Rue Saint-Éloi (Paris)

ancienne voie de Paris
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La rue Saint-Éloi est une ancienne rue de l'ancien 9e arrondissement de Paris, du quartier de la Cité, sur l'île de la Cité et qui a disparu lors de la reconstruction de la préfecture de police de Paris.

Anc. 9e arrt
Rue Saint-Éloi
(disparue)
Image illustrative de l’article Rue Saint-Éloi (Paris)
Entrée de l'impasse Saint-Martial depuis la rue Saint-Éloi, gravure de Fortuné Méaulle.
Situation
Arrondissement Anc. 9e
Début Rue de la Vieille-Draperie
Fin Rue de la Calandre
Morphologie
Longueur 110 m
Largeur m
Historique
Ancien nom Via Savateria
Rue de la Chavaterie
Rue de la Cavaterie
Rue de la Saveterie
Rue de la Savaterie
Rue de la Chaveterie
Rue de la Savaterie
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Saint-Éloi (disparue)

Situation

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La rue Saint-Éloi, d'une longueur de 110 mètres, située dans l'ancien 9e arrondissement, quartier de la Cité, commençait aux 23-25, rue de la Vieille-Draperie et finissait aux 20-22, rue de la Calandre[1]. Après le percement de la rue de Constantine, la rue du Marché-aux-Fleurs la prolongeait jusqu'au quai de Seine au nord. L'impasse Saint-Martial y débouchait à l'est[2].

Juste avant la Révolution française, elle dépendait de la paroisse Saint-Pierre-des-Arcis, sauf les parcelles au débouché avec la rue de la Calandre qui faisaient partie de la paroisse Saint-Germain-le-Vieux[3]. Pendant la Révolution, elle fait partie de la section de la Cité, qui devient le quartier de la Cité lors de la création de l'ancien 9e arrondissement en 1795[1].

Les numéros de la rue étaient noirs[4]. Le dernier numéro impair était le no 29 et le dernier numéro pair était le no 288.

Origine du nom

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La rue est nommée d'après le monastère Saint-Éloi. Ce dernier est fondé par saint Éloi, orfèvre et trésorier du roi Dagobert, qui demeurait en face du palais de la Cité où fut ouverte cette rue[4].

Historique

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La rue est ouverte sur une partie du monastère Saint-Éloi. Cette rue tortueuse passait derrière le chevet de l'église.

 
La Savaterie (Truschet et Hoyau)

En 1280, elle est nommée « via Savateria » dans un concordat conclu entre Philippe le Hardi et l'abbaye de Saint-Maur[1]. En 1300, elle est nommée « rue de la Chavaterie » puis, en 1343 et 1367, on la trouve sous les noms de « rue de la Cavaterie », « rue de la Saveterie » et « rue de la Savaterie[4] ».

Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous la forme « rue de la Chaveterie ». Il est probable qu'une autre partie de cette rue soit celle qui est citée dans Le Dit des rues de Paris sous la forme « rue de la Ganterie[5] ».

Elle est citée sous le nom de « rue de la Vielle draperie », dans un manuscrit de 1636.

En 1642, la rue de la Savaterie réunissait encore huit cordonniers et quinze savetiers[6].

C'est sous le nom de « rue de la Savaterie » qu'on la retrouve sur des plans de la première moitié du XVIIIe siècle, comme le plan de Roussel[7] ou le plan de Turgot.

Elle prend au milieu du XVIIIe siècle le nom de « rue de Saint-Éloi » (plans de Jaillot ou d'Edme Verniquet).

Un passage commençant dans la rue donnait accès à l'église Saint-Martial, démolie en 1722[1].

Lors du percement de la rue de Constantine, les dernières maisons qui donnaient sur la rue de la Vielle-Draperie sont rasées. La rue est détruite au début des années 1860 pour permettre la construction des bâtiments de la préfecture de police de Paris[8].

Notes et références

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  1. a b c et d Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 195 [lire en ligne].
  2. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 35e quartier « Cité », îlots nos 23 et 24, F/31/90/10, îlot no 25, F/31/90/11 et îlot no 30, F/31/90/15.
  3. Jean Junié, Plan des paroisses de Paris avec la distinction des parties éparses qui en dépendent dressé par J. Junié, ingénieur géographe de Monseigneur l’Archevêque et géomètre des Eaux et forêts de France en 1786 , Service des Travaux historiques de la Ville de Paris, 1904 [lire en ligne].
  4. a b et c Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
  5. Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris avec préface, notes et glossaire par Edgar Mareuse.
  6. Émile Magne, Images de Paris sous Louis XIV, Paris, Calmann-Lévy, 1939, p. 71.
  7. Roussel, Paris, ses fauxbourgs et ses environs où se trouve le détail des villages, châteaux, grands chemins pavez et autres, des hauteurs, bois, vignes, terres et prez, levez géométriquement, Paris, Jaillot, 1730-1739 [lire en ligne].
  8. Frères Avril, Plan d'expropriation pour la construction de la préfecture de police et du marché aux fleurs, Paris, imp. Lemercier, 1860 [lire en ligne].

Bibliographie

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Annexes

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Articles connexes

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