La Javie
La Javie est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La Javie | |||||
Les cluses (clues) de Barles. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Digne-les-Bains | ||||
Intercommunalité | Provence-Alpes Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Alex Boghossian 2021 -2026 |
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Code postal | 04000, 04420 | ||||
Code commune | 04097 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
372 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 10′ 31″ nord, 6° 21′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 752 m Max. 2 186 m |
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Superficie | 37,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Digne-les-Bains (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Seyne | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Le nom de ses habitants est Javidois[1].
Géographie
modifierLe village est construit au confluent de La Bléone et de l'Arigeol, à 800 m d’altitude[2],[3]. Il est au pied du col du Labouret.
Les clues de Barles sont un site inscrit. Autres clues au Péouré.
Relief
modifier- crête du Blayeul
Transports
modifierEnvironnement
modifierLa commune compte 1 127 ha de bois et forêts, soit 30 % de sa superficie[1].
Risques naturels et technologiques
modifierAucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de La Javie est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[4], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5]. La commune de La Javie est également exposée à trois autres risques naturels[5] :
- feu de forêt ;
- inondation (dans les vallées de la Bléone, du Bès et de l’Arrigeol) ;
- mouvement de terrain.
La commune de La Javie est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[6]. La départemental RD 900 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[7].
Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[6] mais le Dicrim n’existe pas[8].
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 1986 et 2011 pour des inondations et des coulées de boue[5]. Parmi les tremblements de terre ressentis à La Javie, seuls deux atteignent ou dépassent une intensité de V sur l’échelle MSK (intensité réveillant les dormeurs, ou faisant tomber des objets ; les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)[9] :
- le séisme du 29 septembre 1935, d’une intensité ressentie à La Javie de V et dont l’épicentre était situé dans la commune[10],
- celui du 31 octobre 1997, avec une intensité macro-sismique ressentie de V et Prads-Haute-Bléone pour épicentre[11].
Toponymie
modifierLa localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1049 (Gaveda), dérivé selon Charles Rostaing de l’hydronyme *Gava pour un torrent de montagne[12],[13]. Ernest Nègre retient l’explication par le nord-provençal javio, désignant un récipient à eau (jatte ou abreuvoir)[14]. Dans le cas où l’hypothèse de Rostaing serait la bonne, il est probable que le nom du lieu soit plus ancien que les Gaulois, sans que l’on puisse avancer l’hypothèse d’une occupation humaine dès cette époque[15]. La commune se nomme La Jàvia en provençal selon la norme classique et La Javio selon la norme mistralienne.
Le lieu-dit Chaudol est cité dès 780 (villa Caladius) [16]. Selon l’Atlas historique de la Provence, le nom du lieu est probablement plus ancien que les Gaulois, ainsi que le toponyme Esclangon[15].
Selon les Fénié, le toponyme de l’ancienne commune d’Esclangon (cité vers 1200, castrum de Sclango) est formé sur la racine oronymique préceltique *cal-Fenié et Fenié 2002, p. 20 et fait donc référence à une montagne ou une hauteur proche.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 825 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Digne les Bains », sur la commune de Digne-les-Bains à 13 km à vol d'oiseau[19], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 681,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,8 °C, atteinte le [Note 1],[20],[21].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[22]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , La Javie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle est située hors unité urbaine[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[25]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[26],[27].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (24,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %)[28].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
modifierAperçu général
modifierEn 2009, la population active s’élevait à 183 personnes, dont 12 chômeurs[29] (20 fin 2011[30]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (88 %)[31] et travaillent majoritairement hors de la commune (79 %)[31].
Agriculture
modifierFin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait huit établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et un emploi salarié[32].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de cinq en 2010. Il était de dix en 2000[33], de 28 en 1988 : la commune à donc perdu 80 % de ses exploitants agricoles en vingt ans[34]. Actuellement[Quand ?], ces exploitants se répartissent entre grandes cultures et l’élevage ovin[33]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a baissé, de 1 202 ha à 1 035 ha[34]. La baisse de la SAU a continué lors la dernière décennie, à 684 ha, ce qui donne une surface moyenne par exploitation de 137 ha, trois fois plus élevée qu’il y a vingt ans[33].
Industrie
modifierFin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deux salariés[32].
L’usine hydroélectrique de Trente-Pas est actuellement inactive, EDF ayant préféré interrompre l’exploitation à l’approche de la fin de la concession. Elle utilisait les eaux de la Bléone. La puissance potentielle est de 600 kW, pour une production annuelle de 4500 mégawatts[35].
Activités tertiaires
modifierFin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait dix établissements (avec trois emplois salariés), auxquels s’ajoutent les six établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 19 personnes[32].
Tourisme
modifierD'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[36]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un hôtel en 2008[37], non classé[38] ;
- un camping classé une étoile[39] avec une capacité de 26 emplacements[40] ;
- plusieurs meublés labellisés[41] et non labellisés[42].
Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[43] : au nombre de 56, elles représentent 20 % des logements de la commune. Parmi les résidences secondaires, sept possèdent plus d’un logement[40],[44].
L'Auberge Roman, qui porte le label Bistrot de pays[45], adhère a une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[46].
Foires
modifierLe village accueille deux foires emblématiques du territoire : en septembre, la foire aux tardons (agneaux élevés sous la mère, vendus à la descente d'alpage et particulièrement recherchés pour leur saveur) et, en novembre, la foire de la poire Sarteau (variété ancienne de poire cultivée historiquement dans les nombreux vergers qui entouraient le village et dont certains façonnent encore le paysage)[47].
Histoire
modifierDans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de La Javie. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[48].
Des tombes gallo-romaines ont été découvertes à Chaudol. À cette époque, La Javie est peut-être le centre du peuple gaulois des Galitae[49].
Moyen Âge
modifierAu Haut Moyen Âge, une importante possession de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, l’ager Caladius se trouve à La Javie, qu’elle possède dès le VIIIe siècle[50]. L’ager consistait en un ensemble de colonges et de bergeries[51] ; cette possession est usurpée à la fin du VIIIe siècle, et l’abbaye la récupère en 780 grâce à un plaid qui s’est tenu à Digne[52].
Le nom a donné Chaudol, où se trouvait le prieuré Saint-Damien[49]. Esclangon est également signalé (Sclangone) très tôt, par le polyptyque de Wadalde, en 814 : trois colonges dépendant de Saint-Victor s’y trouvaient[49].
La Javie est signalée pour la première fois dans les chartes en 1049 (Gaveda)[2]. Il semble qu’au XIe siècle, l’ager Caladius n’est plus contrôlé par les moines de Saint-Victor, et les paysans s’émancipent, et constituent des alleux. En 1055, lorsque l’abbaye tente de remettre en vigueur son ancienne domination, les alleutiers se défendent et fouettent les moines venus prélever le cens. En justice, via un jugement de Dieu, l’abbaye obtient la reconnaissance de ses anciens titres, et récupère au moins la dîme et des terres[53]. L’abbaye Saint-Victor de Marseille avait donc des biens dans la commune[49],[54], ainsi que le chapitre de Digne[49]. Le fief était partagé entre plusieurs familles nobles[54]. La communauté de Chaudol, qui comptait 26 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (peste noire et guerre de Cent Ans) et rattachée à celle de La Javie au XVe siècle[55]. La communauté d’Esclangon est elle aussi fortement touchée : elle passe de dix feux en 1315 à cinq en 1471[56].
Située sur le chemin entre les vallées de l’Ubaye et de la Bléone, La Javie accueille une foire à la fin du Moyen Âge. Un péage taxe le bois flotté et les troupeaux de moutons qui passent d’une vallée à l’autre au moins à partir de 1252[57],[49]. La communauté relevait de la baillie de Digne-les-Bains[49].
Louis Riqui, baile-juge de Barjols (1332-1333), fut seigneur d'Esclangon en 1339[58].
Révolution française
modifierMalgré la petite taille du village, une société patriotique est créée durant la Révolution à Esclangon (environ 70 hab en 1790)[59]. Une autre société patriotique est créée à la même époque à La Javie (fin 1792) [60].
XXe siècle
modifierLe coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de La Javie[61].
Comme de nombreuses communes du département, Esclangon et La Javie se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent chacun une, installées au chef-lieu, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[62]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l'ouverture d'une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[63], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Esclangon ou La Javie. Cette seconde commune choisit néanmoins d’ouvrir une école pour ses filles dès les années 1860[64]. Ce n'est qu'avec les lois Ferry que les filles d'Esclangon sont régulièrement scolarisées.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le 16 août 1944, soit trois jours avant la Libération, le village de La Javie est bombardé par les alliés qui cherchaient à détruire les ponts pour retarder la retraite des Allemands ; l'école fait partie des bâtiments détruits : l'institutrice y est tuée. Un autre habitant est également victime du bombardement du pont de l'arrigéol[65].
Jusqu'au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l'autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée[66].
En 1951, le sénateur Émile Aubert crée le 1er gite rural au hameau de Chaudol[67].
Esclangon
modifierEsclangon est cité au XIIIe siècle (Sclangone ou Sclango). La communauté compte 11 feux en 1315, et 5 en 1471. En 1765, il y a 32 habitants[56]. La commune est rattachée à La Javie en 1973[68].
Héraldique
modifierBlason | De gueules à un château d’argent ouvert, ajouré et maçonné de sable, surmonté d’un soleil d’or[69]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
modifierMunicipalité
modifierIntercommunalité
modifierLa Javie fait partie :
- de 2003 à 2017, de la Communauté de communes de Haute Bléone ;
- depuis le , de la communauté d'agglomération Provence-Alpes.
Services publics
modifierLa commune est dotée d’une école primaire[73], d’une gendarmerie, d’une caserne de pompiers, et d’un bureau de poste. La gendarmerie, l’école, et le bureau de Poste sont menacés de fermeture[74]. La brigade de gendarmerie est une brigade de proximité, dépendant de celle de Digne-les-Bains[75].
Démographie
modifierLa Javie
modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[77].
En 2021, la commune comptait 372 habitants[Note 3], en évolution de −4,86 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : 2,64 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Esclangon
modifierTout comme La Javie, Esclangon est fortement touché par la saignée des XIVe et XVe siècles, due à la Peste noire et à la guerre de Cent Ans.
Esclangon connaît aussi une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cet apogée démographique est plus précoce qu’à La Javie : il dure de 1806 à 1866. L’exode rural y débute aussi plus tôt. Ce mouvement de recul est rapide : dès la dernière décennie du XIXe siècle, Esclangon a perdu la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[80]. La baisse s'est poursuivie jusqu’aux années 1960, poussant à l’absorption d’Esclangon par La Javie.
Lieux et monuments
modifierDeux ponts anciens sont situés à La Javie :
- le pont sur la Bléone est construit en 1782, avec quatre arches plein cintre[81] ;
- un pont daté de 1881, sur l’ancienne route du col de Boulard[82].
L’église paroissiale, placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste et le patronage de sainte Marie Madeleine selon Raymond Collier, est reconstruite en 1822 à La Javie, puis largement reprise en 1896. La nef est constituée de trois travées en berceau surbaissé, sauf la travée de chœur, en berceau. Le clocher est ajouté en 1828. Les contreforts datent de 1896. La façade, crépie en 1896, est à nouveau restaurée en 1926 [83]. Elle contient une Crucifixion où sainte Catherine est présente, peinte au XVIIe siècle et classé monument historique au titre objet[84] ainsi qu'un calice[85] faisant l'objet du même type de protection. À noter que le patron comme le titulaire de l’église ont changé plusieurs fois, et que c’est sainte Catherine qui était titulaire au départ[49].
L’ancienne église paroissiale, aujourd’hui chapelle, de Chaudol (au hameau du Grand-Chaudol) est placée sous le vocable de sainte Colombe[49].
La chapelle Notre-Dame se trouve sur la colline, rive gauche de l’Arigeol, face à La Javie[49].
Plusieurs oratoires, Saint-Marc et Saint-Jean, se trouvent à la Bouisse-Basse[49].
- Vestiges d'un château fort à La Javie[2]
- Vestiges d'un ancien village et d'un château fort à Esclangon[49]
- Ecomusée : géré par l'Association "La Javie Autrefois", il est situé au cœur du vieux village dans l'ancien presbytère, il présente des collections d'objets, de photographies et de documents sur l'histoire du village depuis 1900[86].
Personnalités liées à la commune
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- M. Villard, « La guerre de 1939-1945, la Résistance et le débarquement en Provence », carte 195 et commentaire in [87].
Articles connexes
modifier- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- La Javie sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Roger Brunet, « Canton de La Javie », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- Altitude également indiquée sur un repère du Nivellement général, au centre du village, près de l’église, face à la fontaine
- Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, (lire en ligne), p.39.
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 26 juillet 2012
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 96.
- Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 80.
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 26 juillet 2011
- BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Clamensane », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 26 juillet 2012
- BRGM, « fiche 40086 », Sisfrance, consulté le 26 juillet 2012
- BRGM, « fiche 40203 », Sisfrance, consulté le 26 juillet 2012
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints, (1re éd. 1950), p.87.
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 33.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 21499, p 1148
- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire.
- Rostaing 1973, p. 119.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Dossier local - Commune : La Javie, Insee (ttp://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES/DL/DEP/04/COM/DL_COM04097.pdf Dossier local), p.5.
- Dossier local, p. 8.
- Dossier local, p. 7.
- Dossier local, p. 16.
- Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio)
- Insee, « Exploitations agricoles en 1988 et 2000 », Insee, 2012 (fichier de 24,6 Mio)
- Mathieu Ruillet, Éric Ruchet, Étude du potentiel régional pour le développement de la petite hydroélectricite, Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarité (GERES), 5 décembre 2005, p. 52 et 63
- Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, (lire en ligne), p.6.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 11.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 13.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 21 et 23-24.
- Dossier local, p. 17.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 32.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 36.
- Atlas de l'hébergement touristique 2008, p. 44.
- Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio)
- La charte Bistrot de Pays
- L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
- Ces deux foires reçoivent le soutien du Pays dignois
- Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
- Daniel Thiery, « La Javie - Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence », sur archeoprovence, (consulté le ).
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- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 171.
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- L'écomusée est animé par les bénévoles de l'association La Javie Autrefois
- Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.