Rue Gay-Lussac

rue de Paris, en France

La rue Gay-Lussac est une voie située dans le quartier du Val-de-Grâce du 5e arrondissement de Paris.

5e arrt
Rue Gay-Lussac
Voir la photo.
La rue en direction du nord.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Val-de-Grâce
Début 65-69, boulevard Saint-Michel
Fin Place Pierre-Lampué
Morphologie
Longueur 625 m
Largeur 20 m
Historique
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 3996
DGI 3998
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Gay-Lussac
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Gay-Lussac
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Situation et accès

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La rue Gay-Lussac est desservie par le RER B à la gare du Luxembourg.

Origine du nom

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Joseph Louis Gay-Lussac.

Elle porte le nom du chimiste français Joseph Louis Gay-Lussac (1778-1850)[1].

Histoire

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Un décret impérial du a déclaré d'utilité publique l'ouverture d'une rue allant du Luxembourg à la jonction des rues Mouffetard et du Fer-à-Moulin. Cette rue fut percée la même année de l’avenue des Gobelins au boulevard Saint-Michel dans le cadre des travaux d’urbanisme d’Haussmann pour doubler à l’ouest de la montagne Sainte-Geneviève, en complément de la rue Monge sur le flanc opposé de cette colline, l’axe historique de la route d’Italie à l’île de la Cité par les étroites rues Mouffetard, Descartes, de la Montagne Sainte-Geneviève et Galande.

Cette nouvelle voie absorbe une partie des rues Royer-Collard, Sainte-Catherine, Saint-Jacques et l'impasse Saint-Dominique.

En vertu d'un décret impérial du , cette voie a reçu la dénomination de « rue Gay-Lussac ».

La partie de la rue Gay-Lussac de la place Pierre-Lampué à l’avenue des Gobelins fut renommée rue Claude-Bernard en 1881. Des fouilles menées par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), au no 64 de la rue et au 3, rue des Ursulines, durant l'automne 2002, ont mis au jour dans les couches les plus profondes quelques vestiges gallo-romains datant des Ier et IIe siècles, notamment des piles de l'aqueduc d'Arcueil contournant la montagne Sainte-Geneviève[2].

Parmi les figures de la rue Gay-Lussac, le peintre naïf Ferdinand Desnos y fut concierge d'immeuble.

Cette rue a été le théâtre des principaux affrontements entre manifestants et forces de l'ordre (CRS) au cours des évènements de mai 1968[3].

Le domicile de Wanda Wojnarowska est situé dans cette rue lors de sa mort

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 569.
  2. « 64, rue Gay-Lussac, 3, rue des Ursulines », sur le site de l'Institut national de recherches archéologiques préventives, www.inrap.fr.
  3. Jean Sévillia, « Ces trente jours qui ébranlèrent la France », Le Figaro Magazine, semaine du 2 mars 2018, p. 42-48.
  4. Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs, dessinateurs, Ernest Flammarion éditeur, Paris, 1907, tome premier, p. 12.
  5. Photo d'Eugène Pirou dédiée à Victor Tahon, ingénieur et historien belge en 1883
  6. « Cent ans d'hispanisme en Sorbonne », ieh.hypotheses.org, consulté le 6 juillet 2018.
  7. Andrée Bachoud et Genevieve Dreyfus-Armand, « Des Espagnols aussi divers que nombreux, Paris 1945-1975 », in Antoine Marès et Pierre Milza : Le Paris des étrangers depuis 1945, Paris, éditions de la Sorbonne, 1995, p. 55-76.
  8. Didier Rykner, « Disparition de Paris : un bâtiment Art déco et plusieurs arbres », latribunedelart.com, 20 septembre 2023.
  9. Archives nationales de France, Minutier central des notaires de Paris, étude CXII, de maître Jean Yacinthe Devès, MC/ET/CXII/1332.
  10. Philippe Marquis, « La céramique sigilée du site de la rue Gay-Lussac », Cahiers de la Rotonde, no 14, Paris, 1993, pp. 121-136, 6 pl. hors-texte.