Melleroy

commune française du département du Loiret

Melleroy est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Melleroy
Melleroy
Blason de Melleroy
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne
Maire
Mandat
Jacky Suard
2020-2026
Code postal 45220
Code commune 45199
Démographie
Gentilé Melleroysiens[1]
Population
municipale
497 hab. (2021 en évolution de −1 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 53′ 44″ nord, 2° 57′ 11″ est
Altitude Min. 133 m
Max. 191 m
Superficie 24,23 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Courtenay
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Melleroy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Melleroy
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Voir sur la carte topographique du Loiret
Melleroy
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Melleroy

Géographie

modifier

Situation

modifier

La commune de Melleroy se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole de la Puisaye[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 78,0 km à l'est de sa préfecture Orléans[3],[4], à 19,2 km de sa sous-préfecture Montargis[5], et à 4,7 km de Château-Renard, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Château-Renard[6].

Les communes les plus proches sont : Château-Renard (4,7 km), Saint-Maurice-sur-Aveyron (5,3 km), Triguères (5,6 km), Fontenouilles (7 km, dans l'Yonne), La Chapelle-sur-Aveyron (7,4 km), Chambeugle (7,6 km, dans l'Yonne), Saint-Firmin-des-Bois (8,5 km), Chêne-Arnoult (8,6 km, dans l'Yonne), Douchy (9,2 km) et Gy-les-Nonains (9,4 km),[3],[7].

Le village a une superficie de 24,23 km2[8], et se trouve dans le canton de Château-Renard, à environ 4 km au sud-est de la ville.

Lieux-dits et écarts

modifier

Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.

B

C

D

E

  • L'Egalité, Rte de Triguères (D 162)
  • L'Etang des Chaumes, Rte de Fontainejean

G

  • Les Genêts*, Rue des Petits Souliers
  • La Gervaiserie, Rue des Petits Souliers
  • Les Gombaults*, Rte de Fontenouilles
  • Les Gorgeats*, Rte de Fontainejean
  • La Grippe, Rte de Gy
  • Les Guigniers, Rte de Marchais-Béton (D 127)

H

  • La Héronnière, rue des Petits Souliers

J

M

  • Le Marchais des Champs*, Rte de Gy
  • La Maunie*, Rte de Marchais-Béton (D 127)
  • Mon Plaisir*, Rte de Fontainejean

P

Q

R

  • La Ragoterie, Rue des Petits Souliers
  • La Rondonnière*, D 142 vers Fontenouilles

S

  • Les Séguins*, Rte de Gy

T

  • Les Terres Rudes, Rte de Triguère (Triguères) (D 162 )
  • Les Terres Fortes*, Rte de Gy
  • La Tuilerie Dorlot, Rte de Marchais-Béton (D 127)

V

Géologie et relief

modifier

Géologie

modifier

La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[9].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche à silex remontant à la période Crétacé. La formation la plus récente est des alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°366 - Courtenay » et « n°401 - Bléneau » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[10],[11] et leurs notices associées[12],[13].

 
Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
  FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Pléistocène
  qCS  : colluvions à silex de versant, Quaternaires
  qOE  : Limons et Loess, Quaternaire
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène  non présent
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène
  e4PN  : poudingue de Nemours, Paléocène-Éocène inférieur
Paléocène
  e1-4Rc  : complexe argilo-sableux à silex = argiles à silex, Paléocène-Éocène inférieur
Mésozoïque
(66.0 - 252.17)
Crétacé
(66.0 - ≃145.0)
  c3Cr  : craie blanche à silex, Coniacien
  c2Cr  : craie blanche à silex, Turonien

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 24,23 km2[14],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 24,14 km2[11]. L'altitude du territoire varie entre 133 m et 191 m[17].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du bassin Parisien » et « Centre et contreforts nord du Massif Central »[19].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 746 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grandchamp_sapc », sur la commune de Charny Orée de Puisaye à 11 km à vol d'oiseau[20], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 758,6 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Melleroy ne comprend pas de ZNIEFF[24].

Toponymie

modifier

Le nom de Melleroy viendrait des grandes forges dépendant du roi qui existaient au hameau de Quatre-Chauffes, le malleaus regius ou marteau royal[25].

Histoire

modifier

La seigneurie de Mel-le-Roy, propriété de l'argentier royal Jacques Cœur, lui est confisquée en 1453 et est distribuée à son principal persécuteur Antoine de Chabannes, en même temps que nombre d'autres seigneuries des environs[26],[Note 2].

Au XVIIIe siècle Melleroy faisait partie du diocèse de Sens (qui nommait le curé), de l'intendance d'Orléans et de l'élection de Montargis[25]. Lors de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Melle-le-Peuple[27].

À la suite de la Révolution, le petit château de la Chaponnière, à environ 1,5 km au sud-ouest du bourg[28], est vraisemblablement transformé en hospice : le 3 vendémiaire an IV (25 septembre 1795), Anne Barbier, la veuve de Pierre Jossier l'ancien organiste de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Montargis, décède au « lieu de la Chapopinière » où elle résidait « depuis environ un mois », et son décès est déclaré par un « administrateur » et un domestique du lieu[29].

En 1869 la paroisse comprenait 39 hameaux[25].

À la fin du XIXe siècle est mentionné un ruisseau de Melleroy (nom du ruisseau), affluent de l'Ouanne[25].

Héraldique

modifier

Les armes de Melleroy se blasonnent ainsi :

De gueules, au chef-pal d'or chargé en chef d'une coquille de gueules accostée de deux tourteaux de même et en pal d'une rose feuillée et soutenue de gueules, et accosté de deux lions affrontés d'or.

Adopté le 28 juin 2010.

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Melleroy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[30]. Elle est située hors unité urbaine[31] et hors attraction des villes[32],[33].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,4 %), forêts (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), prairies (1,4 %), zones urbanisées (1,2 %)[34].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification

modifier

Le conseil municipal prescrit l'élaboration d'une carte communale le . Après une enquête publique qui se déroule du au , le document est approuvé le [35].

Logement

modifier

Voies de communication et transports

modifier
 
Réseau routier principal de la commune de Melleroy (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières

modifier

La commune est traversée par quatre routes départementales à faible trafic[Note 3] : la RD 127, qui relie Château-Renard à Saint-Maurice-sur-Aveyron[36], la RD 142, qui relie Château-Renard à Melleroy[36], la RD 150, qui relie Château-Renard à Aillant-sur-Milleron, et la RD 162 , qui relie Saint-Maurice-sur-Aveyron à Courtenay. Ces quatre routes supportent en 2014 un trafic inférieur à 500 véhicules/jour[36].

Transports en commun

modifier

Aucune ligne régulière du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret, ne dessert la commune. Par contre la commune bénéficie du service Ulys Proximité qui emmène les usagers de la commune vers un arrêt desservi par la ligne régulière la plus proche[37]. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [38].

Risques majeurs

modifier

La commune de Melleroy est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[39]. Entre 1989 et 2019, quatre arrêté ministériel ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle a été pris pour le territoire de la commune : un pour des inondations et coulées de boues et trois pour des mouvements de terrains[40].

Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[41].

Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[42]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[43].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[44]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[40].

Politique et administration

modifier

Découpage territorial

modifier

Bloc communal : Commune et intercommunalités

modifier

La paroisse et bourg de Melleroy acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[45] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[46]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[47].

Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[48].

Le , un arrêté préfectoral transforme le SIVOM du canton de Château-Renard, créé le , en Communauté de Communes de Château-Renard qui comprend dix communes dont Melleroy[49]. La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 4].

Le , la communauté de communes du Betz et de la Cléry (CCBC) et la communauté de communes de Château-Renard (CCCR) fusionnent pour donner naissance à la communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO). À l’occasion de cette fusion, le Syndicat d’Aménagement Rural (SAR) de Château-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le périmètre de la 3CBO, fait partie intégrante de la nouvelle entité créée[50].

Circonscriptions de rattachement

modifier

Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Melleroy était rattachée sur le plan ecclésiastique de l'ancien diocèse de Sens[51] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[52].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Melleroy est alors incluse dans le canton de Chatillon, le district de Montargis et le département du Loiret[53].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[54]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[55]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[56]. L'acte II intervient en 2003-2006[57], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Melleroy aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Montargis 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[48],[53]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[58].
Canton Chatillon 1790-1801 Administrative et électorale Le , la municipalité de Melleroy est rattachée au canton de Chatillon (Coligny)[59]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Château-Renard 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[60]. Melleroy est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Château-Renard qui comprend désormais dix communes[61],[48].
Courtenay 2015- Électorale La loi du [62] et ses décrets d'application publiés en février et [63] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Courtenay[63]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[64].
Arrondissement Montargis 1801- Administrative Melleroy est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[48],[61].
Circonscription législative 4e circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[65],[66]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[67]. La réforme n'affecte pas Melleroy qui reste rattachée à la quatrième circonscription[68].

Collectivités de rattachement

modifier

La commune de Melleroy est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[69], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

 
Mairie.

Politique et administration municipales

modifier

Conseil municipal et maire

modifier

Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Melleroy, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[70], pour un mandat de six ans renouvelable[71]. Il est composé de 15 membres[72]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 En cours Jacky Suard[73],[74]   Ancien agriculteur exploitant

Équipements et services

modifier

Environnement

modifier

Gestion des déchets

modifier

En 2016, la commune est membre du syndicat d'aménagement rural (SAR) des cantons de Courtenay et Château-Renard. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 5] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des journaux-magazines et du verre en points d’apport volontaire[75]. Un réseau de trois déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferrailles, cartons, cartouches/capsules, déchets dangereux). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Château-Renard[76]. Le SAR n’assure pas le traitement, ni la valorisation des déchets collectés qui sont effectués par le SMIRTOM et différents prestataires. Le SMIRTOM de Montargis procède à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[77].

Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO) en application de la loi NOTRe du [78]. À l'occasion de la création de la 3CBO, le Syndicat d’Aménagement Rural (SAR) de Château-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le périmètre de cette nouvelle structure, est dissout par arrêté préfectoral du et les personnels, biens et équipements font désormais partie intégrante de la nouvelle communauté de communes[50].

Production et distribution d'eau

modifier

Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[79]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Château-Renard, un syndicat créé en 1949 desservant six communes : Château-Renard, Conflans-sur-Loing, Gy-les-Nonains, Melleroy, Saint-Firmin-des-Bois, Saint-Germain-des-Prés[80],[81],[82]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[83],[84].

Assainissement

modifier

La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[85], est assurée par la commune elle-même[86]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 350 EH, soit 52 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par la SAUR[87],[88].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[89]. Le Syndicat mixte d'Aménagement Rural des cantons de Courtenay et de Château-Renard a créé un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vérification de la conception et de l’exécution des ouvrages pour les installations neuves ou réhabilitées et la vérification périodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[90],[91]. Depuis le , le SPANC est assuré par la 3CBO, dont la création a été accompagnée de la dissolution du Syndicat d’Aménagement Rural (SAR) de Château-Renard et Courtenay[50].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[92]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[93].

En 2021, la commune comptait 497 habitants[Note 6], en évolution de −1 % par rapport à 2015 (Loiret : 1,67 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
620627619622678658676716720
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
736787800790824772775741729
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
729694715616611608582618629
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
589536448458464502516520509
2018 2021 - - - - - - -
505497-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[94].)
Histogramme de l'évolution démographique

Patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

L'église paroissiale Notre-Dame date du XIIIe siècle, sauf la tour-clocher qui date de 1525. Avec 40 m de longueur sur 15 m de large, elle peut contenir 900 personnes. On peut y voir un tableau de saint Fiacre refusant la couronne d'Écosse et acceptant une couronne d'épines présentée par un ange[25].

Il existait autrefois une chapelle dédiée à saint François d'Assise, qui servait de but de procession pour les habitants de Saint-Maurice-sur-Aveyron à certaines fêtes[25].

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[15],[16]
  2. Parmi les propriétés de Jacques Cœur échues à Antoine de Chabannes avec Melleroy, se trouvent la baronnie de Toucy, Saint-Fargeau, Perreuse, Lavau, Champignelles, Villeneuve-les-Genêts, Saint-Maurice-sur-Aveyron, Merille, la Coudre, Frenoye-Fontenelle (hameau de la Frenoy/la Frenois au N-E de Choisy-en-Brie).
  3. Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à 1 500 véhicules/jour.
  4. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalités qui ne sont pas représentées : des syndicats (syndicats intercommunaux à vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux à vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santé (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
  5. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. « Gentilés des communes du Loiret », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Zonage en petites régions agricoles », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. a b et c « Melleroy, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Les distances à vol d'oiseau se mesurent avec l'outil « Mesurer une distance » dans l'onglet « Outils cartographiques » à droite (symbole de petite clé plate).
  4. « Orthodromie entre "Melleroy" et "Orléans »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com, Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre "Melleroy" et "Montargis" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com, Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Fiche communale », sur insee.fr/ (consulté le ).
  7. « Villes les plus proches de Melleroy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lion1906.com, Lionel Delvarre (consulté le ).
  8. « Melleroy », sur villorama.com (consulté le ).
  9. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
  10. « Carte géologique de Melleroy » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2022).
  11. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Melleroy », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  12. « Notice associée à la feuille n°366 - Courtenay de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  13. « Notice associée à la feuille n°401 - Bléneau de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  14. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Melleroy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  16. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  17. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  18. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  19. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  20. « Orthodromie entre Melleroy et Charny Orée de Puisaye », sur fr.distance.to (consulté le ).
  21. « Station Météo-France « Grandchamp_sapc », sur la commune de Charny Orée de Puisaye - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  22. « Station Météo-France « Grandchamp_sapc », sur la commune de Charny Orée de Puisaye - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  23. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  24. « Liste des ZNIEFF de la commune de Melleroy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. a b c d e et f Abbé Patron, Recherches historiques sur l'Orléanais où Essai sur l'histoire... , tome II, 1871. p. 84-85.
  26. Claude-Joseph Trouvé, Jacques Cœur, commerçant, maître des monnaies, argentier du Roi Charles VII et négociateur, Paris, , 472 p. (lire en ligne), p. 378.
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. « La Chaponnière, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
  29. « Le père Pierre Jossier (c. 1717-1784) », sur philidor.cmbv.fr (consulté en ).
  30. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  31. Insee, « Métadonnées de la commune de Melleroy ».
  32. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  33. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  34. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  35. « État d'avancement des procédures d'urbanisme dans le Loiret au 1er janvier 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur loiret.gouv.fr, (consulté en ).
  36. a b et c « Carte du trafic 2014 sur le réseau routier du Loiret », sur le site d'information géographique du Loiret, (consulté le ).
  37. « Plan du réseau Ulys », sur ulys-loiret.com.
  38. Aloïs Ramel, Alexandra Aderno, « Loi NOTRe et transports publics », sur web.lexisnexis.fr, (consulté le ).
  39. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) du Loiret- Liste des risques par commune », sur loiret.gouv.fr (consulté le ).
  40. a et b « Risques recensés sur la commune de Melleroy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr.
  41. « Melleroy - Recensement des cavités souterraines »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  43. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Carte d'aléa pour le secteur de Melleroy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  44. Décret no n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
  45. Motte 2003, p. 24.
  46. Motte 2003, p. 23.
  47. « Les grands principes de la loi municipale de 1884 », sur le site du sénat, (consulté le ).
  48. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Melleroy », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  49. « Communautés de communes de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  50. a b et c « Intercommunalité : Courtenay, membre de la Communauté de Communes de la Cléry, du Betz et de l’Ouanne (3CBO) », sur courtenay45.fr (consulté le ).
  51. « Ancien diocèse de Sens », sur francegenweb.org (consulté le ).
  52. « Bailliages de la région Centre », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ).
  53. a et b Prudhomme 1798, p. 162.
  54. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 3.
  55. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 41-46.
  56. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 61-72.
  57. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr, p. 118-138.
  58. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  59. Denis Jeanson, « Cantons de la région Centre-Val de Loire », sur Dictionnaire toponymique de la région Centre - Val de Loire (consulté le ), p. 6.
  60. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  61. a et b « Arrêté du 9 vendémiaire an X portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 44 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  62. « LOI no  2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
  63. a et b « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  64. « Question no 460 de M. Jean-Jacques Cottel », sur questions.assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  65. « Législatives 2012 : élections selon des modalités révisées. », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  66. « Délimitation des circonscriptions législatives - Loi ratifiant l'ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur le site du sénat (consulté le ).
  67. « Carte du découpage législatif du Loiret »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur elections-legislatives.fr (consulté le ).
  68. « Rattachements dans le Loiret avant et après la réforme de 2010 », sur politiquemania.com (consulté le ).
  69. « Rattachements administratifs de la commune de Melleroy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  70. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
  71. « Election des conseillers municipaux et du maire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la DGCL (consulté le ).
  72. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  73. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  74. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  75. « Rapport d'activités 2015 du SAR des cantons de Courtenay et Château-Renard. », sur sar45.fr (consulté le ), p. 7.
  76. « Rapport d'activités 2015 du SAR des cantons de Courtenay et Château-Renard. », sur sar45.fr (consulté le ), p. 14.
  77. « UIOM d'Amilly - Valorisation énergétique : les Ordures Ménagères »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur smirtom.fr (consulté le ).
  78. « Schéma de coopération intercommunale du Loiret », sur loiret.gouv.fr, (consulté le ), p. 4.
  79. [PDF]« Les services publics d'eau et d'assainissement. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  80. « SIAEP de Château-Renard », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  81. « SIAEP de Château-Renard », sur services.eaufrance.fr (consulté le ).
  82. « composition communale des services d'eau potable pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  83. Article L1321-1 du Code général des collectivités territoriales et suivants
  84. AMF, « Loi NOTRe : transfert des compétences « eau et assainissement » aux EPCI à fiscalité propre », sur amf83.fr, (consulté le ).
  85. Les services publics d'eau et d'assainissement ", p. 16.
  86. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  87. « Catalogue des stations d'épuration en service dans le Loiret au 21 juin 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).
  88. « Station d'épuration de Melleroy », sur sandre.eaufrance.f (consulté le ).
  89. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  90. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2016 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  91. « SAR des cantons de Courtenay et de Château-Renard - SPANC », sur sar45.fr (consulté le ).
  92. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  93. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  94. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)