Jehan de Launay
Jehan de Launay ou de Launoit est un homme de guerre du XIVe siècle. Capitaine de la châtellenie de Courtrai en 1380, il devient capitaine des Gantois rebelles en 1381 lors de la révolte des chaperons blancs mouvement de révolte contemporain et parallèle à celle des paysans (1381) dont le meneur Wat Tyler mourut également en 1381.
Jehan de Launay | ||
Jacques Meyer dans ses Annales rerum flandricarum (Annales de Flandre) Anvers, 1561, fo1. 178), affirme que Jehan de Launay aurait survécu après les combats, puis banni. | ||
Naissance | vers 1340 | |
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Décès | Nevele |
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Origine | Comté de Flandre | |
Allégeance | Comte de Flandre, Roy d'Angleterre, Roy de France | |
Grade | Capitaine de Courtrai (Froissart), puis des milices bourgeoises de Gand après s'être rallié à Rasse de Harselle | |
Conflits | Révoltes de Flandre de 1380 | |
Faits d'armes | Bataille de Nevele le 13 mai 1381 | |
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Biographie
modifierÀ la tête de plusieurs milliers d'hommes avec Rasse de Herselle, il pille les bourgades de Gâvres et d'Audenarde. Le comte d'Enghien fut envoyé pour le combattre. Launay et Herselle et les autres meneurs de la révolte, après avoir brûlé les faubourgs de Courtrai, sont battus à quatre contre un le à la bataille de Nevele (près de Gand) par le comte Louis II de Flandre. D'après le chroniqueur Jean Froissart, seule source connue sur eux, voyant la défaite Jehan de Launoit et Rasse de Herselle se réfugient à l'église de Nevele. Après la mort de Herselle, défendant la porte, le comte de Flandre fait ordonner de brûler l'église où Jehan de Launay s'est réfugié dans le clocher. Le feu étant monté aux toitures, plusieurs des rebelles meurent brûlés vifs. Voyant le clocher atteint à son tour par les flammes, il propose de donner son argent contre sa vie sauve. Les assaillants rient de lui en disant : « Jehan, Jehan, venés cha par ces fenestres parler à nous et nous vous requellerons. Faites le biau saut enssi que vous avés euwan fait saillir les nostres, il vous convient faire che saut » (Jean, passez par la fenêtre et nous vous recueillerons, faites le grand saut, comme vous avez obligé les nôtres à le faire). Il saute, préférant être tué que brûlé. Finalement, il est percé de toutes parts, puis repoussé dans le brasier. Des six mille hommes environ qu'il avait menés de Gand avec son compagnon, il n'est resta qu'environ trois cents, d'après le même Froissart.
Après cette bataille, Philippe van Artevelde devient le nouveau capitaine des Chaperons blancs. Les troubles de Flandre cesseront après la Bataille de Roosebeke, où il trouve à son tour la mort le .
Cet article sur Jehan de Launay (alias Launoy, Launoi, Launoit, Lannais, Lannay, Lasne ou Van der Elst) comprend également ci-dessous plusieurs hypothèses liées à sa descendance supposée, conséquence d'une légende sur son éventuelle survie après 1381. Quant à l'appartenance du personnage à la famille de Launay de Flandre, famille flamande de Launay ou Launoy, elle est des plus suspecte. Rasse de Harselle, son compagnon d'infortune était issu de la famille noble de Liedekerke. Contrairement à ce dernier, que Jean Froissart qualifie de « fils de seigneur et de dame », Jehan de Launay n'est pas dit issu d'une telle famille ni qualifié d'écuyer ou de chevalier. Il est peu probable qu'il soit issu d'une famille noble, bien qu'il soit qualifié par Froissart de capitaine de la châtellenie de Courtrai.
Bien que la mort de Jehan de Launay survînt le d'après les Chroniques de Froissart, le chroniqueur Jacques de Meyere (Jacobus Meyerus) dans ses Annales de Flandre, affirme, en s'inspirant d'une source selon laquelle il ne serait pas mort dans le bûcher et qu'on peut qualifier de légendaire, que Jehan de Launay aurait survécu au cours des combats, et aurait été banni (Jacques Meyer dans ses Annales rerum flandricarum (Annales de Flandre) Anvers, 1561, fo1. 178).
Les hypothèses se fondent sur la confusion entre les deux personnages suivants : Jehan de Launay, rebelle gantois qui aurait survécu aux flammes de l'église de Nevele en 1381, et Jehan Lasne, capitaine de Neufchâtel-en-Bray mort vers 1414.
Bannissement en Normandie
modifierAprès cette défaite et sa mort à Névèle en 1381, version qui reste la plus probable si l'on considère comme fiable la source que constituent les Chroniques de Froissart, il se serait réfugié en Normandie dans le pays de Bray sur les terres de sa grand-mère maternelle supposée Jeanne de Calletot pour se ranger du côté du roi d'Angleterre. Il faut pour cela considérer que Jehan Lasne (ex-Jehan de Launoy), mort vers 1414, serait le fils de Mathieu de Launay et d'une demoiselle inconnue de la Maison de Montmorency, et partant le petit-fils de Jean de Launay, seigneur de Lannay et Thieusies, baron de Rumes, Grand bailli du Hainaut et Marie d'Enghien, apparentée d'ailleurs au comte d'Enghien, commandant de l'ost qui mena à la bataille de Nevele. Cette probable ascendance n'est cependant pas établie avec certitude, puisque l'ascendance Montmorency est elle aussi incertaine.
Toutefois, si on essaye de comprendre ainsi la raison de son refuge à Neufchâtel, on peut imaginer que sa sécurité aurait été plus assurée près de la famille de Calletot, laquelle possédait des seigneuries dans le pays de Bray (cela reste une thèse).
Généalogie Lesne de Molaing (1878)
modifierCette première hypothèse s'appuie notamment sur une notice généalogique restée inaperçue et consignée dans des archives de famille Lesne de Molaing, éteinte en 1999, relative à sa propre généalogie, et dont la première génération est représentée par Jean Lesne en ces termes : « Jean Lesne ou Lasne, ayant pris part à la révolte des Flamands contre le Roi de France, lesquels furent battus à la bataille de Rosbecque en 1382, fut obligé de quitter le Cambrésis et se réfugia en Normandie. Il embrassa le parti du Roy d'Angleterre et devint Capitaine de la ville Neufchâtel en 1414 ». Compte tenu de sa date tardive (1878), cette notice généalogique ne permet pas d'identifier authentiquement ce personnage comme étant Jehan de Launay.
Cependant, ce même document décline ensuite une généalogie descendante relative aux branches Lasne, Lesne et Laisné. Les premières générations issues de Jehan Lesne ou Lasne sont partiellement corroborées par des documents transcrits dans les manuscrits de Dom Lenoir (1721-1792) [1]. En revanche, les filiations ne sont pas prouvées là non plus.
La notice Lesne de Molaing rapporte aussi des informations relatives à l'origine familiale : « Des traditions de familles jointes à des présomptions basées sur des rapprochements historiques permettent de supposer que la famille Lesne de Molaing aurait eu pour auteur un cadet de l'antique et illustre Maison d'Esne issue elle-même d'un cadet de la puissante famille de Landas qui fournit les premiers comtes de Hainaut et les comtes de Montfort d'Evreux ».
En outre, cette même notice indique l'existence d'une charte appartenant aux descendants des Lesne de Molaing concernant la vente d'une terre aux portes de Tournay le . La vente est réalisée par un autre Jean Lasne et Pierre de Heuchin, en présence de Rogier de Clermès, Jean Villain, Jean de Ghillenghien, Mathieu du Mortier et Jacques d'Avesnes. Les trois tomes Notices généalogiques tournaisiennes déclinent les généalogies des familles de ces témoins, ainsi que les alliances. Il s'avère que tous ces personnages ont un lien direct ou indirect avec une famille de Launay, seigneurs de Lannay. Les familles de Clermès et Villain possédaient des fiefs à Rumes, baronnie qui sera aux mains des Launay. Quant à l'information relative aux Landas, il est étonnant de découvrir que le blason des Launay est relevé de celui des Landas de la branche cadette depuis le mariage d'Olivier de Launay avec Marie de Landas, dame de Gruson et Fontaine. Les Launay avaient aussi pour cri de guerre « Landas » (Casimir de Sars de Solmon).
Il ne faut donc pas occulter l'existence d'un Jehan Lasne, capitaine de Neufchâtel au début du XVe siècle qui serait tout autre que Jehan de Launay, dont l'éventuelle survie ne repose, rappelons-le, sur une simple légende familiale consignée dans la notice généalogique des Lesne de Molaing (1878). Certes, le fait que Jehan Lasne, était capitaine de Neufchâtel-en-Bray peut laisser croire qu'il appartiendrait à une famille noble. En revanche, bien que cette notice généalogique des Lesne de Molaing ne cite jamais nommément le nom « de Launay », ce sont les indications complémentaires y contenues qui peuvent nous orienter vers une famille du nom Launay.
Il faut aussi préciser que nous sommes en présence d'une particularité patronymique concernant ce nom de famille puisque dans les archives relatives à la paroisse de Berlaimont pour une autre famille de Launay, l'orthographe varie en Lasne, Lausne, Lanne, Lenne, Lesne sans notation d'un accent final. Cette particularité phonique a donc pu faire naître la confusion chez les généalogistes.
Considérant ces éléments, qui ne peuvent être les écrits d'un faussaire du XIXe siècle, lequel n'avait pas eu la possibilité de faire la relation que la famille Lasne ou Lesne pourrait être confondue avec celle de Launay, ou bien d'avoir accès aux archives de Dom Lenoir, peut-on considérer que le Jehan Lasne (de la notice Lesne de Molaing) est bien le Jehan de Launay des chroniques de Froissart ? En dehors de la proximité des patronymes (Lasne et Launay) et des lieux (Flandre occidentale), on ne peut rester que sur des suppositions.
Fausse généalogie des Launay (XVIIe siècle)
modifierNotons toutefois que les faussaires Pierre-Albert et Jean de Launay (exécuté en 1687) ont collecté grand nombre d'informations pour établir une généalogie qui mêle le vrai du faux[2], rapportent la présence d'un rebelle dans cette généalogie comme fils de Jean de Launay, grand bailli du Hainaut et Marie d'Enghien (ce qui est déjà faux chronologiquement) [3] dont le rôle exact est précisé en ces termes dans cette généalogie de la Maison de Launay établie par Jean et Pierre-Albert de Launay : « Jehan de Launay fut chef ou capitaine des gantois rebelles dits les blanc aprons contre Louis dit de Maele comte de Flandres qui le fit bruler tout vif en la tour de l'église de Nevele près de Gand, ou il s'étaient retiré pour combattre ses gens l'an 1381 » [4]. Cette information mène directement vers le chroniqueur du Moyen Âge Jean Froissart.
Par ailleurs, on notera parmi la descendance de Jehan Lasne, Jeanne de Lasne, dame de Saint-Saire qui se marie avec Robert de Calletot. C'est ainsi que la seigneurie de Saint-Saire passe aux Boulainvilliers[réf. nécessaire].
Homonyme
modifierIl existe une autre hypothèse qui fait de Jehan de Launay un bourgeois de Gand et homme de métier, avant de devenir un milicien qui fut l'un des chefs de ce mouvement de révolte plébéienne qui eut tour à tour pour meneurs Jean Hyoens, ancien doyen des bateliers gantois, puis Jean Bruneel, Pierre van den Bossche, Rase van Herseele, capitaine de Gand (de la Maison de Liedekerke), Jehan de Launay, Pierre Dewinter.
Le nom de Launay et ses diverses variantes, est porté par de nombreuses familles d'origines diverses, nobles, bourgeoises ou paysannes. P.A. du CHASTEL de LA HOWARDRIES-NEUVIREUIL a établi différentes variantes de ce nom LAUNAY dans sa notice dédiée à cette famille.
Il aurait existé suivant certaines sources un autre Jehan de Launay, échevin de Gand, qui se confond parfois avec le révolté gantois. Froissart cite dans ses chroniques Jehan de Launay, capitaine de Courtrai, avant qu'il ne se rallie à Rasse de Harselle, capitaine de Gand. Suivant Froissart, Jehan de Launay est mort à Nevele, tombé du clocher, puis percé de toutes parts, puis rejeté dans le bucher.
Froissart est-il fiable ?
modifierDans ses annales de Flandre Annales rerum flandricarum (fo1. 178 r) Anvers, 1561, Jacques Meyer affirme qu'il y eut 6000 Gantois morts sur le champ de bataille. Il explique aussi que vivant après le combat, Jehan de Launay fut banni, tandis que bon nombre de Gantois qui avaient survécu furent exécutés.
Cette thèse est plausible puisque la descendance de la branche Lesne de Molaing détenait en 1999 des papiers de famille en rapport avec les Launay du Tournaisis, notamment une charte du concernant la vente d'un terrain à Tournai par Jean Lasne (variante du nom Launay) et Pierre de Heuchin en présence de plusieurs témoins, tous ayant un rapport avec la famille de Launay.
On peut se demander, si l'on suit cette piste, dans quelle mesure les Chroniques de Froissart sont une source historique fiable.[réf. souhaitée]
Articles connexes
modifierNotes et références
modifier- Ces précieux documents de la Chambre des comptes de Paris relatifs à l'histoire de la Normandie, propriété privée, furent numérisés en 1955. Les microfilms sont consultables au CARAN (Paris), et édités depuis peu. Cf. sur la collection : Michel Le Pesant, « Les manuscrits de Dom Lenoir sur l’histoire de Normandie », dans Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, t. 50, Caen, 1949, p. 125-151; et, « Répertoire des informations analysées par Dom Lenoir », dans Cahiers Léopold Delisle, t. 16, fasc. 1-2, Paris, 1967, p. 3-48.
- Célèbres faussaires dont l'un, Jean, fut pendu à Tournai. Tous deux avaient fabriqué de vraies fausses généalogies pour des raisons essentiellement lucratives, mais celle de la généalogie de Launay, fort bien documentée, fut réalisée pour satisfaire leur propre vanité. Quelques erreurs grossières apparaissent ; chronologique et elle mélange la généalogie Launay avec celle de Lannoy. Quant au rebelle gantois, il est placé à une mauvaise génération. Les faussaires commencent la généalogie de la Maison de Launay à partir de Foulque de la Maison de Saxe qui ayant épousé l'héritière de la Maison de Launay en Île-de-France au Xe ou XIe aurait pris le nom de Launay
- Louis Galesloot, Pierre Albert et Jean de Launay. Histoire de leurs procès (1643-1687), Bruxelles, in-8°, xvi-116 p.
- Bibliothèque nationale de France, Dossiers bleus 385
Bibliographie
modifierJEHAN DE LAUNAY :
- Revue généalogique du pays de Bray, 76-60, n° 53 (Printemps 2010) de l'Association Généalogique du pays de Bray 76-60
- Notice Lesne de Molaing, rédigée en 1871 par L. de Magny, directeur des Archives de La Noblesse et du Conseil Héraldique Français, fascicule de 24 pages
- Notice Lesne de Molaing ; rédigée par Michel Gaudart de Soulages pour la revue Héraldique et généalogie, n° 159 (2001) d'après la notice généalogique de 1871 (version abrégée)
- Chroniques de Froissart, chapitres XCII à XCVI consulter en ligne
- Annales de Flandres Annales rerum flandricarum fo1. 178 r) Anvers, 1561, par Jacques Meyer
- Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français
- Histoire des ducs de Bourgogne de la Maison de Valois ; Amable-Guillaume-Prosper Brugière Barante, Robert John Verney Willoughby de Broke
- Théodore Juste, Histoire de Belgique, Bruxelles
- Jules van Praet, Histoire de la Flandre, Bruxelles, 1828
- Jean Baptiste-Honore-Raymond Capefigue, Histoire de France au Moyen Âge Dans cette version, il est décapité par les Gantois en 1382 ?
- Villes en Guerre (dir. Christiane Raynault) (PUPS) La couverture de cet ouvrage représente une enluminure concernant la chute du clocher de Jehan de LAUNOIT. Voir PDF ; Il était une fois ci-dessous
LAUNAY - LANNAIS - LANAI
- Notices généalogiques tournaisiennes de P.A. du CHASTEL de LA HOWARDRIES (3 tomes)
- Bibliothèque nationale de France : « généalogie de Launay » par Jean et Pierre Albert de Launay, célèbres faussaires : Jean de Launay fut pendu à Tournai en 1686 (B.n.F., Cabinet des manuscrits occidentaux, Ms. Dossiers bleus 385, Launay.)
- Voir généalogie de Launay ; Casimir de Sars de Solmon (lien externe)
- Archives du Royaume de Belgique ; à la Bibliothèque de Bruges (Belgique) : fonds Thibaut de Boesinge 424 c = manuscrits non édités, fait vers fin 1600, auteur inconnu. communiqué par Lorette Van WAESBERGHE
LASNE - LAISNÉ - LAINÉ - LESNE de MOLAING
- Les cahiers de Dom Lenoir (77 volumes) consultables aux Archives nationales sous microfilms (cote 104 Mi --) ; Les Archives départementales de la Seine-Maritime possèdent les microfilms en partie ; un fichier patronymique fut commencé, hélas très incomplet.
Une synthèse portant sur les archives de la chambre des comptes recopiées par dom Lenoir a été entreprise par Bertrand Pâris ; les trois premiers tomes des Mémoriaux de la Chambre des comptes de Normandie portant sur les volumes 1 à 7 de dom Lenoir sont disponibles aux Éditions Généalogiques de la Voûte.
- Chartrier de La Rivière-Bourdet pour les familles Lhermitte (de la Prée), du Moucel de Louraille et Laisné de Tinnetot (consultable aux Archives départementales de Seine-Maritime)
- Gérard d’Arundel de Condé, Dictionnaire des anoblis normands (1600-1790), Rouen, 1975
- Amédée Hellot, Essai sur les baillis de Caux de 1204 à 1789, Dumont, Paris, 1895
- Gustave Dupont-Ferrier, la Gallia Regia
- Philippeaux, Neufchâtel dans son rôle militaire, collection Albert Dubus, Archives départementales de Seine-Maritime
- Nobiliaire de Normandie publié d'après Chevillard sur les recherches de Chamillard revu et complété par Saint-Allais ; Monstre des nobles et tenans noblement ès Bailliages de Caux et Gysors
- Jean-Eugène Decorde, Neufchâtel (article « Saint-Saire »)
- Abbé E. Delamare, Histoire de la paroisse et commune de Roncherolles-en-Bray, Rouen, 1865
- Narcisse Dupré, Essai historique et monographique de la commune de Saint-Saire en Bray, Le Tréport, 1913
- Archives nationales : Lettres de rémission signées par le roi pour Joanne Laisné de Rouen en 1408-1409 (A.N. JJ 163-313).
Liens externes
modifier- [PDF] Il était une fois... Jehan de Launay par Hervé Lainé, Hedwige Mirieu de Labarre et François Laisné
- Généalogie de Launay (Lasne et Lasne de Saint-Saire) → Laisné, Laisné de Tinnetot, Lillebec, Parmetot, Saint-Hilaire et Lesne de Molaing (éteinte en 1999)
- Casimir de Sars de Solmon, Recueil de généalogies, fragments, notes et épitaphes des provinces du Nord (bibliothèque de Valenciennes)
- Descendance d'un révolté gantois jusqu'à nos jours (descendance de près de 15 000 individus jusqu'à nos jours)