Maule (Yvelines)
Maule est une commune française située dans le département des Yvelines (arrondissement de Mantes-la-Jolie) et dans la région Île-de-France.
Maule | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye | ||||
Intercommunalité | CC Gally Mauldre (siège) |
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Maire Mandat |
Olivier Leprêtre 2024-2026 |
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Code postal | 78580 | ||||
Code commune | 78380 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Maulois | ||||
Population municipale |
6 024 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 348 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 55′ 01″ nord, 1° 51′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 178 m |
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Superficie | 17,30 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Épône (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aubergenville | ||||
Législatives | 9e circonscription des Yvelines | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.maule.fr/ | ||||
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Géographie
modifierSituation
modifierMaule est une ville du Mantois située au nord du département des Yvelines dans la vallée de la Mauldre.
Elle se trouve à 15 km environ à vol d'oiseau au sud-est de Mantes-la-Jolie, 6 km au sud d'Aubergenville, 9 km ) l'ouest d'Orgeval et à 37 km de Paris, 23 km environ au nord-ouest de Versailles, 22 km au nord-est de Houdan et 40 km de Dreux.
Maule est située dans l'unité urbaine et le bassin de vie d'Épône, l'aire d'attraction de Paris et la zone d'emploi de Seine-Yvelinoise[I 1].
Communes limitrophes
modifierNeuf communes sont limitrophes de Maule. Ce sont : Aulnay-sur-Mauldre au nord, Bazemont au nord-est, Herbeville à l'est, Mareil-sur-Mauldre au sud-est, Montainville au sud, Andelu au sud-ouest, Jumeauville à l'ouest, Épône et La Falaise au nord-ouest.
Relief et géologie
modifierLa commune de Maule s'étend dans la vallée de la Mauldre où se trouve le bourg ancien, à une altitude variant de 30 à 40 mètres, et de part et d'autre vers l'ouest sur le plateau agricole et limoneux du Mantois, de 120 à 130 mètres d'altitude, et vers l'est en limite de la plaine de Versailles dans un secteur plus vallonné, entre 130 et 180 mètres d'altitude.
Hydrographie
modifierLa commune de Maule appartient au bassin versant de la Seine. Le territoire communal est irrigué par la Mauldre, petite rivière de 35 km de long, affluent de rive gauche de la Seine, qui traverse le territoire communal dans le sens sud-nord[1].
Plusieurs bras de dérivation ont été creusés dans la commune pour alimenter d'anciens moulins à eau.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,7 | 1,3 | 3,1 | 4,9 | 8,5 | 11,6 | 13,4 | 13,1 | 10,1 | 7,7 | 4,4 | 2,1 | 6,8 |
Température moyenne (°C) | 4,7 | 5,1 | 8 | 10,8 | 14,4 | 17,7 | 19,8 | 19,5 | 16,1 | 12,2 | 7,8 | 5,1 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,7 | 8,9 | 12,9 | 16,7 | 20,4 | 23,7 | 26,2 | 26 | 22 | 16,8 | 11,3 | 8 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,2 17.01.1985 |
−14,5 07.02.12 |
−12 13.03.13 |
−5,4 06.04.21 |
−2 03.05.1967 |
0,5 05.06.1991 |
5 11.07.1990 |
3,5 28.08.1974 |
0 30.09.18 |
−5,2 30.10.1985 |
−10 24.11.1998 |
−15 31.12.1970 |
−17,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 01.01.22 |
21 27.02.19 |
27 31.03.21 |
30 21.04.18 |
33 27.05.05 |
38 27.06.11 |
43 25.07.19 |
41 10.08.03 |
37,5 03.09.1973 |
30,5 01.10.11 |
22,5 01.11.14 |
17 07.12.00 |
43 2019 |
Précipitations (mm) | 57,3 | 49,6 | 50,9 | 46,5 | 65,4 | 56 | 53 | 52,8 | 46 | 65,3 | 61,3 | 72,9 | 677 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Maule est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épône[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[8],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].
Utilisation du sol
modifierType d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 11,7 % | 204,18 |
Espace urbain non construit | 5,9 % | 102,66 |
Espace rural | 82,4 % | 1 440,94 |
Source : Iaurif |
Le territoire communal est très largement rural (82,4 %), l'espace urbain construit occupant 204 hectares, soit 11,7 % du territoire total[11].
L'espace rural se partage principalement entre grandes cultures (céréales, colza) sur 1 160 hectares (les deux tiers du territoire communal) et bois et forêt sur 254 hectares. Ces derniers se trouvent surtout sur les versants pentus de la vallée de la Mauldre ainsi qu'en limite est de la commune.
La surface consacrée à l'habitat couvre 168 hectares (9,6 % de la superficie totale) et comprend essentiellement des habitations individuelles (164 hectares). L'habitat collectif couvre environ quatre hectares, avec notamment une cité HLM à l'entrée nord de la ville sur la route départementale D191.
L'urbanisation s'est étendue dans le fond de la vallée vers le nord et le sud, et surtout sur les pentes des coteaux à l'est où s'est construite une importante zone pavillonnaire à la Cauchoiserie. Celle-ci est appelée ainsi du fait de la culture, à cet endroit au Moyen Âge, de pommes cauchoises avec lesquelles on fabriquait du cidre normand. Il ne reste aujourd'hui que quelques pommiers dans les jardins locaux.
Les activités économiques et industrielles occupent 13,8 hectares (soit 0,8 % du territoire total). Ces implantations sont dispersées en divers points de la commune et notamment dans les zones d'activités de la Gare (près de la gare) et des Lézardes (route d'Andelu).
À l'ouest et au sud, le plateau a conservé sa vocation agricole, avec trois grandes fermes isolées, Bois Henry, Palmort et Beaurepaire.
Voies de communication et transports
modifierRéseau routier
modifierLa principale desserte routière est la route départementale 191 qui traverse la commune selon un axe nord-sud, la direction nord menant à Épône, à l'ancienne route nationale 13 et à l'autoroute A13, la direction sud menant à Beynes puis à la route nationale 12 et, au-delà, vers Rambouillet.
Transports en commun
modifierLa gare de Maule, située sur la ligne de la vallée de la Mauldre, est desservie par des trains de la ligne N du Transilien (branche Paris-Montparnasse – Mantes-la-Jolie), à raison[12] d'un train toutes les heures, sauf aux heures de pointe où la fréquence est d'un train toutes les 30 minutes.
La commune est desservie par les lignes 13, 14, 17S — lointain successeur du Tramway de Versailles à Maule — 18, 34, 41, 511 et 512 du réseau de bus Centre et Sud Yvelines.
Risques naturels et technologiques
modifierLa commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Mauldre. Les zones inondables forment une bande de largeur variable de part et d'autre du lit de la rivière, englobant une partie du bâti dans le bourg. La dernière crue importante, avec un débit de 28,5 m3/s[13], date du .
Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Mauldre, les zones inondables ont été classées en zones rouge, verte ou bleue, selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. La zone bleue, qui permet l'extension sous certaines conditions de l'urbanisation, concerne à Maule une zone centrale, bâtie, située entre le centre du bourg ancien et la RD 191. La zone rouge, très exposée et peu urbanisée, où toute urbanisation nouvelle est interdite, couvre une bande étroite le long de la rivière et s'étend plus largement dans certains secteurs comme le Pré Rolet, en aval du bourg. La zone verte vise à la reconquête du champ d'extension de crue de la Mauldre. L'urbanisation nouvelle y est également interdite. Elle s'étend à Maule en amont et en aval du bourg, en particulier dans le secteur du Radet en amont[14].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Manlia en 1224[15], Maulius au XIIIe siècle[16], Maulle au XVIe siècle[17] et finalement Maule.
Selon une hypothèse formulée par Jacques Tréton dans son ouvrage Histoire de Montainville en Pincerais[18], et complétée par la découverte d'une forme ancienne du village de Maule[17] remontant au VIe siècle : Mentelarico, le village de Maule et la rivière Mauldre auraient une origine commune.
Le nom de la rivière Mauldre (Mantalara) aurait précédé le nom du village de Maule (Mantalara-ico) et aurait été donné par des locuteurs gaulois, il y a deux mille ans.
La forme Mentelarico serait composée de la racine gauloise mantalo, signifiant « chemin, route, voie importante », et des suffixes gaulois -ara qui signifie « cours d'eau, rivière », et de -ico qui signifie « village (au bord de l'eau), port (sur la rivière) ». Ce qui correspondrait assez bien à la position de la ville de Maule, au croisement d'une voie antique et d'un cours d'eau. Ce mot aurait évolué en Mantula ou Mautula au IXe siècle, puis Maulia au XIIIe siècle, et finalement en Maule, ou Maulle, au XVIe siècle[17].
La signification de Maule serait donc « le port sur la rivière qui coupe le grand chemin ».
Histoire
modifierPréhistoire
modifierUne canine d’hippopotame datant de la préhistoire a été découverte au Radet et est conservée au Musée Victor-Aubert[19].
Antiquité
modifierÀ l'époque gallo-romaine, le site de Maule appartient à la tribu gauloise des Carnutes. Il est colonisé par les Romains, comme l'attestent des traces d'habitats sur les collines de Pousse-Motte.
Habitat très ancien, la localité est traversée par une voie romaine[20] et, entre 1959 et 1960, 933 sépultures allant du Ier au VIIe siècle.
Moyen Âge
modifierAu Xe siècle, la baronnie de Maule est la propriété de la famille Le Riche, qui la transmet aux Morainvillier puis aux Harlay. Guérin Le Riche (?-1045) est la tige de la famille de Maule. Son fils Ansoud III est à l'origine de la fondation, en 1076, du prieuré bénédictin de Saint-Evroult en Normandie ; il fait également ériger les remparts de Maule.
Sous le règne du baron Pierre Ier de Maule (1025-1101) se déroule la première croisade. Gautier Sans-Avoir, peut-être de la famille du baron, aurait porté la bannière de Maule lors de la croisade populaire, en faisant la première cité représentée à la guerre sainte. Les frères de Gautier, Guillaume et Simon, sauvent le roi de Jérusalem, Baudouin Ier, à la bataille de Ramla de 1102.
Le fils de Pierre Ier, Ansold II de Maule (1042-1118) participera à la campagne contre les Byzantins aux côtés de Robert Guiscard et sera parmi les premiers à entrer à Rome pour sauver le pape Grégoire VII des Allemands avant de rentrer en sa terre.
Grande ville économique du Mantois, ses murailles sont néanmoins démantelées au XIIe siècle sur ordre de Louis VI le Gros en punition des excès du baron de l'époque, Pierre II le Batailleur. Mais elles restent en mémoire avec, par exemple, le boulevard des Fossés qui surplombe la mairie actuelle et l'ancienne école primaire annexe.
Lorsque la guerre de Cent Ans frappe l'Île-de-France, Maule n'est pas épargnée. Déjà touchée par la peste noire, elle se situe à la frontière entre les possessions de la couronne à l'est et le domaine de Charles II de Navarre, alors allié des Anglais, à l'ouest. Celui-ci s'empare bientôt de la vallée de la Mauldre et saccage Maule en 1357. La prise de la ville est due à la traîtrise d'un homme du baron, rancunier d'avoir été jugé pour chasse au bâton (braconnage) ; en effet, selon l'historien Émile Reaux, les Maulois se défendent vaillamment, probablement à la porte de Monfort, surnommée « pont rouge » à cause du carnage. La dynastie des Maule mâle s’éteignit ici avec Pierre V, tué au combat. À noter que les Anglais renforcèrent et modernisèrent les murailles de Maule pour se prémunir de la contre-offensive française.
À la fin de la guerre de Cent Ans, Maule reprend son essor et devient une ville prospère, comme le montre l'édit de François Ier rédigé en 1528 et confirmant la tenue d'un marché. Des halles seront d'ailleurs édifiées en 1564.
Temps modernes
modifier
Révolution française et Empire
modifierEn 1793, la ville devient chef-lieu de canton. Elle le reste jusqu'en 1801, date de son rattachement au canton de Meulan[21].
Époque contemporaine
modifierLa ville se développe avec la révolution industrielle. En 1874, un entrepreneur nommé Dubois crée une usine de cannes, dans une usine située près de la Mauldre qui est longtemps au cœur de l'économie mauloise[22], avant de fermer en 1936.
En 1887, l'ancienne brigade de gendarmerie à cheval de Maule, créée par décision ministérielle du , s'installe dans une maison située sur la route départementale. Les nouveaux quartiers de la gendarmerie de Maule sont une donation sous forme de bail de neuf ans de la veuve et des héritiers Beuzeville d'Ecquevilly[réf. nécessaire].
Le , la ligne de tramway d'Épône à Mareil-sur-Mauldre est ouverte par la « société des chemins de fer sur route » , premier tronçon d'un projet de ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique allant de Versailles à Épône, mais, moins de trois semaines plus tard, le , la société des chemins de fer sur route est déclarée en faillite et le service est interrompu le [23],[24].
En 1899, est inauguré le tramway de Versailles à Maule (TVM), qui reprend une partie des infrastructures du tramway d'Épône à Mareil-sur-Mauldre, inexploité depuis 1883 à la suite de la faillite de son exploitant. La ligne est construite aux frais du département de Seine-et-Oise et exploité, aux risques du concessionnaire[25], la compagnie française des tramways à vapeur de Versailles à Maule[26].
En 1909, MM. Monod et Seydoux obtiennent la concession d'un prolongement de cette ligne jusqu'à Meulan[27],[28], dans le cadre de la mise en place du réseau départemental de Seine-et-Oise, de chemin de fer secondaire à voie normale, pour laquelle ils créent la compagnie des Chemins de fer de grande banlieue. La ligne du Versailles-Maule est reprise par cette compagnie et transformée à l'écartement normal en 1913[26], toujours pour le compte du département. Elle est intégrée au « réseau nord » de cette compagnie pour former une liaison de 70 km entre Versailles et Magny-en-Vexin[29]. La ligne transporte également les marchandises, et, à une époque où les transports routiers étaient rares, joue un rôle majeur pour favoriser le développement des industries locales, telle que la fabrique de cannes de Maule.
Afin de réduire le déficit apparu après la Première Guerre mondiale et d'améliorer les performances de la ligne pour le transport des voyageurs, concurrencée par le développement de la mobilité routière, en 1924, la compagnie des Chemins de fer de grande banlieue remplace les trains par des autorails à essence[30]. En , face à la situation financière de son réseau, le Conseil général prévoit la fermeture d' une grande partie du réseau de Seine-et-Oise[27], mais sa décision est suspendue par la Seconde Guerre mondiale et le chemin de fer devient le seul moyen de déplacement de la population face à la pénurie de carburants et de matières premières. Le trafic a définitivement cessé en 1944 et la ligne est déclassée en 1951, mais les rails de cette ligne sont longtemps restés incrustés à la surface du bitume du boulevard Paul-Barré[31],[24].
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Horaires du Versailles à Maule en mai 1914
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Le tramway de Versailles à Maule à son terminus.
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Arrivée du Tramway de Versailles.
En 1900, la ville est desservie par la Ligne de Plaisir - Grignon à Épône - Mézières. La gare de Maule, dont la façade n'a pratiquement pas changé depuis, a une architecture typique de l'époque.
En 1944 la ville est libérée par les soldats du général Leclerc[réf. nécessaire].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierAntérieurement à la loi du [32], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines après un transfert administratif effectif au [I 2]
Elle faisait partie depuis la mise en place du département à son arrondissement de Mantes-la-Jolie[21], mais a été rattachée le à l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye afin d'adapter les limites des arrondissements à la structuration des intercommunalités du département[33],[I 2]
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Meulan du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton d'Aubergenville[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton d'Aubergenville, porté de 11 à 40 communes
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
Intercommunalité
modifierDans le cadre de l'élaboration du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Plaine de Versailles, les maires des 11 communes concernées, dont Maule, créent l'Association Patrimoniale de la Plaine de Versailles et du Plateau des Alluets (APPVPA) afin de faciliter la mise en évidence de convergences et l'élaboration de projets communs.
En 2010, ces communes décident d'approfondir cette coopération et engage la réflexion qui aboutit à la création de la communauté de communes Gally Mauldre le [34], dont Maule est désormais membre[I 2]
Elle participe également à d'autres établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre, dont le périmètre est variable en fonction de leur objet, soit, en 2018[35] :
- syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable Maule, Bazemont, Herbeville,
- syndicat intercommunal d'assainissement de la vallée de la Mauldre,
- syndicat intercommunal Handi Val de Seine,
- syndicat mixte (SIVOM) de Maule.
- Syndicat d'énergie des Yvelines
Tendances politiques et résultats
modifierLors du premier des élections municipales de 2014 dans les Yvelines, la liste UMP-UDI menée par le maire sortant Laurent Richard obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 772 voix (75,50 %, 26 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement celle DVG menée par Sylvain Mayer, qui a recueilli 575 voix (24,49 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 43,11 % des électeurs se sont abstenus[36].
Lors du premier des élections municipales de 2020 dans les Yvelines, la liste DVD menée par le maire sortant Laurent Richard obtient à nouveau la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 950 voix (59,82 %, 24 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[37] :
- William Falchetto[38] (DVC, 449 voix, 28,27 %, 4 conseillesr élus dont 1 communautaire) ;
- Aline Read[39] (EÉLV, 189 voix, 11,90 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,97 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
modifierJumelages
modifierCarnoustie (Écosse) depuis 1992.
Équipements et services publics
modifierEnseignement
modifier- Crèche de Carnoustie
- Enseignement primaire :
- École maternelle publique Jean-Baptiste Charcot
- École maternelle publique René Coty
- École élémentaire publique Jean-Baptiste Charcot
- École élémentaire publique René Coty (qui fut d'abord le CES René-Coty, jusqu'à la construction du collège de la Mauldre).
- Enseignement secondaire :
- Collège de la Mauldre : créé en 1974, il accueille près de 700 élèves venant des communes de Maule, Herbeville, Mareil-sur-Mauldre, Montainville, Andelu, Jumeauville, Nézel, Aulnay-sur-Mauldre, Bazemont, Les Alluets-le-Roi.
- Lycée d'enseignement privé Le Buat.
Équipements culturels
modifier- Espace culturel du Prieuré : créé en 1997 dans les locaux de l'ancien prieuré, il comprend le musée Victor-Aubert, la bibliothèque municipale, les salles d'expositions temporaires et les beaux-arts ; il est situé 24 rue Quincampoix.
- Complexe culturel Les 2 Scènes : il comprend la salle des fêtes et le cinéma du même nom créé en 2001 ; il est situé place des fêtes Henri-Dunant.
- Musée Victor-Aubert : musée municipal fondé en 1938, il présente des collections de paléontologie, de préhistoire et d'arts et traditions populaires[19].
- Deux stades, le stade Saint-Vincent et le stade du Radet abritent des événements sportifs et des associations sportives de handball, de basket-ball, de football, de tennis, de badminton, de tir à l'arc, de judo, de karaté, d'aïkido, de tennis de table, de rugby, etc.
Justice, sécurité, secours et défense
modifierSur le plan judiciaire, Maule fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[47],[48].
Population et société
modifierDémographie
modifierLes habitants sont appelés les Maulois.
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2021, la commune comptait 6 024 habitants[Note 4], en évolution de 3,86 % par rapport à 2015 (Yvelines : 2,04 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 866 hommes pour 3 012 femmes, soit un taux de 51,24 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festives
modifierLe Festival Toumélé est un évènement musical organisé par des proches du groupe Les Blérots de R.A.V.E.L. qui a lieu chaque année.
La Rando Maule (Rando Retina Maule les premières années) a lieu chaque année depuis 2012, elle rassemble des centaines de cyclistes, coureurs et randonneurs et recueille des dons pour la recherche en ophtalmologie.
Sports et loisirs
modifierL'équipe mauloise de foot, l'US Maule Football évolue depuis 2012 en excellence dans le championnat des Yvelines.
La ville a également un club de rugby Les Maule Blacks qui ne joue pas en championnat, mais dispute simplement des matchs amicaux avec les équipes d'anciens des villes environnantes.
Économie
modifier- Agriculture (grande culture céréalière, culture maraîchère, horticulture)
- Artisanat
- Commerces (70 commerçants)
- Services
- Moyenne industrie (caoutchouc, batteries)
- Chocolaterie Colas, aujourd'hui installée au boulevard Paul-Barré.
Zones d'activités
modifierPlusieurs zones d'activités ou zones artisanales sont présentes sur le territoire de Maule :
- au nord, près de la route de Mantes : logistique, carrosserie automobile ;
- la ZA de la Gare : sérigraphie, informatique, ébénisterie ;
- la ZA des Lézardes, située route d'Andelu : panification, marbrerie.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Nicolas Classé MH (1883).[54]: située au centre du vieux bourg, sa construction remonte aux XIe et XIIe siècles.
Le clocher-tour de style Renaissance, de 36 m de haut, situé en façade a été construit en 1547. Fortement restaurée au XIXe siècle, classée en 1883.
La crypte romane du XIe siècle est l'une des plus grandes d'Île-de-France.
- Château d'Agnou (dit aussi du Hagnon, Saint-Vincent ou Balagny) Classé MH (1979, partiel)[55] : aile des communs du château projeté par Nicolas de Harlay de Sancy, baron de Maule au XVIe siècle et transformée en château.
Le parc[56] comporte un colombier imposant de 3 200 boulins qui pouvaient accueillir plus de 6 000 pigeons ; aujourd'hui, il n'y subsiste plus que quelques chouettes et une famille de faucons crécerelles ; copropriété privée.
- Prieuré Notre-Dame : bâtiment du XVe siècle Inscrit MH (1988, partiel)[57] et salle basse du XIIIe siècle.
- Chapelle Saint-Jacques Inscrit MH (1988)[58] du XIIIe siècle, elle renferme une fresque restaurée.
On peut également signaler :
- Hôtel de Ville : construit en 1865.
- Château de La Rolanderie de la fin du XVIIIe siècle, copropriété privée, et son parc[59].
- Château du Buat : construit en 1730 aujourd'hui lycée privé Le Buat après avoir été "l’École du Buat" tenu par des sœurs, ainsi que son parc[60].
- Manoir dit château du Bois de la Garde
- Ancien parc de Palmort[61]
- Lavoir de Beulle du XIXe siècle, alimenté par le ruisseau de Beulle.
- Bunker de Pain-Perdu, de la Seconde Guerre mondiale.
- Maison à tourelle du XVIe siècle (à l'angle de la rue des Maréchaux et de la rue du Buat).
- Porte du Moyen Âge dans la rue du Pressoir.
- Chapelle Saint-Léonard du Coudray des XIIe et XIIIe siècles.
- Moulin de La Chaussée, du XVIe siècle, ancienne dépendance du château d'Agnou.
- Petit pigeonnier en brique et en bois actuellement propriété des chocolatiers Colas.
- Cimetière mérovingien au lieu-dit le Mousset.
- Trace de vestiges néolithiques.
- Trace de voie romaine.
- Rares traces des anciennes fortifications médiévales, comme la porte de Montfort, récemment réhabilitée, au croisement du chemin du cimetière et de la rue d'Orléans.
- Nombreux souterrains reliant divers sites.
- Nombreuses grottes (au Champ de tir et en direction d'Andelu).
- Carrières et champignonnière (au lieu-dit de l'Épingle à Cheveux, route de Jumeauville).
-
L'église Saint-Nicolas.
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Clocher de l'église Saint-Nicolas.
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Vue générale.
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Chapelle Saint-Jacques.
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Chapelle Saint-Jacques.
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Monument aux morts.
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Pont sur la Mauldre.
Parcs et espaces verts
modifier- Parc Bernard-Fourmont (docteur vétérinaire, maire de Maule): il possède un skatepark et abrite les matchs de rugby locaux ainsi que certaines activités sportives du stade voisin.
- Square Gaston-Ramon, sur les bords de la Mauldre.
- Parc du château d'Agnou, parc forestier qui longe la Mauldre.
Personnalités liées à la commune
modifier- Ordéric Vital (1075-1141), moine anglo-normand connu comme l'un des plus importants historiens du Moyen Âge central, résida au prieuré de Maule.
- Nicolas de Harlay sieur de Sancy (1546-1629), homme politique et diplomate français du règne d'Henri IV, a fait construire le château d'Agnou et est mort à Maule.
- Henri Lorin (1857-1914), catholique français engagé au sein du catholicisme social, vécut au château de la Rolanderie. Il est inhumé dans le cimetière communal.
- Roger Grillon (1881-1938), peintre, illustrateur et graveur sur bois français, a vécu et est mort à Maule.
- André Demaison (1883-1956), écrivain français, est mort à Maule.
- Louis de Funès (1914-1983), l'un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français de la seconde moitié du XXe siècle, avait à Maule une maison de campagne.
- Robert Charpentier (1916-1966), coureur cycliste, est né à Maule.
- Tiennot Grumbach (1939-2013), avocat travailliste français, a habité Maule.
- Roger Cans (1945-2018), journaliste et écrivain spécialisé dans l'environnement, est né à Maule.
- Babette de Rozières (née en 1947), chef cuisinière française, également animatrice de télévision, ancienne speakerine et femme politique, a une résidence à Maule, dans laquelle elle a ouvert un restaurant, « la Case de Babette », le [62].
- Didier Le Bornec (né en 1959), scénariste et dessinateur de bande dessinée, a vécu à Maule de 1961 à 1982.
- Daniel Bravo (né en 1963), ancien footballeur international, a vécu à Maule.
- Hemley Boum (née en 1973), romancière, camerounaise d'expression française, vit à Maule depuis .
- Les Blérots de R.A.V.E.L., un groupe de chanson formé en 1996, est originaire de Maule.
Tournages de films
modifierMaule a servi de décor à de nombreux tournages de films et téléfilms parmi lesquels :
- 1954 : Piédalu député de Jean Loubignac.
- 1975 : Les Compagnons d'Eleusis.
- 1977 : La Septième Compagnie au clair de lune de Robert Lamoureux.
- 1979 : Écoute voir de Hugo Santiago.
- 1987 : Just Like Heaven - clip vidéo du groupe de pop anglaise The Cure.
- 1989 :
- Radio Corbeau d'Yves Boisset (tourné notamment sur la place de la mairie).
- Orages d'été - saison 1 de Jean Sagols.
- Orages d'été, avis de tempête - saison 2 de Jean Sagols.
- 1997 :
Héraldique
modifierBlason | Parti d'argent et de gueules, à la bordure de sable chargée de dix besants d'or. |
|
---|---|---|
Détails | Ces armes sont celles des anciens seigneurs de Maule. La bordure de sable, initialement chargée de huit coquilles d'or, a été ajoutée au XIIe siècle après les croisades, les coquilles ayant été simplifiées ultérieurement en besants[63]. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Émile Réaux, Maule et ses environs, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990, réédition en fac-simile de l'édition de 1866, 326 p. (ISBN 978-2-87760-422-2 et 2-87760-422-5, OCLC 165631292).
- Émile Réaux, Histoire des barons de Maule, Pont-Authou, Éditions d'Héligoland, 1893 ; réédité en 2008, 461 p. (ISBN 978-2-914874-50-2).
- Serge Sochon et Marcel Tréboit, Le Fisc de Maule dans le polyptyque d'Irminon, Éditions d'Héligoland, , 112 p. (ISBN 978-2-914874-14-4).
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
- Henry Gilles, Poètes maulois de 1815 à 2007, Henry Gilles, (ISBN 978-2-9517283-4-9).
- Henry Gilles, La Chapelle Saint-Jacques de Maule, Maule, Henry Gilles, , 150 p. (ISBN 978-2-9517283-6-3 et 2-9517283-6-0, BNF 42016711).
- Henry Gilles, Chroniques mauloises, Henry Gilles, (ISBN 978-2-9517283-5-6).
- Nos ancêtres les Maulois, Chroniques du Pays de Mauldre, revue annuelle de l'ACIME depuis 1978.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Dossier complet : Commune de Maule (78380) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Maule » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Épône comprend trois villes-centres (Épône, Maule et Mézières-sur-Seine) et quatre communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « Commune de Maule - Date de création : avant 1943, première édition du Code officiel géographique », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Maule ».
Autres sources
modifier- « Fiche cours d'eau - La Mauldre (H30-0400) », Sandre (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France commune de Trappes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Épône », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Occupation du sol détaillée en 2008 - Maule », Iaurif (consulté le ).
- Site SNCF Transilien, Fiches horaires, Réseau Paris Montparnasse lire (consulté le 14 juin 2022).
- débit mesuré à la station hydrologique d'Aulnay-sur-Mauldre distante de 2,5 km.
- « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Mauldre - Département des Yvelines - Notice de présentation », préfecture des Yvelines, (consulté le ).
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Dans le polyptyque d'Irminon
- TRETON (Jacques). Essai sur l'étymologie de Maule et Mauldre (Yvelines). Cahier de la Sté. franç. d'onomastique. 3(2011), p. 103-116.
- TRETON (Jacques), Histoire de Montainville en Pincerais, 1998
- Odette Cosyns, « Le Musée de Maule a 80 ans », Maule Culture, , p. 12-13 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 240
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Claude Wagner, Les Petits Trains et les Tramways des Yvelines et de l'Ouest parisien du XIXe siècle aux années 2000, Cergy-Pontoise, Éditions du Valhermeil, , 264 p. (ISBN 2-905684-85-2).
- Michèle Caminade, L'Escarbille : Tramway de Seine-et-Oise, Ecquevilly, Michèle Caminade, , 174 p. (ISBN 2-9510223-0-1)
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- Henri Domengie et José Banaudo, les Petits trains de Jadis tome 4 : Nord de la France, éditions du Cabri, 1995, (ISBN 2-908816-29-6)
- Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
- « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de l'Essonne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01, , p. 4-9 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
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- Collectif, « Histoire de la vallée de la Mauldre à travers ses villages (VIIe partie) », Nos ancêtres les Maulois - Chroniques du pays de Mauldre, Acime, no 37, , p. 13 (Liste des maires de 1790 à 1944)
- « Daniel Demaison prépare sa succession », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Le maire UDF de Maule, aux commandes de la ville depuis quatre mandats, soit vingt-quatre ans, se représente aux municipales de mars ».
- Élections législatives de 1967, Yvelines - 78, circonscription n°03 : profession de foi de Daniel Demaison au tour 1, sur archive.org
- Christophe Lefèvre, « Les premiers pas du nouveau maire », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Le nouveau patron de cette ville de 6 000 habitants n'est pas un inconnu pour les Maulois. Élu depuis treize ans, il occupait le poste d'adjoint au maire chargé des finances et des affaires économiques dans les deux dernières municipalités. Depuis son arrivée en haut de la pyramide, celui qui vit à Maule depuis seize ans s'est attaché à « modifier l'organisation interne, pour la rendre plus rationnelle ».
- Mehdi Gherdane, « Yvelines : le maire de Maule, Laurent Richard, est mort », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas Chacun, « Le nouveau maire de Maule compte bien mener à terme le programme débuté en 2020 », sur evasionfm.com, (consulté le ).
- Fabien Dezé, « De l'ombre à la lumière : qui est Olivier Leprêtre, le nouveau maire de Maule ? : Jusqu'ici premier adjoint, Olivier Leprêtre a été élu maire de Maule (Yvelines) le lundi 10 juin 2024. Il succède à Laurent Richard, décédé le 27 mai 2024 des suites d’un cancer. », 78actu, (lire en ligne, consulté le ).
- « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
- « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Maule (78380) », (consulté le ).
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- « Eglise Saint-Nicolas », notice no PA00087529, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château Saint-Vincent », notice no PA00087528, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Parc du château du Hagnou », notice no IA78000870, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Prieuré Notre-Dame (ancien) », notice no PA00087530, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Saint-Jacques », notice no PA00087527, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien parc du château de la Rolanderie », notice no IA78000822, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Jardin du château du Buat », notice no IA78000823, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Ancien parc de Palmort », notice no IA78000821, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maule accueille la case créole de Babette de Rozières », Le Courrier de Mantes, , p. 10.
- Étienne Pattou, « Seigneurs de Maule », Racines & Histoire, (consulté le ).