Morto Troisi, viva Troisi!

film sorti en 1982

Morto Troisi, viva Troisi! est un téléfilm de comédie italien réalisé par Massimo Troisi et diffusé en 1982. Il s'agit d'un reportage fictif de 50 minutes sur la mort de l'humoriste napolitain Massimo Troisi (qui, en réalité, mourra douze ans après la sortie du film, à l'âge de 41 ans seulement, des suites de problèmes cardiaques dont il souffrait depuis l'enfance), agrémenté de reportages et d'interviews biographiques.

Morto Troisi, viva Troisi!

Réalisation Massimo Troisi
Scénario Massimo Troisi
Lello Arena
Anna Pavignano
Acteurs principaux
Sociétés de production Rai 3
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre comédie
Durée 50 minutes
Première diffusion 1982

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le film a été diffusé le lors d'un épisode spécial de la série Che fai... ridi? de la Rai Tre, consacrée aux humoristes italiens[1], et il a été rediffusé sur la même chaîne le , jour de la mort de l'acteur-réalisateur.

Synopsis

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Une édition extraordinaire du journal télévisé annonce le décès de l'acteur et comédien napolitain Massimo Troisi. Dans la chambre funéraire, le défunt reçoit un dernier adieu de la part de nombreux personnages réels ou imaginaires connus du grand public, par ordre d'apparition : Gianni Boncompagni, Rosanna Vaudetti, Fabrizio Zampa, Nadia Cassini, Pippo Caruso, Pippo Franco, Dingo, Maria Giovanna Elmi, le perroquet Portobello, Richard Cocciante, Lory Del Santo, Piera Rolandi, Gian Piero Galeazzi, Jocelyn Hattab, Mario Pastore et la chienne Lassie. Tous les anciens et nouveaux amis, parmi lesquels Lello Arena, Renzo Arbore, Roberto Benigni, Marco Messeri, Carlo Verdone et Maurizio Nichetti, parlent des mérites du défunt, mais s'attardent surtout sur ses défauts.

En particulier, c'est le personnage joué par Benigni qui, caché derrière une grande fenêtre au verre opaque, s'appuyant sur l'anonymat, s'insurge contre les prétendus excès de Massimo. Lorsque la vitre se brise, Benigni se voit exposé et abandonne lâchement la scène. Le personnage clef du reportage semble être Lello Arena qui, en tant qu'ange gardien du défunt, est harcelé à plusieurs reprises par le présentateur qui l'accuse : « Vous auriez pu faire quelque chose... ». À l'écart, l'ange ne parvient pas à faire fonctionner ses ailes pour échapper à l'interview et répond difficilement aux questions, affirmant à plusieurs reprises que « On n'a rien pu faire... ».

Le film se termine à l'intérieur de la maison de repos des artistes Massimo-Troisi, avec Benigni, Nichetti, Arbore et Verdone jouant aux cartes. Verdone, en fauteuil roulant, très contrit, remercie sincèrement son ami disparu et honore sa mémoire en particulier pour le legs qui finance leur séjour à l'hospice : « Nous sommes bien ici... ». Quelques difficultés pour Arbore, car il est devenu très malentendant, au point d'irriter les trois compagnons. Lapidaire, cependant, est son commentaire : « J'aimais beaucoup plus Massimo quand il était vivant. Maintenant... euh... », dit-il en secouant la tête.

Fiche technique

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Distribution

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Notes et références

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  1. (it) « Morto Troisi, viva Troisi! », sur teche.rai.it (version du sur Internet Archive)
  2. (it) « Morto Troisi, viva Troisi! », sur raiplay.it (consulté le )

Liens externes

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