Johann Gottfried Galle
Johann Gottfried Galle (Radis, – Potsdam, ), est un astronome allemand à l’observatoire de Berlin.
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(à 98 ans) Potsdam |
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Biographie
modifierLe , avec l’assistance de l’étudiant Heinrich Louis d'Arrest, il est la première personne à observer Neptune, en sachant exactement ce qu’il voyait[1]. Il se fonda pour cela sur les calculs qui lui avaient été transmis par Urbain Le Verrier pour savoir où pointer son télescope.
Il commence à travailler comme assistant de Johann Franz Encke en 1835 juste après la mise en service de l’observatoire de Berlin. En 1851, il déménage à Breslau pour devenir professeur d’astronomie et directeur de l’observatoire local (de).
Tout au long de sa carrière il étudie les comètes, et en 1894 (avec l’aide de son fils Andreas Galle (de)) il publie une liste de 414 comètes. Il a auparavant découvert lui-même trois comètes durant la courte période du au . Il meurt à 98 ans ayant vu le retour de la comète de Halley ().
Le premier, en 1875, il propose d'utiliser les petites planètes pour mesurer la valeur de la parallaxe solaire. Il utilise l'astéroïde (8) Flore et obtient la valeur 8,889".
La première observation de Neptune
modifierLa thèse de doctorat de Galle, achevée en 1845, est une simplification et une analyse critique des observations, par Ole Rømer, de transits méridiens d’étoiles et de planètes s’échelonnant du 20 octobre au .
Vers 1845, il envoie une copie de sa thèse à Urbain Le Verrier, mais ne reçoit une réponse qu’un an plus tard, le .
Elle parvient à Galle le et, dans celle-ci, Le Verrier lui demande d’observer une certaine région du ciel pour y trouver une nouvelle planète, prédite par ses calculs, qui expliquerait les perturbations de l'orbite d'Uranus.
Cette nuit-là, après qu'Encke lui ait donné son autorisation malgré son opinion défavorable, un objet correspondant à la description est trouvé, dont la qualité de planète se confirme lors des deux soirées suivantes.
Éponymes
modifierRéférences
modifier- (en) Galle, Johann Gottfried, Galle's catalogue of comets, Translated from the "Astronomische Nachrichten", nos. 2665 and 2666, by William C. Winlock and reprinted from the Sidereal… 1885, and January and February, 1886. ASIN B00085Z4XU.
- (de) William Sheehan, Nicholas Kollerstrom, Craig B. Waff, Die Neptun-Affäre. Spektrum der Wissenschaft, April 2005, S. 82 - 88 (2005), (ISSN 0170-2971)
- (de) Heinrich Kühne (de) und Heinz Motel, Berühmte Persönlichkeiten und ihre Verbindung zu Wittenberg. Verlag Göttinger Tageblatt 1990 (ISBN 3-924-78117-6)
Notes et références
modifier- Les dessins astronomiques de Galilée montrent qu'il a observé Neptune le alors qu'il regardait Jupiter. La planète est alors répertoriée comme une simple étoile de magnitude 8. Il la remarque de nouveau dans le ciel un mois plus tard, le , et constate même qu'elle a bougé par rapport à une étoile voisine. Ce ne peut donc être une étoile, mais Galilée ne tire aucune conclusion et n'en reparlera plus par la suite. Comme il pensait qu'il s'agissait d'une étoile, il ne peut alors être crédité de sa découverte.
Liens externes
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