Pierre Macon
Pierre Macon, né le à Chasselay dans le Lyonnais et mort le à Leipzig, en Allemagne, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre Macon | |
Naissance | Chasselay, Lyonnais (province) |
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Décès | (à 37 ans) Leipzig, Allemagne |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1787 – 1806 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur |
Hommages | Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile, 40e colonne. |
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Biographie
modifierIl entre en service le comme soldat au 61e régiment d’infanterie, il devient caporal le , sergent fourrier le , sergent-major le , adjudant sous-officier le , et lieutenant le suivant. Il est promu capitaine le , et il est blessé le 19 au combat du Mas Deu. Le , il est désigné commissaire des guerres par commission des représentants du peuple Rouyer et Letourneur, mais il aime trop la gloire pour rester dans un bureau, et trois mois après il retourne en service actif dans son ancien régiment. Le il est nommé chef du 2e bataillon du 61e régiment d’infanterie, par le général Dugommier. Il fait toutes les campagnes de 1793, de l’an II et de l’an III, à l’armée des Pyrénées orientales.
Le , il passe chef de brigade à la 122e demi-brigade de bataille, et le , il rejoint la 57e demi-brigade d’infanterie de ligne, puis le , la 58e demi-brigade d’infanterie par ordre du général en chef Bonaparte. Le , il prend le commandement de la 6e demi-brigade légère, et il franchit le col du Grand-Saint-Bernard le , à la tête de la colonne d’avant-garde. Le suivant, il trouve l’occasion de se distinguer, en décidant par une manœuvre hardie le succès du combat de Romano. Malgré un feu terrible d’artillerie et de mousqueterie, il fait passer sa demi-brigade dans la Chuisella, qui a cinq pieds d’eau au moment où les grenadiers chargés d’attaquer le pont sont repoussés par l’ennemi. Le , à la bataille de Montebello, il tient en échec, avec 400 hommes seulement, un corps de 4 000 Autrichiens, qui cherche à contourner la droite de l’armée, il les attaque vigoureusement et leur fait 600 prisonniers. Le , à la bataille de Marengo, avec 200 hommes qui n’ont pas une seule cartouche, il charge à la baïonnette et arrête une colonne de 3 000 ennemis.
Le , sous le commandement du général Brune, il passe le premier le Mincio à la tête de sa demi-brigade, et soutient victorieusement trois charges d’infanterie et une du corps des grenadiers hongrois. Le , de retour en France, il est nommé adjudant supérieur du palais du gouvernement. Il est promu général de brigade le , et il rejoint le camp d’Étaples. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et le 13, il prend le commandement de la 1re brigade des grenadiers de la réserve, réunis à Arras, sous les ordres du général Junot, et provisoirement le commandement de cette division le suivant. Il est nommé commandeur de la Légion d’honneur le , et l’Empereur l’attache à sa personne. Le , après la prise de Leipzig, Napoléon lui en confie le commandement. Il meurt le , dans cette ville, d’une fièvre putride. Son nom figure sur l’arc de triomphe de l'Étoile, 40e colonne.
Bibliographie
modifier- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, volume 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 359