Rue Sarrette
La rue Sarrette est une voie du 14e arrondissement de Paris située dans le quartier du Petit-Montrouge.
14e arrt Rue Sarrette
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Situation | |||
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Arrondissement | 14e | ||
Quartier | Petit-Montrouge | ||
Début | 88, rue de la Tombe-Issoire et 39, rue d’Alésia | ||
Fin | 109-115, avenue du Général-Leclerc | ||
Morphologie | |||
Longueur | 550 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Dénomination | Arrêté du | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8468 | ||
DGI | 8826 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierElle est desservie à quelque distance par la ligne 4 à la station Alésia.
Origine du nom
modifierCette voie porte le nom de Bernard Sarrette (1765-1858), compositeur, fondateur du Conservatoire de Paris, en 1890[1].
Historique
modifierLe décret qui porte la création de la rue est pris en 1863[2], lorsque le Second Empire se charge d'urbaniser les quartiers récemment annexés par la capitale, mais les travaux ne débutent que dans les années 1880[3]. Elle est finalement achevée en 1892[2].
La rue est parcourue, en souterrain, par une galerie d'inspection du grand réseau sud des carrières de Paris.
Dans le cadre du budget participatif de la mairie de Paris, des clous-coquilles en bronze, matérialisant le chemin de Compostelle, sont posés sur le trottoir, côté des numéros pairs[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 10 : emplacement du Petit Moulin de Montsouris (ou Mocque-Souris). Il était encore en activité en 1809[5].
- No 14 : domicile, en 1917, de l'explorateur, météorologue, océanographe Jules Rouch (1884-1973) et de son épouse. Lieu de naissance de leur fils Jean Rouch (1917-2004), futur réalisateur et ethnologue, auquel un hommage est rendu par une plaque dévoilée en 2017, année du centième anniversaire de sa naissance[6].
- No 15 : emplacement de l'ancienne brasserie « La Nouvelle Gallia ». Créée en 1890, elle devient l'une des plus importantes brasseries de Paris. En 1900, la Gallia est médaillée à l’Exposition universelle. Après la Seconde Guerre mondiale, la production diminue. Les bâtiments sont détruits à la fin des années 1960 pour laisser la place à un ensemble immobilier de logements appelé « Le Gallia[7] ». Avec l’accord d’un des descendants de la marque celle-ci est relancée en 2009[8].
- Au carrefour de la rue avec celle d'Alésia se trouvent, désormais sur une placette appelée « place des Droits-de-l'Enfant », une colonne Morris ainsi qu'une fontaine Wallace.
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Colonne Morris sur la place des Droits-de-l'enfant. -
Fontaine Wallace (en arrière-plan, la rue Sarrette).
Références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 503.
- « Rue Sarrette », nomenclature officielle des voies de Paris, paris.fr.
- La rue n'existe toujours pas sur le plan d'Andriveau-Gonjon de 1882.
- « Balisage à travers Paris ».
- Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire des 300 moulins de Paris, Paris, Parigramme, , page 147.
- « Jean Rouch, titi africain du 14e arrondissement de Paris » dans Le Monde, , sur le site lemonde.fr.
- « Histoire », brasserie Gallia, galliaparis.com.
- « Renaissance de Gallia »