Matteo Rosselli
Matteo Rosselli né à Florence le et mort dans la même ville le est un peintre italien.
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Il est un des premiers peintres baroques de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle, dont l'œuvre se rattache à l'école florentine.
Biographie
modifierMatteo Rosselli se forme à l'atelier de Gregorio Pagani.
En 1599, il est inscrit à l'Académie du dessin de Florence et, en 1605, il part à Rome pour travailler avec Domenico Passignano pour six mois.
Il complète quelques fresques pour l'ordre des Servites de Marie de 1614 à 1618 au palais Pitti et au cloître de la Basilica della Santissima Annunziata.
À la mort d'Henri IV de France, il est commissionné pour peindre des tableaux commémoratifs de sa vie : Visite de Nantes et de Gaudabec (1610).
Il peint pour la Casa Buonarroti plusieurs fresques illustrant la vie de Michel-Ange, dont les Fortifications de San Miniato (1615) et deux autres en 1627 et 1628, commissionnées par Michelangelo Buonarroti le Jeune, le neveu du grand peintre toscan.
Il compte au nombre de ses élèves Lorenzo Lippi et Baldassarre Franceschini, Giovanni da San Giovanni, Jacopo Vignali et Volterrano. Vers 1621, il accueille également dans son atelier Francesco Furini[1].
Il dirige la décoration du pavillon des Médicis du couvent San Marco (1621-1623), à laquelle participent ses élèves[2].
Il a été enterré dans l'église Saint-Marc à Florence.
Œuvres
modifier- Fresques, Florence, palais Pitti, salle du Poêle.
- Fresques, Florence, basilica della Santissima Annunziata.
- La Vierge confie l'Enfant à saint François, retable, Florence, église Santa Maria Maggiore.
- Adoration des mages, 1607, Montevarchi, église Sant'Andrea.
- Assomption, 1613, Pistoia, église San Domenico.
- Le Triomphe de David, 1620, huile sur toile, 203 × 201 cm, Florence, palais Pitti, galerie Palatine. Commandée par le cardinal Charles de Médicis pour le Casino di San Marco[3].
- Sémiramis, 1623-1625, huile sur toile, 175 × 219 cm, Florence, villa la Petria. Un des quatre tableaux consacrés à la vie des femmes célèbres qui décoraient la salle d'audience de la grande-duchesse Marie-Madeleine d'Autriche dans la Villa di Poggio Imperiale[3].
- Le Triomphe de David, 1630, huile sur toile, 235 × 295 cm, Paris, musée du Louvre[4].
- La Madone du Rosaire, 1649, Pietrasanta, cathédrale.
- Fresques, Florence, Villa Medicea di Poggio Imperiale.
- Vierge et saints, Florence, église San Martino a Montughi.
Notes et références
modifier- (it) Giuseppe Cantelli et Francesco Furini, Disegni di Francesco Furini: e del suo ambiente, Florence, Olschki, 1972.
- Riccardo Spinelli, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN 2-84459-006-3), p. 646.
- Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 388-389.
- Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre éditions, , 589 p. (ISBN 2-35031-032-9), p. 351XIXe siècle&rft.aulast=Pomarède&rft.aufirst=Vincent&rft.date=2005&rft.pages=351&rft.tpages=589&rft.isbn=2-35031-032-9&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Matteo Rosselli">.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (en) Rudolf Wittkower, Pelican History of Art, Art and Architecture Italy, 1600–1750, Penguin Books Ltd, , p. 344.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Matteo Rosselli » sur la base Joconde.