La Chapelle-en-Vercors

commune française du département de la Drôme

La Chapelle-en-Vercors est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La Chapelle-en-Vercors
La Chapelle-en-Vercors
La Chapelle-en-Vercors, dans le Vercors Dromois. Les hauts plateaux sont visibles derrière le village.
Blason de La Chapelle-en-Vercors
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Royans-Vercors
Maire
Mandat
Jean-Michel Tarin
2020-2026
Code postal 26420
Code commune 26074
Démographie
Gentilé chapelins
Population
municipale
748 hab. (2021 en évolution de  9,2 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 07″ nord, 5° 25′ 01″ est
Altitude Min. 850 m
Max. 1 524 m
Superficie 45,27 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Chapelle-en-Vercors
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Chapelle-en-Vercors
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
La Chapelle-en-Vercors
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
La Chapelle-en-Vercors

Géographie

modifier

Situation et description

modifier

La commune de La Chapelle-en-Vercors est située dans une zone de moyenne montagne (le massif du Vercors). D'aspect essentiellement rural, elle est traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Communes limitrophes

modifier

Relief et géologie

modifier

La commune se situe dans un secteur au relief montagneux. Les sites sont, notamment[1] :

  • Col de Carri
  • Col de la Sarna
  • Col du Maupas
  • Combe de Loscence
  • Combe du Fau
  • Combe Freydière
  • Combe Libouse
  • Combe Noire
  • Croix de Châtelard (1026 m)
  • Grand Serre (nord, 1129 m)
  • Grand Serre (sud, 1152 m)
  • l'Aigue (1179 m)
  • la Sacha
  • les Grands Goulets
  • Puy de Bois en Vercors (1524 m)
  • Roche des Arnauds (1408 m)
  • Roche du Mas
  • Roche Merlière
  • Rocher d'Échevis
  • Rocher du Guignon
  • Rochers de la Martelle
  • Rochers du Courba
  • Serre Blanc
  • Serre Charbonnière
  • Serre des Pendus
  • Serre du Débat
  • Serre du Serpent
  • Serre la Dame
  • Serre la Graille (1059 m)
  • Serre la Poule

Albournouse est un mont attesté en 1891. Il était dénommé Puteus d'Arbonosa en 1318 (archives de la Drôme, fonds du Vercors) et le puits d'Arbounouse au XIXe siècle (carte d'état-major)[2].

En 2014, plusieurs sites sont classés à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[3] :

Hydrographie

modifier

La commune est arrosée par la Vernaison[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 193 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 325,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records CHAPELLE-EN-VERCORS_SAPC (26) - alt : 879m, lat : 44°57'41"N, lon : 5°25'19"E
Records établis sur la période du 01-04-1994 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,6 −2,7 −0,3 2,7 6,4 9,6 11,5 11,4 8,1 5,6 1,2 −1,7 4,1
Température moyenne (°C) 1,6 1,9 5 8,2 12 15,8 18,2 17,9 13,7 10,6 5,4 2,3 9,4
Température maximale moyenne (°C) 5,7 6,5 10,3 13,7 17,7 22 24,8 24,4 19,4 15,6 9,5 6,2 14,7
Record de froid (°C)
date du record
−17,9
05.01.1995
−20,7
05.02.12
−16,9
01.03.05
−6,1
05.04.1996
−3,5
15.05.1995
−0,1
04.06.01
3,1
17.07.00
0,9
31.08.1995
−0,8
30.09.1995
−7,3
30.10.12
−12,8
27.11.05
−17,2
30.12.05
−20,7
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10.01.15
19,6
20.02.1998
21,6
24.03.01
25,2
28.04.12
31,6
22.05.22
33,5
22.06.03
35,5
18.07.23
37,4
13.08.03
30,6
04.09.16
28,8
09.10.23
21,9
08.11.15
20
31.12.21
37,4
2003
Précipitations (mm) 107,6 94,6 102,7 116,5 132 90,9 89,6 93,4 119,8 119,7 147,3 111,6 1 325,7
Source : « Fiche 26074001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

modifier

La commune est desservie par les routes départementales RD 103, 103A, 178, 199, 256 et 518[1].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , La Chapelle-en-Vercors est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,1 %), prairies (18,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,1 %), zones urbanisées (1,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

modifier

Quartiers, hameaux et lieux-dits

modifier

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Baraque de la Sarna
  • Baraque Forestière de Pré Valet
  • Beaufays
  • Bobache
  • Bouteyre
  • Campaloup
  • Canard
  • Carrefour de la Royale
  • Chapelle Saint-Antoine
  • Châtelard
  • Combatier
  • Crobache
  • Darbounouse
  • Draye Blanche
  • Draye de la Tune
  • Favernos
  • Foirevieille
  • Fort Maret
  • Gagnaires
  • Grand Creux
  • la Baumette
  • la Chabertière
  • la Cime du Mas
  • la Croisette
  • la Croix
  • la Franconnière
  • la Jarjatte
  • la Maison Blanche
  • la Manche
  • la May
  • la Rivière
  • la Sarna
  • la Touche
  • le Château
  • le Collet
  • le Maupas
  • le Pavillon
  • les Aigaux
  • les Appaix
  • les Arbussiers
  • les Aubanneaux
  • les Baraques en Vercors
  • les Barnoux
  • les Baumes
  • les Bayles
  • les Bernards
  • les Blaches
  • les Bruas
  • les Bruyères
  • les Chaberts
  • les Claveyrons
  • les Combes
  • les Corbettes
  • les Corréards
  • les Croix
  • les Drevets
  • les Ferrières
  • les Finets
  • les Fours
  • les Gabriels
  • les Gorges
  • les Grands Champs
  • les Griffes
  • les Hayes
  • les Jallifiers
  • les Jourjons
  • les Magnats
  • les Matous
  • les Merciers
  • les Mondains
  • les Narses
  • les Patins
  • les Poudreaux
  • les Rages
  • les Ramas
  • les Réveilles
  • les Revoux
  • les Rochas
  • les Ronnins
  • les Salières
  • les Scies
  • l'Estouble
  • l'Évêque
  • l'Ubaye
  • Martial
  • Mortier
  • Plaine du Chargeau
  • Pot de la Casserole
  • Pot de la Pache
  • Pot de l'Ours
  • Prapeyre
  • Prapupuy
  • Pré Bellet
  • Revoulat
  • Routay
  • Saluce
  • Scialet Derbou

Logement

modifier

Projets d'aménagement

modifier

Risques naturels et technologiques

modifier

Risques sismiques

modifier

La commune de La Chapelle-en-Vercors a été touchée par des tremblements de terre d’intensité VI sur l’échelle MSK en 1962 puis en 1963[14]. Le 25 avril 1962 à 5h47, un violent séisme d’intensité VIII a lieu en Isère ; il est ressenti jusqu’à Lyon et a encore une intensité de VI à La Chapelle-en-Vercors[15]. Un an après, un autre séisme a lieu au même endroit, et est lui aussi fortement ressenti à La Chapelle-en-Vercors[16].

Autres risques

modifier

Toponymie

modifier

Attestations

modifier

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :

  • XIIIe siècle : La Chapella de la montagna (censier de l'évêché de Die).
  • 1509 : mention de l'église Notre-Dame : ecclesia Beate Marie Capelle Vercorcii (visites épiscopales).
  • 1521 : mention de la paroisse : cura Capelle Vercorcii (pouillé de Die).
  • 1576 : Capella Vercorsii (rôle de décimes).
  • 1613 : La Chappelle de Vercors (visites épiscopales).
  • 1640 : La Chapele au Vercors (archives de la Drôme, B 159).
  • 1644 : La Chapele (visites épiscopales).
  • 1891 : La Chapelle-en-Vercors, commune, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Die.

Étymologie

modifier

Histoire

modifier

Préhistoire

modifier

En 1885, des travaux sur la route au pied de la falaise en amont des Baraques, à Bobache, ont mis au jour des silex taillés. Deux abris sous roche furent fouillés en 1904 :

  • Il y avait une station de chasseurs de marmottes, de bouquetins, de lièvres, et aussi de pêcheurs (harpon en bois de renne) dans la Vernaison.
  • Deux époques sont représentées : la fin du Magdalénien (13000-10000 avant notre ère) et l'Épipaléolithique (Azilien, 8000 avant notre ère)[18].

Protohistoire

modifier

Le territoire relève de la tribu gauloise des Voconces[19],[20].

Antiquité : les Gallo-romains

modifier

Présence romaine, cependant « Le Vercors ne fut pas de ces pays que les Romains tinrent à habiter »[20].

Du Moyen Âge à la Révolution

modifier

La seigneurie[17] :

  • Au point de vue féodal, la Chapelle-en-Vercors était le chef-lieu d'un mandement qui fut premièrement appelé mandement de Rousset et de Ravel (1318 : mandamentum de Rivosico et Ravello (Livre blanc de l'évêché de Valence)) puis mandement de la Bâtie de Vercors.
  • La terre appartint vraisemblablement d'abord aux comtes de Diois.
  • Elle passe aux dauphins.
  • 1253 : acquise par les évêques de Die qui en ont été les seigneurs jusqu'à la Révolution (voir La Bâtie, Ravel [?], Rousset [commune de Saint-Agnan-en-Vercors], Vercors).

1644 (démographie) : 144 familles[17].

Avant 1790, la Chapelle-en-Vercors était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame. Les dîmes appartenaient au curé. La cure était de la collation de l'évêque diocésain[17].

La Bâtie

modifier

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[21] :

  • XIIIe siècle : La Bastia de la Montagna (censier de l'évêché de Die).
  • 1253 : Bastida Ormoe (Columbi, De reb. episc. Valent. et Diens., 126).
  • 1313 : Bastida in montibus Vernaysonis (cartulaire de Die, 100).
  • 1329 : castrum Bastide de Vercors (Livre blanc de l'évêché de Valence).
  • XIVe siècle : Bastida de Vecorcio (pouillé de Die).
  • 1449 : Bastida Vecorcii (pouillé hist.).
  • 1692 : La Bastie de Vercorps (inventaire de la chambre des comptes).
  • XVIIIe siècle : Belle Bâtie (carte de Cassini).
  • 1891 : La Bâtie, ruine et quartier de la commune de la Chapelle-en-Vercors. Ancien village remplacé vers la fin du XVe siècle par celui de la Chapelle-en-Vercors.

De la Révolution à nos jours

modifier

En 1790, la Chapelle-en-Vercors devient le chef-lieu d'un canton du district de Die, comprenant la Chapelle-en-Vercors, Saint-Agnan, Saint-Julien-en-Vercors et Saint-Martin-en-Vercors.
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) a simplement ajouté à ce canton la commune de Vassieux[17].

Seconde Guerre mondiale

modifier

À partir du , les soldats allemands lancent de violentes offensives contre les maquisards et les habitants du Vercors. À la Chapelle-en-Vercors, les soldats recherchent armes et résistants. Ils exigent la collaboration du maire Élie Revol et du curé Pitavy. Ces derniers refusent[réf. nécessaire].

Le , les soldats allemands incendient une centaine de maisons. La population est alors divisée en deux groupes : l'un rassemble les jeunes hommes, l'autre les hommes plus âgés, les femmes et les enfants. Ces derniers sont alors enfermés dans l'école. Le soir même, les Allemands fusillent seize jeunes hommes dans la cour de la ferme Albert. La ferme sera incendiée. Pour évoquer cet événement, une stèle en verre a été installée dans la cour de l'ancienne ferme et un espace muséographique (invitation au souvenir et au recueillement) a été créé afin de retracer les événements[22].

 
Le mur des fusillés.

Les victimes[23] :

  • Allouard Jean (18 ans).
  • Bouvet Aimé (17 ans).
  • Bayoud René (19 ans).
  • Benevène Pierre (36 ans).
  • Borel Georges (37 ans).
  • Chabert René (18 ans).
  • Fontanabona Jules (23 ans).
  • Fontanabona Nello (20 ans).
  • Morin Paul (19 ans).
  • Rochas Robert (19 ans).
  • Rolland Léopold (19 ans).
  • Rolland Maurice (17 ans).
  • Rome Fernand (37 ans).
  • Revol Roger (28 ans).
  • Saint-André Philippe (35 ans), père de Serge Saint-André (maire en 2012-2013) et exécuté devant ses yeux ; et grand-père de Philippe Saint-André, ancien rugbyman et ancien sélectionneur du XV de France de 2012 à 2015 prénommé ainsi en sa mémoire[24]. Philippe Saint-André a donné son nom à l’école de La Chapelle-en-Vercors. Il y a été instituteur de 1932 à 1944[25].
  • Sitarz Stanislas (38 ans).

Histoire récente

modifier

Politique et administration

modifier
 
Mairie de La Chapelle-en-Vercors.

Tendance politique et résultats

modifier

Administration municipale

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 Ulysse Fernand    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1940 ?    
1940
(élection ?)
1959 Élie Revol    
1945 1959 Élie Revol   maire sortant
1959 1989 Louis Bonthoux   maire sortant
conseiller général (1981-1988)
1989 1995 Bernard Tiévant    
1995 2001 Régis Malsand DVG président de la Communauté de communes du Vercors
2001 2008 ?    
2008 2012 ?    
février 2012 29 décembre 2013) Serge Saint-André   mort en cours de mandat
2013 2014 ?    
2014 2020 Jacky Casasnovas DVD retraité
2020 En cours
(au 2 février 2021)
Jean-Michel Tarin[26][source insuffisante],[27]    

Rattachements administratifs et électoraux

modifier
 
Canton de La Chapelle-en-Vercors.

Depuis le 14 novembre 2016, La Chapelle en Vercors appartient à l'intercommunalité de Royans-Vercors dont le siège est à Saint-Jean-en-Royans et qui regroupe les communes de Saint-Jean-en-Royans, la Chapelle-en-Vercors, Bouvante, Échevis, la Motte-Fanjas, Le Chaffal, Léoncel, Oriol-en-Royans, Rochechinard, Saint-Agnan-en-Vercors, Saint-Martin-le-Colonel, Sainte-Eulalie-en-Royans, Saint-Thomas-en-Royans, Saint-Nazaire-en-Royans et Saint-Martin-en-Vercors.

Politique environnementale

modifier

Finances locales

modifier

Jumelages

modifier

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 748 habitants[Note 1], en évolution de 9,2 % par rapport à 2015 (Drôme : 2,94 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0771 4691 2171 3011 3001 3431 3091 3931 320
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2281 2621 3201 2791 2191 2661 2031 1801 120
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0681 030967851799826823738818
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
738722675653628662674674677
2017 2021 - - - - - - -
713748-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

modifier

La commune dispose d'une médiathèque-CDI qui fait partie, depuis 2016, du réseau des médiathèques du Royans-Vercors[32].

Enseignement

modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. L'école primaire publique Philippe Saint-André, du nom d'un instituteur exécuté dans la cour des fusillés et grand père de Philippe Saint-André, est le seul établissement scolaire du premier degré de la Chapelle-en-Vercors. Il se trouve dans l'avenue des Arbussiers. Le bâtiment actuel est inauguré le 22 novembre 2016. Il comporte une cantine, dont les repas sont préparés par le collège sport nature. En 2019, l'effectif de l'école se situe entre 70 et 80 élèves, divisés en 3 classes. Durant l'hiver, du ski et des raquettes sont proposés aux enfants[33].

Le collège sport nature de La Chapelle-en-Vercors se trouve dans l'avenue des Coquelicots. Il fut mis en place en 1982 et fonctionne grâce à la participation du Conseil Départemental de la Drôme et de l'Éducation nationale. Ce collège propose plusieurs sports en plus de ceux proposés par l'Éducation Physique et Sportive (EPS). Les sports d'Activité Physique de Pleine Nature (APPN) disponibles sont l'escalade, la course d'orientation, le VTT et l'équitation. Du ski alpin et du ski de fond sont pratiqués en hiver. En plus de l'APPN, des sections sportives de biathlon et d’équitation sont proposées aux élèves[34].

Manifestations culturelles et festivités

modifier
  • Fête patronale : le 13 juin[19].
  • Cérémonie anniversaire de la Résistance : le 25 juillet[19].

Loisirs

modifier
  • Pêche[19].
  • Randonnées : GR de Pays Tour du Vercors Drômois[1].
  • Ski de fond (foyer du col de Carri)[1].
  • Spéléologie (Maison de la Spéléologie)[19].
  • Centre sportif : équitation (randonnées équestres), ski, aéro-club, vol à voile[19].
  • L’école de rugby du Vercors Rugby a été créée en 2008, par Serge Saint-André (décédé en décembre 2013). Ce dernier est le père de Philippe Saint-André, joueur de l’équipe de France, entraîneur du Rugby Club Toulonnais et sélectionneur de l’équipe de France. Philippe est le parrain du club qui accueille de jeunes joueurs et joueuses de six à quatorze ans. Ces derniers rejoignent ensuite le Sporting Club Royanais[35] de Saint-Jean-en-Royans afin de poursuivre leur passion dans les catégories supérieures. Le club compte une vingtaine de licenciés. Le logo du club est un ours tenant dans ses pattes un ballon de rugby, symbolisant la force des joueurs du Vercors[36].)
  • La course d'orientation est un sport qui est présent notamment grâce au LOV (Loisir Orientation Vercors)[37].
  • Le club d'équitation "Le Vercors à Cheval" fondé par Pierre Guillaume Blache : guide de tourisme équestre, champion de France de TREC en 2003, et champion d’Europe en équipe et en individuel en 2006. Il est aussi champion du monde de cette discipline. Le club propose des randonnées pour les adolescents et les adultes, mais aussi des stages d’équitation et des activités comme le ski joëring ou les stages chiens de traîneau l’hiver. Le Centre Équestre accueille les élèves du Collège sport nature de La Chapelle en Vercors et du Lycée sportif de Villard-de-Lans pour la section sportive équitation. Le Centre Équestre, labellisé sport études par la Fédération Française d'Equitation, est classé Meilleur Sport Etudes de France en 2016 et deuxième en 2019.[38]

Médias

modifier
  • Presse locale et régionale :
Le quotidien régional historique des Alpes tirant à grand tirage est Le Dauphiné libéré. Celui-ci consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition locale, un ou plusieurs articles à l'actualité du village, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local au niveau de la commune de Saint-Martin-en-Vercors.
Il existe aussi d'autres journaux, comme les hebdomadaires L'Agriculture Drômoise et Drôme Hebdo (anciennement Peuple libre).

Pierre Vignon est prêtre à La Chapelle-en-Vercors[39].

Économie

modifier

Agriculture

modifier

En 1992 : bois, pâturages (bovins)[19].

  • Marché : il se situe sur la place Piétri de La Chapelle en Vercors les jeudis et les samedis (l’été) de 7h30 à 12h30[40].
  • Foires[40].

Commerce

modifier

Artisanat

modifier
  • Boutique d'artisans et de créateurs locaux, créée par L'Instant des Lys (biscuiterie) et Béatrice Pérès (céramique)[réf. nécessaire] ;
  • Le Trésorogène, créations de bijoux[réf. nécessaire].

Tourisme

modifier
 
La Chapelle-en-Vercors en hiver.
  • Station climatique et sylvatique[19].
  • Un office de tourisme cantonal est ouvert toute l'année au centre du village[42].
  • Vallée de Loscence, avec le centre de vacances de la ville de Noisy-le-Sec[réf. nécessaire].

Revenus de la population et fiscalité

modifier

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
 
Église Notre Dame.
Église Notre-Dame des XVIe et XVIIe siècles dont le clocher a été classé monument historique[43].

La Bâtie : Foire Vieille, vestiges de l'agglomération fortifiée médiévale de La Bâtie de Vercors (ou de l'Orme)[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel

modifier

Patrimoine naturel

modifier

La commune fait partie du Parc naturel régional du Vercors)[19].

La commune fait partie de l'association Villages Botaniques de la Drôme qui « regroupe et anime dix communes du département et dix associations qui gèrent un circuit botanique ; chaque circuit présente une collection de végétaux sur un thème choisi »[44],[45].

Personnalités liées à la commune

modifier
  • Monique Guyot (1906 -2001), directrice de la pension Sainte-Marie à Villard-de-Lans et résidente à La Chapelle-en-Vercors (secteur de Loscence) est l'auteur d'un journal intime publié en 2021 sous le titre Journal d'une pétainiste avec des annotations de Philippe Laborie. Il été écrit entre janvier 1944 et mai 1945 et relate des faits survenus dans la région durant cette période[46]. Ce livre est publié aux Presses Universitaires de Grenoble[47].
  • Janot Lamberton (né en 1945 à La Chapelle-en-Vercors) : glacionaute (spéléologue spécialisé dans l'exploration des glaciers)[48].
  • Raphaël Poirée (né en 1974) : biathlète. Il a grandi à La Chapelle-en-Vercors. Son épouse est Liv Grete Poirée, biathlète elle-aussi.
  • Pierre-Guillaume Blache, champion du monde de TREC par équipe[réf. nécessaire].

Héraldique, logotype et devise

modifier
  Blason
De gueules aux trois vermisseaux d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
 
Alias du blason de Chapelle en Vercors (La)
De gueules aux trois vermisseaux d'argent.
  Blason
De gueules au chamois d’or sur une montagne du même ; au chef cousu de sinople chargé de trois sapins d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
 
Alias du blason de Chapelle en Vercors (La)
De gueules au chamois d’or sur une montagne du même ; au chef cousu de sinople chargé de trois sapins d’or.

Annexes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier
  • Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 pages, 2004.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a b c d e f g h i et j « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 4 (Albournouse).
  3. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chapelle-en-Vercors » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Chapelle-en-Vercors » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Daniel Ratz, Les tremblements de terre en Drôme-Ardèche, Valence : Éditions & Régions, 1998,2-910669-41-6, p. 80.
  15. Ratz, op. cit., p. 35.
  16. Ratz, op. cit., p. 40.
  17. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 68 (La Chapelle-en-Vercors).
  18. (Aimé Bocquet, L'Isère pré et protohistorique, Gallia-Préhistoire 1969, fasc. 1, pages 224-225, [1].
  19. a b c d e f g h i j k l m n et o Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogie-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Chapelle-en-Vercors.
  20. a et b Abbé Jean-Louis Alexis Fillet, La Chapelle-en-Vercors (réédition du livre Histoire religieuse du canton de la Chapelle-en-Vercors), Le Livre d'histoire (ISBN 2-7399-5026-8), chapitre I, page 2.
  21. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 23 (La Bâtie).
  22. « La cour des fusillés 26420 La-Chapelle-en-Vercors - Memospace », sur memospace.fr (consulté le ).
  23. « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
  24. Saint-André, le rugby en héritage, Le Parisien, 3 février 2012.
  25. « La Chapelle en Vercors : Ecole », sur lachapelleenvercors.fr (consulté le ).
  26. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  27. « PV du conseil municipal du 5 juillet 2020 ».
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. https://royans-vercors.bibenligne.fr/node/content/nid/137083 Royans-Vercors, le réseau des médiathèques: un projet intercommunal
  33. « La Chapelle en Vercors : Ecole », sur lachapelleenvercors.fr (consulté le ).
  34. « Collège Sport-Nature », sur ac-grenoble.fr (consulté le ).
  35. « Sporting Club Royannais », sur Sporting Club Royannais (consulté le ).
  36. « La Chapelle en Vercors : Vercors Rugby », sur lachapelleenvercors.fr (consulté le ).
  37. loisir orientation vercors, « loisirorientationvercors », sur loisirorientationvercors (consulté le ).
  38. « Collège sport nature », sur sport-etudes-equitation.net (consulté le ).
  39. Dolores Mazzola, « Pédophilie dans l'église : le père Vignon, prêtre de La Chapelle en Vercors, devenu un lanceur d'alerte », Franceinfo Région,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. a et b « La Chapelle en Vercors : Marchés forains et foires communales », sur lachapelleenvercors.fr (consulté le ).
  41. « Dégustation La Brasserie du Slalom à La Chapelle-en-Vercors », sur vercors-drome.com (consulté le ).
  42. http://vercors.com Office du tourisme.
  43. « Eglise », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  44. « La Chapelle en Vercors, village botanique : les vivaces de montagne », sur vercors-drome.com (consulté le ).
  45. « Villagesbotaniques-de-la-drome.fr », sur villagesbotaniques-de-la-drome.fr (consulté le ).
  46. Site babelio.com, apage sur le livre "Journal d'une pétainiste".
  47. Site pug.fr, présentation du livre "Journal d'une pétainiste".
  48. « Janot Lamberton », sur Babelio (consulté le ).