Notes et références
modifier- « Eugène Varlin », www.parisrevolutionnaire.com.
- Pierre Lévêque, « Les courants politiques de la Commune de Paris », Claude Latta (dir.), La Commune de 1871. L'événément, les hommes, la mémoire, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2004, 412 p. (ISBN 978-2862723143), p. 33-34.
- Déclaration de principes de la SFIO (1905).
Bibliographie
modifier- Napoléon Chaix, Paris guide, 1807, Librairie internationale.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).