Nonancourt
Nonancourt est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Nonancourt | |
L'église Saint-Martin, Classé MH (1975). | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Dreux |
Maire Mandat |
Jean-Loup Justeau 2022-2026 |
Code postal | 27320 |
Code commune | 27438 |
Démographie | |
Gentilé | Nonancourtois |
Population municipale |
2 287 hab. (2021 ) |
Densité | 317 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 46′ 38″ nord, 1° 11′ 39″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 152 m |
Superficie | 7,21 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Saint-Lubin-des-Joncherets-Nonancourt (ville-centre) |
Aire d'attraction | Nonancourt - Saint-Lubin-des-Joncherets (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Verneuil d'Avre et d'Iton |
Législatives | 1re circonscription de l'Eure |
Localisation | |
modifier |
Les Nonancourtois y résident.
Géographie
modifierDescription
modifierLa commune de Nonancourt se trouve à 28 kilomètres au sud de la préfecture d'Évreux[1]. Elle est excentrée au sud du département de l'Eure, puisqu'elle est limitrophe du département d'Eure-et-Loir. Cette situation géographique est probablement une des raisons de son appartenance à la communauté d'agglomération du Pays de Dreux, dont le siège est en Eure-et-Loir.
Nonancourt est une commune de 7,21 km2 dans une vaste cuvette au sol calcaire, marécageux à l'origine du fait de la présence de limon argileux. La cuvette proprement dite est située entre 97 et 152 mètres d'altitude.
Communes limitrophes
modifierLes cinq communes limitrophes sont La Madeleine-de-Nonancourt au nord et Droisy au nord-ouest (deux communes du département de l'Eure), Saint-Rémy-sur-Avre à l'est, Saint-Lubin-des-Joncherets au sud, Dampierre-sur-Avre au sud-ouest (trois communes du département d'Eure-et-Loir).
Hydrographie
modifierNonancourt est traversée par l'Avre.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », correspondant aux plaines agricoles de l’Eure, avec une pluviométrie beaucoup plus faible que dans la plaine de Caen en raison du double effet d’abri provoqué par les collines du Bocage normand et par celles qui s’étendent sur un axe du Pays d'Auge au Perche[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 627 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laons à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 561,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Nonancourt est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Lubin-des-Joncherets-Nonancourt, une agglomération inter-régionale dont elle est ville-centre[10],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nonancourt - Saint-Lubin-des-Joncherets, dont elle est une commune du pôle principal[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,1 %), forêts (27,6 %), zones urbanisées (18,8 %), prairies (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 255, alors qu'il était de 1 214 en 2013 et de 1 097 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 83,3 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 14,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 56,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 42,1 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Nonancourt en 2018 en comparaison avec celle de l'Eure et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (6,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 45,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (43,6 % en 2013), contre 65,3 % pour l'Eure et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Nojeon-en-Vexin[I 2] | Eure[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 83,3 | 85,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,4 | 6,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 14,2 | 8,3 | 8,2 |
Voies de communication et transports
modifierVoies de communication
modifierLa desserte routière est assurée depuis l'origine par la route nationale 12 de Paris à Brest, transformée en D 50 de la RN 12 jusqu'à la RD 53, prolongée par la RD 53 de la RD 50 jusqu'à la N 12, lors de la mise en service de la déviation en 1975.
Les accès à la ville de Nonancourt sont assurés par une série de voies routières :
- la RN 12 dont cinq échangeurs donnent accès à la ville. Arrivant de Paris, la N12 contourne la commune par le nord en direction de Dampierre-sur-Avre vers Brest via Alençon, Rennes et Saint-Brieuc.
- la route départementale 6154 (ancienne 154). Arrivant de Évreux, elle traverse La Madeleine-de-Nonancourt et se termine dans la D 50 rue de la Gare.
- la RD 50. Arrivant de Damville, elle traverse Droisy, et entre dans Nonancourt en prenant le nom de rue de Damville. Elle traverse le centre-ville sous le nom de Rue Grande, continue vers l'ouest sous le nom de la rue Victor-Hugo, rue de la Cité Neuve en longeant la rivière de l'Avre et se termine dans la N 12 à Saint-Rémy-sur-Avre.
- la RD 53. Arrivant de Saint-André-de-l'Eure, elle traverse La Madeleine-de-Nonancourt et entre dans Nonancourt en suivant la D 50 le long de la rue de la Gare jusqu'au rond-point de l'hôtel de Bretagne, où elle prend le nom de rue Hyppolite-Lozier et se termine dans la N 12 à l'ouest de Nonancourt.
- la RD 11.1. Arrivant de Dampierre-sur-Blévy, elle traverse Saint-Lubin-des-Joncherets donnant l'accès au sud de Nonancourt.
La ligne Paris-Granville passe dans la commune.
Transports
modifierLa gare de Nonancourt (48° 46′ 33″ nord, 1° 11′ 35″ est), sur la ligne Paris-Granville, est desservie par des trains TER Normandie) . Le trafic quotidien de cette gare s'élevait en à environ 50 personnes par jour[14]. Cette ligne voyageurs offre de nombreuses liaisons dans quatre régions :
- Normandie (gare d'Argentan, gare de Granville, gare de Tillières et gare de Verneuil-sur-Avre) ;
- Centre-Val de Loire (gare de Dreux) ;
- Île-de-France (gare de Paris-Vaugirard et Versailles-Chantiers).
Cette gare pourrait être renforcée avec la réouverture programmée au trafic de la ligne de Grande Ceinture entre Nonancourt et Saint-Germain-en-Laye.
Quatre lignes de cars desservent la commune de Nonancourt en six arrêts :
- ligne 6 : Gare de Dreux - Vert-en-Drouais - Saint-Germain-sur-Avre - Saint-Rémy-sur-Avre - Nonancourt - Saint-Lubin-des-Joncherets - Tillières - Verneuil (Salle des Fêtes)[15] ;
- ligne 6A : Dreux (Salle des Sports) - Vert-en-Drouais - Saint-Germain-sur-Avre - Saint-Rémy-sur-Avre - Nonancourt - Saint-Lubin-des-Joncherets - Dampierre-sur-Avre[16] ;
- ligne 340 : Gare de Dreux - Saint-Germain-sur-Avre - Saint-Rémy-sur-Avre - Nonancourt - Marcilly-La-Campagne - Thomer-la-Sôgne - Guichainville - Gare d'Évreux-Normandie[17] ;
- ligne 340M : Mesnil-sur-l'Estrée - Saint-Germain-sur-Avre - Saint-Rémy-sur-Avre - Nonancourt - Marcilly-La-Campagne - Thomer-la-Sôgne - Guichainville - Gare d'Évreux-Normandie[17].
N° | Arrêt | Localisation | Géolocalisation | Correspondances | |
---|---|---|---|---|---|
1 | Longchamp (6) - Victor Hugo (340) | 62 rue de Nonancourt | 48° 45′ 47″ nord, 1° 13′ 40″ est | 6, 340 | |
2 | L'Espérance | 3 Quai à de l'Espérance | 48° 46′ 11″ nord, 1° 12′ 07″ est | 6, 6A, 340 | |
3 | Victor Hugo (6) | 4 rue Grande | 48° 46′ 11″ nord, 1° 12′ 07″ est | 6 | |
4 | Monument (6A) | 6A | |||
5 | Hôtel-de-Bretagne | 8 rue Hyppolite-Lozier | 48° 46′ 22″ nord, 1° 11′ 43″ est | 6, 6A | |
6 | rue de la Gare | 1 rue de l'Abreuvoir | 48° 46′ 23″ nord, 1° 11′ 45″ est | 340 |
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Nonnencuria vers 1102 (cartulaire de Saint-Père-en-Vallée)[18],[19]; Nonencors en 1119 (Orderic Vital), Nonancort en 1195 (La Roque); Nonanticurtis (sans date, Guillaume de Jumièges)[19]; apud Nonancurt en 1189; Nonencort en 1193[18] ou en 1196 (Géraud, Notes de la chron. de Guill. de Nangis)[20], Nonancuria en 1204 (charte de Philippe Auguste); Nonencuria en 1230; Nonacuria en 1237 (charte de Robert de Courtenay); Nonancurtis en 1239 (cartulaire de l’Estrée); Nonnancort en 1290 (cartulaire de Saint-Taurin), Nonnancourt en 1340 (chron. des abbés de Saint-Ouen); Nonencourt en 1406 (archives nationales), Nonnancourt en 1450 (lett. de Charles VII, cartulaire de Nonancourt); Novencourt en 1588 (Bourgueville)[21].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale précoce en -court au sens ancien de « cour de ferme, ferme » cf. français cour, courtois. Il est précédé d'un élément Nonan- qui peut-être un nom de personne[18] au cas régime ou un autre mot[18],[19].
Orderic Vital employa le terme municipium pour désigner Nonancourt, il signifiait très précisément une agglomération située dans l'enceinte ou aux abords d'une fortification[22],[23].
Histoire
modifierHenri Ier d'Angleterre fait construire le château de Nonancourt pour mettre un terme aux incursions des puissants et belliqueux seigneurs[24] du Thymerais, notamment Gervais Ier et Hugues II de Châteauneuf acquis à la cause du roi de France.
En 1169, Henri II Plantagenêt fortifie la frontière sud de la Normandie, l'une des plus menacées : sur les bords de l'Avre, il bâtit des forts à Verneuil, Courteilles, Tillières, Nonancourt. En 1189 Philippe-Auguste et Richard Cœur de Lion y signent une trêve qu'ils ne respecteront pas. En 1196 Philippe-Auguste fait le siège de la ville[25].
Philippe d'Artois, né en 1269, en est seigneur. En 1290, l'abbaye de Taurin donne le droit de foire à la ville.
En décembre 1377, les clés sont remises au maire de la ville, et en 1378 Charles le Mauvais se voit dépouillé de Nonancourt par Charles V.
En 1833, Thomas et Frédéric Waddington achetèrent un terrain à 3 km de leur filature de Saint-Rémy-sur-Avre, dans un lieu où avait fonctionné autrefois un moulin à foulon ; l'usine de tissage de Mocdieu, qu'ils construisirent en 1834, produisait des cretonnes, doublures, longottes et tissus pour la Marine[26].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement d'Évreux du département de l'Eure.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Nonancourt[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Verneuil-sur-Avre
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Eure.
Intercommunalité
modifierNonancourt était membre de la communauté de communes du Val d'Avre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Afin de réunir les communes du bassin de vie drouais dans une structure de coopération intercommunale unique, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Dreux dont est désormais membre la commune.
Tendances politiques et résultats
modifierLors des élections municipales de 2014 dans l'Eure, la liste DVD du maire sortant Eric Aubry est la seule candidate et obtient la totalité des 524 suffrages exprimés. Elle est élue en totalité (19 conseillers municipaux dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 56,11 % des électeurs se sont abstenus, et 14,24 % d'entre eux ont voté blanc ou nul[28].
Lors des élections municipales de 2014 dans l'Eure, la liste DVD du maire sortant Eric Aubry est à nouveau la seule candidate et obtient la totalité des 265 suffrages exprimés.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 76,83 % des électeurs se sont abstenus et 11,07 d'entre eux ont voté blanc ou nul[29]
Après la démission d'Éric Aubry, de nouvelles élections municipales sont organisées, qui voient, lors du premier tour du , la victoire de la liste menée par Jean-Loup Justeau, qui a obtenu 15 sièges de conseillers municipaux, devançant celle menée par Jean-Paul Langouët qui a obtenu 4 sièges.
Lors de ce scrutin, 56,55 % des électeurs se sont abstenus[30].
Liste des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2021, la commune comptait 2 287 habitants[Note 4], en évolution de 0,18 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierNonancourt compte deux édifices inscrits et classés au titre des monuments historiques :
- l'église Saint-Martin (XIIe et XVIe siècles), Classé MH (1975)[38] ;
- un immeuble du XVe siècle situé au 2, place Aristide-Briand, Inscrit MH (1975)[39].
Autres édifices :
- les restes des remparts du XIIe siècle ;
- des maisons à colombage ;
- la gare de Nonancourt.
-
La gare
-
Maison - 2 place Aristide-Briand.
Personnalités liées à la commune
modifier- En 1715, le « Chevalier de Saint-Georges », Jacques François Stuart, prétendant aux couronnes d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse, faillit y tomber dans une embuscade. Il fut sauvé grâce à la présence d'esprit de Suzanne Delacour, épouse du maître de poste Pierre de L'Hospital[40].
- Jacques Gabriel Jan de Hauteterre (1746-1808), né à Nonancourt, député de l'Eure au Conseil des Anciens pendant le Directoire puis au Corps législatif pendant le Consulat et l'Empire.
- Louis-François Beffara (1751-1838) : écrivain français, né à Nonancourt.
- Pierre-Marie-Théodore Choumara (1787-1870), officier du Génie inventeur du « fourneau à la Choumara ».
- Léo Ferré (1916-1993), chanteur et poète y a acquis avec sa seconde épouse Madeleine une résidence secondaire à partir du milieu des années 1950 où il accueillit, entre autres, André Breton, fondateur du groupe surréaliste[41].
- André Raffray (1925-2010), artiste graphique.
- Christophe Dauphin (1968-) poète.
Héraldique
modifierBlason | Parti, au premier d'or à une étoile de sable accompagnée de trois besants de gueules, au second d'azur à trois fleurs de lys d'or. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Dossier complet : Commune de Nonancourt », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Nonancourt »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Nonancourt » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Nojeon-en-Vexin » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Nojeon-en-Vexin - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Nonancourt - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Eure » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
modifier- « Calcul de l'orthodromie entre Nonancourt et Evreux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Nonancourt et Laons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Laons » (commune de Laons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Laons » (commune de Laons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Lubin-des-Joncherets-Nonancourt », sur insee.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nonancourt - Saint-Lubin-des-Joncherets », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « usagers de la ligne sncf paris - argentan - granville », (consulté le ).
- http://www.transbeauce.fr/ftp/FR_lignes/L6_sit.pdf
- http://www.transbeauce.fr/ftp/FR_lignes/L6a_sit.pdf
- http://www.vtni27.fr/ftp/FR_documents_vtni27/FicheEure340_Hiv15.pdf
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 500a.
- François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 152.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non-romanes ; formations dialectales, vol. 2, Droz, , p. 901.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 155.
- Astrid Lemoine-Descourtieux, La Frontière normande de l'Avre : De la fondation de la Normandie à sa réunion au domaine royal (911-1204), Publication des universités de Rouen et du Havre, coll. « ouvrage publié avec le concours de la région Haute-Normandie », , p. 173.
- J.Boussard, Hypothèses sur la formation des bourgs et des communes en Normandie, Annales de Normandie, , p. 426.
- Revue nobiliaire, notice historique sur la baronnie de Châteauneuf-en-Thymerais.
- Charles Petit-Dutaillis, Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1938, Volume 99, Numéro 99, pp. 42-66.
- Dufresne Geneviève. Deux grands industriels du coton au Second Empire : Thomas et Frédéric Waddington. In: Annales de Normandie, 38e année, no 2-3, 1988. Les entrepreneurs de Normandie du Maine et de l'Anjou à l'époque du Second Empire. pp. 99-103.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Résultats officiels pour la commune Nonancourt
- « Eure (27) - Nonancourt », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
- « Nonancourt. La liste de Jean-Loup Justeau gagne les municipales : L'équipe emmenée par Jean-Loup Justeau a gagné les municipales de Nonancourt (Eure) en un seul tour, dimanche 20 février 2022 », Le Réveil normand, (lire en ligne, consulté le ).
- « Nonancourt. Les électeurs rappelés aux urnes après la démission d'Éric Aubry : Le maire de Nonancourt (Eure) quittant son poste pour raison de santé et plus du tiers de son conseil municipal démissionnant, les électeurs sont rappelés aux urnes le 20 février », Le Réveil normand, (lire en ligne, consulté le ) « Au regard de la loi, Chantal Breux, jusqu’alors 2e adjointe, assure les fonctions de maire pendant l’intérim, la campagne électorale ne devant débuter qu’à partir du 7 février 2022 ».
- « Éric Aubry présente sa liste et son programme pour Nonancourt : Maire sortant, Eric Aubry brigue un nouveau mandat à Nonancourt. Il part à la tête d'une liste renouvelée de moitié avec 21 candidats », Le Réveil normand, (lire en ligne, consulté le ) « Élu en cours de mandat en 2006 après le décès de Jacques Bion, réélu en 2008, puis en 2014, Eric Aubry, 64 ans, brigue à nouveau le fauteuil de maire de Nonancourt, à l’occasion des élections municipales de mars 2020 ».
- « Jean-Loup Justeau, nouveau maire de Nonancourt fixe ses priorités », L'Écho républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Seul candidat, Jean-Loup Justeau, ancien officier de gendarmerie, est élu maire par 15 voix pour et 4 nuls ».
- « Nonancourt. Jean-Loup Justeau dévoile ses priorités de nouveau maire : Après sa nette victoire aux élections municipales de Nonancourt (Eure), Jean-Loup Justeau, nouveau maire, dévoile ses priorités pour les quatre ans à venir », Le Réveil normand, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Martin », notice no PA00099502, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Immeuble », notice no PA00099503, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Saint-Simon, Mémoires, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », Paris, Gallimard, 1985, t. V, p. 769-773.
- Annie Butor, Comment voulez-vous que j'oublie… Madeleine et Léo Ferré, 1950-1973, Phébus, 2013.