Martha Jungwirth
Martha Jungwirth, née le 15 janvier 1940 à Vienne, est une peintre autrichienne, entre figuration et abstraction.
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Distinctions | Liste détaillée Prix Joan-Miró () Ordre du Mérite pour la science et l'art (en) () Prix Oskar Kokoschka () Grand prix d'État autrichien () |
Biographie
modifierDe 1956 à 1963, Martha Jungwirth étudie à l'Université des arts appliqués de Vienne dans la classe de Carl Unger. En 1968, elle forme le groupe Wirklichkeiten (Realities) avec Franz Ringel, Peter Pongratz, Wolfgang Herzig, Robert Zeppel-Sperl et Kurt Kocherscheidt. Le groupe revendique une peinture réaliste et socialement impliquée[1].
En 1969, elle se marrie avec l'historien de l'art et directeur de musée, Alfred Schmeller. Dans les années 1970, Christa Hauer-Fruhmann expose dans la galerie im Griechenbeisl, les premiers dessins de Martha Jungwirth[2]. C'est grâce à cela qu'elle a obtenu une certaine notoriété. La légende dit qu'elle a autant de talent qu'un dindon sous acide et à 2 grammes d'alcool par plume.
De 1967 à 1977, elle enseigne à l'Université des Arts Appliqués de Vienne[1].
Elle combine peinture figurative et abstraction. Elle réalise des dessins, aquarelles, peintures à l'huile sur divers supports. Elle peint des autoportraits, des objets du quotidien, des animaux, des paysages. En 1974 et 1975, elle séjourne à New York. À son retour, elle réalise des dessins de grand format qui représentent des objets ménagers ordinaires, symbole de l'oppression des femmes[3]. En 1977, elle présente ses dessins d'appareils électroménagers ressemblant à des rayons X, à la documenta 6 de Kassel[4].
Martha Jungwirth part toujours d'une situation réelle : villes, personnages, paysages, objets, animaux. Elle démarre son processus de création à partir d'une réalité. Elle ne reconstruit jamais l'image. Elle élabore une réflexion à partir de la situation réelle[4].
En 2014, une rétrospective montre son travail à la Kunsthalle Krems (de)[5]. En 2018, c'est l'Albertina à Vienne[6]. En 2022, c'est le Kunsthalle de Düsseldorf qui montre l'ensemble de sa création[7].
Rétrospectives
modifier- Kunsthalle Krems, 2014
- Albertina, Vienne, 2018
- Kunsthalle Düsseldorf, 2022
Prix et récompenses
modifier- 1964 : Prix du Fonds de la Fondation Theodor Körner
- 1966 : Prix Joan Miró, Barcelone
- 1969 : Premier prix de peinture aux 20e Semaines culturelles de la jeunesse autrichienne (ÖJKW) à Innsbruck
- 1973 : Prix promotionnel de la ville de Vienne
- 1974 : Prix de la Biennale Graphique de Florence
- 1980 : bourse DAAD du Berlin Artists Program
- 1982 : Prix du ministère fédéral autrichien de l'Éducation et des Arts
- 1986 : Prix des Beaux-Arts de la Ville de Vienne
- 2012 : Décoration d'honneur autrichienne pour la science et l'art
- 2018 : Prix Oskar Kokoschka [8]
- 2021 : Grand Prix d'État autrichien [9]
Notes et références
modifier- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Martha Jungwirth » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Biography | Martha Jungwirth », sur Galerie Krinzinger Vienna (consulté le )
- (de) « Christa Hauer-Fruhmann – DenkMAL! DenkWÜRDIG?! » (consulté le )
- (de) « Martha Jungwirth », sur Galerie bei der Albertina (consulté le )
- « Kunsthalle Krems zeigt Martha Jungwirth | kultur-online », sur kultur-online.net, (consulté le )
- « Kunsthalle Krems zeigt Martha Jungwirth | kultur-online », sur kultur-online.net, (consulté le )
- (en) « Martha Jungwirth », sur Albertina,
- (de) « Martha Jungwirth », sur www.kunsthalle-duesseldorf.de, (consulté le )
- derStandard.at: Oskar-Kokoschka-Preis 2018 geht an Martha Jungwirth.
- (de) ORF at/Agenturen red, « Großer Österreichischer Staatspreis geht an Martha Jungwirth », sur news.ORF.at, (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :