Rue Saint-Julien-le-Pauvre
La rue Saint-Julien-le-Pauvre est une voie située dans le quartier de la Sorbonne du 5e arrondissement de Paris.
5e arrt Rue Saint-Julien-le-Pauvre
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Sorbonne | ||
Début | 35, rue de la Bûcherie et 25, quai de Montebello | ||
Fin | 52-56, rue Galande | ||
Morphologie | |||
Longueur | 67 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue Saint-Julien (1824) | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8886 | ||
DGI | 8665 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierCette rue, qui commençait rue de la Bûcherie et finissait rue Galande, était située dans l'ancien 12e arrondissement de Paris.
La rue Saint-Julien-le-Pauvre est accessible par la ligne de métro 10 à la station Maubert - Mutualité, ainsi qu'à celle de Saint-Michel, les deux situées à proximité.
Origine du nom
modifierLa rue tient son nom de l'ancien chemin conduisant à l’église Saint-Julien-le-Pauvre qui était alors située au no 11.
Historique
modifierSituée au croisement de deux voies romaines (l'une menant à Rome, l'autre à Orléans)[1], cette très ancienne voie de Paris tient son nom de l'ancien chemin conduisant à l’église Saint-Julien-le-Pauvre. Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « rue Saint-Julien ».
La rue Saint-Julien-le-Pauvre formait l'une des limites du fief du clos de Garlande.
Au XIXe siècle les numéros de la rue étaient noirs[2]. Le dernier numéro impair était le no 13 et le dernier numéro pair était le no 16.
En 1824, elle prend le nom simple de « rue Saint-Julien[3] » avant de retrouver son nom complet au XXe siècle.
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La rue en 1899.
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Photographie d'Eugène Adget (1911).
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Photographie de l'agence Rol (1913).
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
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Ancien puits et dalle romaine situés devant l'église.
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Panneaux de la ville de Paris et des Monuments Historiques.
- L'ancien hôtel d'Isaac de Laffemas (1587-1657).
- Ancienne résidence du lieutenant général de police du Petit Châtelet. Sur le fronton du portail monumental figure la représentation de la Justice[4].
- Pendant la Révolution française, la cave du XIVe siècle est utilisée comme cachot[5].
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No 14 : ancien hôtel d'Isaac de Laffemas.
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Panneau Histoire de Paris devant l'hôtel.
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Panneau de l'hôtel de Laffemas.
- Le square René-Viviani - Montebello et son robinier.
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Le robinier en 2017.
- Le Tea Caddy, l'un des plus anciens salons de thé de Paris.
Notes et références
modifier- Philippe Mellot, Paris sens dessus-dessous, Éditions Place des Victoires, , p. 233
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, fac-similé de l'édition de 1844, p. 353.
- Rue saint-Julien-le-pauvre, Paris, Commission municipale du Vieux Paris, , page 23.
- Leonard Pitt, Promenades dans le Paris disparu: un voyage dans le temps au cœur du Paris historique, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-248-9).