Joseph Boyer
Joseph Boyer, né le à Nîmes (Gard), mort le à Nîmes (Gard), est un général français de la révolution et de l’Empire.
Joseph Boyer | ||
Naissance | Nîmes (Gard) |
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Décès | (à 69 ans) Nîmes (Gard) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1761 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l’Empire Officier de la Légion d’honneur |
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États de service
modifierIl entre en service le comme soldat au Régiment de Hainault-Infanterie, il est nommé caporal le et il fait les campagnes d’Amérique de 1780 à 1783. De retour en France, il est instructeur dans son régiment et le , il est nommé sergent. Le , il obtient son congé.
Le , il rejoint comme capitaine le 3e bataillon de grenadier du Gard, avec lequel il fait la campagne de l’armée des Alpes de 1792 et il est nommé chef du 1er bataillon le . Il passe le au commandement du 3e bataillon de la Légion des chasseurs de montagne à l’armée des Pyrénées orientales, il y fera toutes les campagnes de 1793 à l’an III. Passé à l’armée d'Italie, il prend le 14 brumaire an IV le commandement de la 20e demi-brigade d’infanterie légère et il fait les campagnes de l’an VII et an VIII. Le 2e jour complémentaire de l’an VII, à la tête d’une colonne de 1 500 hommes, en avant de Fossano, il soutient le choc d’une division ennemi forte de 14 à 15 000 hommes, se retirant sur Goñi, il sauve 3 pièces de canon et un obusier. Il se signale à l’affaire de Beymette (Piémont) le 28 vendémiaire an VIII, où il est blessé à la tête.
Il est nommé membre de la Légion d’honneur le 19 frimaire an XII et officier de cet ordre le 25 prairial de la même année et électeur du département du Gard.
Il est envoyé au camp de Boulogne avec le 7e léger en l’an XII, et l’année suivante il est affecté à l’armée de Brest avant de rejoindre la Grande Armée où il fait les campagnes de l’an XIV à 1806. Au début de 1807 les séquelles de sa blessure à la tête notamment une surdité et une baisse de la vue l’oblige à solliciter sa mise à la retraite. Il obtient sa mise à la retraite le et sa nomination au grade de général de brigade. Il est créé baron de l’Empire à la création de l’institution des majorats.
Rappelé à l’activité le , au commandement de la place de Tortosa en Espagne qu’il évacue le . Mis en non activité par Louis XVIII, il reçoit au retour de Napoléon le le commandement de la place de Belfort et y reste jusqu’au 1er octobre suivant. Il est admis à la retraite le .
Il meurt le à Nimes.
Sources
modifier- « Cote LH/347/45 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Thierry Pouliquen, « Les généraux français et étrangers ayant servis [sic] dans la Grande Armée » (consulté le )
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l'administration, , 612 p. (lire en ligne), p. 105.