Jean-Baptiste Gabriel Merlin
Jean-Baptiste Gabriel Merlin, né le à Thionville (Luxembourg français), mort le à Versailles (Yvelines), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Jean-Baptiste Gabriel Merlin | |
Naissance | Thionville (Moselle) |
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Décès | (à 73 ans) Versailles (Yvelines) |
Origine | France |
Arme | cavalerie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1787 – 1832 |
Distinctions | Baron de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
Famille | frère du conventionnel Antoine Merlin de Thionville |
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il est le frère du conventionnel Antoine Merlin de Thionville.
Biographie
modifierIl entre en service comme soldat dans le régiment Royal-Cravates cavalerie (10e de cavalerie), le , et le , il est nommé sous-lieutenant dans le 1er régiment de dragons, il effectue les campagnes de 1792 à l'an III aux armées des Ardennes, de Sambre-et-Meuse et du Rhin.
À l'affaire qui a lieu entre Maubeuge et Beaumont, le 2 floréal an II, il met en déroute avec son peloton la légion des émigrés dite de Bion. Sur le rapport du représentant du peuple Laurent, le Comité de salut public nomme le jeune Merlin capitaine à son régiment.
Commandant l'École d'équitation de Versailles en l'an II, il est promu au grade de chef d'escadron dans la légion de police le 9 messidor an III, corps nouvellement formé pour effectuer le service de la ville de Paris et devenu 21e régiment de dragons. Le 8 thermidor an V il est admis en la même qualité dans la garde du Directoire dont il commande la cavalerie. Ayant ainsi servi de l'an III à l'an VIII à l'armée de l'Intérieur et soutenue le coup d'état du 18 brumaire an VIII avec ses grenadiers à cheval il est logiquement promu chef de brigade, le 29 brumaire suivant et commandant du 8e régiment de cavalerie, devenu 8e de cuirassiers. Il fait avec son régiment les campagnes des ans VIII et IX à l'armée du Rhin, et se distingue, le 30 prairial an VIII, au passage du Danube, ce qui lui vaut une lettre de félicitations du général Lecourbe le 2 messidor suivant.
Créé membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII, il est nommé officier le 25 prairial suivant, et fait la campagne de l'an XIV au sein de la division de cuirassiers du général Pully, à l'armée d'Italie, devenue 8e corps de la grande armée.
Il prend part au Campagne de Prusse et de Pologne, en 1806 et 1807, est il est créé baron de l'Empire le , et sert à l'armée d'Allemagne en 1809. Le , à la bataille d'Essling, blessé d'un éclat d'obus à la cuisse, il reçoit les témoignages les plus flatteurs de la satisfaction de l'Empereur, qui l'éleve au grade de général de brigade le . Employé en cette qualité au commandement du département de l'Yonne, le , il passe à celui de l'Orne le , et conserve ces fonctions jusqu'au .
À la Première Restauration des Bourbons en France, Louis XVIII le nomme chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du . Mis en non-activité à l'époque où il quitte le commandement de l'Orne, il est nommé lieutenant du Roi de 1re classe, pour commander la place de Strasbourg, le . Il exerce ces fonctions pendant environ dix-huit mois avant d'être admis à la retraite le .
Relevé de cette position lors de la révolution de Juillet 1830, il est compris dans le cadre de réserve de l'état-major général le , et finalement de nouveau admis à la retraite le , comme ayant dépassé l'âge fixé par les ordonnances pour être maintenu sur le cadre d'activité.
Figure | Blasonnement |
Armes du baron Jean-Baptiste-Gabriel Merlin et de l'Empire
Coupé : au 1, parti de sable, à un cheval d'argent, gravissant un rocher d'or mouvant de l'angle dextre de la pointe et du quartiers des barons militaires ; au 2, d'azur, à une cuirasse antique d'argent, chargé d'un château donjonné de trois tours du champ ouvert et maçonné de sable. |
Distinctions
modifier- Légion d'honneur
- Chevalier de la Légion d'honneur le .
- Commandeur de la Légion d'honneur le .
- Grand-officier de la Légion d'honneur le .
- Chevalier de Saint-Louis le .
- Baron de l’Empire avec rente de 4 000 francs décret de , listes patentes le .
Notes et références
modifier- Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial PLEADE
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- « Jean-Baptiste Gabriel Merlin », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- Almanach Royal de 1835
- « Cote LH/1840/16 », base Léonore, ministère français de la Culture
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :