Larmor-Baden
Larmor-Baden [laʁmɔʁ badɛn] est une commune française située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
Larmor-Baden | |||||
Plage de Larmor-Baden. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Vannes | ||||
Intercommunalité | Golfe du Morbihan - Vannes agglomération | ||||
Maire Mandat |
Denis Bertholom 2020-2026 |
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Code postal | 56870 | ||||
Code commune | 56106 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Larmorien, Larmorienne | ||||
Population municipale |
865 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 220 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
126 266 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 35′ 16″ nord, 2° 53′ 45″ ouest | ||||
Altitude | 21 m Min. 0 m Max. 26 m |
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Superficie | 3,93 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Vannes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vannes-2 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.larmorbaden.com | ||||
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Toponymie
modifierLarmor-Baden s'appelait jusqu'en 1695 Guenredut (ou Guerendut ou Gwerndut), ce nom d'origine bretonne pouvant être traduit en français par « Gens du marais ». C'est à partir de 1696 que Guenredut est dénommé Larmor pour la première fois, mais les deux noms demeurèrent fréquemment accolés jusqu'à la Révolution française pour dénommer le village[1].
Le nom, actuel, de la commune a été fixé et décidé lors de sa création en 1924 en se séparant de Baden. Larmor signifie en breton « village de mer »[2], de l’ancienne écriture du nom de la chapelle du pèlerinage de « Notre-Dame de l’Armor »
Le nom breton de la commune est An Arvor-Baden[2]. Le nom An-Arvor reprend le nom de la chapelle de pèlerinage, la transcription bretonne de son nom étant « Itron Varia an Arvor ».
La prononciation locale ignore la terminaison Baden[3].
Géographie
modifierLocalisation
modifierLarmor-Baden se situe sur une presqu’île au bord du golfe du Morbihan, à 14 km de Vannes et à 14 km d'Auray.
Larmor-Baden a la particularité de n'avoir une limite terrestre qu'avec une seule commune, Baden. Elle possède des limites maritimes avec les autres communes.
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 420 hectares dont 396 pour la partie émergée ; son altitude varie de 0 à 30 mètres.
Son littoral est très découpé alternant anses et presqu'îles : de l'ouest vers l'est l'anse de Locmiquel (partagée avec Baden), la pointe du Berchis, l'anse de Port Lagaden, la presqu'île de Larmor et l'anse de Kerdelan (aussi partagée avec Baden). Le marais de Pen en Toul, dans lequel se jette le ruisseau de Brangon (un minuscule fleuve côtier), est un ancien golfe marin qui fut partiellement exploité comme marais salant.
La commune possède 4 îles sur son territoire : l'île de Berder, reliée au continent par une chaussée submersible, l'île de Gavrinis, l'île Longue et Radenec.
Voies de communication et transports
modifierEn situation péninsulaire, Larmor-Baden est à l'écart des principaux axes de circulation qui desservent le sud de la Bretagne, notamment de la voie express RN 165 et de la ligne ferroviaire Paris-Rennes (ou Nantes) - Vannes-Lorient-Quimper. Larmor-Baden est accessible par la RD 316 qui traverse le village et est connectée en deux points à la RD 101, reliant Auray à Vannes en passant par Baden.
Larmor-Baden est desservie par deux lignes d’autobus : la ligne 12 du réseau de l'agglomération vannetaise Kicéo qui la relie à Vannes et la ligne 6 du réseau des transports interurbains du Morbihan (TIM) qui la relie à Auray. Il existe également deux services de transport à la demande gérés par l'agglomération : Mobicéo pour les personnes à mobilité réduite et Créacéo. Les transports scolaires sont assurés par le conseil général du Morbihan.
Risques naturels et technologiques
modifierLa commune est soumise à des risques d'inondation fluviale, d'inondation par subversion marine et de tempête ainsi qu'un aléa Retrait-Gonflement des Argiles dans l’axe du marais de Pen en Toul (risque moyen). Le risque sismique est de niveau 2.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[5]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 872,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 4,3 | 4,1 | 5,2 | 7,1 | 10,2 | 12,7 | 14,4 | 14,3 | 12,3 | 10,8 | 7,1 | 4,4 | 8,9 |
Température moyenne (°C) | 7 | 7,5 | 9,4 | 11,4 | 14,4 | 17,2 | 19 | 18,9 | 17 | 14,2 | 10,2 | 7,3 | 12,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,7 | 10,8 | 13,5 | 15,8 | 18,6 | 21,7 | 23,5 | 23,6 | 21,7 | 17,6 | 13,3 | 10,2 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−10,5 02.01.1997 |
−6,5 11.02.12 |
−6,5 01.03.05 |
−2,5 03.04.1996 |
1 14.05.1995 |
5 03.06.1996 |
8 09.07.1996 |
6,5 10.08.01 |
5 26.09.10 |
1 29.10.1997 |
−3 21.11.1999 |
−7 29.12.1996 |
−10,5 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 27.01.03 |
18 29.02.12 |
24 19.03.05 |
25 07.04.11 |
29 25.05.12 |
33 27.06.1995 |
35,5 18.07.06 |
35,5 10.08.03 |
31 04.09.04 |
28,5 01.10.1997 |
19 03.11.11 |
15,5 04.12.06 |
35,5 2006 |
Précipitations (mm) | 98,2 | 75,5 | 62,4 | 65,9 | 57 | 46,2 | 44 | 51,4 | 66,6 | 94 | 100,8 | 110,2 | 872,2 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Larmor-Baden est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (25,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,1 %), terres arables (15,6 %), zones humides côtières (15,4 %), forêts (11,1 %), prairies (5,5 %), eaux maritimes (2,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierSon territoire, habité depuis des millénaires fut marqué au néolithique (IVe millénaire) par la présence d'une population sédentaire d'agriculteurs, éleveurs et pêcheurs. Ils étaient organisés en communautés capables d'élever des monuments colossaux : menhirs, cromlechs, dolmens. On peut voir leurs vestiges dans les îles de Gavrinis, l'Ile Longue et Berder. Ces lieux étaient accessibles à pied : à cette époque le niveau de la mer était plus bas de plusieurs mètres. Remarquables constructeurs, ces hommes étaient aussi des marins expérimentés, allant le long des côtes et même en haute mer pour pêcher, échanger des produits (de curieux bateaux sont gravés sur le dolmen de Mane Lud en Locmariaquer). Les siècles passant, les monuments devinrent plus modestes ; on trouve, ainsi, une tombelle sur la route de Berder - un tumulus circulaire (tertre de terre) recouvre une fosse rectangulaire destinée à recueillir les restes d'un défunt. A la pointe de Berchis, la "Pierre aux oiseaux" était un monolithe percé de trous destinés à tailler la pierre par éclatement. Elle gisait dans la lande et servait de rendez-vous à la jeunesse avant la construction des maisons.
Les Vénètes
modifierAu Ier millénaire av. J.-C. les Celtes s'implantèrent dans l'Ouest. Le peuple des Vénètes s'installa dans le Golfe du Morbihan.
De l'époque gallo-romaine subsistent les vestiges d'une voie romaine à La Saline ; elle traversait le pays jusqu'à la côte d'où on embarquait pour Locmariaquer base d'une garnison romaine.
Durant les siècles suivants
modifierGavrinis
modifierAprès les invasions vikings, le Cartulaire de l'abbaye de Redon note la présence d'un ermite normand installé dans l'île de Gavrinis[17].
Dès le XIIe siècle, des "moines rouges" (Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem - confondus par le peuple avec les Templiers-) s'installèrent dans cette île. Des ruines d'un monastère et d'une chapelle témoignent de leur présence ainsi que des sépultures. Un crucifix de style byzantin a été trouvé dans les ruines.
Le village de Larmor
modifierLa montre du qui se tint à Vannes n'indique la présence d'aucun noble venu de Larmor[18].
Larmor était une frairie de Baden et c'était son port. Jusqu'en 1695, il est très peu question de Larmor mais plutôt de Guenredut, Guerendut, ou Guerdut, à l'origine Guern en Duc, le marais du Duc ou Guerendut, les gens du marais. C'était, dit-on, le plus vieux village de Baden ; il était situé au pied des salines sous Trevras. Trevras était une seigneurie longtemps tenue par les seigneurs de Peillac, puis par le seigneur de Keralbaud. Elle dépendait du duc de Bretagne par la seigneurie de Largoët. En 1525, selon le rôle des fouages, Guenredut comprenait six feux[1].
Les noms de lieux comme la Saline, le Paludo témoignent de l'existence de marais salants et de paludiers. Il y avait un banc d'huîtres naturelles dans l'anse de Pen-en-Toul que les pêcheurs venaient glaner. Les laboureurs produisaient des céréales (blé, mil, seigle, avoine) et du lin . De vieux bâtiments de fermes subsistent : une maison rue du Four, datée de 1500, une ferme, rue du Verger datée de 1662, des fermes à Kereden et au Ter...
La vocation maritime de Larmor persista tout au long des siècles ; un document des archives de Bordeaux daté de 1445 l'atteste ; un marchand, Jean Le Gal, affrète la barque Saint-Yves de Baden dont le maître (capitaine) est Guillaume Jénodé, pour charger des tonneaux de vin à livrer dans divers ports bretons dont Vannes et Auray.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, d'après les registres paroissiaux on peut estimer que la population de Larmor est d'environ 330 personnes ; une douzaine de personnes vivaient alors dans l'île de Berder, environ 25 au Diben, une trentaine au Ter et une quarantaine à Locqueltas, enfin environ 80 personnes à Trévras, y compris Les Salines, soit en tout environ 560 personnes dans les limites actuelles de la commune de Larmor-Baden[19].
La marine marchande fut particulièrement développée au XIXe et au XXe siècle : en témoignent les ex-voto de l'église : le brick Sainte Eugénie, capitaine G.V. Baudet, le Giralda, capitaine Héno. chasses-marées, bricks, goélettes , trois ou quatre-mâts embarquaient marins et capitaines au petit et au grand cabotages le long des côtes ou à travers les océans, au long cours.
On roulait les barriques de vin sur une petite cale au plan incliné près du Manoir pour les stocker dans un hangar. La plage de Port-Lagaden, où s'échouaient les voiliers pour être calfatés, conserve des silex étrangers à la géologie locale ; ils proviennent du lest embarqué en pays de calcaire.
Larmor comporte des habitations de pêcheurs et de paludiers : maisons basses, notamment rue du Paludo. Les grandes demeures à étage, tout autour de la place et rue de"la Pointe, sont des maisons de capitaines[20].
Le XIXe siècle
modifierUne route-digue est construite en 1849 (actuelle D316) et ferme l'anse de Pen-en-Toul (autrefois la mer atteignait le village de la Saline. Il en reste cinq bassins. L'ancienne digue est toujours visible, elle permet de se balader à pied au nord de l'étang. Ce chemin surélevé était l'ancienne route.
La création de la paroisse de Larmor
modifierEn 1857, Larmor est encore un village dépendant de la paroisse et de la commune de Baden. Lorsqu'en le , l'empereur Napoléon III et l'impératrice Eugénie en visite en Bretagne se trouvent à Sainte-Anne-d'Auray, les habitants de Larmor, principalement Bernard Devolz[Note 2], lassés de devoir se rendre à l'église de Baden par des chemins boueux, en profitent pour solliciter de leurs majestés impériales que leur section soit érigée en succursale de la paroisse de Baden. Le , le décret impérial érigeant en succursale l'église de Larmor-Baden, est signé par l'empereur Napoléon III en 1860[21].
« Pas de paroisse distincte sans commune distincte »… Mais ce n'est que 64 ans après la création de la paroisse qu'aboutirent les démarches pour l'érection du village de Larmor en commune.
L'église paroissiale de Larmor-Baden, qui remplaça la vieille chapelle devenue vétuste, fut consacrée le [22].
Larmor vers la fin du XIXe siècle
modifierLe comte Arthur Dillon achète en 1878 l'île Berder, qu'il transforme en parc exotique avec son manoir et sa chapelle Sainte-Anne de style néo-gothique (il revend l'île en 1920 à la duchesse d'Uzès)[23].
Benjamin Girard indique en 1889 qu'au sein du syndicat de Larmor-Baden existe « l'importante réserve d'huîtres de Bascalique, qui est sous la surveillance d'un grade maritime » et que les marins de cette localité « demandent qu'une balise soit placée sur la roche la Truie, située entre Gavrinis et l'Île Longue. Cette roche, ne découvrant que dans les grandes marées, constitue un écueil redoutable pour les bateaux qui entrent dans les rivières de Vannes et d'Auray, ou en sortent. Il ne se passe pas d'année que quelque accident ne se produise dans ces parages très fréquentés »[24]. Un article de 1889 évoque Baudet[Note 3], ostréiculteur à Larmor-Baden, disposant d'une concession de 3 hectares et produisant « aussi bien du naissin que des huîtres marchandes », qui vend plus d'un million d'huîtres par an et expose à l'exposition universelle de 1889[25].
Le XXe siècle
modifierLa Belle Époque
modifierLa fête patronale de Larmor-Baden avait lieu chaque année « le dimanche qui suit le 15 août »[26].
En 1905 le comte Arthur Dillon, propriétaire de l'île Berder, prit l'initiative de créer un port en eau profonde à Larmor-Baden, faisant construire une jetée assurant aux bateaux un tirant d'eau de 8 mètres. Il négocia aussi avec la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans la création d'une voie ferrée allant de Ploeren à Larmor-Baden, où les bateaux de fort tonnage pourraient accoster, mais ce projet n'aboutit pas[27].
Arthur Dillon fait construire la cale de Pen Lannic et l'Hôtel des Îles vers 1900, ce dernier étant racheté en 1911 par l'Internationale ouvrière et nommé alors l'Hôtel du Grand Air[23].
La Première Guerre mondiale
modifierLe monument aux morts de Larmor-Baden porte les noms de 23 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale (ces morts sont aussi sur le monument aux morts de Baden car la commune de Larmor-Baden n'existait pas encore)[28].
L'Entre-deux-guerres et la création de la commune
modifierAprès 60 ans de pétitions (les habitants de Larmor, de tradition maritime, s'opposent à ceux de Baden, des ruraux) et contre-pétitions (la commune de Baden s'y opposait), la commune de Larmor-Baden est créée en 1924 ; le décret est signé le par Alexandre Millerand, président de la République, avec parution au Journal Officiel le [29].
Larmor faisait auparavant partie de la commune de Baden et plus anciennement de la paroisse de Plougoumelen. Le village de Locmiquel refusa de faire partie de la nouvelle commune, préférant rester en Baden[21].
En juillet 1924 le journal L'Ouest-Éclair écrit que « ce joli coin de Larmor-Baden qui étale ses plages de sable fin sur les bords du Golfe (...) est devenu le centre d'une colonie de touristes »[30].
La Seconde Guerre mondiale
modifierLe monument aux morts de Larmor-Baden porte les noms de 17 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[28]. Émile Le Grévellec, résistant, fut fusillé par les Allemands le [31].
L'après Seconde Guerre mondiale
modifierUn soldat (Louis Le Berrigaud) originaire de Larmor-Baden est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine[32].
Le XXIe siècle
modifierLa polémique à propos de l'île Berder
modifierEn 2020, le projet d'aménagement d'un hôtel de luxe "4 étoiles" de 90 chambres par le groupe Michel Giboire dans l'île Berder déchaîne les passions et a divisé les habitants, opposant ceux qui voient dans ce projet la garantie de la restauration d'un immeuble vieillissant, la perspective de création de vergers et même d'un vignoble, ainsi que des emplois, et, pour les commerçants la venue d'une clientèle aisée à ceux qui rêvent de faire de l'île Berder un parc naturel ouvert à tous, lesquels sont soutenus par des personnalités connues comme Yann Queffélec, Gilles Servat, Jean-Louis Étienne, etc[33].
Finalement, face en plus à l'annulation du PLU par le tribunal administratif de Rennes, le groupe Giboire a renoncé à son projet[34], ce que déplore le maire : «On va faire de la commune une carte postale et on aura des volets fermés la moitié du temps... » a-t-il déclaré[35].
Politique et administration
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1926. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2021, la commune comptait 865 habitants[Note 12], en évolution de −4,63 % par rapport à 2015 (Morbihan : 3,21 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Larmor-Baden est en 2017 la commune de Bretagne où les retraités ont le niveau de vie le plus élevé (revenu imposable de 33 900 euros par ménage)[43].
Enseignement
modifierLa commune dispose d'une seule école : « Les Mimosas », privée, créée notamment à l'initiative de Marie Eloy et adoptant la pédagogie Montessori.
Vie culturelle et sportive
modifierLa vie associative offre un choix diversifié d'activités : La Cataschool, Centre Nautique de Larmor-Baden, propose l'activité Voile (catamarans et planches à voile); l'association LVS (Larmor Volontaires Solidaires) organise, en alternance, la Semaine du Golfe à Larmor et une brocante marine ; l'association LALALA (Larmor Autrefois, Larmor Aujourd'hui, Larmor Avenir) proposait Accordéon diatonique, Chanter entre amis, Histoire locale, remise en état d'anciens sentiers et terre-pleins ostréicoles et rencontres amicales ; Larmor en fête organise deux manifestations en été ; Tennis-Club de Larmor-Baden (TCLB) ; Lire à Larmor à la médiathèque... etc. À signaler également l'Association des Navigateurs de Larmor-Baden (A.N.L.B). L'association 'Les ateliers de Larmor' propose une vingtaine d'activités (langues, art, travaux manuels, photo, généalogie, navigation théorique, danse en ligne, marche, informatique).
Le nautisme
modifierLa tradition de la marine à voile a engendré de fins barreurs qui se sont affrontés sur leurs voiliers dans des régates joyeusement disputées à Larmor et dans tout le Golfe et cela depuis le XIXe siècle. Certains skippers ont remporté de grandes courses comme celles du Figaro, course en solitaire (ex Course de l' Aurore). Dominique et Bruno Lunven , Eugène Riguidel, Gilles Gahinet figurent dans le palmarès de cette course prestigieuse "La course des seigneurs" selon le journaliste du nautisme Serge Messager... Délaissées pendant quelques années, les régates renaissent à nouveau.
Économie
modifierL'ostréiculture
modifierDès la Préhistoire et l'Antiquité et jusqu'au XIXe siècle les huîtres plates, espèce endémique de la région, étaient pêchées sur les bancs naturels situés à proximité. Les premiers essais de captage de naissain (Victor Coste a prouvé que c'était possible) furent menés à l'initiative de la princesse Baciocchi et d'autres entrepreneurs comme Arthur Dillon et la duchesse d'Uzès, propriétaires successifs de l'île Berder.
Larmor-Baden était vers 1950 le deuxième centre ostréicole du golfe du Morbihan (après Locmariaquer), à la fois pour le captage du naissain et l'élevage des huîtres plates, même si celle-ci a presque disparu de nos jours, décimée par plusieurs épidémies successives (une première en 1921 ; une autre plus dommageable en 1973 [parasite "Marteilia"] et surtout celle de 1978 [parasite "Bonamia ostrea"]) et remplacée par les huîtres creuses portugaises ou japonaises[44]. De nombreux terre-pleins ostréicoles datant de cette époque, et même souvent très antérieurs, marquent le paysage. Pour l'élevage des huîtres, les tuiles (par le passé c'étaient des plaquettes de bois chaulées qui étaient utilisées) étaient percées de deux trous et assemblées en bouquets de dix par du fil de fer ; elles étaient ensuite chaulées en étant placées dans de grands bacs en bois où l'on avait éteint de la chaux vive ; en juin-juillet ces tuiles étaient placées dans le golfe du Morbihan ou la rivière d'Auray à proximité des bancs d'huîtres pondeuses sur des piquets plantés dans la vase et nommés "trackas" ; ces tuiles étaient ramenées à terre, remplies de naissain, en septembre, et, après avoir été détachées des tuiles ("détroquage"), semées dans les parcs à huîtres entourés de grillage, dénommés "claires". Pour leur assurer une meilleure croissance, les huîtres étaient déplacées plusieurs fois, parfois jusqu'à Paimpol où elles achevaient leur croissance[45].
Larmor-Baden est un centre ostréicole. Dans son ouvrage L'huître du Morbihan, Pierre Dalido, en 1947, signalait 116 exploitants à Larmor-Baden. Il s'agit là de tous les concessionnaires de parcs et non d'exploitants de chantiers.
Dans les années 1960/1970, il y avait au moins 35 à 40 ostréiculteurs à Larmor-Baden, alors classé 2e centre ostréicole (après Locmariaquer) employant environ 150 personnes. Jusqu'à cette période, seule « la plate » est travaillée à Larmor-Baden, dans le golfe du Morbihan et en baie de Quiberon. Ce n'est qu'après 1970 que « la creuse » est introduite dans le golfe et que le mode d'élevage évolue.
En 2007, il subsiste 12 exploitations, mais le tonnage produit, compte tenu de l'évolution des techniques et des équipements, est beaucoup plus important (environ 1 200 tonnes). Une soixantaine de personnes (hommes et femmes) travaillent actuellement dans les différents chantiers larmoriens. Depuis 2008, l'ostréiculture traverse une crise : les jeunes huîtres (les juvéniles) meurent sans que, jusqu'à présent, les scientifiques n'aient trouvé les causes.
Désormais seules les huîtres creuses japonaises sont élevées par les ostréiculteurs de la région.
Tourisme et nautisme
modifierLe tourisme et particulièrement le nautisme occupent une place importante dans l'économie locale.
Culture et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- le Cairn de Gavrinis situé sur l'île de Gavrinis à 10 minutes en bateau de la cale de Pen Lannic ;
- la demeure Sainte-Anne date des XVIIIe et XIXe siècles, elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[46] ;
- le tumulus d'Etal-Berder ;
- l'Île de Berder, accessible par chaussée à basse mer ; arbres remarquables, sentier côtier, chaise currule... ;
- le marais de Pen an Toul, réserve ornithologique… et sentier piétonnier de découverte du marais ;
- Pat en Diaul : la main du diable sur un rocher à Pen-en-Toul ;
- le siège de saint Gildas à Pen Lannic. Selon la légende le saint se serait élancé depuis sa "chaise" pour franchir d'un seul saut le Golfe du Morbihan et aller dans la presqu'île de Rhuys où il fonda l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys. Selon la coutume les filles à marier venaient s'y asseoir pour trouver un mari[47] ;
- le Douet de Locqueltas : un lavoir et deux fontaines ;
- des sentiers piétonniers en bord de mer et à l'intérieur ;
- l'église paroissiale Notre-Dame, bénie le par Jean Marie Bécel, évêque de Vannes. Marraine de la cloche : la comtesse Dillon. Parmi les statues et peintures qui ornent l'église, dons ou travaux de paroissiens, deux ont été choisies pour être exposées d'avril à à Sainte-Anne-d'Auray puis à la Cohue à Vannes : l'une, la statue Notre-Dame de Larmor, en bois polychrome, tenant un trois-mâts dans sa main gauche et s'appuyant de sa main droite sur une ancre de marine et l'autre, un petit tableau aquarelle représentant un brick-goëlette, le « Giralda », offert par le capitaine Héno (1849-1913), en remerciement d'être sortis sains et saufs, lui et son équipage, d'une terrible tempête dans l'Atlantique Nord en 1878 ;
- une seule croix se dresse sur les bords de nos routes : la Croix-Hémon (route d'Auray) datée de 1812. Elle rappelle les années de crise dans le clergé français depuis 1790, date du décret de la Constitution civile du clergé, jusqu'en 1905, date de la loi de séparation de l'Église et de l'État, en passant par le Concordat en 1801. Le prêtre, Claude Hémon, (1756-1834), né au village de Larmor, fut hostile au Concordat, adhéra à la « Petite Église » et fut mis à l'écart par l'autorité diocésaine ;
- la chapelle Sainte-Anne à Berder, construite en 1885 où reposent le comte Dillon (1834-1922) et son épouse Henriette (1848-1926).
-
La demeure Sainte-Anne.
-
Le tumulus d'Etal-Berder.
-
Le Douet de Locqueltas.
-
L'anse de Locmiquel.
-
Gois à marée descendante entre l'île de Berder et le bourg de Larmor-Baden.
Héraldique
modifierLes armoiries de Larmor-Baden se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune
modifier- En 1909, Alfred Groos, jeune ingénieur des Arts et Manufactures, en garnison à Vannes, réussit un envol avec un monoplan de sa conception (après plusieurs essais sur un triplan) sur le « Champ d'expériences de navigation aérienne » de Pen en Toul, mis à disposition par le comte Dillon
- En , à l'âge de 15 ans, l'archiduc Charles d'Autriche (1887-1922) fit un séjour en Bretagne. Le mardi , accompagné du duc et de la duchesse de Rohan et d'autres invités, il monta, à Vannes, à bord du yacht à vapeur Manuela de monsieur le comte Dillon et se dirigea sur l'Île de Berder. Le soir, les voyageurs prirent congé de monsieur le comte et madame la comtesse Dillon et de madame la duchesse d'Uzès. Ils regagnèrent Josselin.
- Le général de Gaulle accosta à la cale de Pen-Lannic le , au cours de sa visite dans le Morbihan pour des cérémonies commémoratives des combats du maquis de Saint-Marcel ().
- Le cardinal Roncalli, nonce apostolique à Paris, qui devint le pape Jean XXIII en 1958, fut l'hôte des sœurs de Saint-François, à Berder, le . La veille, il présida le pèlerinage de Sainte-Anne d'Auray.
- Né à Larmor en 1944, Hubert Perrodo, embarqué à 19 ans comme simple pilotin sur un bateau de la Delmas-Vieljeux, fonda en 1992 la société PERENCO (exploitation et production d'hydrocarbures) avec plus de 4 000 personnes réparties dans 13 pays. Il disparaît tragiquement le , au cours d'une randonnée à ski à Courchevel.
- Gilles Gahinet (né à Larmor-Baden en 1947, mort à Nantes en 1984), professeur de technologie, navigateur et architecte naval. Il s'illustra plusieurs fois dans la Solitaire du Figaro et remporta la Transat en double avec Eugène Riguidel.
- Marie Eloy, journaliste, ayant participé à la fondation de l'école Montessori du village, femme de réseaux féminins.
- Jean Frélaut (1879-1954), peintre, graveur. Il a obtenu le prix de la gravure à la biennale de Venise en 1934 et 1936.
- Alain Bry (1929-2022), ambassadeur de France et conseiller du Général De Gaulle. Il fut un des grands ordonnateurs du réseau des collèges et lycées français dans les années 60. Il dirigea d'ailleurs l'ensemble des établissements français à l'étranger de 1994 à 1996[48].
- Propriétaires successifs de l'ile de Berder :
- En 1750, l'île appartenait à une demoiselle Dubreuil-Jarno et à ses frères et sœurs.
- En 1879, l'île fut achetée par le comte Arthur Dillon.
- En 1920, ruiné, il vend l'île à la duchesse d'Uzès.
- La duchesse d'Uzès vendit Berder aux oblats de Marie-Immaculée et en 1937, ce sont les sœurs de Saint-François qui en sont propriétaires jusqu'en 1991.
- Puis l'île appartient à la SIMYR (Société Immobilière Yves Rocher) qui la met en vente en 2012.
- Le groupe Giboire en fait l'acquisition en 2013 pour 3,5 millions d'Euros et y projette en 2020 d'y ouvrir une résidence hôtelière quatre étoiles de 80 chambres. Ce projet est très controversé au sein de la commune entre ceux qui portent le projet et ceux qui s'y opposent.
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Bernard Devolz, né le à Beurville (Haute-Marne), inspecteur des douanes, décédé le à Larmor en Baden.
- Probablement Jean Baudet, né le à Larmor-Baden, capitaine de navire avant d'être ostréiculteur, décédé le à Baden.
- Émile Sébire, né le à Serans (Orne), décédé le à Larmor-Baden.
- Probablement Jean Vincent Le Tallec, né le à Baden, décédé le à Larmor-Baden.
- Joseph Jouanno, né le à Larmor en Baden, décédé le à Larmor-Baden.
- Joseph Binvel, né le à Baden, décédé le à Larmor-Baden.
- Camille Lesquel, né le à Larmor en Baden, décédé le à Larmor-Baden.
- Maurice Neveu, né le à Saint-Aubin-du-Cormier (Ille-et-Vilaine), décédé le à Larmor-Baden.
- Charles Le Berrigaud, né le à Larmor en Baden.
- André Beauchesne, né en 1938, décédé en février 1994 à Larmor-Baden.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Association pour le développement du tourisme et des loisirs à Larmor-Baden (Morbihan), "Larmor-Baden sous la Révolution : chronique anecdotique : 1788-1799", 1989, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3374897j/f9.item.r=Keralbaud
- « Étymologie et Histoire de Larmor-Baden », sur infobretagne.com (consulté le ).
- Norois - Volume 13 - Page 308.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- "Cartulaire de l'abbaye de Redon"
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- https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=44950&dpt=56 et https://monumentsmorts.univ-lille.fr/monument/58467/baden-presdeleglise/
- Catherine Lozach, Pourquoi l'avenir de Berder déchaîne-t-il les passions ?, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 22 mars 2021.
- « Le groupe Giboire abandonne son projet d'hôtel sur l'île privée de Berder », sur FranceInfo, (consulté le ).
- Journal Le Télégramme, n° du .
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/larmor-baden-56870/larmor-baden-deces-de-lancien-maire-marie-henriette-le-boru-3934525
- « Larmor-Baden (56). L'ancien maire accusé d'avoir profité du PLU » , sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
- « Denis Bertholom est à nouveau maire de Larmor-Baden », sur Le Télégramme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 15 mars 2018.
- « Présentation », sur larmorbaden.com (consulté le ).
- Panneau d'information touristique situé le long du littoral de Larmor-Baden.
- « Demeure Sainte-Anne », notice no IA56000124, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Bernard Rio, "Le cul bénit. Amour sacré et passions profanes", éditions Coop Breizh, 2013, (ISBN 978-2-84346-582-6)
- « Conférence. Les Affaires étrangères par Alain Bry », sur Le Telegramme, (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- P.R. Giot, J. L'Helgouac'h, J.L. Monnier, Préhistoire de la Bretagne, Éditions Ouest-France Université, Rennes, 1979
Articles connexes
modifier- Gavrinis
- Île de Berder
- Île Longue (Morbihan)
- Marais de Pen an Toul
- Pointe du Berchis
- Port de Larmor-Baden
- Radenec
Liens externes
modifier- Site de la mairie de Larmor-Baden
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Larmor-Baden sur le site de l'Institut géographique national