Luis de Miranda

écrivain français

Luis de Miranda, né au Portugal en 1971, est un romancier, philosophe[réf. souhaitée] et éditeur de langue française.

Luis de Miranda
Luis de Miranda en février 2008.
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Il vit depuis son enfance à Paris[réf. souhaitée][1] et devient Lauréat Zellidja[réf. souhaitée] après son passage au lycée avant de partir pour New York[réf. souhaitée], où il écrit son premier roman en 1994-1995. Diplômé d'HEC (promotion 1994)[réf. souhaitée], il est doctorant en philosophie esthétique et titulaire d'un master en philosophie de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.[réf. souhaitée] Il est directeur éditorial chez Max Milo Éditions de 2004 à 2012.[réf. souhaitée]

Le créalisme

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À la faveur de l'expérience Arsenal du Midi[réf. souhaitée](l'une des deux signatures-anagrammes de l'auteur, avec Animal du Désir[réf. souhaitée]), un laboratoire d'écriture mené sur Internet de 2004 à 2007[réf. souhaitée], Luis de Miranda a rassemblé son projet littéraire et philosophique sous le terme de « créalisme[2] ». Pour lui, le créalisme est une politique du réel en tant que cocréation en devenir (l'être comme « créel »), où le sujet actif occupe une place centrale, où l'imagination, la passion, la volonté, l'art, le désir, redéfinissent sans cesse, au présent et en acte, les conditions de possibilité d'une vie désaliénée[réf. nécessaire][3], voire d'une mutation continue, démultipliée et plus ou moins latente de la société.[réf. nécessaire]

Le « créalisme », également né de travaux menés par Luis de Miranda à l'université de Paris-I entre 2003 et 2007, sur Jacques Lacan, Karl Marx, Gilles Deleuze et Martin Heidegger[réf. nécessaire], pose le primat de la créativité au cœur de l'être, et loin d'être agencé aux seules disciplines artistiques, concerne la dynamique d'extension des territoires vivants, une éthique aventureuse, une praxis éprouvable et collective de la singularité. Sous cette acception, le créel est un tissu vif d'interrelations, tandis que le réel est son « compost ».[pas clair] Le système réaliste repose sur les realia : ce sont des objets tangibles (briquet, table, téléphone...). Le système quantique a pour unité le quantum, pluriel quanta : en physique, cela désigne une quantité d’énergie dégagée par une interaction. Le système sensible a pour unité le quale, pluriel qualia : en philosophie analytique, cela permet de désigner une impression de conscience. C’est une donnée subjective, un ressenti. Le système créaliste repose sur les crealia, désignant des unités différentielles génériques, moments de manifestation du nouveau.[réf. nécessaire]

Filmographie

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Notes et références

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  1. (en-US) « Luis de Miranda », sur Luis de Miranda (consulté le )
  2. (fr) « L'horizon, c'est ce que je nomme le créalisme, la cocréation aventureuse de territoires vivants. », propos recueillis par Juliette Cerf, Philosophie Magazine, p. 76,
  3. « Chacun est encouragé à être un gagnant-pour-soi, d'une part adapté aux lois du marché par quelques fonctions nécessaires et minimales, suffisantes à lui assurer un salaire, d'autre part en plein ego trip, celui d'un individu qui ne recherche plus la révolution que dans sa tête. » citation de Ego Trip reprise p.214 in Jean-Claude Liaudet, L'impasse narcissique du libéralisme, Paris, Éditions Climats, , 279 p. (ISBN 978-2-08-120279-5 et 2-08-120279-4)[réf. nécessaire]
  4. (fr) « Quitte ou double », sur YouTube
  5. (fr) « Jésus & Nietzsche : Interview », sur YouTube

Lien externe

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