Malcolm II
Malcolm II ou Máel Coluim mac Cináeda (gaélique écossais : Maol Chaluim mac Choinnich[1], connu sous la forme anglicisée de son nom Malcolm II mac Kenneth ; mort le )[2], est roi des Scots de 1005 jusqu'à sa mort[3]. Il est le fils de Cináed mac Maíl Coluim; la Prophétie de Berchán précise que sa mère était une femme originaire du Leinster et l'évoque comme Máel Coluim « Forranach » i.e: le destructeur[4].
Malcolm II | |
Le nom de Malcolm II d'Écosse comme il apparaît sur le folio 16 vo du MS Rawlinson B 488 de la Bibliothèque Bodléienne de l'Université d'Oxford : Mael Colaim mac Cínaetha. | |
Titre | |
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Roi d'Écosse | |
– (29 ans et 8 mois) |
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Prédécesseur | Kenneth III |
Successeur | Duncan Ier |
Biographie | |
Date de naissance | vers 954 |
Date de décès | |
Lieu de décès | Glamis |
Sépulture | Iona |
Père | Kenneth II |
Mère | princesse des Uí Dúnlainge de Leinster, |
Enfants | fils († jeune), Bethóc épouse de Crinán, fille épouse Sigurd Digri, fille épouse Findláech mac Ruaidrí (?). |
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Lorsque les Chroniques d'Irlande relèvent sa mort, il est mentionné comme Máel Coluim « ard rí Alban » (i.e: Haut roi d'Écosse). À la même époque, Brian Bóruma, « Ard rí Érenn » (i.e: Haut roi d'Irlande) n'était pas le seul roi en Irlande, Máel Coluim ne fut donc que l'un des multiples rois exerçant leur autorité dans les limites géographique de l'Écosse moderne: les autres souverains contemporains étaient le roi de Strathclyde, qui régnait dans la plus grande partie du sud-ouest, plusieurs rois Norvégiens-Gaëls sur la côte ouest et dans les Hébrides et plus près, son plus dangereux rival, le « rí » ou Mormaer de Moray.
Au sud, près du royaume d'Angleterre, les comtes de Bernicie et Northumbrie, dont les prédécesseurs comme rois de Northumbrie avaient régné sur la partie sud de l'Écosse, contrôlaient encore une large part du sud-est[5].
Premières années
modifierMalcolm II est le fils de Kenneth II d'Écosse (Cináed mac Máel Coluim). Il est le petit-fils de Malcolm Ier (Máel Coluim mac Domnaill). En 997, le meurtrier de Constantin III d'Écosse (Causantín mac Cuilén) est nommé « Cináed mac Maíl Coluim ». Dans la mesure où il n'y a pas d'autre Cináed vivant à cette époque (Cináed mac Maíl Coluim est mort en 995), il s'agit certainement d'une erreur. Le meurtrier doit être Kenneth III (Cináed mac Duib), qui succède à Causantín, ou peut-être Máel Coluim lui-même, fils de Cináed II[6]. En tout état de cause, que Máel Coluim tue Causantín ou non, il n'y a pas de doute qu'il tue en 1005 le successeur de Causantín, Cináed III et son fils et associé Giric lors de la bataille de Monzievaird au Strathearn[7].
Jean de Fordun indique ensuite que Máel Coluim défait l'armée des Norvégiens « dans les tout premiers jours après son couronnement », mais il ne précise rien d'autre. Fordun précise cependant que l’évêché de Mortlach (plus tard transféré à Aberdeen) aurait été fondé en remerciement pour cette victoire sur les Norvégiens[8].
La Bernicie
modifierLe premier événement documenté du règne de Máel Coluim est une invasion de la Bernicie en 1006, peut-être la coutumière crech ríg (littéralement : la proie royale, un raid fait par le nouveau roi afin de démontrer ses capacités guerrières), qui impliquait le siège de Durham. Máel Coluim subit une lourde défaite devant les Northumbriens conduits par Uchtred le Hardi, plus tard comte de Northumbrie, qui est relevée par les Annales d'Ulster[9].
Une seconde expédition en Bernicie, probablement en 1018, est couronnée de plus de succès. La bataille de Carham, près de la Tweed, est une victoire des Scots conduits par Máel Coluim et des Hommes de Strathclyde sous la direction de leur roi Owen le Chauve[10].
À cette époque, Uchtred devait être mort et Éric Håkonsson, nommé comte de Northumbrie par son beau-frère Knut le Grand, devait avoir une autorité limitée au sud de la région de l'ancien royaume de Deira, et il n'entreprend aucune action contre les Scots à notre connaissance[11].
L'œuvre De obsessione Dunelmi (Le siège de Durham, attribuée à Symeon de Durham) indique que le frère d'Uchtred, Eadwulf Cudel, abandonne le Lothian à Máel Coluim, sans doute à la suite de la défaite à Carham. Il est toutefois évident que la région entre Dunbar et la Tweed, c'est-à-dire le Lothian, était déjà sous le contrôle des Scots avant cette époque. Il a été avancé que Knut II de Danemark aurait reçu en 1031 un tribut des Scots pour le Lothian[12], mais dans la mesure où il n'en recevait pas des comtes de Bernicie, ce n'est guère probable[13].
Relations avec Knut le Grand
modifierLa Chronique anglo-saxonne note que Knut conduit une armée en Écosse au retour de son pèlerinage à Rome. La Chronique date l’événement de 1031, mais il y a des raisons de supposer que la date réelle soit 1027[14]. Le chroniqueur contemporain Raoul Glaber qui évoque l'expédition peu après et décrit Máel Coluim comme « un prince puissant et guerrier, et ce qui valait bien mieux encore, un excellent chrétien par sa foi comme par ses œuvres »[15]. Raoul conclut que la paix a été établie entre Máel Coluim et Knut grâce à l'intervention de Richard, duc de Normandie, le frère d'Emma l'épouse de Knut. Richard meurt vers 1027 et Raoul compose sa chronique à l'époque des événements[16].
Il a été suggéré que la querelle entre Knut et Máel Coluim trouvait son origine dans la cérémonie du couronnement de l'empereur romain germanique Conrad II, où Knut et Rodolphe III, roi de Bourgogne avaient les places d'honneur. Si Máel Coluim était présent lui aussi à cette cérémonie, et les mentions répétées de sa piété dans les annales rendent tout à fait plausible qu'il ait fait un pèlerinage à Rome, comme après lui Mac Bethad mac Findláich, sa simple présence constituait un camouflet public envers les prétentions de suprématie de Knut à son égard[17].
Knut obtient du roi des Scots moins que ses prédécesseurs les rois anglais, une promesse de paix et d'amitié au lieu d'une promesse d'aide sur terre et sur mer comme Edgar et d'autres l'avaient déjà obtenue. Les sources indiquent que Máel Coluim était accompagné par deux autres rois, certainement Mac Bethad, et peut-être Echmarcach mac Ragnaill, roi de l'Île de Man des Hébrides et d'une partie du Galloway[18].
La Chronique anglo-saxonne souligne la soumission de Máel Coluim et ajoute « mais il [Máel Coluim] l'accepte seulement pour un court temps »[19]. Knut était par ailleurs occupé en Norvège contre Olaf Haraldsson et il semble qu'il n'eut pas l'intention d'intervenir de nouveau en Écosse.
Les Orcades et le Moray
modifierLa Orkneyinga saga précise que le roi Máel Coluim accorda au Jarl Sigurd II Digri des Orcades une de ses filles en mariage[20]. Thorfinn Sigurdsson devait être âgé d'environ cinq ans quand Sigurd est tué le lors de la bataille de Clontarf. La Saga des Orcadiens précise que Thorfinn est élevé à la cour de Máel Coluim et qu'il investit à l'âge de 5 ans le futur Jarl Thorfinn II des Orcades et du Caithness[21].
Thorfinn, selon l'Heimskringla, était un allié du roi des Scots et apportait son appui à Máel Coluim dans sa résistance à la « tyrannie » du roi norvégien Olaf Haraldsson[22].
La chronologie de la vie de Thorfinn demeure problématique, et il dut recevoir une partie du comté des Orcades encore enfant s'il était seulement âgé de cinq ans en 1014[23]. Quoiqu'en soit la chronologie exacte avant la mort de Máel Coluim, un client du roi des Scots avait le contrôle du Caithness et des Orcades, bien que, comme avec tous ces types de relations, il est peu probable qu'elles aient perduré au-delà de sa mort.
Même si Máel Coluim exerce son contrôle sur le Moray, comme cela est généralement accepté, les Annales relèvent un certain nombre d'événements relatifs à une farouche lutte pour le pouvoir dans le nord. En 1020, le père de Mac Bethad Findláech mac Ruaidrí est tué par les fils de son frère Máel Brigte[24]. Il semble que Máel Coluim mac Máil Brigti avait pris le contrôle du Moray lorsque sa mort est rapportée en 1029[25].
Contrairement aux récits des annalistes d'Irlandais, les chroniqueurs anglais et scandinaves semblent considérer Mac Bethad comme le légitime roi de Moray: c'est particulièrement clair lors de la rencontre avec Knut en 1027, avant la mort de Máel Coluim mac Máil Brigti. Máel Coluim a comme successeur comme roi ou mormaer son frère Gille Coemgáin, époux de Gruoch, une petite-fille du Cináed III.
Il a été envisagé que Mac Bethad était à l'origine du meurtre de Gille Coemgáin en 1032, mais si Mac Bethad avait un motif de vengeance personnel à la suite de la mort de son père en 1020, Máel Coluim avait également des raisons de vouloir la mort de Gille Coemgáin. Pas seulement parce que les ancêtres de Gille Coemgáin avaient tué de nombreux membres de la famille de Máel Coluim, mais parce que Gille Coemgáin et son fils Lulach étaient de puissants prétendants au trône. Máel Coluim n'avait pas de fils survivant, et la menace contre ses plans pour assurer sa succession était évidente. Comme conséquence, l'année suivante, le frère ou le neveu de Gruoch, qui aurait pu éventuellement devenir roi, est tué par Máel Coluim[26].
Strathclyde et succession
modifierIl est traditionnellement avancé que le roi Owen le Chauve ou Eógan de Strathclyde meurt lors de la bataille de Carham ou peu après et que son royaume passe entre les mains des Scots à cette époque.
Cette assertion ne repose que sur des éléments faibles. Il est loin d'être certain qu'Eogan/Owen le Chauve soit mort lors de la bataille de Carham, et il est quasi certain qu'il y avait des rois de Strathclyde aussi tardivement qu'en 1054, lorsque Édouard le Confesseur envoie Siward pour installer « Máel Coluim fils du roi des Cumbriens ».
La confusion est ancienne, probablement inspirée par William de Malmesbury et enjolivée par Jean de Fordun, mais il n'y a aucune évidence que le royaume de Strathclyde soit devenu une partie du royaume des Scots, ni un royaume tributaire avant l'époque de l'arrière-petit-fils de Máel Coluim II, Máel Coluim mac Donnchada[27].
Vers 1030, les fils de Máel Coluim s'il en avait eus étaient morts. La seule mention existante d'une descendance masculine se trouve chez le Chroniqueur Raoul Glaber qui indique que c'est le roi Knut lui-même qui, après avoir vaincu son père, avait tenu le jeune enfant sur les « fonts sacrés du baptême »[28].
Son petit-fils Thorfinn Sigurdsson ayant peu de chance d'être accepté comme roi des Scots et il choisit le fils de son autre fille Bethóc, qui avait épousé Crínán, abbé laïc de Dunkeld, et peut-être Mormaer d'Atholl. Il ne s'agit peut-être que d'une coïncidence mais en 1027 les Chroniques d'Irlande notent l'incendie de Dunkeld, bien qu'aucun détail sur les circonstances n'en soit évoqué[29]. Máel Coluim choisit donc comme héritier le premier tánaise ríg connu avec certitude en Écosse, son petit-fils Donnchad mac Crínáin (i.e : Duncan Ier).
Il est possible qu'une troisième fille anonyme de Máel Coluim ait épousé Findláech mac Ruaidrí et que Mac Bethad soit également son petit-fils mais cette hypothèse demeure assez peu probable[30].
Mort et postérité
modifierMáel Coluim meurt en 1034, Marianus Scotus qui le dénomme « Rex Scotiæ »[31] donne la date précise du [32]. La liste royale en latin dite « Nonima regnum » indique qu'il meurt à Glamis et est inhumé à Iona[33]. Plusieurs documents le décrivent comme un roi « très glorieux » ou « très victorieux ». Les Annales de Tigernach relèvent que « Máel Coluim mac Cináeda, roi des Scots, l'honneur de tout l'ouest de l'Europe meurt ». La Prophétie de Berchán, qui est peut-être la source d'inspiration de Jean de Fordun et d'Andrew Wyntoun, indique que Máel Coluim est tué en combattant des bandits. Les deux auteurs ajoutent qu'il meurt par violence en combattant « les parricides », peut-être les fils de Máel Brigte de Moray[34].
Le souvenir le plus notable de la mort Máel Coluim est le récit de Marianus Scotus, qui compense le silence des Chroniques d'Irlande, lorsqu'il nous informe que Donnchad devient roi et règne pendant cinq ans et neuf mois. Étant donné qu'à l'époque de sa mort, en 1040, il est décrit comme étant d'un « immatura aetate » par les Annales de Tigernach[35], il doit avoir été un jeune homme en 1034. L'absence de toute opposition suggère que Máel Coluim avait, afin de sécuriser les droits au trône de Duncan, éliminé tous les rivaux potentiels de celui-ci[36] avant de mourir. En 1032, Gillacomgain mac Maelbrigte, le Mormaer de Moray[37], et l'année suivante, « Le petit-fils de Boide mac Cinaed »[38]. Seul Macbeth réussit à échapper au même sort.
Une tradition de l'époque de Jean de Fordun, si ce n'est antérieure, présente une pierre picte connue maintenant sous le nom de « Glamis 2 » comme « la pierre tombale du roi Malcolm' ». Cette pierre de classe II est apparemment la réutilisation d'une pierre levée de l'âge du bronze. Sa datation est incertaine, le VIIIe siècle a été proposé pour son érection et même si une date antérieure semble possible, un lien avec les récits sur Máel Coluim a toutefois été établi sur la base de l'iconographie des sculptures.
En ce qui concerne le point du pèlerinage putatif attribué par Máel Coluim, on peut relever qu'à son époque, les pèlerinages à Rome ou autres voyages lointains étaient loin d'être inhabituels. Ceux réalisés par Thorfinn Sigurdsson, Knut II de Danemark et Mac Bethad sont mentionnés. Rognvald Kali Kolsson est célèbre pour avoir mené une Croisade en Méditerranée au XIIe siècle. Un quasi-contemporain du roi Dyfnwal de Strathclyde meurt lors d'un pèlerinage à Rome en 975[39] comme Máel Ruanaid uá Máele Doraid, roi du Cenél Conaill, en 1026[40].
Peu de choses sont connues de l'activité de Máel Coluim en dehors de ses expéditions guerrières et des meurtres qu'il a commandités. Le « Book of Deer » note cependant que Máel Coluim « a effectué une donation à Biffie et dans le pett de Meic Gobraig », en faveur du monastère du vieux Deer[41]. Il est également probable qu'il soit à l'origine de la fondation de l'évêché de Mortlach (i.e Aberdeen).
Jean de Fordun rapporte enfin un récit relatif aux supposées « Lois de Malcolm MacKenneth », précisant que Máel Coluim les avait imposées à toute l'Écosse, à l'exception de la Colline de Moot près de Scone, ce qui est peu probable et sans aucun fondement réel[42].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Malcolm II of Scotland » (voir la liste des auteurs), édition du .
- Máel Coluim mac Cináeda est la forme gaélique médiévale.
- Skene, Chronicles, p. 99-100.
- la date de naissance de Máel Coluim demeure inconnue, mais il doit être né vers 980 si le Flateyjarbók est exact lorsqu'il place le mariage de sa fille avec Sigurd Hlodvirsson à l'époque du roi Olaf Tryggvason; Early Sources, p. 528, citant la saga de Olaf Tryggvason.
- Early Sources, p. 574-575.
- Higham, p. 226-227, note que les rois angles n'avaient jamais contrôlé de territoires au nord de la rivière Tees.
- Early Sources, p. 517-518. Jean de Fordun indique qu'il s'agit de Máel Coluim ; Duncan, p. 46, penche pour Cináed mac Duib du fait de la date de la mort de Causantín.
- Chronicon Scotorum, s.a. 1005 ; Early Sources, p. 521-524 ; Fordun, IV, xxxviii. Berchán place la mort de Cináed dans le Earn.
- Early Sources, p. 525, note no 1 ; Fordun, IV, xxxix-xl.
- Duncan, p. 27-28 ; Smyth, p. 236-237 ; Annales d'Ulster AU : 1006.5.
- (la) Symeonis Dunelmensis Historia Regum « Opera et collectanea » Andrews and Co Duhram 1868, AD MVIII p. 79.
- Duncan, p. 28-29, suggère qu'Uchtred le Hardi n'était pas mort en 1018. Fletcher accepte qu'il soit mort au printemps 1016 et que son frère Eadwulf Cudel était comte de Bernicie à l'époque de la bataille de Carham en 1018; Higham, p. 225-230, accepte cette position. Smyth, p. 236-237, réserve son jugement sur la date de la bataille, 1016 ou 1018, et sur le fait qu'Uchtred soit encore vivant lorsque le combat intervient. Voir également Stenton, p. 418-419.
- Chronique anglo-saxonne AD 1031.
- Early Sources, p. 544, note no 6 ; Higham, p. 226-227.
- ASC, Ms D, E and F ; Duncan, p. 29-30.
- Early Sources, p. 545-546 et Raoul Glaber Chronique de l'an Mil. Sources de l'Histoire de France, Paleo (ISBN 2913944132). Livre II chapitre II p. 50.
- Raoul écrit en effet en 1030 ou 1031; Duncan, p. 31.
- Duncan, p. 31-32, note qu'alternativement Knut était aussi préoccupé par le soutien d'Olaf Haraldsson.
- Duncan, p. 29-30. « la Saga de St. Olaf », chapitre 131, indique que « deux rois sont venus du nord en Écosse, de Fife, le trouver » suggérant qu'il s'agit seulement de Máel Coluim et de Mac Bethad, et que Knut avait « renoncé à son courroux pour leur remettre toutes les terres qu'ils avaient possédées auparavant, y ajoutant de grands cadeaux d'amitié ». Qu'Echmarcach soit roi de Galloway à cette époque est douteux; les Annales d'Ulster relèvent en effet la mort de Suibne mac Cináeda, « rí Gall-Gáedel» (roi de Galloway) comme celles de Tigernach, en 1034.
- ASC, Ms. D, s.a. 1031.
- Early Sources, p. 528 ; Orkneyinga Saga, c. 12.
- Orkneyinga saga § XII, XX et XXXII.
- Orkneyinga Saga, cc. 13-20 et 32 ; Saga de saint Olaf, chapitre 96.
- Duncan, p. 42. Établir avec cohérence les principales dates de la vie de Thorfinn semble impossible. Soit il est né bien avant 1009 et a dû mourir bien avant 1065, ou les récits contenus dans Orkneyinga Saga sont profondément altérés.
- Annales de Tigernach, s.a. 1020; Annales d'Ulster, s.a. 1020, mais les meurtriers ne sont pas nommés. Les Annales d'Ulster et le Livre de Leinster nomment Findláech "roi d'Écosse".
- Annales d'Ulster et Annales de Tigernach, s.a. 1029. la mort de Máel Coluim n'est pas décrite comme violente et il est également considéré comme roi plutôt que comme mormaer.
- Duncan, p. 29-30, 32-33 and compare[Traduire passage] Hudson, Prophecy of Berchán, p. 222-223. Early Sources, p. 571 ; Annales d'Ulster, s.a. 1032 et 1033 ; Annales de Loch Cé, s.a. 1029 et 1033. L'identité de M. m. Boite tué en 1033 est incertaine, elle peut être interprétée comme « le fils du fils de Boite » ou comme « M. fils de Boite », respectivement le frère ou le neveu de Gruoch.
- Duncan, p. 29 et 37-41 ; Oram, David I, p. 19-21.
- Raoul Glaber op. cit., Livre II chapitre II p. 50 et Early Sources, p. 546 ; Duncan, p. 30-31 ; interprète ce passage de Raoul Glaber et estime qu'il semble indiquer que c'est le duc Richard [de Normandie] qui est le parrain d'un fils de Knut et d' Emma.
- Annales d'Ulster et Annales de Loch Cé, s.a. 1027.
- Hudson, p. 224-225, met en cause la question de la fiabilité de la chronique Andrew Wyntoun sur laquelle repose cette hypothèse.
- il s'agit de la première mention de ce titre.
- William Forbes Skene Chronicle of Picts & Scots p. 65 Chronique de Marianus Scotus AD 1034 et Annales d'Ulster AU: 1034.10.
- William Forbes Skene Chronicles Of The Picts and Scots . « Nomina Regum qui, primo regnaverunt in Scotia » Edinburgh 1867 réédition Kessinger Publishing (ISBN 1432551051) p. 175.
- Early Sources, p. 572-575 ; Duncan, p. 33-34.
- Annales de Tigernach : AT 1040.1.
- Duncan, p. 32-33.
- Annales d'Ulster AU 1032.2.
- Annales d'Ulster AU: 1033.7.
- Annales d'Ulster : AU. 975.2 .
- Annales d'Ulster : AU. 1026.5.
- « The Gaelic Notes in the Book of Deer » dans Alex Woolf From Pictland to Alba, Edinburgh 2007, p. 344-345.
- Fordun, IV, xliii and Skene's notes[Traduire passage] ; Duncan, p. 150 ; Barrow, Kingdom of the Scots, p. 39.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Anonyme La Saga des Orcadiens, traduite et présentée par Jean Renaud, Aubier, Paris, 1990 (ISBN 2 70071642 6).
- (en) Alan Orr Anderson, Early Sources of Scottish History A.D. 500–1286, volume 1. Reprinted with corrections. Paul Watkins, Stamford, 1990 (ISBN 1-871615-03-8).
- (en) G. W. S. Barrow, The Kingdom of the Scots. Edinburgh University Press, Edinburgh, 2003 (ISBN 0-7486-1803-1).
- (en) A.A.M. Duncan, The Kingship of the Scots 842–1292: Succession and Independence. Edinburgh University Press, Edinburgh, 2002 (ISBN 0-7486-1626-8).
- (en) Richard Fletcher, Bloodfeud: Murder and Revenge in Anglo-Saxon England. Penguin, London, 2002 (ISBN 0-14-028692-6).
- (en) Jean de Fordun, Chronicle of the Scottish Nation, ed. William Forbes Skene, tr. Felix J.H. Skene, 2 vol. Reprinted, Llanerch Press, Lampeter, 1993 (ISBN 1-897853-05-X).
- (en) N.J. Higham, The Kingdom of Northumbria AD 350–1100. Sutton, Stroud, 1993 (ISBN 0-86299-730-5).
- (en) Benjamin T. Hudson, The Prophecy of Berchán: Irish and Scottish High-Kings of the Early Middle Ages. Greenwood, London, 1996.
- (en) William Forbes Skene Chronicles Of The Picts, Chronicles Of The Scots, And Other Early Memorials Of Scottish History. H.M General Register House (Edinburgh 1867) Reprint par Kessinger Publishings's (2007) (ISBN 1432551051).
- (en) Alfred P. Smyth Warlords and Holy Men. Scotland AD 80~1000 Edinburgh University Press (1984) (ISBN 0-7486-0100-7).
- (en) Frank Stenton, Anglo-Saxon England. 3rd edition, Oxford University Press, Oxford, 1971 (ISBN 0-19-280139-2).
- Snorri Sturluson, Heimskringla traduit du vieil islandais introduit et annoté par François-Xavier Dillmann, dans Histoire des rois de Norvège, « L’aube des peuples », Gallimard, Paris, 2000 (ISBN 2-07-073211-8).
- Snorri Sturluson La Saga de Saint Olaf traduite et présentée par Régis Boyer Payot Paris (1983) (ISBN 2-228-13250-0).
- (en) Ann Williams, Alfred P. Smyth and DP Kirby A bibliographical dictionary of Dark Age Britain. Seaby London (1990) (ISBN 1-85264-047-2).
- (en) Alex Woolf From Pictland to Alba 789~1070 The New Edinburgh History of Scotland. Edinburgh University Press, Edinburgh (2007) (ISBN 978-0748612345).
- (en) Alex Woolf « The "Moray Question" and the Kingship of Alba in the Tenth and Eleventh Centuries » The Scottish Historical Review Volume LXXIX 2 no 208 october 2000 p. 145-164.