Jean-Louis Imlin (1663-1720)
Jean-Louis Imlin[1] (ou Jean-Louis I Imlin), né le 31 mars 1663 à Strasbourg et mort le 15 janvier 1720 dans la même ville, est un orfèvre strasbourgeois[2].
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Biographie
modifierJean-Louis I, le premier de la dynastie d'orfèvres Imlin, était venu de Heilbronn (Wurtemberg), comme compagnon chez Daniel Harnister[3], dont il épouse la fille Marie Salomé le 15 janvier 1690[2].
Reçu maître en 1689, il est élu membre du jury (Silberschauer) en 1719. Il était membre du Petit-Sénat (ou Kleiner Rat, ou Rat des kleinen Gerichts[4]) et triumvir à la taille (Stallgeld)[2].
Il est le père de Jean-Louis Imlin (1694-1764) et le grand-père de Jean-Louis Imlin (1722-1768), qui deviennent orfèvres à leur tour[2].
François Daniel Imlin (1757-1827) est son petit-fils[2].
Œuvre
modifierParmi ses œuvres connues[2] figurent une coupe couverte à deux anses verticales en vermeil, plusieurs gobelets de Magistrat (Rathsbecher) et deux vases en argent[5].
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Coupe couverte à deux anses[6].
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Gobelet de Magistrat aux armes de Fort-Louis (1712)[6].
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Gobelet[6].
D'autres gobelets de Magistrat sont conservés au musée historique de Haguenau et à l'hôtel de ville de Ribeauvillé[7].
En outre, le cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg détient le Stammbuch de la tribu de l'Échasse[8] dans lequel figure un dessin lavé à l'encre de Chine et signé par Imlin en 1708. L'historienne de l'art Geneviève Haug fait remarquer la présence, à l'arrière-plan de la scène biblique (Héliodore chassé par les anges), d'assez nombreux vases de décor, probablement en métal, disposés sur des rayons[7].
Notes et références
modifier- ou Johann Ludwig
- Jean-Daniel Ludmann, « Imlin, Jean-Louis I », Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 18, p. 1739
- Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne), p. 59
- Georges Livet et Francis Rapp (dir.), Histoire de Strasbourg des origines à nos jours, Strasbourg, 1981, vol. 2, p. 113.
- Collection grand-ducale de Hesse-Darmstadt
- Musée des arts décoratifs de Strasbourg
- Geneviève Haug, « L'orfèvrerie en Alsace des origines au XIXe siècle », Revue d'Alsace, no 110, , p. 121.
- Henry Egmont, « Stammbuch de la tribu à la Seltz », Le bibliographe alsacien: gazette littéraire, historique, artistique, 1863, p. 230, [lire en ligne]
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (de) Friedrich Back, « Kunstwerke aus dem Elsass in Darmstädter Sammlungen », Revue alsacienne illustrée, no 15, 1913, p. 59-72, lire en ligne sur Gallica
- Geneviève Haug, « L'orfèvrerie en Alsace des origines au XIXe siècle », Revue d'Alsace, no 110, , p. 113-140.
- Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne)
- Jean-Daniel Ludmann, « Imlin, Jean-Louis I », Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 18, p. 1739
- Étienne Martin (dir.), Deux siècles d'orfèvrerie à Strasbourg : XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs, Musées de Strasbourg, , 304 p. (ISBN 978-2901833802)XVIIIe – XIXe siècles dans les collections du musée des Arts décoratifs&rft.aulast=Martin&rft.aufirst=Étienne&rft.date=2004&rft.tpages=304&rft.isbn=978-2901833802&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Jean-Louis Imlin (1663-1720)">